• Comment une entreprise française se fournit en talc au pays des talibans

    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/02/13/un-talc-tout-en-douceur-dans-la-guerre-des-talibans_5078682_3216.html

    Le français Imerys s’approvisionne en Afghanistan dans une zone occupée par les insurgés, finançant ainsi la guerre civile.

    « Etre un acteur responsable, c’est préparer l’avenir », revendique avec fierté le groupe français Imerys sur son site Internet. Pour ce spécialiste des minéraux industriels, leader mondial du secteur avec un chiffre d’affaires d’environ 4 milliards d’euros en 2015, l’avenir se prépare aussi en sécurisant ses approvisionnements. Présent dans plus de 50 pays, Imerys omet toutefois d’en mentionner un : l’Afghanistan.
    Une enquête menée par Le Monde révèle que ce spécialiste des minéraux industriels, coté en Bourse et contrôlé par le milliardaire belge Albert Frère – associé à la famille canadienne Desmarais –, s’approvisionne en talc, à travers un intermédiaire pakistanais, à Nangarhar, une province de l’est de l’Afghanistan en proie à une insurrection armée des talibans et de l’organisation Etat islamique. L’extraction minière y constitue l’une des principales sources de financement des insurgés.

    Tout commence en 2011. Cette année-là, le groupe français, qui cherche à élargir son portefeuille de minéraux, rachète au géant Rio Tinto le français Luzenac, l’un des leaders mondiaux de la production de talc, pour 232 millions d’euros. Jean-François Robert, alors directeur à Toulouse des ressources de ce producteur, voit dans cette acquisition une aubaine. Lui qui plaidait sans succès auprès de Rio Tinto pour mettre en place une chaîne d’approvisionnement en Afghanistan va enfin être entendu. Il connaît bien le Pakistan, pour y avoir effectué trois séjours entre juillet 2008 et mars 2009. A l’époque, tous les producteurs cherchent une alternative à la Chine. Depuis que la demande intérieure du géant asiatique a décollé, le minerai blanc n’est plus disponible à l’exportation, ou alors à un coût élevé et d’une piètre qualité.

    A son retour du Pakistan, Jean-François Robert tente de convaincre Rio Tinto d’y nouer des partenariats. Rio Tinto Minerals, qui s’approvisionne déjà en talc afghan en petites quantités, tergiverse. C’est finalement Imerys qui, après avoir racheté Luzenac, décide de franchir le pas en 2011.

    Talc très prisé

    Le groupe français explique avoir pris cette décision sur la base d’un rapport commandité en 2010 par Rio Tinto Minerals à un cabinet dont il ne souhaite pas dévoiler le nom. « L’objet de l’étude consistait à vérifier que la chaîne de fourniture de talc depuis l’Afghanistan respectait les règles internationales et les règles éthiques de Rio Tinto. Ses conclusions ont été positives sur tous ces aspects », affirme Vincent Gouley, porte-parole d’Imerys.

    Cette même année, d’autres rapports rendus publics s’alarment pourtant de la dégradation de la situation dans la province de Nangarhar, où se situent les mines. « Au début de 2011, un nombre croissant d’incidents ont été signalés à Nangarhar », note la même année l’organisation indépendante norvégienne Landinfo dans une étude, qui relève que la région est « extrêmement dangereuse ». Le district de Khogyani, où Imerys a l’intention de se fournir en talc, y est décrit comme une « zone disputée, contrôlée ni par les autorités ni par les insurgés ».

    Malgré le durcissement du conflit avec les talibans, Imerys autorise donc Jean-François Robert à mettre en place une chaîne d’approvisionnement en talc afghan, via le Pakistan. Les concentrations massives d’un talc de qualité satisfaisante, et pouvant donner lieu à une extraction commerciale, sont rares dans le monde. Au sud de l’Afghanistan, elles sont d’une qualité exceptionnelle. Le pays regorge d’un talc très prisé, notamment par les constructeurs automobiles. Ils en consomment en moyenne 13 kg par véhicule, notamment pour la fabrication de tableaux de bord ou de pare-chocs – le minerai contribue à la rigidité du plastique en réduisant son poids.
    L’industrie automobile est prête à payer le surcoût lié au transport depuis l’autre bout de la planète. Le talc sert aussi d’agent d’enrobage des comprimés dans l’industrie pharmaceutique, à la fabrication du papier, de la céramique, de la peinture… et du maquillage. Imerys précise qu’il « procure de la douceur aux poudres corporelles, un aspect soyeux au maquillage et (...) augmente la douceur des savons tout en réduisant le coût de leurs formulations ». Un talc tout en « douceur » acheté dans une région en guerre.


    Tri du talc Afghan, acheté par Imerys, dans un entrepôt de Karachi. Extrait d’un compte rendu de visite au Pakistan d’un employé d’Imerys en novembre 2011.

    Production augmentée

    Pour mettre la main sur ce minerai, Imerys souhaite rester discret. Un approvisionnement dans le sud de l’Afghanistan risquerait de mettre à mal son image d’« entreprise responsable », d’autant que la France est engagée à ce moment-là, au côté des troupes de l’OTAN, dans un conflit où elle perdra 86 de ses soldats, selon le décompte du site Internet indépendant Icasualties.org. Imerys choisit donc de passer par un intermédiaire pakistanais. North West Minerals, une entreprise dirigée par deux frères, apparaît comme le partenaire idéal. Un document interne à Imerys, consulté par Le Monde, précise que l’un des deux frères est un ancien fonctionnaire dans une zone tribale du Pakistan, l’autre un officier de l’armée pakistanaise à la retraite – leur père ayant été attaché militaire à l’ambassade du Pakistan aux Etats-Unis.

    Ces relations étroites avec l’armée pakistanaise sont cruciales pour assurer le transport du talc de l’Afghanistan vers le Pakistan, dans des zones fortement militarisées. « La famille appartient à la communauté pachtoune des Parachinar, très bien introduite auprès des autorités locales », ajoute le document. Qui lui permet d’entretenir des liens étroits avec des propriétaires de mines issus de la même communauté, de l’autre côté de la frontière, en Afghanistan. Pour rassurer les dirigeants d’Imerys sur la possibilité d’un partenariat, il est précisé que les deux frères ont reçu une « éducation occidentale » et qu’« ils parlent bien anglais ».

