UKRAINE - Une actrice de renom, reconnue dans toute l’Ukraine. Ce jeudi 17 mars, la célèbre actrice Oksana Shvets a été tuée dans une attaque à la roquette russe contre un immeuble résidentiel à Kiev. La nouvelle du décès de la comédienne ukrainienne a été annoncée sur Facebook par sa troupe “Jeune Théâtre” dans une publication à l’origine en ukrainien. Son décès a par la suite été confirmé par le Kiev Post.
Le quartier maghrébin de Jérusalem, mille ans de coexistence religieuse - Ép. 3/4 - Histoire de Jérusalem
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Fondé en 1187 par Saladin et son fils, le quartier maghrébin de Jérusalem accueille pendant près de huit cents ans des pèlerins au long cours, venus du Maroc, d’Algérie et de Tunisie. Quand une nuit, du 10 au 11 juin 1967, ces quelques centaines d’habitants sont forcées par les autorités israéliennes de quitter les lieux. Dès le lendemain, les bulldozers rasent toute trace d’existence de ce quartier.
Vertige de la chute - Après des années d´espoir et de croissance le Brésil s’effondre. L’opéra de Rio, icône de la cité merveilleuse, est menacé de fermeture. | LCP Assemblée nationale
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Après des années d´espoir et de croissance le Brésil s’effondre. L’opéra de Rio, icône de la cité merveilleuse, est menacé de fermeture. Danseurs étoiles, musiciens de l´orchestre symphonique, logeuses, portiers, ne sont plus payés, ils sont des héros ordinaires entrés en résistance. Pour interpeller et survivre. Le théâtre est encore un îlot de grâce et de beauté au milieu du chaos violent que devient la ville. Pour combien de temps encore ?
Le 26 juin 1975, il y a quarante quatre ans, à 15 ans j’étais le plus jeune combattant de cette journée de fusillade où trois hommes de bonne foi ont perdu la vie. Encerclés par des centaines d’agents du FBI, d’officiers de la police tribale, des polices du Comté et de l’état, armés de simples fusils, nous étions huit guerriers face à des tirs d’armes automatiques et des tactiques militaires.
Aujourd’hui je rends hommage à l’aigle et aux ancêtres qui ont guidé nos pas pour sortir de ce camp jusqu’à la protection offerte par les collines et les forêts du district de White Clay.
Aujourd’hui je rends hommage aux trois hommes qui sont morts en ce jour terrible : Joe Stuntz qui était devenu mon grand frère, et les deux agents Ron Williams et Jack Coler, qui ont perdu la vie.
Je ne hais personne, je pardonne à un grand nombre. Certains n’obtiendront jamais mon pardon. Je m’excuse de n’avoir pas été un bon père, frère, oncle et grand-père pendant ces annéees traumatisantes . J’ai fait de mon mieux avec le peu d’espoir qui restait en moi.
Le camp Jumping Bull avait été créé pour fournir protection contre une milice paramilitaire financée et entraînée par le FBI. A cette époque, au début des années 70, le peuple Lakota subissait la fureur du gouvernement US et du FBI parce qu’il était le soutien majeur et le fondement de l’AIM.
A cette époque, beaucoup de Lakota membres et soutiens de l’AIM étaient ciblés, tués, brutalisés, menacés, asassinés. C’est pourquoi Leonard Peltier et Dino Butler, sous l’autorité des familles lakota locales et des leaders traditionnels, ont établi un camp afin d’assurer la protection et la sécurité des membres et des soutiens lakota de l’AIM sur la réserve de Pine Ridge .
Aujourd’hui, à 59 ans, je ne me considère pas comme une victime, mais comme un survivant des guerres des années 70 contre l’AIM. Je n’ai pas totalement guéri de cette effroyable journée, peut être ne le pourrai je jamais, mais pourtant, en mon for intérieur, mon espoir et ma foi me rapprochent de qui je suis profondément, ce petit gars Diné de la réserve, « Sonny Boy » .
Quand je regarde vers les montagnes et les canyons de Dinetah, parfois je me vois danser, chanter et rire avec ce « Sonny Boy » qui rentre enfin dans mon âme, mon esprit, ce petit garçon qui me manque.
Une année plus tôt, à 14 ans, j’avais connu mon premier conflit armé à Kenora, au Canada, et avant de m’y rendre j’avais été adopté dans la famille Crow Dog de Rosebud, sud Dakota, lors d’une grande cérémonie de la Danse du Soleil à Crowdog’s Paradise.
