▻http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-vih-un-anticorps-comme-alternative-a-la-tritherapie-37218.php
<> Des essais cliniques ont montré qu’une thérapie par anticorps contre le VIH permet de suspendre temporairement les traitements antirétroviraux.
]]>L’économie déchiffrée | Les réfugiés ne sont pas un fardeau économique pour l’Europe
▻http://asile.ch/2016/06/29/leconomie-dechiffree-refugies-ne-fardeau-economique-leurope
L’afflux de réfugiés en Europe suite à la crise syrienne est-il supportable économiquement ? Il est facile de se dire qu’une vague si importante de gens dont beaucoup ne pourront pas facilement s’intégrer dans le marché du travail va nécessairement peser sur les finances publiques et la croissance.
]]>Tribunaux médiatiques pour syndicalistes « radicalisés »
►http://www.acrimed.org/Tribunaux-mediatiques-pour-syndicalistes
La mobilisation contre la Loi Travail a pris une nouvelle dimension la semaine dernière, avec une série de grèves dans différents secteurs. Les « experts » et autres éditocrates n’ont pas manqué de dénoncer des blocages jugés « irresponsables ». Mais l’hostilité médiatique à l’égard des grèves s’est aussi exprimée au travers de plusieurs interviews de syndicalistes, dont certaines se sont transformées en véritables interrogatoires.
]]>Marchés publics, Le moment Meurice - YouTube
Déjà j’aime assez bien Guillaume Meurice, mais j’aime particulièrement celle-ci parce qu’elle aborde trois questions fondamentales : les marchés publics, les actionnaires/investisseurs et le communicants.
▻https://www.youtube.com/watch?v=WGxOEqtBzfI
Aujourd’hui, Guillaume Meurice ne s’est pas privé de défendre le secteur public. Il est retourné au Congrès des Maires de France mais cette fois ci pour rencontrer les entreprises cotées en bourse qui vendent leurs services aux communes.
]]>Le lobby de la finance à Bruxelles
▻http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-capitale-des-lobbies/le-lobby-de-la-finance-a-bruxelles
Les banques et les institutions financières sont très influentes à Bruxelles. Notre émission vous explique comment elles réussisent à obtenir des lois et réglementations européennes qui leur sont favorables. Le reportage audio, en musique, est suivi d’un entretien avec Benoit Lallement, de Finance Watch, une association européenne qui porte la voix des citoyens dans les débats européens sur la finance. Durée : 57 min. Source : Radio Panik
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-capitale-des-lobbies/le-lobby-de-la-finance-a-bruxelles_02664__1.mp3
]]>La démocratie est en état d’urgence
|-> Le Club de Mediapart : Raymond Macherel
▻https://blogs.mediapart.fr/raymond-macherel/blog/280516/la-democratie-est-en-etat-durgence
La démocratie est en état d’urgence. Au-delà du cadre de la fin d’une manifestation - et des échauffourées spontanées ou organisées qui requièrent des opérations de maintien de l’ordre – cet homme en habit de gendarme est-il vraiment en guerre pour défendre la Loi Travail ? Quel territoire de la République défend-il au moment d’user d’une arme potentiellement mortelle ? Les manifestants, les journalistes, les passants, sont-ils ses ennemis ? Obéit-il à des ordres auxquels il ne peut se soustraire et qui iraient à l’encontre de sa conscience ? Ou bien, au contraire, son embrigadement idéologique, ses opinions politiques, le pousse-t-il à « bouffer » du manifestant, du journaliste, du passant ? Le courage fait-il partie des valeurs que lui ont transmises ses aînés ?
#état_d_urgence #répression #violences_policières #guerre_sociale #Loi_Travail
]]>Le matin, quand elle croque ses biscottes, Nathalie Saint-Cricq…
►https://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=8789
Le matin, quand elle croque ses biscottes, Nathalie Saint-Cricq n’est pas seule. Deux vieilles amies lui chuchotent à l’oreille. Le Sens de l’Histoire dans l’oreille droite, l’Opinion Publique dans l’oreille gauche. Nathalie les tutoie, elle les connait depuis la maternelle. Elles la tiennent informée, et elle seule, à l’écart des foules vulgaires. Elles l’aident à tenir le cap. C’est pour cette raison que la télévision d’Etat, dans sa sagesse, a convié Nathalie à venir chaque soir distiller ses oracles. Le télespectateur ne connait pas sa chance.