    North West Minerals loue à partir d’octobre 2011 un entrepôt à Karachi pour stocker et trier le talc d’Imerys. Mais, très rapidement, le groupe français ne se contente pas d’en acheter. Il propose de verser 1,5 million de dollars (1,4 million d’euros) à son partenaire pour augmenter et améliorer sa production. « Ce n’était pas un prêt, mais plutôt une avance sur paiement, remboursable à travers une remise sur chaque tonne qui nous est livrée, sans limitation de durée », reconnaît Vincent Gouley, d’Imerys. Et Imerys déduit sur chaque tonne, achetée entre 205 et 249 dollars, une somme d’environ 10 dollars.

    Un accord est signé en juillet 2013. Le premier versement de 500 000 dollars est effectué le 20 août 2013, suivi d’un second, puis d’un troisième, du même montant, quelques mois plus tard. Imerys donne des consignes claires sur les investissements : la construction d’une plate-forme de tri à Peshawar et d’une plate-forme logistique à Karachi. Mois après mois, Jean-François Robert, qui a refusé de répondre aux questions du Monde, tient scrupuleusement les comptes, vérifie que chaque dépense est bien engagée, de l’achat des machines à l’acquisition de terrains. Sur un tableau Excel, il vérifie qu’à chaque dépense effectuée par North West Minerals « le travail est effectué comme prévu dans le plan ». Puis, dans la colonne « preuves », il mentionne « les visites de sites avec photos » ou encore « les factures payées au fournisseur ».

    Les ventes de talc afghan à destination d’Imerys, dans ses usines aux Etats-Unis et en Europe, passent de 20 000 tonnes en 2012 à 39 000 tonnes en 2014.

    Rien que la qualité

    Imerys va encore plus loin. A plusieurs reprises, ses employés se rendent à Peshawar, la ville pakistanaise la plus proche de la frontière afghane, pour rencontrer les propriétaires des mines afghanes. Il s’agit de leur donner des conseils sur les techniques d’extraction, et accessoirement sur les procédures de sécurité pour éviter que des ouvriers ne meurent ensevelis dans des mines. Aucun employé d’Imerys ne peut se rendre sur place, pour des raisons de sécurité évidentes. Mais les photos qui accompagnent les présentations PowerPoint faites à la direction du groupe français suggèrent des conditions de travail spartiates. Des hommes creusent le flanc des montagnes à coups de barres de fer, ou à l’aide de pelleteuses sur les sites plus importants. D’autres cassent les roches à l’aide de marteaux-piqueurs, chaussés de sandales. Parfois les roches de talc sont transportées à dos de mulet.


    Tri du talc Afghan, acheté par Imerys, dans un entrepôt de Karachi. Extrait d’un compte rendu de visite au Pakistan d’un employé d’ Imerys en novembre 2011.

    L’un des fournisseurs afghans d’Imerys, à travers North West Minerals, s’appelle Dost Mohammad, « l’un des plus influents producteurs de la région », comme l’explique un mémo interne rédigé en 2015 par Imerys. A la tête de l’entreprise Shamshir Zamir Ltd, il possède des mines à ciel ouvert dans le petit district de Khogyani, qui comprend « seize petits villages très pauvres », note l’entreprise française. Un district qui est surtout en guerre, et où l’organisation Etat islamique fait une première incursion en septembre 2015. Dès 2011, un attentat-suicide tue des habitants sur un marché et une école est incendiée.
    En août 2013, de violents combats opposent les forces de l’armée afghane aux talibans, faisant des dizaines de morts. Qu’importe, le problème d’Imerys n’est pas la guerre mais la qualité du minerai.

    Le spécialiste des minéraux industriels sélectionne lui-même les mines afghanes où il souhaite s’approvisionner, en testant la pureté de leurs échantillons. L’une des mines évaluées se situe à « Kapisa, près de la base militaire française ». Elle sera retenue par Imerys Talc. La qualité, rien que la qualité. Et, pour garantir le meilleur produit à ses clients, l’entreprise va mettre en place une procédure de contrôle très particulière. Sur chaque bloc de talc arrivé d’Afghanistan, des techniciens doivent prélever des échantillons et les envoyer, de Peshawar à Toulouse, pour rejeter ceux qui contiennent des traces d’amiante, cancérigènes. Un point sur lequel de nombreuses entreprises de cosmétiques, qui vendent de la poudre pour bébé, sont intransigeantes.

    Argent détourné

    En 2014, Imerys Talc suggère même de former dans son laboratoire de Toulouse un technicien pakistanais. Sur les cartes de l’entreprise, seules les ressources en talc « blanc cristal », le plus noble et plus pur de tous, sont mentionnées. North West Minerals a mis à disposition de Dost Mohammad plusieurs camions et du matériel pour qu’il puisse extraire le talc et l’acheminer de l’autre côté de la frontière. Jean-François Robert note tout, dessine même sur une carte les routes empruntées par les camions depuis la mine afghane jusqu’à la ville pakistanaise de Peshawar en passant par Jalalabad et le poste-frontière de Torkham.

    Imerys consolide sa chaîne d‘approvisionnement alors qu’au même moment les rapports d’organisations internationales se multiplient pour alerter sur l’aggravation du conflit au Nangarhar et la mainmise des talibans sur les ressources minières. « Selon les autorités afghanes, les talibans ont pris le contrôle d’importantes opérations minières dans la province de Nangarhar. L’extraction de talc semble particulièrement préoccupante », met en garde l’équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions de l’ONU, dans un rapport public soumis au Conseil de sécurité en août 2015.

    En octobre 2016, la situation est loin de s’améliorer. Le même comité précise au Conseil de sécurité que les talibans « extorquent de l’argent aux exploitations minières qui opèrent avec la licence du gouvernement ». Ashfaq Bangash, l’un des dirigeants de North West Minerals, admet tout juste qu’« il faut payer des taxes à la tribu locale et au village, en plus de celle versée au gouvernement », sans davantage de précisions.

    « Le talc coûte entre 40 et 60 dollars la tonne lorsqu’il sort de la mine afghane, et 150 dollars quand il arrive dans l’entrepôt de North West Minerals, de l’autre côté de la frontière. Entre les deux, entre 50 et 100 dollars partent dans les taxes officielles, les transports… et dans la nature », explique au Monde une source bien informée de la chaîne d’approvisionnement à la frontière afghane. Une partie de l’argent est en fait détournée par des fonctionnaires corrompus et par les insurgés.


    Une mine de talc à Nangarhar, la province à l’est de l’Afghanistan d’où provient le talc acheté par Imerys. Extrait d’un compte rendu de visite au Pakistan d’un employé d’Imerys en novembre 2011.

