• https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/291117/lettres-aux-parents-contre-la-selection-l-universite

    Je ne vais pas t’assommer d’indicateurs, mais c’est très simple : ils sont tous au rouge. A tel point que l’Education nationale n’arrive même plus à recruter, et se retrouve à relancer un concours de recrutement un mois après la rentrée, à grand coup de campagne de pubs, pour essayer de combler les trous, avec une seule obsession : recruter n’importe qui, du moment que les parents puissent déposer leurs enfants à l’école et aller bosser. Éviter la colère, éviter la prise de conscience, c’est la seule chose qui leur importe

    Oui, déposer leurs enfants à l’école et aller bosser

    • Voilà le véritable enjeu aujourd’hui : voulons-nous un système éducatif qui produise et transmette des connaissances pour émanciper, ou un système qui valide les compétences attendues par les employeurs pour « employabiliser » ?
      Avons-nous réellement envie que nos enfants vivent dans une société où la connaissance est une marchandise ?

      Je partage cette peur de l"auteur ; voici la prosopopée (figure de style faisant parler un mort, dans l’esprit d’Aldous Huxley) de Serge Carfantan en entier :

      Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées (cf. les individus de type alpha, béta, gamma). Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste . Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. (cf. le rôle de la drogue et du sexe dans le roman de Huxley). En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir.


      #sélection #université #dictature_contemporaine

  • Fabrice Dhume : Le ministre ignorant. Cinq leçons sur la polémique à propos du racisme et de l’antiracisme à l’école
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/11/28112017Article636474504197961981.aspx

    Ces polémiques fonctionnent comme des opérations de police du langage et de la pensée. A travers le contrôle sur la circulation et l’usage de certains concepts (« islamophobie », « genre », « race », « racisme d’Etat »…), ces opérations reviennent à empêcher l’action sur les normes sociales – celles, du moins, qui assurent le privilège des groupes en position dominante. Par un détournement et une disqualification des manières de nommer l’ordre social inégalitaire et hiérarchisé, il s’agit de faire accroire dans l’opinion publique : que parler d’« islamophobie » empêcherait de critiquer la religion musulmane, que nommer « la race » (soit le nom d’un rapport de domination, comme « la classe sociale ») reviendrait à être raciste, que parler de « genre » serait une incitation déguisée à « changer de sexe », etc.

    Opérant tout particulièrement par la fluidité et la vélocité des réseaux sociaux, cette stratégie de contrôle social, de l’ordre du harcèlement, radicalise la conflictualité politique. De nombreux acteurs au sein de l’école l’éprouvent, dans les relations avec les publics comme au sein des équipes. Et la fréquentation des réseaux sociaux l’atteste, avec la prolifération des discours de dégradation, des insultes et des menaces. En rigidifiant les frontières de la société française et de son école, en exploitant des incertitudes pour alimenter une logique de peur, et en développant un discours complotiste sur le thème « le communautarisme menace la république », cette nouvelle stratégie de contrôle social provoque l’exacerbation des ressentiments. Elle rend acceptable une logique de guerre (« guerre culturelle », disent les entrepreneurs de ces polémiques, en agitant par ailleurs le spectre de la « guerre civile » pour rallier à leur cause ceux que la violence des polémiques effraie). Elle autorise en conséquence des paroles, actes et attitudes racistes.

    Dans le champ scolaire, cette stratégie est efficace, si l’on en juge par les reculades répétées de l’institution, sur les enjeux et sur les mots de l’égalité : c’est ainsi qu’ont été effacés des sites Internet du ministère le mot « genre », ou les rapports sur la « refondation de la politique d’intégration », qu’a été déprogrammé de la formation professionnelle des enseignants le colloque sur l’intersectionnalité, qu’a été annulé le colloque de Lyon, etc. Une autre conséquence délétère est que, au lieu de soutenir les personnels scolaires dans leur délicat travail pour parler de ces questions avec leurs élèves, ces polémiques empêchent ce travail : elles précarisent celles et ceux qui malgré tout s’y consacrent, quand elle ne fait pas taire les velléités d’autres. Les polémiques jouent d’un effet d’intimidation, qui résulte de la violence par laquelle les acteurs des initiatives incriminées sont brusquement projetés au centre d’une brutale médiatisation, et traités sur le mode du procès public - faisant figure, comme en temps de guerre, de sortes de « traîtres à la patrie » .

  • Les capitalistes, leurs paradis terrestres et leur apôtre Macron | #editorial de #LO
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/les-capitalistes-leurs-paradis-terrestres-et-leur-apotre-macron-9875
    #Paradise_Papers #Capitalisme_Normal #Paradis_Fiscaux #Evasion_Fiscale #capitalisme #Macron

    Les Paradise papers, divulgués par la presse la semaine dernière, lèvent un petit coin du voile qui recouvre d’ordinaire les pratiques des capitalistes. Toujours prompts à faire la morale aux travailleurs sur les nécessaires sacrifices, ils organisent l’évasion fiscale de façon industrielle.