Pour France 2, la “radicalisation” de la CGT est vouée à l’échec
►http://television.telerama.fr/television/pour-france-2-la-radicalisation-de-la-cgt-est-vouee-a-l-echec,14
« D’une région à l’autre, le même constat : il n’y a pas que des salariés du secteur. » C’est insensé. On devrait exiger des militants la présentation de leur carte professionnelle avant de participer à un blocage. (...) « Manifestement, sur ces barrages, personne n’est là par hasard. » Brrr, ça fait peur. « Tous sont déterminés. » Ça y est, je suis paniqué. (...)
Pourtant, « la CGT souhaite encore durcir et élargir le mouvement, annonce David Pujadas. Elle appelle à une grève illimitée à la RATP à partir du 2 juin. » A huit jours de l’Euro ? Quelle irresponsabilité ! « Est-ce qu’on assiste là à une radicalisation de la CGT ? » « Clairement oui, David, certifie Nathalie Saint-Cricq, l’éditorialiste politique. (...)
« Ensuite, jouer l’explosion sociale, c’est prendre la responsabilité qu’il y ait un accident, un blessé ou un mort. » Le plus simple serait de supprimer le droit de manifester, ça éliminerait la possibilité d’un accident. « C’est aussi risquer de se mettre à dos l’opinion publique. » Surtout l’opinion publique qui regarde France 2.
]]>La pauvreté ne diminue pas dans l’Union européenne, au contraire RTBF avec Belga 19 Mai 2016
La pauvreté a légèrement progressé ces dernières années dans les pays de l’Union européenne, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) publié mercredi.
D’après le rapport, la « pauvreté relative » dans l’UE - part de la population dont le revenu est inférieur à 60% de la médiane du revenu disponible équivalent - est resté assez stable (autour de 16,5% de 2005 à 2008).
« Depuis, ce taux a tendance à augmenter » , passant de 16,8% en 2012 à 17,2% en 2014, expliquent les experts de l’OIT.
Sur la même période (entre 2012 et 2014) ce taux est resté stable aux Etats-Unis, tandis qu’il a très légèrement augmenté au Japon.
D’après l’OIT, une agence de l’ONU, durant ces deux dernières décennies, des avancées importantes ont été réalisées en matière de réduction de la pauvreté dans la majorité des pays.
#euro #union_européenne #Commission_européenne #Marché_commun #pauvreté #OIT #L'Europe_en_mieux #UEF
]]>Biotechnologies : Bayer a approché Monsanto en vue d’une fusion AFP 19 Mai 2016
Le groupe chimique allemand Bayer a approché celui de biotechnologies américain Monsanto en vue d’une fusion, affirme mercredi le Wall Street Journal Online citant des sources proches du dossier.
Le WSJ ne donne pas davantage de détails sur l’offre que Bayer aurait faite à Monsanto et indique ne pas savoir quelle suite y a donné le groupe américain.
Une telle fusion donnerait naissance à un géant dans le secteur des pesticides et des cultures OGM.
Elle confirmerait également la consolidation en cours dans le secteur avec la fusion en cours des américains Dow Chemical et DuPont et celle du suisse Syngenta avec le chinois ChemChina. Syngenta avait au préalable rejeté les avances de Monsanto.
La Suite : ▻http://www.rtbf.be/info/economie/detail_biotechnologies-bayer-a-approche-monsanto-en-vue-d-une-fusion?id=9301762
#Bayer #Monsanto #biotechnologies #pesticides #OGM
#Travailleurs_détachés : à peine lancée, la réforme est déjà mal partie
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/190516/travailleurs-detaches-peine-lancee-la-reforme-est-deja-mal-partie
Onze États membres de l’UE, presque tous de l’Est, viennent de dire tout le mal qu’ils pensent du projet de réforme du détachement des travailleurs. La commission pourrait revoir sa copie, dans ce dossier décisif pour en finir avec le #dumping #social en #europe. Paris et ses alliés, favorables au texte, vont-ils oser aller à la confrontation ?