    « Quel fonctionnaire ira vérifier dans une zone en guerre ? »

    Les talibans ou les groupes qui se revendiquent de l’organisation Etat islamique prélèvent des sommes, en espèces, à la sortie des mines, et parfois des « taxes de transport » sur la route reliant Jalalabad au poste-frontière de Torkham, la seule menant vers le Pakistan. Les sommes prélevées sont impossibles à chiffrer. Le groupe français, dont les achats de talc afghan représentent entre 1 % et 3 % de l’approvisionnement global selon les années, précise que ce ne sont que des « approvisionnements d’appoint ».

    Du point de vue des talibans afghans, l’argent tiré de l’extraction minière, qui concerne également le marbre, le fer, les terres rares, le lithium ou encore les pierres précieuses, n’a rien de négligeable, puisque cette activité constitue, d’après l’ONU, leur deuxième source de financement. Pour les militants de l’organisation Etat islamique, qui ont banni la culture de l’opium et de la marijuana dans les districts qu’ils contrôlent, ces revenus tirés de l’extraction minière sont même cruciaux.

    Un rapport rédigé en février 2016 par le centre d’études Afghanistan Research and Evaluation Unit (AREU) à partir d’informations collectées dans la province de Nangarhar donne de précieuses informations sur le financement des insurgés. Presque rien ne leur échappe : de l’opium à la dîme prélevée sur les récoltes en passant par les ventes de peaux de bêtes.

    « Le principal interlocuteur de notre partenaire North West pour son approvisionnement en talc d’origine afghane est le gouvernement lui-même, qui exerce un contrôle étroit sur la filière locale d’extraction de talc », explique Vincent Gouley, porte-parole d’Imerys. Les propriétaires de mines afghanes ont en effet fourni leurs licences à North West Minerals, ainsi qu’à Imerys. Mais que valent-elles ?
    Celle de Dost Mohammad existe bien, dans les registres du ministère afghan des ressources minérales, mais elle ne prévoit l’exploitation que de 5 000 tonnes par an, un chiffre dérisoire par rapport à la réalité. « De nombreux propriétaires de mines sous-évaluent la production pour payer le minimum de royalties. Quel fonctionnaire ira vérifier dans une zone en guerre ? », remarque Javed Noorani, un spécialiste afghan du secteur minier.

    Pots-de-vin

    Selon l’étude menée par l’AREU, les représentants du gouvernement ne peuvent pas s’aventurer au-delà des chefs-lieux de district ou des principaux axes routiers de Nangarhar, et sont considérés par la population comme agissant « au service de leurs propres intérêts » : « Ils sont perçus par une large partie de la population rurale comme incapables d’assurer le leadership requis, la sécurité ou le soutien économique. »

    « L’industrie minière, légale et illégale, est gangrenée par la corruption à Nangarhar », renchérit Asadullah Zemarai, de l’organisation afghane de lutte contre la corruption Integrity Watch Afghanistan (IWA). Selon ce chercheur, des pots-de-vin sont prélevés sur l’extraction et le transport des minerais vers le Pakistan et reversés à des députés, des membres du conseil de la province, des représentants des ministères afghans du commerce et des ressources minières.

    En quelques années, Imerys a mis sur pied une chaîne d’approvisionnement complexe, qui s’étend des mines d’Afghanistan jusqu’à ses usines en Europe ou aux Etats-Unis. Dans la zone industrielle du port de Qasim, à Karachi, l’entrepôt par lequel transite le talc d’Imerys n’est signalé par aucune pancarte. Il est connu là-bas sous le nom de l’« usine de la poudre blanche ». Des hommes et des femmes trient le minerai à mains nues, parfois sous un soleil de plomb.
    Employés à la journée, ils sont payés 4,50 euros pour dix ou douze heures de travail. L’usine ferme parfois ses portes pendant des semaines, lorsque les approvisionnements cessent. « Aucun enfant ne travaille ici, témoigne au Monde un ouvrier de la plate-forme logistique de North Western Minerals à Karachi. Le seul problème, c’est que nous n’avons ni gants ni aucune protection pour notre travail, et rien pour nous soigner en cas d’accident. »

    La direction d’Imerys a exprimé une fois ses craintes quant à la chaîne d’approvisionnement mise en place. C’était pour s’inquiéter de l’utilisation des fonds versés à North West Minerals. Dans un courrier daté du 10 avril 2014, Jean-François Robert évoque une réunion qui s’est tenue à Dubaï entre les responsables de North West Minerals et Daniel Moncino, membre du conseil exécutif du groupe et adjoint de Gilles Michel, le PDG d’Imerys. Daniel Moncino a, selon le courrier consulté par Le Monde, mis en doute l’« utilité » de l’entrepôt de Karachi. L’entreprise française missionne en 2014 le cabinet d’audit Mazars, basé au Pakistan, pour passer au peigne fin les comptes de North West Minerals, qui en est sorti blanchi.

    « Le talc afghan alimente l’insurrection »

    Pourquoi le leader mondial des minéraux industriels a-t-il pris le risque de s’approvisionner dans une région en guerre, alors qu’il se targue d’être une « entreprise responsable » ? En 2016, les insurgés exerçaient un contrôle dans au moins 37 % des districts d’Afghanistan, une superficie qui n’a jamais été aussi vaste depuis 2001. Près de 11 500 civils ont été tués ou blessés cette même année, dont un tiers d’enfants, selon la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan.

    Le « code d’éthique et de conduite des affaires » d’Imerys consacre pourtant un chapitre aux droits de l’homme, où il est écrit : « Quel que soit l’endroit où nous nous trouvons, nous cherchons à nous assurer que la présence d’Imerys encourage des relations saines et qu’elle évite les conflits civils. » Et plus loin : « en fonction de la gravité des actes commis par un administrateur, cadre dirigeant ou employé d’Imerys, et dans le respect du droit local applicable, Imerys prendra les mesures nécessaires, pouvant aller jusqu’au licenciement, afin de sanctionner les comportements répréhensibles et décourager tout nouvel acte similaire de la part d’un administrateur, cadre dirigeant ou employé du groupe ».

    Dans son rapport d’activité de 2015, Imerys affirme n’exploiter « aucun site en lien avec des minerais alimentant les conflits ». Il y est même précisé que le directeur de l’innovation est chargé de la conformité des « activités d’achat et de la chaîne d’approvisionnement » aux principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme…

    Ces engagements permettent à l’action Imerys d’être présente dans de nombreux indices dits d’« investissement responsable », tels Ethibel Excellence Europe, qui regroupe des sociétés pionnières en termes de responsabilité sociale d’entreprise. Dans son dernier rapport d’activité, publié en mars 2016, Imerys indique être présent dans d’autres indices, tels le FTSE4Good Index Series, le MSCI Global Sustainability Index, le STOXX Global ESG Leaders Index ou encore l’indice Gaia mis en place par EthiFinance.