    Bernard Arnault a ainsi placé des biens dans au moins six paradis fiscaux. Première fortune française, grâce au travail des petites mains du luxe, il possède au nord de Londres une propriété de 4300 mètres carrés sur un terrain de 129 hectares. S’y ajoute un yacht de 101 mètres avec héliport et piscine à fond de verre, valant 130 millions. Tout cela par l’intermédiaire de sociétés écrans basées à Jersey ou aux îles Caïmans, qui permettent au patron de LVMH de dissimuler ces signes extérieurs de richesse au fisc et aux médias.

    Avec des placements aux îles Caïmans, la reine d’Angleterre fraude carrément son propre fisc ! Une entreprise richissime comme Nike ne paye que 2 % d’impôts sur ses 7,5 milliards de recettes européennes. Dassault, qui vit notamment grâce aux commandes de l’État français, aide ses clients à ne pas payer la TVA sur les jets qu’ils lui achètent, par le biais de sociétés écran à l’île de Man, où l’impôt est à 0 %. Et on pourrait multiplier les exemples, aussi écœurants les uns que les autres.

    « Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé », jurait Sarkozy en 2009. Quelle sinistre blague ! Chaque année apporte son lot de nouvelles révélations. Moscovici et l’Union européenne s’indignent de ces pratiques. Quels hypocrites ! Les paradis fiscaux sont y compris au cœur de l’Europe, en Belgique, en Irlande ou aux Pays-Bas.

    Quant au gouvernement français, il supprime l’impôt sur la fortune et réduit celui sur les sociétés. Autrement dit, il vise à rendre la France aussi attirante fiscalement que les paradis fiscaux qu’il dénonce. Il organise le transfert des richesses produites par les travailleurs vers le grand capital.

    Les grandes firmes n’ont jamais autant gagné ; les grands bourgeois n’ont jamais été aussi riches. Et les uns comme les autres n’ont jamais payé aussi peu d’impôts. Non seulement ils amassent des fortunes au travers de l’exploitation de millions de salariés, mais ils rechignent à contribuer ne serait-ce qu’un minimum au fonctionnement de la société.

    350 milliards d’euros échapperaient chaque année à la fiscalité des États ; pour la France, 20 milliards. Ce sont autant que les classes populaires doivent acquitter. Les cinq euros de baisse des APL que le gouvernement a imposés représentent un demi-milliard. On voit combien de sacrifices pour les familles populaires, combien de services publics dégradés et d’emplois supprimés, représentent ces 20 milliards. Et ce n’est que la partie émergée de l’immense iceberg de l’évasion fiscale.

    Le véritable scandale, au-delà de Jersey ou de l’île de Man, est que toute la société capitaliste est un paradis pour les exploiteurs, un enfer pour les exploités. Ce sont les travailleurs qui font tout fonctionner, y compris dans les demeures de luxe, les yachts et les jets privés. Et pour augmenter leurs profits, ceux qui possèdent le capital exigent toujours plus. Les grandes entreprises dégageant déjà des milliards de bénéfices sont prêtes à rogner sur des pauses, à augmenter des cadences, à supprimer des postes. Combien de travailleurs en subissent les conséquences par des horaires allongés, par des troubles musculo-squelettiques ou autres ? Combien sont licenciés, pour inaptitude ou pour quelque autre raison ?

    Toutes ces richesses accumulées ne servent pas à faire fonctionner l’économie dans l’intérêt de tous. Elles sont orientées vers la spéculation, qui mobilise des sommes cent fois supérieures au train de vie luxueux des plus riches. Cette frénésie spéculative, propre au capitalisme, conduit aux crises économiques et détruit périodiquement des milliers d’usines et des millions d’emplois.

    Les capitalistes mènent la lutte de classe. Alors, il faut saisir toutes les occasions de protester. Ce jeudi 16 novembre, la CGT, Solidaires, FO, la FSU et des organisations de jeunesse appellent à manifester contre les ordonnances Macron et la politique de ce gouvernement.

    Cette journée ne suffira pas à mettre un coup d’arrêt à l’offensive du patronat et du gouvernement. Mais elle permet de dire notre refus des nouvelles régressions que Macron, l’homme des banquiers, veut imposer au monde du travail. Faisons entendre notre colère contre cette politique qui vise à faire les poches des classes populaires, pour enrichir encore les parasites qui dirigent la société.

    • Étrange semaine qui vient de s’écouler. Car les révélations des Paradise Papers sont une chose. Le silence ouaté des dirigeants sur le sujet tandis que l’écoeurement populaire confine à la nausée en est une autre. Constater le hiatus, c’est regarder deux mondes que plus rien ne relie.