#Economie #Commission_européenne #Marianne_Thyssen #Myriam_El-Khomri #UE
]]>Violences : des témoignages accablent les forces de l’ordre, les autorités tempèrent
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/210416/violences-des-temoignages-accablent-les-forces-de-lordre-les-autorites-tem
Manifestation parisienne du 10 avril 2016. © Jérôme Chobeaux Un peu partout en #France, des manifestants se disent victimes de #violences_policières. Des vidéos et photos font le tour des réseaux sociaux mais, pour l’heure, les autorités ne voient pas d’augmentation des dérapages des forces de l’ordre. De leur côté, les policiers ne veulent plus être assimilés… à des défenseurs de la #loi_El_Khomri.
]]>Les temps modernes
►http://blog.mondediplo.net/2016-04-17-Les-temps-modernes-2-2
Quand les espaces de coworking se transforment en dortoirs pour cadres | Motherboard
▻https://motherboard.vice.com/fr/read/quand-les-espaces-de-coworking-se-transforment-en-dortoirs
PodShare est peuplé de concepts à la mode que la génération Y apprécie (ou auxquels elle s’est accoutumée), comme « économie partagée », « pod culture, » « freelances nomades, » « accès sans propriété, » voire l’ignoble « podestrians, » le nom que l’entreprise donne à ses résidents qui possèdent tous un profil sur son site web.
« Nous créons une sorte de réseau social qui possède une adresse physique, » explique Beck. « Notre modèle ouvert permet aux travailleurs de se rencontrer. Nous n’avons rien en commun avec les hôtels, nous sommes à la fois un espace de cohabitation et de travail en communauté. »
Les sites PodShare sont accessibles facilement grâce aux transports en commun. En l’occurrence, la plupart des résidents ne possèdent pas de véhicule personnel. On peut généralement les ranger en trois catégories : les voyageurs, les personnes en recherche d’appartement sur Los Angeles, et les travailleurs en intérim ou en mission.
Contrairement aux hôtels capsule japonais, qui sont réservés aux hommes, les Podshares sont fréquentés aussi bien par les hommes (59% de la clientèle) et les femmes (41% de la clientèle). Beck et son équipe espèrent abolir « la solitude dans le monde » grâce à un réseau global de PodShares destinés à généraliser ce modèle de colocation/coexistence.
« J’ai démarré ce projet afin de trouver un remède à ma propre solitude, » explique Beck. « Maintenant, je ne passe plus une seule soirée toute seule. »
▻https://www.youtube.com/watch?v=N6bVPutR_5E
Beck ne risque certes pas de se retrouver toute seule puisqu’elle vit en compagnie de 23 colocataires, qui changent constamment. 84% des visiteurs viennent de l’étranger. Les pods sont occupés à 92% en moyenne, ont un taux de retour de 19%. Plus de 4000 personnes se sont installés dans ses locaux ces quatre dernières années (et certains se sont même fait tatouer le logo PodShare).
Les prix sont plutôt abordables. Passer la nuit dans un pod à Hollywood vous coûtera 50$, mais dans la banlieue de Los Angeles vous pourrez vous en sortir pour 35$ la nuit, 225$ par semaine et 900$ par mois.
Au cœur de ce système vit avant tout une communauté. « Vous avez votre propre lit, mais vous partagez tout le reste, » ajoute Beck.
]]>Dans mes pérégrinations pour glaner quelques informations saines et non frelatées à propos des manifestations d’hier, je suis tombé sur ce dessin et cette pancarte, j’aime bien les deux. Il ne me semble pas les avoir vus passer ici, mais mon nombre d’abonnements est à la limite de ce que je peux suivre et donc limité.
(j’ai tenté de retrouver l’auteur de ce dessin, mais je ne suis parvenu à rien)]]>Coût du travail dans l’industrie, France Vs Allemagne : et à la fin c’est la France qui gagne ~ A Perdre La Raison
▻http://www.perdre-la-raison.com/2016/03/cout-du-travail-dans-lindustrie-france.html
Très régulièrement les grands penseurs de la chose économique vus sur les plateaux télé et les personnalités politiques de droite mais aussi du PS nous assènent leur(s) vérité(s) sur l’Allemagne qui serait le modèle absolu.
En clair les Français seraient des feignasses qui ne travailleraient que 35 heures et coûtent chers alors que les Allemands seraient des exemples de productivisme et d’excellence du salarié peu onéreux et travaillant beaucoup plus.