    « Le talc afghan alimente l’insurrection et devrait faire partie des “minerais de conflit” dont l’achat est interdit dans certaines autres régions du monde »

    Javed Noorani, un spécialiste afghan du secteur minier
    En 2011, Arielle Malard de Rothschild a été nommée au conseil d’administration d’Imerys. La gérante de la banque Rothschild & Cie est aussi la vice-présidente de l’ONG Care International, dont le bureau de Kaboul a essuyé une attaque des talibans en septembre 2016. Est-elle au courant qu’Imerys s’approvisionne en talc afghan ? Arielle Malard de Rothschild a refusé de répondre à nos questions.

    « Le talc afghan alimente l’insurrection et devrait faire partie des “minerais de conflit” dont l’achat est interdit dans certaines autres régions du monde. Pourquoi l’Union européenne laisse-t-elle ses entreprises en acheter en Afghanistan ? C’est incompréhensible », estime Javed Noorani.

    Malgré les avertissements de nombreuses organisations internationales, dont l’ONU, Imerys continue d’acheter du talc de Nangarhar. Il affirme n’avoir « aucune présence en Afghanistan, ni aucun lien avec les sociétés exploitantes dans la région ».

    • Ce serait bien d’arrêter de mettre des liens vers le site du Monde , le site qui se targue de gérer la vérité vrai avec #Décodex.

      L’index de la vérité officielle privatiséee.
      Le monde, l’organe officiel du néolibéralisme français, le site qui est choqué par les « journaux » de gauche et qui les signale. Exemple Fakir.

      Ne plus publier de liens vers cette feuille de choux européiste , c’est frapper ses propriétaires milliardaires au portefeuille.

      Avant de publier quelque chose, faire une recherche afin de voir s’il n’y a pas un lien vers un autre site.
      Merci

    • Témoignage d’une personne travaillant pour borderline sicilia :

      « Si l’un d’entre eux vient à disparaître, aucun signalement n’est fait. L’argent continue ainsi à arriver, alors que la personne n’est plus là »

      Alexander Graf Lambsdorff, vice-président du parlement européen (47’25’’) :

      « Au niveau européen, nous posons le cadre. Nous définissons la politique d’asile commune. Nos directives stipulent que les mineurs isolés doivent bénéficier d’un accueil adapté. Mais la mise en oeuvre de cet accueil relève des Etats membres, pas de l’Union européenne. Je ne vois pas quelle institution pourrait exercer ce contrôle, à moins que quelqu’un appelle la commission et dise : ’tel Etat membre ne respecte pas les règles fixées par l’Union européenne. Dans ce cas précis, la commission peut déclencher une procédure dite d’infraction. Est-ce que ça va aider les enfants là-bas ? J’en doute, car il s’agit d’une procédure juridique et politique. L’aide concrète doit être apportée sur place. On peut avoir l’impression que les instances européennes se débarrassent du problème sur les Etats membres, qu’elles refusent d’assumer leurs responsabilités. Ce n’est pas le cas. Simplement, toute tentative de contrôle serait vouée à l’échec, car nous ne connaissons pas les spécificités de Palerme, Rome, Milan, Madrid ou Munich. Les administrations locales les connaissent, mais pas Bruxelles. Par conséquent, on risque de vous décevoir, ce n’est pas à l’Union européenne de superviser les détails sur place »

      –-> réflexion de la journaliste (très pertinente), après les mots de Graf Lambsdorff :

      « Les institutions européennes, ne peuvent donc rien faire pour ces enfants. Il n’y a personne à Bruxelles pour empêcher les détournements d’argent dans les centres d’accueil de Sicile. Aucune instance, qu’elle soit nationale ou européenne, pour contrôler si les conditions d’accueil sont conformes aux droits de l’enfant, que ce soit dans le centre pour mineurs de Melilla ou dans les camps grecs. Et les cas d’abus, y sont fréquents. »

      #MNA #mineurs_non_accompagnés #film #asile #migrations #réfugiés #enfants #enfance #Melilla #Maroc #Espagne #disparitions #Idomeni #Grèce #documentaire #Macédoine #prostitution #Europol #détention_administrative #rétention #Italie #business #Pozzallo #hotspot #Rome #camps_de_réfugiés #viols #violence #Brême #Allemagne #clandestinisation #migrerrance #errance #détournement_d'argent

    • Une association qui vient en aide aux migrantes (parfois mineures) qui se prostituent :
      PIAM

      È un’associazione laica con sede in Asti
      composta da operatori sociali italiani e migranti.
      Dal 2000 ci occupiamo di donne e immigrazione,
      con particolare attenzione alle persone
      che si prostituiscono

      http://www.piamonlus.org

    • L’UE reste une institution aux mains des Etats : tant que ça ne changera pas pour évoluer vers une République européenne dotée des moyens d’agir les politiques qui y sont décidées ne seront appliquées que de manière inégale.

    • Letter to Minister Mouzalas on Detention of Unaccompanied Children in Greece

      I am writing to you to express Human Rights Watch’s deep concern at the dramatic increase in the number of unaccompanied migrant children detained in “protective custody” in police station cells and pre-removal detention centers across Greece. I urge you to immediately end this practice and find space for those unaccompanied children currently in custody in open facilities with decent living conditions where they can receive care and counseling, and have access to legal aid and other basic services.

      https://www.hrw.org/news/2017/08/02/letter-minister-mouzalas-detention-unaccompanied-children-greece

  • La procédure pour l’accréditation du nouvel ambassadeur-désigné des États-Unis auprès de l’Union européenne - M. Ted Malloch - pose un sérieux problème aux Institutions européennes.

    Au delà du caractère fort peu diplomatique - voire carrément désobligeant - des remarques publiques faites par M. Malloch sur l’UE et ses dirigeants, sa déclaration sur l’Euro parait en effet inacceptable

    https://www.uef.fr/suspendre-l-accreditation-de-m-malloch

  • Parce qu’il y a eu progrès, mais progrès insuffisant, progrès incomplet, de la construction européenne, il ne se passe plus un mois sans que l’Union se voie contestée par davantage de citoyens européens.

    le problème existentiel qu’endure l’Union européenne ne pourra être résolu si l’on ne prend pas la Bastille des temps modernes, si l’on ne prend pas le château de Versailles de la souveraineté nationale qu’est le Conseil européen ! Comment penser, en effet, qu’une sortie par le haut de la crise actuelle puisse être le fait des responsables politiques nationaux qui instrumentalisent l’Union en fonction de leurs intérêts et au rythme des ukases des forces populistes et extrémistes ?

    http://www.pressefederaliste.eu/De-l-insuffisance-des-progres-a-la-parole-confisquee-du-citoyen

    #Union_européenne #Europe #Démocratie

    • Ah oui super.