      Si Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise ont réagi dès les premières heures en mettant sur la table des propositions concrètes et immédiatement applicables pour couper court à l’évasion fiscale, ils furent bien seuls. Il ne s’est guère trouvé dans les sphères du pouvoir que le ministre de l’économie et des finances M. Le Maire, et le commissaire européen aux affaires économiques et à la fiscalité M. Moscovici, lui-même ancien ministre de l’économie et des finances de François Hollande, pour aborder le sujet. Mais l’indignation théâtrale du premier n’est pas crédible au regard de ses engagements passés et présents pour valoriser « l’optimisation fiscale » ; le maintien du verrou de Bercy durant l’été alors qu’il était ministre en est le dernier avatar en date. Le second quant à lui ne craint pas le grotesque lorsqu’il feint sur Twitter de découvrir le phénomène et son ampleur : « Les révélations sont vertigineuses. Le monde opaque de l’évasion fiscale apparaît soudain au grand jour. »

      Sinon ? Rien ou si peu. M.Macron et son premier ministre ont été durant toute la semaine aux abonnés absents. Pendant ce temps, les révélations passaient et déjà la poussière retombe. Nike, Total, Bernard Arnault, Xavier Niel, Jean-Jacques Annaud et les autres ont mangé leur pain noir durant une semaine, ils peuvent retourner vaquer à leurs occupations.

      Les détourneurs professionnels d’attention ont bien cherché à nous vendre que « l’optimisation fiscale » serait légale et poserait donc davantage un problème de morale. Méfions-nous tout d’abord, comme nous y invite le doyen du pôle financier du tribunal de Paris le juge Van Ruymbeke, que l’épisode ne soit pas utilisé pour entériner l’idée que « l’optimisation fiscale » relève automatiquement d’un caractère légal. Mais quand bien même ? Là où la morale est individuelle, les Paradise Papers ont donné à voir un phénomène systémique qui impacte donc la sphère de l’autorité politique. L’évasion fiscale organisée ne se contente pas de spolier la société toute entière. Elle fragilise la communauté des citoyens en remettant en cause le consentement du grand nombre à l’impôt dès lors que les premiers de cordée peuvent allègrement s’y soustraire, refusant en cela le contrat social, tout en recevant le satisfecit de l’Elysée. Par l’inertie et l’inaction et désormais le silence qu’ils manifestent, les exécutifs français et européens laissent dériver ce doute du consentement vers la représentation politique et donc vers le politique lui-même en tant que rapport aux affaires publiques.

      Il y a aujourd’hui deux mondes qui marchent côte à côte, celui des premiers de cordée et le nôtre. Quant aux représentants, pour beaucoup –trop- d’entre eux, ils ont choisi d’être ceux des premiers de cordée, basculant avec eux dans le monde qui va avec.

      François Cocq

      https://lafranceinsoumise.fr/2017/11/13/leur-monde-et-le-notre

  • Qu’est-ce qu’il faut pas subir pour se faire soigner !
    http://souriez_vous_etes_soigne.com/la_revolte_des_patients

    1er intervenante, sort du bloc de radiothérapie
    – On va y aller ?
    Moi, assise dans le couloir
    – Ah, excusez moi, je ne savais pas que vous me parliez, je n’ai pas l’habitude de l’utilisation de la 3em personne du singulier.
    – On va se déshabiller ici
    – Je crois pas que ça va le faire. Je ne suis pas un objet et je vous demande de me vouvoyer sinon je ne vous comprends pas. Merci de ne pas vous vexer.

    30 secondes après, 2em intervenante ouvre la porte de l’autre côté du cagibi vestiaire alors que je suis entrain de me déshabiller
    – on y va
    – Ah ben je ne suis pas prête
    je referme la porte, reprends mon souffle et la rouvre
    – Je peux garder mon foulard ?
    – pas de souci

    La 2em intervenante me devance jusqu’à la salle où est la machine
    – on va s’allonger ici et on met sa tête là
    – Alors je vous arrête tout de suite mais je préfèrerai vraiment comme j’expliquais à votre collègue que vous me considériez comme un personne en me vouvoyant. Je vous demande de ne pas vous vexer mais c’est très important pour moi que l’on utilise les mots exacts. Parce que si vous insistez pour vous allonger avec moi, je vous cède volontiers la place. (Elle me regarde avec un air mi choquée mi étonnée, secouant vaguement la tête pour tenter de remettre en place son cerveau)
    – Bien, pouvez-vous vous allonger s’il vous plait et découvrir le haut
    – Tout à fait, merci de me comprendre, est-ce que cela va bien comme cela ?
    – Très bien, ne bougez plus la tête et gardez la bien fixe sur la gauche, nous installons la machine grace à vos points de tatouages.
    J’entends vaguement le médecin arriver dans la salle qui me lance un bref « Bonjour Madame », il est en conversation au téléphone et je perçois qu’il regarde en même temps les points d’ancrages et qu’il explique quelque chose d’important à son interlocuteur. Puis il raccroche.
    – Auriez-vous l’amabilité de vérifier sans être au téléphone ? je suis stressée et je me suis fait abimer la machoire par un dentiste qui m’opérait tandis qu’il téléphonait et j’ai de très mauvais souvenirs.
    – Vous êtes absolument irrespectueuse de vous permettre ce genre de réflexion alors que j’ai quand même pris le soin de raccrocher.
    – Je dis ça car j’ai besoin de gérer mon stress et cela ne m’aide pas.
    – Quel irrespect, je n’ai jamais vu ça. Si vous avez un dentiste nul, ce n’est pas mon problème.
    Tout le monde sort de la salle (les 3 personnes)
    La séance dure environ 10 minutes, des lumières s’allument, ça clignote, ça s’arrête, ça repart. Je sens que ça chauffe tandis que je tente de calmer mon cœur et ma colère.
    Je repars en remerciant les 2 femmes, le médecin a disparu, je ne connaitrais pas son nom. Je ne peux m’empêcher de dire que si ce monsieur veut être respecter il faudrait qu’il pense à respecter ses patientes, si ce genre de situation se reproduit, j’irais faire les séances ailleurs. Un regard gentil des intervenantes me fait comprendre qu’ici on se tait devant les médecins, même devant leurs abus.
    Je ressors en passant devant les cerbères de l’accueil qui ne daignent jamais lever le nez pour dire bonjour ou aurevoir quand on les salue.
    Peu importe, il fait beau, je suis libre, plus que 29 séances après cette première.

