• Quelques psy à éviter : 4 Les diplômés

    http://www.psychotherapeutes.be/quelques-psy-a-eviter/les-diplomes

    Ils ont tout appris dans les livres, et tomberont de haut quand ils réaliserons que le développement de leurs enfants ne suit pas les stades prévus et que les méthodes de bonne communication au sein du couple sont si peu opérantes avec leur conjoint.
    Chez eux, vous ferez une psychothérapie distinguée, inoffensive (donc parfois dangereuse) et probablement ennuyeuse.

    #psy

  • Quelques psy à éviter : 2 Les muets

    http://www.psychotherapeutes.be/quelques-psy-a-eviter/les-muets

    Si vous n’y avez jamais goûté, avec un peu de persévérance, vous expérimenterez la déshérence et tournerez en rond dans rencontrer le moindre oasis. Chez lui, votre masochisme se développera et vous vous direz que vous n’en faites jamais assez, que peut-être un rythme plus fréquent (quatre fois par semaines ?) serait plus profitable. Rien ne se passait, rien ne se passe, rien ne se passera…

    #psy

  • L’économie libérale et libidinale hors de ses gonds et la pensée psychanalytique sur la grande crise financière actuelle

    un débat confrontant la pensée économique organisé par Philippe PETIT philosophe et journaliste
    à l’École Normale Supérieure (salle du théâtre) dimanche 12 octobre 2014 de 9h à 19h
    avec
    – Pierre-Noël GIRAUD, professeur d’économie à Mines Paris-Tech et à l’université Paris Dauphine, auteur de La Mondialisation. Émergences et fragmentations, (Sciences humaines éditions, 2008) et Le Commerce des promesses, (Seuil, 2001, 2009)

    – et René MAJOR directeur de l’Institut des Hautes Etudes en Psychanalyse auteur de Au Cœur de l’économie, l’inconscient, (Galilée, 2014)

    – avec la participation de Daniel MESGUICH comédien, metteur en scène et professeur d’art dramatique, et de ses élèves de l’ENS

    Le débat portera sur l’économie vue par un économiste et par un psychanalyste, sur l’investissement financier et l’investissement libidinal, sur la fabrication du consentement à une économie de dette et de sacrifice.

    Pourquoi ne fait-on pas ce que l’on sait qu’il faut faire et pourquoi accepte-t-on que l’on ne le fasse pas ?

    L’ entrée est libre mais, en raison du nombre limité de places, merci de vous inscrire auprès de Manuel Pérez : manuel_AT_perezrodrigo.fr en laissant vos nom, adresse et numéro de téléphone.

    [Si quelqu’un de Seenthis y allait, un enregistrement audio me ferait le plus grand plaisir. Je ne puis aller à Paris ce W-E]

  • ‘Free.mp3 (The Pirate Bay Song)’ Dedicated To TPB Founders Gottfrid Svartholm And Peter Sunde

    The song - “Free.mp3” - is catch and upbeat, it talks about how the music industry is scared of the concept of file-sharing.

    “We admire enthusiasts like people from The Pirate Bay, people like Edward Snowden, people from Wikileaks - who are fighting big corporations and governments - not for profit but because they believe in these ideals, even at the price of their own personal freedoms. It is always inspiring to see people who are finding the way to outsmart the system,” Vedran revealed.

    http://au.ibtimes.com/articles/568476/20141002/pirate-bay-song-tribute-founders-peter-gottfrid.htm

    http://www.youtube.com/watch?v=GS8-nNhWlw4

  • Pourquoi il faut refuser de regarder les images de mise à mort

    Publication originale Le Soir 9 septembre 2014 (Accès réservé)

    Ces derniers jours, les images de décapitations de journalistes ont provoqué de multiples réactions quant à leur diffusion. Certains estiment qu’il s’agit d’informer le public, d’autres qu’elles permettent d’opérer une prise de conscience quant à la réalité de l’Etat islamique. A l’inverse de nombreux appels se sont fait entendre pour dénoncer ces diffusions, soit par respect pour la victime, soit parce que cela revenait à jouer le jeu des djihadistes qui ne cherchent qu’à intimider, ou encore, comme l’ont exprimé de nombreux musulmans, parce qu’elles contribuent à souiller l’Islam lui-même.

    Pour d’autres raisons encore, nous pensons qu’il faut refuser de regarder ces images.