      Je viens de découvrir un truc dingue. Excel suppose que puisqu’on est en France, le séparateur de champs d’un fichier csv est non pas , mais ; ...

      Du coup si quelqu’un nous envoie un véritable fichier csv et bien il ne s’ouvre pas dans Excel FR.

      A moins de faire :

      csvformat -D \; "$source" > "$source.tmp"
      mv "$source.tmp" "$source"

      De même pour convertir un fichier excel en fichier « csv » à la mode excel FR :

      source="$1"
      dest="${1/xlsx/csv}"
      in2csv "$source" > "$dest.tmp"
      csvformat -D \; "$dest.tmp" > "$dest"
      rm "$dest.tmp"
    • @booz, pour ouvrir un fichier .csv avec Excel, il faut préalablement le renommer en .txt ce qui te donne la main sur le choix du séparateur (et des jeux de caractères).

      Tu peux aussi (et ça marche aussi pour l’enregistrement d’Excel vers le csv) dire à ton ordi qu’il n’est pas en France (paramètres régionaux sous Windows ou préférences sous MacOS).

    • Héhé, et pour gérer les accents sous Mac dans un viel excel, faut en plus faire :

      | iconv -f UTF-8 -t macintosh

      Donc pour convertir un csv propre en Excel FR à l’ancienne et que ça s’ouvre en cliquant dessus sans rien faire d’autre :

      csvformat -D \; "$source" | iconv -f UTF-8 -t macintosh > "$dest"

      Et bonus, une version en spip/php pour générer un fichier à télécharger qui sera ouvert dans Excel avec les bons accents que @fil m’avait fait il y a quelques années.

      Dans mon_squelette_fonctions.php :

      <?php
      include_spip('inc/charsets');
      init_mb_string();
      ob_start('convert_utf16');
      function convert_utf16($txt) {
              return "\xFF\xFE" . mb_convert_encoding("\n".$txt, 'UTF-16LE', 'UTF-8');
      }

      Dans mon_squelette.xls.html :

      #HTTP_HEADER{Content-Type: application/vnd.ms-excel; charset=UTF-16LE}
      ...

      #spip #export #excel

    • En fait Excel n’est pas si mauvais que ca. J’ai compris que le coup du séparateur ; avait sont intérêt en fr car la , est utilisée pour les nombres décimaux en francais (c’est un .en anglais). Donc pour parser un fichier csv c’est plus simple avec des données fr si le séparateur est ; pour ne pas confondre un champs et un nombre décimal.

      Par ailleurs j’ai testé csvkit vs Excel vs Googlesheets vs awk avec un fichier csv de 11Mo, et bien C’est Excel qui s’en sort le mieux.

      csvkit et Googlesheets ramment tant qu’ils peuvent, awk s’en sort bien mais ne sait pas parser simplement sur les , en distinguant les , séparateurs de champs des , décimales.

      Excel gère...

      Je me demande du coup si le bon format pour des gros fichiers ne serait pas des données séparées par des tabulations.

    • Je persiste à penser – mais en ce domaine comme dans d’autres, le plus court chemin est celui que l’on connaît – que le moyen le plus simple d’ouvrir un .csv avec Excel est de le mettre en .txt. Tu passes ainsi par l’assistant d’importation de texte qui est court-circuité pour les .csv. Ses 3 étapes te permettent de choisir interactivement (tu visualises le résultat directement)
      • le codage du texte et la ligne de début de l’importation
      • le ou les séparateur(s) (ou le découpage en colonnes si tu es en largeur fixe)
      • et (surtout !) le type de données pour chaque colonne (indispensable pour gérer les différents formats de date), voire de ne pas importer les colonnes qui ne t’intéressent pas (très utile pour les gros fichiers de données : quand tu supprimes les colonnes d’un tableau Excel, l’espace mémoire n’est libéré que lors de l’enregistrement du fichier, les colonnes que tu as importées puis immédiatement supprimées occupent toujours la mémoire).

  • Mutualisation SPIP sur Gandi Simple Hosting

    La mutualisation du noyau de SPIP présente des avantages pour les opérations de maintenance (du noyau comme des plugins) ainsi que pour l’économie des ressources du serveur mais encore faut-il pouvoir l’installer ! On croit parfois que cette possibilité est réservée aux propriétaires d’un serveur dédié qui peuvent modifier la configuration de celui-ci. Les lignes qui suivent présentent la mise en place d’une mutualisation sur une plateforme grand public.

    https://contrib.spip.net/Mutualisation-SPIP-sur-Gandi-Simple-Hosting

    #spip_blog

    • 1. Refonte du raccourci <img>

      Fondamentalement, c’est une modification complète du fonctionnement du raccourci <img> : l’image est affichée « en grand », et jamais sous forme de vignette. Elle peut être évidemment placée au centre, à gauche ou à droite, mais l’utilisation première est d’afficher l’image sur toute la colonne de texte disponible.

      Une idée vraiment importante est de se débarrasser totalement de la différence entre les images du portfolio et les images hors du portfolio : les images s’affichent de la même façon dans tous les cas, et jamais sous forme de vignette.

      2. Si on a mis un titre, un descriptif et/ou des crédits, ils s’affichent avec <img>. C’est dans la continuation de la logique précédente : si on met un titre, c’est qu’on veut un titre. Donc <img> affiche toujours le titre (quand il est renseigné).

      3. C’est responsive, évidemment.

    • Outre le fait que personne ne comprend vraiment la logique <img>, <doc> ou <emb>, la question qui prime est le fait que les usages qui ont justifié ces différents raccourcis ont disparu.

      – Quand on a conçu SPIP en 2000, la bande passante utilisée par les images restait une question importante : on affichait les images en petit dans les articles, et on proposait de cliquer dessus pour que l’utilisateur puisse les charger uniquement s’il en a envie. Clairement, plus personne ne fait ça… On veut des images en grand et puis c’est tout. C’est aussi pour cela qu’on affiche le type et le poids du fichier dans <doc> (pour que l’utilisateur ait une idée de ce qui l’attend s’il clique sur ce terrifiant fichier de… 160ko) ; mais aujourd’hui, en dehors de fichiers spécifiques, genre gros PDF ou fichier d’image monstrueux, ça n’a pas de sens de continuer à le faire pour des images…

      Bref, le coup d’insérer des petites vignettes cliquables au lieu de grandes images, ça ne se fait plus du tout.