    #cancer
    #radiothérapie

    • 2em séance,
      le premier jour de radiothérapie l’intervenante m’a dit de revenir le lendemain et m’a remis un papier imprimé. Or quand je m’en avise, je suis déjà presque chez moi, je dois téléphoner pour reprendre rendez-vous car le prochain noté n’est pas pour le lendemain comme prévu mais pour le lundi. L’appareil N°3 était déjà en panne le premier jour, c’est un peu la panique chez eux, mais il reste une place demain soir au N°4 à 17h30, ouf.
      Le lendemain, comme je viens rapidement en vélo j’arrive en avance et fais quelques courses dans le quartier mais je dois patienter une demie heure. Dans le long couloir en face des blocs où sont les machines, les numéros peints sur le sol permettent de se repérer, une femme enlève son manteau pour que je puisse m’asseoir. On aperçoit une opératrice sortir du bloc 6
      – Monsieur Pierre Martin il a besoin d’aller au toilettes ou on peut y aller ?
      La porte semi opaque coulisse devant nous et découvre un vieux type chauve l’air sympathique que j’ai déjà vu hier. Tiens, encore un abonné. Il ne veut pas qu’on le raccompagne, il préfère son autonomie même en chaise roulante. La femme à mes côtés commence à me raconter son début de traitement pour son hystérectomie quand elle est interrompue par la porte qui glisse à nouveau, une femme en blanc l’invite à aller dans le vestiaire A. On se salue, nous nous reverrons, elle a un abonnement pour le bloc 3, elle aussi.

    • 3em séance,
      quand j’entre dans la salle de la machine, ça sent la menthe, très fortement, naïvement je m’en étonne. Il vaut mieux que ce soit cette odeur là car on ne va pas vous en dire plus, c’est inutile, vous aurez compris.
      Ok.
      Je m’allonge là pour la 3em fois, torse nu, je relève les bras en mettant les coudes au dessus de ma tête. Heureusement que j’ai été me faire mes propres séances de rééducation en y allant au dos crawlé dans la piscine, sinon je n’y serais pas arrivé. Mon bras depuis l’opération me fait encore souffrir et ce jusqu’au doigts, il se raidit de temps en temps, voir corde lymphatique. Comme il est toujours ankylosé et insensible, je ne sens rien de l’omoplate à la cicatrice de l’aisselle, mais j’ai regagné en souplesse à force d’exercices quotidiens.
      Je regarde le plafond, la salle est sans fenêtre, mais ils ont pensé à installé un poster lumineux, un peu comme dans les restaurants chinois la cascade, les patient·es peuvent admirer un ciel bleu sur lequel se découpent des fleurs de lauriers roses. Ça égaye un peu la lumière des néons de la pièce.
      Je dois tourner la tête à gauche et ne dois pas bouger durant les réglages et la phase de soins. Je regarde donc à gauche et ne peux voir ce qu’il se fait à ma droite. Soudain, je sens une main qui me touche le sein, sans me prévenir l’opératrice est en train de faire je ne sais quoi avec celui-ci, par réflexe je me tourne vers elle.
      – Vous ne devez surtout pas bouger
      – Vous venez de me toucher le sein sans me prévenir et j’ai été surprise
      – Excusez-moi, je n’ai pas fait attention
      Je ferme les yeux
      – Merci de vous excuser, c’était juste un réflexe

    • Un peu de courage, je n’ai plus que 10 séances de radiothérapie.
      Ça va, je suis très fatiguée mais ça va, mon cerveau est un peu comme de la béchamel, j’oublie ce que je dois faire, dire, je m’isole par besoin de me reposer du monde. Ne pas perdre de temps et d’énergie à rassurer les autres, penser à moi, égoïstement, attendre que toutes ses séances se passent, après ça va aller mieux.

      Boucherie, Charcuterie, Rotisserie

      Ma peau s’est mise depuis une semaine à faire de petites cloques dûes aux brulures des rayons et je ne sens toujours pas mon aisselle, j’ai mal, mais ça va hein, je suis en vie.