Le Medef également ainsi que d’autres « experts » voudraient eux aussi nous faire croire que les Français seraient les vilains mauvais élèves de l’Europe coûtant bien trop chers en impôts et en taxes diverses et variées, discours régulièrement relayé par cette très chère Agnès Verdier-Molinié directrice de l’iFRAP et grande prêtresse du libéralisme pour qui les mots impôts et taxes sont des grossièretés spécifiquement françaises.
Oui mais voilà, bien évidemment et heureusement Eurostat publie régulièrement des statistiques sur bien des sujets dont celui qui nous occupe ici. Sans doute n’avez vous pas eu le temps de prendre connaissance des derniers chiffres du 4 ème trimestre 2015 alors je vais vous aider en cela.
]]>Grève du 31 mars : à la CFDT, la base se rebiffe contre Laurent Berger
▻http://www.marianne.net/greve-du-31-mars-cfdt-base-se-rebiffe-contre-laurent-berger-100241481.html
▻http://www.marianne.net/sites/default/files/styles/article/public/8860-100241481.jpg?itok=lp0l-4fy
« La facilité aurait été de dire ’ça nous va pas, on va défiler dans la rue et tans pis’, moi je préfère être utile aux salariés ». Ce dimanche 27 mars, sur le plateau de "BFMTV Politique, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a dans le viseur les syndicats CGT, FO, SUD, FSU et UNEF, qui ont appelé à manifester ce jeudi 31 mars contre la loi El Khomri. Hors de question pour lui d’aller rejoindre les rangs de ces « contestataires » : « La CFDT est capable de s’opposer lorsqu’elle n’est pas d’accord, de proposer lorsqu’elle a des idées et elle est capable de s’engager », explique-t-il, assumant parfaitement « d’avoir pesé dans la réécriture du projet de loi travail ». Un objectif réussi selon Berger puisqu’il voit dans cette nouvelle mouture de la loi « un projet de loi qui peut potentiellement être porteur de progrès ». Et rien ne le fera changer d’avis. Droit comme un phare breton, Laurent Berger lance, bravache : « Contre vents et marées, nous assumons cette prise de position ».
]]>Grèce - Élections contre Démocratie | Okeanews
▻http://www.okeanews.fr/20150901-elections-contre-democratie
Nous n’entrerons que très peu dans le sujet très intéressant des facteurs complexes qui expliquent la transformation ovidienne du premier ministre, cette œuvre de Circé qu’Homère, s’il vivait, incluerait certainement dans son Odyssée.
Alexis Tsipras n’a jamais cru aux forces de son parti ni du pays ni à leur pouvoir de mener à bien l’œuvre de résistance et de renaissance nationales qu’il a lui-même revendiquée pour prendre le pouvoir qu’il voulait tellement. Mais, il ne s’agit nullement d’un imbécile, comme l’on pourrait qualifier d’autres premiers ministres. Il savait qu’il devait trouver quelque chose contre Merkel. De toute évidence, il s’est appuyé sur ce qu’il pensait pouvoir résoudre le problème : une partie de l’establishment financier américain et international. C’est de là que venaient - ou, pensait-il que venaient- les assurances qui ont entretenu sont super optimisme jusqu’au dernier moment à propos d’un accord. Il a ignoré le sens commun, les avertissements de nous tous, même les avertissements de Lafontaine et des dirigeants de Die Linke qui étaient mieux placés que quiconque pour prévoir exactement ce que feraient Merkel et Schäuble. Il a pris peur, il n’a jamais voulu se préparer et il ne s’est pas préparé, ni a-t-il préparé la rupture que provoquerait quasi-inéluctablement la revendication d’interrompre le parcours mémorandaire ou que rendrait nécessaire l’entreprise consistant à sauver le pays.
Aujourd’hui, son gouvernement et lui-même, en personne, sont pieds et poings liés, prisonniers des puissances qui les ont « trompés » ou, pour être plus précis, qui les ont aidés à « se tromper ». C’est pourquoi le vice-président, Giannis Dragasakis, remercie le gouvernement des USA.