      À l’inverse, insérer de belles grandes images qui occupe toute la largeur de la colonne, c’est la norme désormais.

      – Une habitude (étrange…) qu’on avait était d’insérer des petites images sans légende à l’intérieur des textes. Bon, ça non plus, ça ne se fait plus : quand on met une image, si on a une légende, hé ben on affiche la légende, ça ne coûte pas plus cher…

      – Un usage que j’ai supprimé de mes sites : la différence entre portfolio et hors portfolio. Si une image est associée à un article, c’est qu’on veut l’afficher dans tous les cas (si on veut conserver des images dans le site, mais sans les associer à un article, on a maintenant la médiathèque). Donc une image s’affiche toujours de la même façon avec le raccourci <img>, et si elle n’est pas affichée dans l’article, on la mettra dans le portfolio en dessous, sans se demander si elle est dans le « portfolio » (au sens technique SPIP) de l’article, parce que c’est une notion incompréhensible pour les usagers.

      Je ne l’ai pas encore fait dans ce plugin, mais je pense qu’il faudrait complètement réserver l’utilisation de <doc> à des présentations de documents à télécharger, genre grosses images ou fichiers PDF, et ne plus du tout l’utiliser pour insérer des images dans le texte. Du coup, sur mes sites, j’utilise désormais uniquement <img> pour insérer des images, et plus jamais <emb> ni <doc>.

    • 4. Balisage moderne avec <figure> et <figcaption>.

      5. Une image est cliquable (pour afficher le grand format) automatiquement si elle fait plus de 800 pixels dans une de ses dimensions. Pas de considération de la notion SPIP de « portfolio » ici (voir ci-dessus : c’est une notion qu’on devrait totalement abandonner je pense) : si une image est assez grande, elle est cliquable et puis c’est tout…

      On conserve la possibilité de faire un lien hypertexte « à la main » sur une image, même si je pense que l’usage a également plus ou moins disparu de nos jours (quand on clique sur une image, on s’attend plutôt à la voir en grand, pas à changer de page).

    • 6. Possibilité de forcer la largeur d’une image « à la main » :

      <img23|right|largeur=300>

      Noter que techniquement, dans ce cas on aura grâce au plugin image_responsive une gestion plus avancée du balisage, mieux adaptée au chargement anticipé des images, puisque ça va utiliser le srcset avec les valeurs 1x et 2x (pour le retina).

      7. Une subtilité javascript épatante ici : les images flottantes à droite ou à gauche, c’est très joli sur un grand écran, mais sur un téléphone ça détruit généralement complètement la maquette, parce qu’on met une image « flottante » de 250 pixels dans une colonne de 320 pixels, et qu’il reste du coup 70 pixels pour afficher le texte, et généralement c’est une catastrophe.

      Le plugin inclue donc un mécanisme #javascript qui vérifie la largeur des images flottantes et de la colonne de texte pour supprimer le float quand l’image devient proportionnellement trop large par rapport à sa colonne d’affichage (plus de 60% de la colonne de texte). Dans ce cas l’image est « forcée » en présentation centrée, avec sa légende, et on récupère un affichage optimal même sur petit écran.

      À l’inverse, on peut aussi se prévoir des styles pour les écran très larges (ça c’est pas directement dans le plugin, mais le balisage le permet facilement) :

    • 8. Option de présentation : rond : ça force l’image à s’afficher dans un cercle. Oui, tout rond. Même si l’image est un JPG, ça se fait en CSS, donc ça évite de recourir à un PNG dix fois plus gros.

      <img13|center|rond>

      Ça peut valoir le coup de l’associer à l’option largeur si on veut faire flotter une grande image à droite ou à gauche :

      <img13|left|rond|largeur=200>

      9. Trop mignon avec un navigateur récent : une image arrondie (avec rond) flottante forcera un habillage irrégulier par le texte : c’est-à-dire que le texte habillera le cercle de façon… circulaire, et non en rectangle. Ça se fait directement en CSS avec shape-outside. C’est automatique quand on utilise ˋrond`, pas besoin d’option supplémentaire.

      10. Extrêmement puissant : on peut demander un habillage irrégulier automatiquement sur les images JPG dotées d’un fond uni grâce à l’option shape. Attention, ça n’utilisera pas ma vieille technique de « tranches » (de image_ragged), mais sur la base d’un polygon calculé avec une nouvelle fonction : `image_detourer_polygon. Ça c’est carrément spectaculaire.

    • 11. Une petite animation rigolote : l’option flip permet de faire tourner l’image sur elle-même lorsqu’elle apparaît dans le viewport (en fonction du scroll, donc). Ça donne l’impression d’une pièce de monnaie qui tourne sur elle-même avant de s’arrêter pour s’arrêter :

      <img13|center|flip>

      ça devient encore plus fun si on force l’affichage dans un rond :
      <img13|center|rond|flip>

      ou carrément dans un rond flottant avec le détourage automatique :

      <img13|left|rond|flip|largeur=200>
    • 12. Et enfin l’animation la plus puissante : le zoom sur un détail de l’image (déterminé avec le plugin centre_image) :

      <img13|center|kenburns=1.6>

      Je pense qu’il faudrait renommer l’option simplement zoom, parce que personne n’arrive jamais à mémoriser ça…

      C’est une animation volontairement lente, mais alors : extrêmement spectaculaire… Et pour le coup, ça a généralement un véritable intérêt éditorial.

    • 13. Et enfin, la possibilité d’afficher plusieurs images sur une même ligne, avec adaptation aux différentes tailles d’écran, avec un nouveau raccourci : <ligne> :

      <ligne13>
      <ligne14>
      <ligne15>

      Ça c’est vraiment impressionnant… (en revanche, je n’utilises pas le même code HTML que pour les <img>, alors que je pense que je devrait le faire, pour profiter des raccourcis décrits précédemment).

      Noter qu’ici encore, s’il y a des titres, descriptifs et/ou crédits, ça s’affiche. Sinon, non.

      C’est à la fois très puissant, et assez déstabilisant, parce que la composition est automatique et… responsive. Du coup l’affichage dépend énormément des proportions des images et de la taille de l’écran. Du coup il faut réussir à se faire à l’idée que l’affichage sera variable, semi-automatique, et ne pas chercher à avoir des positionnements absolus qu’on décrète soi-même (ce qui est le « problème » de la mise en page responsive : il faut accepter que ça se recompose).

    • Bon, je dois m’absenter pour la journée, je compléterai avec des copies d’écran plus tard. Mais déjà, j’invite les Spipeurs•ses à jouer avec, parce que c’est un outil que j’installe sur tous mes sites, et qui change radicalement leur fonctionnement. Je suis très très très très preneur de retours à ce sujet.