      Je m’énerve contre les femmes qui ne se sont pas battues pour révéler l’ampleur des dégats. Combien de mutilations qui ne font que se multiplier ? Ce serait des nez, des oreilles, la médecine aurait trouver à ne pas les amputer. Et puis, ce serait sur un corps d’homme, jamais ce ne serait tut et accepté à ce point. Mais non, les gens subissent la médecine passivement, entérinent l’idée qu’on ne peut rien faire.
      Et si tu râles c’est la preuve que tu n’as pas accepté ta condition humaine. La tête du cancérologue quand je lui dit que mes questions sont celles d’une « femme politique », oui politique au sens où ce n’est pas que pour moi que je veux comprendre ces dysfonctionnements. On ne me changera pas, je suis au cœur même du système, prise en charge par des caméras de vidéosurveillance tandis que les machines m’irradient. Déchirement, si je veux être soignée il me faut baisser l’échine, me soumettre au système qui détruit mes cellules pour qu’elles se reconstruisent d’aplomb.

      Je me demande où passe tout ce fric pour la recherche en cancérologie, en produits de la chimie ?

      Les opérateurs des Clinac, les machines qui diffusent la radiothérapie, n’ont pas fait d’études de médecine, illes sont à peine formés à la psychologie, 3 ans de formation après la 3em. Toute la journée, parfois jusqu’à 22h à raison d’une personne à traiter toutes les demies heures, défilement incessant, usine à radiation, avec deux boxes pour se changer. Dans le couloir pour attendre son tour, beuglage de BFMTV, 4 téléviseurs qui diffusent de la maladie médiatique, j’arrache discrètement les prises dès que je peux.
      En haut, au premier étage, une fois par semaine, on peut voir le docteur cancérologue, et là on attend avec RTL2, si si, j’t’jure.
      Il n’a rien à dire, à tel point que les opératrices me disent qu’hier la plpart des patientes ne voulaient même pas aller le voir.
      Je lui dis que j’ai mal au poumon, mais ça ne l’inquiète pas, pas plus que le fait qu’à la seconde opération, le chirurgien aurait été un peu lourd avec son bistouri et qu’il m’a coupé les nerfs sous le bras.

      Au XXIem siècle, on arrive à modifier un brin d’ADN pour faire des yeux bleus, on peut greffer la peau d’un jumeau sur l’autre, pour le sauver quand son corps est brûlé à 90% en créant un maillage de peau qui cicatrise rapidement.

      Mais on coupe encore leur seins aux femmes qui ont une tumeur de 2 cm et on leur dit qu’il n’y a pas d’autre solution. Celles qui questionnent ne sont pas les bienvenues, vous êtes une révoltée. Qu’est-ce que ça aurait été si on vous avait dit que vous ne sentiriez plus votre bras.

      Hé, les femmes ? vous êtes où ? Dondé estan las féministas ? Elles disparaissent avec la maladie ? la honte ? les tabous ? qui va défendre nos corps quand ils ne ressemblent plus à celui d’une femen pour faire la Une de Lui ?

      #silence_des_femmes
      #cancer_du_sein

  • L’ère détox - Mémoire des luttes
    http://www.medelu.org/L-ere-detox

    Consommer c’est : « consommer de la #consommation ». Il s’agit d’un comportement compulsif ; ce qui compte c’est d’acheter, peu importe ce qu’on achète. Nous vivons en réalité dans une société du gaspillage, et nous gaspillons abondamment. Devant une telle aberration, la « consommation minimaliste » est un mouvement mondial, une discipline qui consiste à n’acheter que le strictement nécessaire. L’exercice est relativement simple : il suffit de regarder ce que nous possédons chez nous et identifier les choses dont nous nous servons réellement. Le reste est de l’accumulation toxique, du poison.

  • UP Magazine - Ils sont fous ! Des scientifiques ont un plan pour stopper le changement climatique : diminuer le soleil
    http://up-magazine.info/index.php?option=com_content&view=article&id=7058:ils-sont-fous-des-sc

    Les scientifiques commencent à envisager sérieusement un plan radical de géoingénierie de l’environnement afin de lutter contre le changement climatique et d’atténuer certains des effets néfastes qu’il a déjà sur nous et sur l’environnement. Plusieurs groupes de scientifiques étudient l’idée de projeter un nuage d’aérosols sulfatés dans la haute atmosphère. Cela disperserait une partie des rayons du soleil dans l’espace, réduisant ainsi la vitesse à laquelle la Terre se réchauffe.

    Une telle mesure pourrait contribuer à mettre un terme aux effets néfastes du changement climatique, tels que le blanchiment des coraux et l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des ouragans. James Crabbe, de l’Université du Bedfordshire au Royaume-Uni, mène une recherche pour déterminer le type d’effets que ce type de géoingénierie peut avoir sur la région des Caraïbes où l’étude est menée. Crabbe affirme au New Scientist : « Nous montrons de façon très convaincante qu’en injectant du dioxyde de soufre dans l’atmosphère, les températures à la surface de la mer diminueraient de façon significative vers 2069 ».

    #Geoengineering #Hubris

    • Le dioxyde de soufre « un gaz toxique à l’odeur irritante et suffocante rejeté par les volcans ainsi que divers procédés industriels » et qui s’appel E220 dans nos additifs alimentaire !
      http://www.additifs-alimentaires.net/E220.php

      Ca va etre sympas cette atmosphère aromatisé aux sulfites.