]]>Une gauche de gouvernement qui ne sait que servir le patronat [éditorial de Lutte Ouvrière du lundi 31 août 2015]
▻http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/une-gauche-de-gouvernement-qui-ne
Dans leur acharnement à plaire au patronat, ministres et dirigeants du Parti socialiste se marchent sur les pieds. Après Hollande, Valls et bien d’autres, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron est allé déclarer son amour aux patrons, profitant de l’université d’été du Medef. Il y a ajouté sa pincée de critiques à la gauche dont il est pourtant un ministre. D’après lui, celle-ci aurait eu le tort de croire en une politique dirigée « contre les entreprises » et de penser que « la France pourrait aller mieux en travaillant moins ».
Au moins c’est clair. Si Sarkozy n’est plus au gouvernement avec son « travailler plus pour gagner plus », on y trouve sa copie conforme et même son style. Et si Valls, en tant que chef du gouvernement, et Cambadélis, en tant que secrétaire du Parti socialiste, ont cherché à corriger les propos du ministre, c’est d’abord parce qu’ils sont vexés que Macron leur ait volé la vedette.
Au fond, ce petit jeu consistant à chercher l’approbation des patrons n’est pas si difficile quand on est au gouvernement et que l’on peut leur accorder des subventions sur le budget de l’État. N’importe quel petit Macron de la dernière averse, encore frétillant de sa carrière dans la banque, peut alors venir les voir. S’il ajoute qu’à son avis, la bataille pour la réduction du temps de travail a été une erreur historique, les patrons veulent bien l’applaudir.
Le prétexte de cette politique est de faire repartir l’économie. Mais entre se tailler un succès à une réunion de patrons et convaincre ces mêmes patrons d’investir et d’embaucher, il y a une marge. Leur problème n’est pas de sortir le pays de la crise, mais de sauvegarder et augmenter leurs profits. Ils encaissent donc les aides mais n’en font rien, si ce n’est les placer dans des banques, spéculer ou racheter une entreprise à un autre patron. Non seulement cela ne crée pas un seul emploi, mais même cela en supprime par milliers.
Bien sûr, tout cela fait grogner quelques députés dits « frondeurs » inquiets pour leur réélection mais qui, après quelques protestations, s’alignent invariablement sur la politique gouvernementale. Les dirigeants écologistes, de leur côté, ne cessent de se demander de quel côté ils ont le plus à perdre, entre l’appui ou la participation au gouvernement et un simulacre d’opposition. De toute façon, cela n’a aucune influence sur un gouvernement décidé à poursuivre la même politique avec ses prétendues « réformes » consistant à s’attaquer aux droits des travailleurs.
Là encore, il répond aux demandes des patrons qui pensent que, avec un gouvernement aussi bien disposé à leur égard, il ne faut pas laisser passer l’occasion de reprendre des concessions faites dans le passé. Et de s’en prendre aux salaires, aux horaires de travail, à la représentation des travailleurs dans les entreprises, à leurs protections contre les licenciements, à tout le Code du travail. Pourquoi s’arrêter sur ce chemin, tant qu’il semble grand ouvert ?
Aucune véritable reprise économique ne sortira de là, car consacrer les finances de l’État à nourrir les profits patronaux ne fait qu’enrichir une minorité en appauvrissant toute la société. Menée dans tous les pays, elle fait même peser la menace d’une crise financière pire que celle de 2008, comme le montrent les soubresauts des Bourses.
La tragédie des réfugiés, qui ne cesse de prendre de l’ampleur, n’est pas sans rapport avec tout cela. Leur afflux en Europe, quand ils n’ont pas laissé leur vie dans la traversée de la Méditerranée ou asphyxiés dans un camion, est témoin du désordre politique et économique planétaire. Dans bien des pays, à la misère générale s’ajoutent les guerres, les déplacements de populations, les massacres. Et face à ce drame dont ils sont en grande partie responsables, les gouvernements européens affichent la même impuissance criminelle, agrémentée de discours hypocrites.
Alors que la situation s’aggrave pour les travailleurs et même pour les peuples en général, la politique de ce gouvernement dit de gauche se réduit à lécher les bottes d’un patronat cynique et triomphant. C’est lamentable et dérisoire. Il fut un temps où les partis de gauche, ou pour mieux dire les partis du mouvement ouvrier, avaient l’ambition de changer le monde. C’est bien loin des idées d’un Hollande ou d’un Macron, tout occupés à tenter de sauver un ordre existant qui part en lambeaux.
Mais la nécessité de changer le monde, c’est-à-dire d’abattre ce système capitaliste, elle, est plus impérieuse que jamais.