    • Pas testé, mais sur le principe ça rejoint en partie le plugin Medoc de @tetue, en ajoutant le côté responsive.
      Mais il y a beaucoup de gadgets visuels : ça mériterait deux plugins distincts (un plugin = une fonction).

      Après, la « doc » et la discussion sur seenthis n’engagent pas vraiment la discussions avec la communauté #SPIP.

    • Ma remarque sur le lieu approprié pour le discussion est un peu sèche et pourrait être mal interprétée : pas d’arrière pensée de ma part, juste une remarque pratique sur le fait que tu « invites les Spipeurs•ses à jouer avec ».

    • @nicod_ : yep, attention à ne pas confondre évol d’affichage des modèles et débug ergo.

      1) Medoc n’est qu’un patch (grossier) qui corrige un bug ergo (hyper chiant quand on y confronté, totalement imperceptible pour les autres)
      2) et (plein) d’autres plugins proposent des variantes d’affichage des modèles, responsive ou pas, toussa, toussa…

      En tant que patch correctif, Medoc s’utilise avec n’importe lequel de ces autres plugins (dont il doit rester distinct).
      Il n’aura plus de raison d’être lorsque le « mode » (« image » ou « document ») aura disparu de la table spip_documents ainsi que ses implications (différence entre portfolio et hors portfolio)… chose que je suis infichue de savoir faire, d’où cet affreux petit sparadrap appelé Medoc ;)

      @arno : je suis ravie à l’idée d’essayer ton plugin prochainement :)

    • Merveilleux ! Super boulot, merci de le partager !
      Une remarque sur la notion d’image insérée sans légende, c’est en fait essentiel pour l’accessibilité de pouvoir définir un titre inséré dans le alt de l’image, mais qu’on ne tient pas à afficher en dessous de l’image en légende.

      Actuellement
      <img> insère l’image avec le titre en alt
      <doc> insère l’image avec le titre en légende en dessous

      Donc, dans la logique de ce que tu as fait, un paramètre |legend ou |nolegend serait pertinent, non ?

    • @tetue me suis mal exprimé, et trop vite.

      Je parlais de

      Fondamentalement, c’est une modification complète du fonctionnement du raccourci <img>

      qui est le côté très intéressant du plugin de @arno, et qui rejoint ta réflexion sur medoc.

      Avec l’ajout du paramétrage de largeur et le côté responsive, ça en fait un travail intéressant qui peut alimenter la réflexion sur la refonte de la gestion des docs dans SPIP (d’où ma remarque également sur le lieu pour en discuter).

    • Merci @arno , ce plugin a l’air très bien, et rempli de bonnes idées.

      Une remarque sur <ligneXX> : je vois* que cela crée autant de <ul> que de <ligne>. Est-ce qu’une syntaxe tel que <ligne|XX,YY,ZZ> ne serait pas plus appropriée, ce qui permettrait de n’avoir qu’un conteneur pour les 3 documents ?

      Le terme « ligne » en lui-même aussi est un peu flou, mais je n’ai pas d’idée là comme ça à part avoir une autre notion tel que <images|ligne|XX,YY,ZZ> , <images|cases|XX,YY,ZZ> peut être… ce qui deviendrait un « modèle d’affichage d’une liste de documents sélectionnés »

      * note : le modèle est ainsi fait, mais un pipeline enlève ensuite les ul en trop sur ces lignes…

    • Ah ou… si autant de balises <ligneXX> que de documents à afficher est conservé (plutôt que d’1 pour n documents), pourquoi ne pas utiliser plutôt <imgXX|ligne> ou <docXX|ligne> finalement directement ? ça paraîtrait bien également non ?

    • Sur <ligne>

      D’abord, je voudrais refaire le code de ce modèle pour qu’il utilise le même code que <img> pour l’affichage de l’image et des intitulés ; pour l’instant ce n’est ni le même code ni la même logique de fonctionnement, ce qui pose différentes difficultés :

      – les images de <ligne> s’affichent en background, ce qui fait qu’elles ne sont généralement pas imprimées et/ou difficiles à sauvegarder dans un PDF ; et autres petites difficultés d’utilisation quand les images sont des background…

      – le fait d’avoir deux codes à maintenir, c’est un peu chiant (c’est pas dramatique, parce que j’utilise énormément ce plugin, mais c’est chiant)…

      – j’aimerais bien avoir les mêmes fonctionnalités (notamment le zoom kenburns dans l’image) y compris sur les images en ligne…

      Du coup, utiliser carrément le même modèle avec <imgXX|ligne>, ça semble une bonne piste (surtout que ligne remplace exactement center, left et right dans leur logique de positionnement).

      Difficulté : je pense que certaines fonctionnalités n’ont rien à faire dans ligne (notamment forcer la largeur), et donc ça va commencer à faire du code un peu complexe.

      En revanche, je ne pense pas intéressant de fusionner la déclaration de plusieurs images dans le même modèle :
      – d’abord parce que c’est chiant à manipuler (quand on fait des articles, on déplace beaucoup les images, surtout qu’avec ligne ça demande des réglages parce que certaines associations fonctionnent moins bien que d’autres), et du coup le copier-coller d’une ligne pour une image, c’est plus pratique que d’aller éditer le modèle avec plusieurs images,
      – parce que je voudrais pouvoir passer des fonctionnalités différenciées sur chaque image (comme l’effet de zoom).

    • J’oubliais une option :

      14. Ça prend en compte l’option large :

      <imgXX|center|large>

      qui se contente d’insérer une classe .large. Ça ne sert pas à grand chose pour l’instant, mais c’est extrêmement utile dans un autre de mes plugins (pas diffusé pour l’instant), et chacun pourra de toute façon bidouiller ses feuilles de style soi-même : ça permet d’afficher cette image plus large que la colonne de texte.