      Les personnes très sensibles, allergiques, asthmatiques ou intolérantes aux sulfites sont exposées à divers symptômes cutanéo-muqueux et respiratoires comme de l’urticaire, de l’asthme, et plus rarement des anaphylaxies
      L’innocuité cancérigène du dioxyde de soufre et des sulfites n’est pas établie, ils sont classés groupe 3 au Centre International de Recherches sur le Cancer, des effets reprotoxiques ont été observés (par inhalation avec souris, rats, lapins), ainsi que des effets mutagènes, seuls ou associés aux sorbates E200, 201, 202, 203.

      Ces additifs détruisent la vitamine B1, stimulent la prolifération de bactéries responsables de troubles intestinaux chroniques et inflammatoires, ils peuvent être hasardeux en cas de régime alimentaire déséquilibré, causer des irritations gastriques, troubles digestifs. Proscrire chez les malades du foie ou des reins, malades cardio-vasculaires, …

    • Si ce genre de projet a lieu, le dioxyde de soufre sera injecté directement dans la stratosphère et se « transformera » en aérosols, qui y resteront suffisamment longtemps pour y être répartis de façon à peu près homogène. Il est aussi très probable que la quantité injectée sera une petite fraction de ce qui est actuellement émis par l’industrie et les volcans. Donc il est peu probable qu’on se retrouve dans des brumes de dioxyde de soufre (par contre concernant les pluies acides, je ne sais pas vraiment, mais je n’imagine pas un gros impact positif). Les principales préoccupations c’est la diminution de la couche d’ozone que ça peut entraîner, la perturbation des précipitations à l’échelle régionale, et des variations soudaines de températures en cas d’arrêt du projet.

  • Anne Hidalgo supprime les colonies de vacances des enfants des personnels pour financer les JO !
    http://www.revolutionpermanente.fr/Anne-Hidalgo-supprime-les-colonies-de-vacances-des-enfants-des-

    l’équipe d’Anne Hidalgo cherche désespérément de l’argent frais pour financer ses futurs Jeux Olympiques de 2024… Et c’est sans doute pourquoi elle a dû recourir à cette manœuvre qui lui permet de ponctionner deux millions d’euros, jusque-là réservés pour des mômes qui ne peuvent pas partir en vacances.

    Car il faut savoir que la grande majorité des personnels de la Ville de Paris est composée de ce que l’on appelle des agents de catégorie B et C, lesquels ne roulent pas vraiment sur l’or… Beaucoup d’entre eux habitent d’ailleurs en grande banlieue faute de pouvoir se loger dans la Capitale. Et bien sûr, comme une majorité de Français, ils ne partent pas non plus en vacances. Reste alors « la colo » pour les enfants ou les centres de séjour pour famille. Mais ça c’était avant, du temps de « l’ancrage social » de la municipalité parisienne.

  • #Enseignement Supérieur : des reculs sans précédents, un combat à préparer
    http://www.revolutionpermanente.fr/Reformes-de-l-Enseignement-Superieur-des-reculs-sans-precedents

    Toutes les annonces faites pour le gouvernement sont des reculs sociaux pour les étudiants, au service d’une #université qui est de plus en plus taillée sur mesure pour les besoins du patronat et qui cherche à exclure de plus en plus les classes populaires des universités. Depuis des années, le gouvernement a bien installé les conditions de la #destruction d’une université qui se voulait « ouverte à tous » (dans les textes au moins), en réduisant les budgets des universités tandis que le nombre d’étudiants augmentait inexorablement : entre 2009 et 2017, alors que le nombre d’étudiants a augmenté de 235 000, les budgets se sont réduits de 660 millions d’euros. La dégradation des conditions d’études s’est accentuée avec les lois LRU et Fioraso. Evidemment, face au manque de moyens et de places, le gouvernement a instauré le pire des systèmes, le tirage au sort. Ce tirage au sort, qui a empêché cette année 3 000 étudiants bacheliers d’entrer dans l’enseignement supérieur, est agité par le gouvernement comme un prétexte pour imposer une sélection à l’université, et détruire l’accès à l’enseignement supérieur. Frédérique Vidal l’a ainsi présenté : « on veut passer du supérieur pour tous à la réussite dans le supérieur pour chacun », ou comment expliquer qu’on veut arrêter de faire des études un droit, et qu’on doit ériger la #concurrence en devoir.

  • Dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir violé sa fille de ses 9 ans à ses 15 ans
    Un père de famille a été condamné en juillet dernier à dix-huit mois de prison avec sursis et de 3000 euros d’amende pour avoir violé à plusieurs reprises sa fille, de ses 9 ans à ses 15 ans. Sa femme a écopé de neuf mois de prison avec sursis et de 1000 euros d’amende pour ne pas être intervenue pendant ces 6 ans, alors qu’elle était au courant des faits. Le père a dû également reverser 500 euros à son fils, coupable de violences sur celui-ci.

    http://www.revolutionpermanente.fr/Dix-huit-mois-de-prison-avec-sursis-pour-avoir-viole-sa-fille-d

    VS

    Voiture de police incendiée à Paris : jusqu’à sept ans de prison prononcés

    Concernant les six autres prévenus, les peines sont les suivantes : cinq ans de prison dont deux et demi avec sursis pour Nicolas Fensch, l’homme qui a frappé le policier avec une tige en fer ; cinq ans de prison dont deux et demi avec sursis pour Ari Rustenholz, reconnu coupable d’avoir frappé par deux fois l’arrière de la voiture avec un plot métallique ; quatre ans dont deux avec sursis pour Kara Brault, pour avoir lancé un plot métallique dans le pare-brise avant ; deux ans dont un avec sursis pour Thomas Richaud, auteur de coups de poing et de coups de pied sur le véhicule ; un an avec sursis pour Leandro Lopes, pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences volontaires » ; et sept ans pour Joachim Landwehr, reconnu coupable d’avoir lancé le fumigène ayant causé l’incendie de la voiture...