Merci « Old Man Chief Henri Crow Dog » et Oncle Leonard Crowdog qui m’avez accueilli dans votre famille et votre clan.
Ma mère, aujord’hui décédée, m’avait dit une fois « Pries toujours pour les deux agents blancs car leurs familles ont perdu un frère, un père, un oncle, un fils. Ils souffrent tout comme souffrent notre famille et d’autres familles impliquées dans cette fusillade. Sur les 18 années pendant lesquelles j’ai été un danseur du Soleil, j’ai dansé 17 fois pour les deux agents et pour mon frère Joe Stuntz. Huit années à Crowdog’s Paradise et huit années à la Sundance de Big Mouintain.
Je ne pourrai jamais effacer ce jour meurtrier horrible, mais ce que je peux retrouver sont la joie, le rire, les plaisanteries, la fraternité, la sororité qui faisaient de nous une famille pendant cette période intense.
La baisse de l’espérance de vie aux États-Unis depuis 2014 - Population et Sociétés - Ined éditions - Ined - Institut national d’études démographiques
▻https://www.ined.fr/fr/publications/editions/population-et-societes/baisse-esperance-de-vie-usa-depuis-2014/#tabs-1
Aux États-Unis, l’espérance de vie à la naissance a cessé d’augmenter à partir de 2010 et elle a même diminué chez les hommes depuis 2014. Le décrochement des États-Unis par rapport aux autres pays de l’OCDE a commencé vers 1980 et il s’est aggravé. Les progrès dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, en grande partie responsables de la hausse de l’espérance de vie au cours des années 1970 et 1980, ont ralenti depuis 2000 en lien notamment avec la croissance de l’obésité et du diabète. L’épidémie d’overdoses de drogues explique la moitié des années de vie perdues entre 2014 et 2017. La mortalité due à cette cause a été multipliée par plus de cinq entre 1980 et 2017.
Écouter Mythos 2109 #2 : « Les mille chemins de Denez Prigent, -Mil Hent- » par En Roues libres sur #SoundCloud
▻https://soundcloud.com/alexenroueslibres/2-denez-prigent
Denez Prigent s’inquiète de la disparition de la langue bretonne qu’il voit comme une racine[88], aussi bien dans ses albums] que lors d’interviews :
« J’appartiens à une génération dont les grands-parents ont énormément souffert sur le plan culturel. Le temps n’est pas si loin où l’Église interdisait de chanter. Et aujourd’hui, je souffre de vivre dans un pays qui se pose en grand défenseur des droits de l’homme, alors que les cultures des "minorités" (Corses, Basques, Bretons...), la pratique de leurs langues continuent d’être bâillonnées. Avoir un enracinement authentique, une véritable identité, est une garantie de tolérance et d’ouverture »
La nature et le chemin
Pour Denez Prigent, préserver la nature en Bretagne est aussi important que préserver les traditions. Ainsi, dans An hentoù adkavet (« Les chemins retrouvés »), il rend hommage aux marcheurs qui parcourent la Bretagne en chantant, tout en regrettant qu’il n’y ait plus de place sur les routes, désormais, que pour les voitures. An hentoù splann (sur l’album Mil Hent), reprend ce thème avec des paroles semblables mais avec une musique différente. De même, Ar gwez-sapin, une chanson sur le remembrement, critique le remplacement des arbres feuillus traditionnellement présents en Bretagne par des résineux, ce qui fait perdre aux paysages leur spécificité, et établit à nouveau le même lien : « celui à qui on fait oublier sa culture oublie un jour sa nature ». Sur l’album Mil Hent, il questionne l’implantation d’éoliennes (Ar roudoù avel), tueuses d’oiseaux.
Le mal-être que Denez Prigent ressent à vivre en ville est développé dans E trouz ar gêr, qui se termine en annonçant la fin du monde, et dans Melezourioù-glav (« Miroirs de pluie »), où il retrouve un espoir dans le dernier élément naturel qui reste : la pluie. À défaut de trouver la nature autour de lui, l’auteur la garde dans sa mémoire (Kereñvor). Il finit par retourner vivre à la campagne, comme il le raconte dans Sarac’h.
Hent-eon reprend le thème de l’harmonie avec la nature, jusque dans la mort. Le narrateur demande à être enterré dans un chemin d’écume pour y connaître éternellement le rythme du flux et du reflux, veillé par sa véritable famille : la pluie, les oiseaux, le vent, la mer. Le thème du chemin et du voyage sont aussi très présents, avec Beajet ’m eus, Va hent ou Hent noazh.