]]>Les #murs
Ce site qui n’est encore qu’une ébauche vous propose d’ouvrir à l’heure de la mondialisation un débat sur l’inquiétante prolifération de ces Murs dressés sur nos frontières en tristes reflets de ceux qui se sont sournoisement érigés dans nos têtes.
Construits sur les ruines du passé ils nous séparent de notre avenir et nous enferment dans nos peurs complices de la haine.
S’adressant à nos Murs intérieurs, ces pages sont une invitation à prendre conscience, avant que l’histoire ne nous convoque, que si les murs semblent, à court terme être la solution , à long terme, ils deviennent le problème.
▻http://www.lesmurs.org
#cartographie #visualisation #barrières_frontalières
signalé par @albertocampiphoto
cc @reka
Autorité : et si ça s’apprenait ? (Guillaume Caron)
▻https://guillaumecaronmaths.wordpress.com/2015/08/05/autorite-et-si-ca-sapprenait
Quelle est cette autorité dont tout le monde parle ? N’oublions pas que ce n’est pas une fin. L’objectif n’est pas de “tenir sa classe” mais que les élèves apprennent. Alors bien sûr pour apprendre il faut un espace « secure ». Cette sécurité ce n’est pas juste ce qu’on appelle bien vite « la discipline », c’est aussi la construction d’une confiance réciproque nécessaire.
[…] il me semble important d’insister sur un point : le respect.
[…]
Soyons à l’initiative de ce respect, ayons de l’empathie et n’oublions pas que nous travaillons avec des enfants ou des adolescents.
[…] 2 idées de « dispositifs » qui contribuent à un bon climat scolaire.
– Le conseil coopératif qui a déjà fait l’objet d’un billet.
– La mise en place de procédures de médiations entre les élèves fondées sur la communication non violente.
]]>Escalade dans la #guerre_aux_pauvres : certains bureaux de poste n’assureront bientôt plus les retraits en liquide au guichet, pour les retraits il faudra être muni d’une carte bleue ou pour les plus pauvres (ne disposant pas d’une carte bleue) d’une carte à usage unique, avec montant minimum de 10 euros de retrait.
Les bureaux qui passeront en mode automatisé sont aussi ceux qui bénéficient d’une #surveillance vidéo pour se prémunir contre les braquages. Et ce sont aussi les bureaux d’une certaine taille.
Sauf que les bureaux les plus braqués sont aussi les plus petits, souvent situés en zone plus rurale, et sans DAB ni caméra car leur installation est considérée « non rentable » du fait du petit nombre d’usagers. De sorte qu’un braquage dans un petit bureau constituera un motif de fermeture pure et simple et de renvoi au plus gros bureau le plus proche avec retrait au DAB.
(source de l’information : bureau de poste de Clermont-l’Hérault 34 800)
Pour un pauvre relégué en zone rurale par la spéculation immobilière, cela représente un coût supplémentaire en transport, et une impossibilité pure et simple de disposer de son argent dans le cas où il a moins de 10 euros sur son compte et où il en a un besoin vital.
Ce n’est ni plus ni moins qu’une condamnation à mort. Merci de relayer l’info au max, il ne faut pas passer ça sous silence.
#services_publics #darwinisme_social #exclusion
#ruralité #périphéries
cc @monolecte @aude_v @bastamag @rastapopoulos @touti @colporteur
Ce que Gutenberg nous apprend sur l’innovation - 15marches
▻http://15marches.fr/numerique/gutenberg
Internet, ce n’est pas la dernière manière de faire la même chose, c’est la première manière de faire autrement
]]>Allemagne. Les valeurs « classe » d’Anja,
la conductrice de locomotive | L’Humanité
▻http://www.humanite.fr/allemagne-les-valeurs-classe-danja-la-conductrice-de-locomotive-581199
Anja Schubert s’est hissée hors des impasses précaires où elle était enfermée au sein de la Deutsche Bahn et a conduit, avec ses camarades de GDL, une grève historique jusqu’à la victoire.
En rupture avec la culture syndicale consensuelle.