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/10/11/voiture-de-police-incendiee-7-des-9-prevenus-juges-coupables-jusqu-a-7-ans-d

  • Les sites en texte seul font leur retour
    https://www.poynter.org/news/text-only-news-sites-are-slowly-making-comeback-heres-why

    A few days before Hurricane Irma hit South Florida, I received a query on Twitter from a graphic designer named Eric Bailey.

    “Has anyone researched news sites capability to provide low-bandwidth communication of critical info during crisis situations?” he asked.

    The question was timely — two days later, CNN announced that they created a text-only version of their site with no ads or videos.

  • Gauguin – Voyage de Tahiti : la pédophilie est moins grave sous les tropiques | Léo Pajon
    http://www.jeuneafrique.com/476091/societe/gauguin-voyage-de-tahiti-la-pedophilie-est-moins-grave-sous-les-tropiq

    Dans un film sur Gauguin, le réalisateur Edouard Deluc passe sous silence la nature des relations sexuelles de l’artiste à Tahiti. Et révèle la difficulté des Français à penser la violence dans leurs anciennes colonies. Source : Jeune Afrique

    • tiens un brouillon

      Pour la rentrée, le forum de SPIP fait peau neuve.
      Après 8 ans de bon service, le forum a été entièrement refondu par marcimat,
      Couleurs vives, responsive, pondération des messages, le nouveau forum s’inspire du site stackoverflow pour constituer une véritable base de connaissances sur SPIP : 24000 sujets traités , 5 ans d’activités. A vous de jouer !
      https://forum.spip.net

    • Oups, désolé je n’étais pas au courant ...
      Voilà corrigé avec les crédits :)

      Pour la rentrée, le forum de SPIP fait peau neuve.
      Après 8 ans de bon service, le forum a été entièrement refondu par Marcimat (programmation), Jordan (design) et Mézigue (intégration du squelette)
      Couleurs vives, responsive, pondération des messages, le nouveau forum s’inspire du site Stackoverflow pour constituer une véritable base de connaissances sur SPIP : 24000 sujets traités , 5 ans d’activités. A vous de jouer !

    • Haha, excellent, mézigue ça veut dire « moi », en argot :D

      Voilà l’histoire : Jordan a conçu le design, cf la capture écran sur l’article
      https://contrib.spip.net/Refonte-de-l-identite-graphique

      proposition de rafraichissement pour les sites de la galaxie

      J’ai intégré ce design dans un squelette générique Galactic, dispo sur la zone, sur lequel on développe des thèmes.
      Le squelette donne les bases du layout, la typo, le responsive etc., et les thèmes apportent les spécificités du site (contenus, navigation...) en surchargeant des blocs z, et un jeu de couleurs.

      On a donc sorti en premier le thème de programmer.spip.net.

      Marcimat a travaillé sur le thème du forum mais en a surtout redéveloppé certaines parties et réorganisé tout le contenu (gros boulot).

      La refonte va continuer sur d’autres sites de la galaxie, à la fois pour moderniser les sites (lisibilité, responsive etc.) et pour que l’ensemble ait une identité propre.

  • Datalegreya
    http://www.figs-lab.com/datalegreya

    Datalegreya est une police de caractères capable d’entremêler texte et courbes de données. Elle a été conçue par Figs, sur la base de la fonte open source Alegreya Sans SC Thin dessinée par Juan Pablo Del Perla.

    Datalegreya peut être utilisée dans tous contextes où l’on dispose de peu de place pour représenter des données de manière synthétique  : objets connectés, écrans embarqués, rapports annuels, bulletin météo, cours de la bourse, etc. Son utilisation ne nécessite pas de programme spécialisé  : il suffit d’installer la police dans le système et de lancer n’importe quel programme permettant d’afficher des polices OpenType (Word, TextEdit, suite Adobe…). Son respect des standards permet également de l’employer sur le web ou de l’embarquer dans des logiciels.

    Chaque caractère de Datalegreya existe en plusieurs variantes, permettant de représenter différentes valeurs au sein de la lettre. Pour l’utiliser, il faut insérer après chaque lettre un caractère spécial suivi d’une valeur numérique. La fonte remplace alors automatiquement ce code très simple par la variante correspondant aux valeurs entrées.