Cette conviction trouve une variante dans Geotenn ar marv (« L’herbe de la Mort »), où Denez Prigent dénonce l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés en agriculture. Pour lui, il n’y a pas de sens à chanter en breton sur une terre dénaturée par cette herbe de la mort que sèment ceux qui « ont changé sans le moindre regret ce qui ne pouvait être changé »
Écouter 1 - Yan Fanch Kemener - Collecte bretonne par La Parole errante sur #SoundCloud
▻https://soundcloud.com/radio-egalite/28-juillet-yan-fanch-kemener
Soledad Bravo (née en 1943 à Logroño, en Espagne) qui a émigré au Venezuela à l’âge de 7 ans avec ses parents est une chanteuse vénézuélienne, considérée comme l’une des principales voix d’Amérique latine. Elle a notamment interprété Hasta siempre, chanson mondialement connue de Carlos Puebla, en hommage à Ernesto "Che" Guevara.
Elle a commencé sa carrière dans les années 1960 en mettant en musique et en interprétant des poèmes espagnols (Federico Garcia Lorca, Rafael Alberti, Chicho Sánchez Ferlosio) et latinoaméricains (Violeta Parra, Carlos Puebla, ainsi que les Brésiliens Chico Buarque, Tom Jobim, Vinícius de Moraes).
Elle a été découverte par Sofía Imber au Théâtre d’architecture de la Universidad Central de Venezuela. Ses premiers pas dans la chanson engagée l’ont révéllée comme chanteuse révolutionnaire aux idées de gauche, et est devenue à ce titre l’une des majeures représentantes de de la « Nueva canción latinoamericana » avec Mercedes Sosa.
Son répertoire s’étend du folklore au jazz, en passant par la salsa, les chants révolutionnaires, la musique ranchera et le boléro et même des chants sépharades qui témoigne de l’aventure des Juifs de la péninsule ibérique qui connurent successivement la tolérance, le succès, les persécutions et l’exil. Du 8ème au 13ème siècle, ils participaient avec les Musulmans et les Chrétiens à une véritable symbiose culturelle. Mais en 1492, les Rois catholiques Ferdinand et Isabelle les expulsèrent d’Espagne. Ils trouvèrent refuge dans l’Empire Ottoman, en Afrique du Nord, en Italie, en France et en Hollande, emportant avec eux leur langue, leur culture et leurs chants. Cette chanteuse exceptionnelle interprète ce patrimoine avec grâce et ferveur.
Ce qu’on dit d’elle !
"La voix vous saisit, le registre est si vaste, et sa vigueur surprend…" - Le Figaro
"Elle est acclamée dans le monde entier - et cela à juste titre - comme le digne successeur et l’ambassadrice de la plus authentique tradition du chant latino-américain…" - Bilboard, USA
"On ne pourrait rien ajouter de plus fort que çà : elle est une artiste nécessaire… " - Benavides, poète uruguayen, Washington
Discographie
Soledad Bravo Canta (1968)
Soledad (1969)
Soledad Bravo, Vol. 3 (1970)
Soledad Bravo, Vol. 4 (1973)
Cantos De La Nueva Trova Cubana (1974)
Canto La Poesia De Mis Companeros (1975)
Rafael Alberti (1977)
Flor Del Cacao (1979)
Cantos Sefardíes (1980)
Caribe (1982)
Mambembe (1983)
Volando Voy (1993)
Arrastrando La Cobija (1994)
En Vivo (1994)
Songs of Venezuela (1995)
Raíces (1995)
Cuando Hay Amor (1996)
Cantos Revolucionarios De América Latina (1997)
Paloma Negra (2001)
Homenaje à Alfredo Zitarrosa (2002)
▻http://musique.arabe.over-blog.com/article-soledad-bravo-70098347.html
Norma Monserrat Bustamante Laferte, connu sous le nom de Mon Laferte (née à Viña del Mar, Région de Valparaiso, le 2 mai 1983) est une chanteuse et auteure-compositrice chilienne. Sa carrière musicale commence dans les bars à Valparaíso, cependant, elle connait la gloire dans son pays quand elle rejoint le programme de musique pour la jeunesse « Rojo, fama contrafama » (TVN). Elle est le premier artiste au Chili à obtenir un certificat Vevo en 2017, dépassant les 100 millions de vues sur Youtube avec sa vidéo « Tu falta de querer » (Ton manque d’amour). Cette même année, elle fait sa première apparition au Festival de Viña del Mar dans sa ville natale.