Munich (Allemagne), envoyé spécial. Ce 1er juillet, c’était champagne pour Anja Schubert et ses amis du Syndicat des conducteurs de locomotive (GDL). Après 9 grèves, plus d’un an de lutte, une longue médiation, la jeune femme et ses collègues venaient de remporter un succès historique au sein de la Deutsche Bahn, la société publique des chemins de fer allemands. Le nouvel accord tarifaire qui venait d’être signé prévoit une augmentation des salaires de 5,1 % répartie sur deux ans, quelque 400 nouvelles embauches et une future réduction du temps de travail (voir encadré).
« La solidarité, c’est notre seule force »
Comme un pied de nez aux clichés hérités d’une époque pas si éloignée, associant la profession à des figures masculines et plutôt costaudes, Anja Schubert (26 ans) promène tranquillement sa silhouette gracile à la gare de l’Est de Munich ou dans la cabine de la locomotive de son S-Bahn (l’équivalent de nos RER). Joli minois, piercing sur la lèvre inférieure, elle explique comme une évidence pourquoi elle s’est impliquée avec tant d’énergie dès la première heure dans le mouvement. « La solidarité, dit-elle, c’est notre seule force. »
La partie n’était pas gagnée d’avance. Anja et ses collègues mettaient en cause une gestion du service public alignée sur les critères du privé et défendaient une conception du syndicalisme qui bouleversait une culture consensuelle pesante. Les médias ont cloué les grévistes au pilori. Le dirigeant de GDL, Claus Weselsky, est devenu une sorte d’ennemi public numéro un, « Der Bahnsinnige » (le Dément du rail), selon la délicate apostrophe du quotidien Bild. Anja sourit : « Il ne fallait pas se démonter, rester tranquille, bien expliquer les raisons de notre démarche. » Et elle ajoute après un temps de réflexion : « Ce fut parfois difficile mais les usagers n’ont pas répercuté sur nous les appels à la haine d’une certaine presse. »
Anja aime son métier. Elle l’exerce depuis trois ans après avoir suivi une formation en interne. « J’y vais avec plaisir », dit-elle. Rien à voir avec ce travail auquel elle était affectée auparavant avec une équipe de gardiennage. Car Anja est entrée à la Deutsche Bahn par la toute petite porte. Issue d’un milieu modeste, elle fut, de façon classique dans le système scolaire allemand ultrasélectif, orientée dès son plus jeune âge – alors qu’elle fréquentait l’équivalent de la 6e française – vers la Realschule, une filière courte. Le diplôme de « maturité moyenne » (mittlere Reife, plus ou moins équivalent du BEPC) ne lui ouvrait pas d’autres perspectives que des boulots peu qualifiés et mal payés. « C’était l’enfer. Je déprimais. Je ne supportais plus l’ambiance au travail. La confrontation avec les gens était parfois violente. » Pour en sortir, Anja s’est impliquée de toutes ses forces pour décrocher son aptitude à conduire une locomotive. « Un vrai soulagement. Une autre vie s’ouvrait », se souvient-elle, et elle ne peut s’empêcher de laisser percer dans sa voix la trace de l’émotion laissée par cette première victoire. Sur elle-même, celle-là.
En évoluant dans l’entreprise, Anja fut confrontée en deux temps trois mouvements au choc des cultures syndicales. Entre la tradition consensuelle d’EVG, l’organisation dominante chez les cheminots, et celle bien plus combative de GDL, son choix est vite fait. « Au départ, j’avais adhéré à l’EVG comme si cela allait de soi. Mais très vite j’ai compris où se situaient ceux qui avaient vraiment le souci de la défense des intérêts des salariés. »
Anja travaille aujourd’hui à tour de rôle sur 7 des lignes principales du S-Bahn de Munich. En « heures de pointe », elle démarre son service à 6 heures, reste aux commandes de son train jusqu’à 9 heures 30 avant de reprendre dans l’après-midi de 2 heures et demie à 8 heures. « J’aime plutôt ce mode de fonctionnement-là, dit-elle, même si cela demande une grande vigilance à cause de l’affluence sur les quais. » D’autres services, l’après-midi jusque tard dans la nuit ou toute la journée, sont plus fatigants, plus stressants, « car ils mêlent des périodes d’intensité très différentes », décrit Anja.