  • Histoire des Anarchies (1/4) : Naissance du mouvement anarchiste | La fabrique de l’histoire
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/histoire-des-anarchies-14-naissance-du-mouvement-anarchiste

    Premier temps d’une semaine dédiée à l’histoire des anarchies. Aujourd’hui, la naissance du mouvement anarchiste, depuis le Congrès de Saint-Imier en compagnie de Marianne Enckell et Mathieu Léonard. Nous cheminerons de Proudhon à Marx et de Marx à Bakounine et nous intéresserons aux organisations internationales de travailleurs et aux conflits théoriques qui les ont traversées. Durée : 52 min. Source : France Culture

    http://rf.proxycast.org/1338138244205780994/10076-28.08.2017-ITEMA_21417855-1.mp3

  • Bitcoin : peut-on arrêter ce monstre énergivore ?
    https://usbeketrica.com/article/bitcoin-peut-on-arreter-ce-monstre-energivore

    Selon les sources, ce réseau #Bitcoin consommerait aujourd’hui entre 300 MW et 10 GW, soit plus ou moins la consommation d’#électricité de l’Irlande (3 GW). Autre comparaison éloquente : la blockchain Bitcoin consommerait à elle seule 100 fois la puissance utilisée par l’ensemble des serveurs de Google. Et encore, le Bitcoin n’est-il utilisé que par une très petite minorité d’individus. « Imaginons que les monnaies de type bitcoin se généralisent. La masse monétaire mondiale en circulation aujourd’hui est estimée à 11 000 milliards de dollars. La consommation d’#énergie correspondante devrait donc s’élever à plus de 4000 GW, soit 8 fois la consommation électrique de la France, et deux fois celle des États-Unis », écrivent sur theconversation.com Fabrice Flipo et Michel Berne, de l’Institut Mines - Télécom.

  • Optimisez vos polices web - Alsacreations
    https://www.alsacreations.com/article/lire/1741-Optimisez-vos-polices-web.html

    Gestion des polices web : bonnes pratiques, optimisations, formats, stratégies de chargement...

    Présente aussi la (nouvelle) spécification W3C « rel=preload » pour précharger les ressources d’une page (cf https://developer.mozilla.org/fr/docs/Web/HTML/Pr%C3%A9charger_du_contenu)

    Ressources supplémentaires :
    - une collection de webfont optimisées : https://github.com/alsacreations/webfonts
    - le guide complet de toutes les alternatives pour la gestion des polices dans les pages web (en anglais) : « A Comprehensive Guide to Font Loading Strategies » : https://www.zachleat.com/web/comprehensive-webfonts

    #police #optimisation #preload #woff

  • La vérité sur la loi Le Chapelier - Alain Lipietz
    http://lipietz.net/spip.php?article3188

    En cet été 2017 où va se décider, par décrets-lois (« ordonnances ») de l’exécutif cette fois, mais avec le feu vert du législatif, un nouveau démantèlent de la négociation collective et de la législation sociale, il n’était pas inutile de replonger le nez dans ce qui fut la base légale, pendant un siècle de surexploitation du prolétariat, de la négociation individuelle du contrat de travail. Ce qu’on appelle parfois « uberisation », encore que l’uberisation actuelle relève plus précisément de ce qu’on appelait au XVIIIe siècle le putting-out system, c’est à dire la subordination d’artisans pseudo-indépendants au capital commercialisant leurs produits, comme pour les canuts lyonnais, mais aujourd’hui via internet.

    #syndicalisme #liberalisme

  • Cruel crépuscule pour les vieillards en Birmanie - Magazine GoodPlanet Info
    https://www.goodplanet.info/actualite/2017/08/01/cruel-crepuscule-vieillards-birmanie

    Créée en 2010 par une association dirigée par une écrivaine, ce centre s’occupe de personnes de plus de 70 ans, malades, sans ressources et sans famille.

    « Quand elle est arrivée, elle était mal en point, désorientée, déshydratée et très en colère surtout », raconte Khin Ma Ma, responsable des lieux.

    Et Tin Hlaing n’est pas un cas isolé. De plus en plus de personnes âgées sont abandonnées sur le bord de la route, près d’une décharge ou d’un cimetière.

    « Parfois, dans leurs poches, nous trouvons seulement un petit mot avec leur nom et leur âge. C’est tout. Quand nous leur posons des questions, ils sont incapables de répondre », se désole-t-elle.

    Dans ce pays pauvre d’Asie du Sud-Est à large majorité bouddhiste, la #retraite n’existe pas et un cinquième des personnes âgées travaillent.

    Traditionnellement, ce sont les enfants qui s’occupent de leurs vieux parents. Mais la #pauvreté, une inflation à deux chiffres et l’#urbanisation rapide poussent de plus en plus de gens à abandonner leurs proches.

  • Creation and evaluation of graduated dot maps
    https://www.researchgate.net/publication/318722017_Creation_and_evaluation_of_graduated_dot_maps

    With graduated dot maps the number of dots on a map is smaller, reducing the likelihood of overlapping dots. This research introduces an automated method of generating graduated dot maps that arranges dots with blue-noise patterns to avoid overlap and uses clustering algorithms to replace densely packed dots with those of larger sizes.

    #CCVT #cartographie #algorithme #point

    voir aussi mon block sur le #CCPD
    https://bl.ocks.org/Fil/983398617871ad90d2853f3b35a86b84

    CCPD Snowden - Philippe Rivière