    Si les vidéos ont été retirées des sites, il n’en va pas de même des photos qui ont fait la une de nombreux médias. Or, déjà la simple photo du djihadiste qui s’apprête à tuer est traumatisante car elle force à imaginer l’horreur des secondes qui suivent. Au sein de notre psychisme, nous sommes alors amenés à créer ce geste, en pensée.

    Mais pire encore, ces images nous poussent à nous identifier à l’un des deux protagonistes : la victime ou son bourreau. Car ici, il n’est que deux places possibles. Pour mieux comprendre, il faut retourner à la photo d’Edward Adams du général vietnamien pointant son revolver sur la tempe d’un Viêt-Cong. Prise par un photographe, juste avant le coup de feu, cette image nous met en position de témoin, de tiers. La fascination n’est pas seule au rendez-vous, la révolte également ; l’envie de crier « Stop ! ». Et c’est bien ce qui se passa car l’image fut rapidement prise comme symbole d’une « sale guerre » à arrêter.

    Quand nous regardons un film, même le plus réaliste et cru (Homeland), nous savons qu’il s’agit d’une fiction, nous pouvons à tout moment nous dégager de la scène, nous interroger sur la réalisation, les truquages...

    Ici, la prise de vue et la très soigneuse mise en scène sont organisées par ceux qui transgressent. Le témoin, celui qui enregistre la scène, est également le bourreau et par ce dispositif, il place en situation similaire tant les médias qui diffusent que le public captivé. Nous sommes alors tous pris, malgré nous, dans l’acte criminel, et c’est bien ce que cherche l’assassin. Vouloir rendre tout un chacun complice, c’est le même mécanisme qui est à l’œuvre dans le viol de guerre (garder ou non l’enfant né de la transgression) ou l’obligation de mutiler ou tuer un proche.

    Qu’elles viennent de djihadistes, gangs, tueurs isolés (Luka Rocco Magnotta), nous pouvons nous attendre à une multiplication de ces images d’autant que l’assimilation de la position de tiers à celle du meurtrier est facilitée par les cameras de type GoPro (Mohamed Merah).

    Afin de refuser d’être assigné à cette place, nous invitons chacun à détourner le regard de ces mises à mort et les médias à diffuser, comme pour toute annonce mortuaire, des photos du défunt, vivant et paisible, confiant qu’un monde de culture est à même de lutter contre la barbarie.

    Vincent Magos, psychanalyste, responsable de la Coordination de l’aide aux victimes de maltraitances (Fédération Wallonie-Bruxelles)

  • La prise de pouvoir des données et la mort de la politique, par Evgeny Morozov (The Observer, 20/07/2013 | Trad Fr : Blog de Paul Jorion 08/2014)

    Ceux qui sont amoureux de la technologie , le sont pour son principe fondateur essentiel qui est que tandis que nous nous comportons de façon irrationnelle, notre irrationalité peut être corrigée – si l’environnement agit sur nous en nous poussant vers la bonne option. Sans surprise, l’une des trois références à la fin de l’essai de O’Reilly pointe sur un discours prononcé en 2012 « Regulation : Looking Backward, Looking Forward » by Cass Sunstein, un juriste américain de premier plan qui est le principal théoricien de ce type de gouvernance. Et tandis que ses partisans ont déjà séduit l’État en faisant de la psychologie comportementale le discours favori de la bureaucratie gouvernementale – Daniel Kahneman est à la mode, Machiavel est ringard – le lobby de la régulation algorithmique avance de façon plus clandestine. Ils créent des organisations à but non lucratif inoffensives comme « Code for America » qui a ensuite enrôlé l’État – sous le couvert d’encourager des hackers de talent à résoudre les problèmes civiques.

    Ces initiatives visent à reprogrammer l’État, le rendre ouvert au retour d’expérience et éliminer tout autre moyen de faire de la politique. Pour toutes ces apps qui enregistrent notre comportement, ces algorithmes et ces capteurs pour travailler nécessitent des bases de données interopérables – qui est ce que ces organisations pseudo-humanitaires demandent. Et quand le gouvernement est trop lent pour évoluer à la vitesse de la Silicon Valley, ils vont simplement s’installer à l’intérieur du gouvernement. Ainsi, Jennifer Pahlka, fondatrice du « Code for America » et protégée de O’Reilly, est devenue vice-directrice de la technologie du gouvernement des États-Unis – tout en bénéficiant d’une « bourse de l’innovation » d’un an de la Maison Blanche.

    http://www.pauljorion.com/blog/2014/08/25/la-prise-de-pouvoir-par-les-donnees-et-la-mort-de-la-politique-par-evgen