La volonté de comprimer la masse salariale afin de mettre le service public en conformité avec les critères de rentabilité du privé a débouché sur des manques d’effectifs considérables à la Deutsche Bahn et poussé l’organisation du travail vers des limites extrêmes. Le surmenage qui en résulte, via un recours intensif à des heures supplémentaires jamais reconnues en tant que telles, a constitué l’un des ressorts clés du conflit. « Quand on est obligé de se taper près de 12 heures aux manettes, pointe Anja, c’est épuisant et en fin de service on sent bien que nous ne pouvons plus être vraiment garants à 100 % de la sécurité des gens que nous transportons. » Du coup les embauches arrachées par la lutte constituent un des aspects les plus précieux de la victoire remportée sur les rails. La solidarité, le souci de la sécurité et de la qualité du service public, Anja les énumère avec sa force tranquille toujours. Et toujours comme autant d’évidences. Mais elle ajoute, cette fois un brin d’insolence dans le ton avant qu’on se quitte : « C’est cela nos valeurs, Klasse (“c’est classe”) non ? »
La victoire du syndicat GDL des conducteurs de locomotive Après un mouvement entamé plus d’un an auparavant, après neuf grèves fortement suivies et un long processus de médiation, le nouvel accord tarifaire (convention collective) obtenu au 1er juillet dernier par le syndicat GDL prévoit : une hausse des salaires de 5,1 %, répartie sur deux ans. Soit 3,5 % depuis le 1er juillet, et 1,6 %
au 1er mai 2016. L’embauche de 300 nouveaux conducteurs de locomotive et de 100 contrôleurs ou autres personnels de bord. Une réduction
du temps de travail de 39 à 38 heures, sans perte de salaire, à partir de 2018.
]]>Pourquoi la France ne réclame pas à L’Arabie saoudite de rembourser les 3,7 millions€ dûs aux Hôpitaux de Paris - Le Parisien
▻http://www.leparisien.fr/politique/video-l-arabie-saoudite-doit-3-7-meur-aux-hopitaux-de-paris-04-08-2015-49
L’Arabie saoudite est débitrice d’une dette de 3,7 M€ auprès de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le chiffre a été confirmé hier après-midi au « Parisien » - « Aujourd’hui en France » par l’AP-HP.
Pour être tout à fait précis, il ne concerne pas que le roi Salmane, mais comprend, pour toute l’Arabie saoudite, les particuliers, les organismes et l’ambassade à Paris.
Pourquoi l’AP-HP ferme-t-elle les yeux sur ces lignes de créances qui viendraient pourtant soulager son budget ? (...) Réclamer auprès d’un Etat étranger « implique de passer par le Quai d’Orsay, décrypte un spécialiste des grands contrats d’armement. C’est prendre le risque de froisser des susceptibilités... et de s’asseoir sur des accords à plusieurs milliards d’euros ». Bref, les comptables de l’AP-HP ne doivent pas trop compter sur les politiques pour taper du poing sur la table. Exemple récent de juteux accords ? Fin juin, Paris et Riyad ont signé des contrats d’une valeur de 10,8 Mds€ ! Comparativement, les 3,7 millions dus par l’Arabie sont une goutte d’eau.
Les mauvais payeurs...
L’Arabie saoudite n’est pas le seul mauvais payeur auprès de l’AP-HP. Sur le podium : l’Algérie (31,6 M€ d’impayés), le Maroc (11 M€) et, plus surprenant... les Etats-Unis (5,7 M€). Viennent ensuite la Belgique (4,9 millions), la Tunisie (4,7 millions) et l’Italie (4,1 millions). Dans ce classement, l’Arabie saoudite (3,7 M€) n’arrive qu’en 7e position. Suivent ensuite (pour des montants compris entre 1 et 3 M€) le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, le Koweït, le Cameroun, le Gabon et le Sénégal.
L’AP-HP, fleuron de la médecine française, n’est pas le seul établissement tricolore confronté à ces pratiques. Les Hospices de Lyon, l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille ou encore le CHU de Nice... ont également leurs lots d’impayés, selon la Fédération hospitalière de France. Un problème à gérer avec doigté. « L’objectif est que la médecine française continue de rayonner à l’international, souligne-t-on à l’AP-HP. Pas de dissuader des patients de venir se faire soigner en France. »
]]>Thierry Mariani de retour de Crimée : « Tout est banalement normal »
▻http://www.lecourrierderussie.com/2015/07/thierry-marianiretour-crimee-normal
En deux jours, la délégation de dix députés français a rencontré les officiels, organisations francophones et les citoyens de Sébastopol, Simferopol et Yalta
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