    • Hello, :-)
      Je viens de faire un test de ton plug pour voir, j’ai un bug avec un SPIP 3.1.4-dev [23345] (php5.6.25), j’ai deux images dans la médiathèque que j’ajoute à un article, je mets donc <img2|left> <img1|left> avec du texte avant chaque image, si je clique sur l’onglet « voir » du porte plume, les images apparaissent et disparaissent d’un coup, quand à l’onglet « plein écran » du porte plume, je ne vois même pas les images, à savoir qu’il n’y a que ton plug et « image_responsive » dans les plugs. A savoir, il faut que je fasse plus de test, mais la première fois, comme il s’agissait d’un spip tout neuf, j’ai activé ton plug avant d’aller dans /ecrire/ ?exec=configurer_avancees et que le résultat, c’est que cette page plante (page blanche) avec juste le logo « infini » et l’url qui s’écrit /ecrire/ ?exec=configurer_avancees&action=tester_taille&i=1&arg=6000-6000 j’ai aussi pas mal de notice dans l’article, mais ça c’est pas grave, cela vient sans doute que dans mes_options, je demande à les voirs

    • Je pense avoir compris le problème, par contre, je ne sais si c’est un bug de spip ou du plug :-(
      Pour info, pour voir le problème, il est important qu’après l’installation d’un spip neuf, de ne pas faire le choix d’un type d’url dans /ecrire/ ?exec=configurer_urls , donc le laissé comme il est nativement, puis d’aller dans ecrire/ ?exec=depots pour faire l’ajout du dépôt de la zone, enfin, installer le plugin « medias_responsive_mod » en manuel dans le dossier « plugin » et laissé spip installer la dépendance « Filtre image_responsive », télécharger un jpeg dans la médiathèque, activer le plugin « medias_responsive_mod » et faire un article.
      Avec ou sans htaccess, il y n’y a pas de changement de mon côté

    • Salut @arno

      un souci rencontré avec image_responsive (je n’ai pas trouvé le seen dédié, donc je me permet de poster ici) :

      Sur un SPIP 3.0.3 avec uniquement ce plugin installé, j’ai cette erreur dans la console de Firefox :

      Et quand je regarde ce fichier dans local/cache-js, j’ai (ça donne un a circonflexe majuscule dans le source Firefox)

      Si je désactive la compression js dans l’espace privé, plus de problème.

      La ligne en question se trouve dans https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/image_responsive/javascript/image_responsive.js#L311

      En regardant de plus près, il semble y avoir également un souci là https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/image_responsive/javascript/image_responsive.js#L388 (carré de couleur rouge matérialisant une erreur ?)

      (Le fil sur spip_zone : https://www.mail-archive.com/spip-zone@rezo.net/msg43360.html )

    • Salut,

      Sur le point n°5 :

      Une image est cliquable (pour afficher le grand format) automatiquement si elle fait plus de 800 pixels dans une de ses dimensions.

      Ligne 37 du modèle img.html, il y a un test sur la taille pour utilise soit un <span>, soit un <a> mais, dans les 2 cas, il y a un href="#FICHIER" ce qui, dans le cas du span, crée une erreur de validation.
      Idem pour le type="#MIME_TYPE" (et pour les class et data-photo ?)

      cf : https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/medias_responsive_mod/squelettes/modeles/img.html#L37

      Il ne faudrait pas tester si on a un lien ou un span avant de les insérer ?

  • C’est toujours compliqué d’écrire une tribune sur la police
    https://www.lyonmag.com/article/83750/c-est-toujours-compliqu-d-crire-une-tribune-sur-la-police

    Annotations :

    Ceci dit soyons honnête : TOUTE tribune sur la police, qu’elle provienne des progressistes comme des conservateurs, est toujours polémique. Toujours. Trop libertaire. Trop sécuritaire. Alors que nos sécurités et nos libertés ne devraient pas être des sujets si polémiques et instrumentalisées en République.

  • Le statut des anciens présidents contesté au Conseil d’État
    http://www.ouest-france.fr/politique/institutions/conseil-detat/le-statut-des-anciens-presidents-conteste-au-conseil-detat-4471634

    Annotations :

    Accueil / Politique / Institutions / Conseil d’État Recevez gratuitement notre newsletter générale Chaque jour, l’essentiel de l’actualité est dans votre boite mail. Je m’inscris ! Le statut des anciens présidents contesté au Conseil d’État Conseil d’État - Modifié le (...)

  • Quand les maires ignorent l’Etat de droit avec la complicité du ministre de l’Intérieur - Ligue des droits de l’Homme
    http://www.ldh-france.org/les-maires-ignorent-letat-droit-complicite-du-ministre-linterieur

    Communiqué LDH. Plusieurs maires ont décidé de maintenir les arrêtés destinés à interdire l’accès à la plage et la baignade à des femmes vêtues d’un « burkini », et ce malgré l’arrêt de principe rendu par le Conseil d’Etat et la demande que la LDH leur a faite de respecter cette décision de justice.

  • #Laïcité ou #identité ?
    http://www.liberation.fr/debats/2016/08/29/laicite-ou-identite_1475306

    Contrairement à d’excellents interprètes, je ne pense pas que la « laïcité identitaire » dont nous voyons aujourd’hui se développer le programme à droite et à gauche de l’échiquier politique représente une simple accentuation de l’héritage hobbesien ou sa revanche sur l’interprétation libérale, même si je vois bien quels arguments ont favorisé l’instrumentation d’une conception juridique, morale, pédagogique de l’autorité publique, son glissement vers l’idée d’un « ordre des valeurs » baptisées républicaines et laïques, mais en réalité nationalistes et islamophobes. Je crois qu’il s’est produit quelque chose comme une mutation.

    L’équation symbolique qui sous-tend la laïcité identitaire doit en effet être restituée dans toute son extension : ce qu’elle pose, c’est que l’identité de la République réside dans la laïcité, et, corrélativement, que la laïcité doit servir à l’assimilation des populations d’origine étrangère (ce qui veut dire en clair : coloniale et postcoloniale), toujours encore susceptibles, de par leurs croyances religieuses, de constituer un « corps étranger » au sein de la nation. Obsédée par la nécessité de faire barrage au « communautarisme », elle en vient donc à construire (au moyen de « valeurs », mais aussi de normes et d’interdits culturels) un communautarisme d’Etat. Mais il y a plus grave, surtout dans la conjoncture actuelle : le symétrique, ou le synonyme inversé, de l’assimilation, c’est l’acculturation. Or cette notion est le fer de lance de l’offensive idéologique du fondamentalisme islamique qui dénonce l’emprise de la civilisation « chrétienne » et « séculière » sur les communautés musulmanes en Europe (et sur les sociétés arabo-musulmanes « modernisées »), en tirant même à l’occasion une légitimation du jihad, comme on peut le lire sur différents sites internet.

    La construction de la laïcité comme identité collective, nationale, sous-tendue par l’idée que la République implique l’assimilation (et non pas seulement l’intégration à la vie sociale et l’accomplissement des obligations civiques), est ainsi attirée dans un scénario de rivalité mimétique avec le discours totalitaire dont, dans le même temps, la politique française prétend se prémunir. Le moins qu’on puisse dire est qu’une telle construction ne servira ni à comprendre la nature des périls, ni, puisque « nous sommes en guerre », à forger la solidarité des citoyens.