• Ces Roms qui nous dérangent (1/5)

    Emission Vacarme de la RTS du 22.06.2015

    http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/6847325-vacarme-du-22-06-2015.html#6847324

    Depuis une dizaine d’années nous croisons dans nos rues des mendiants roms, pour la plupart originaires de Roumanie.

    Stigmatisés dans leur pays, sans emploi, ils migrent vers la Suisse ou d’autres pays d’Europe de l’Ouest dans l’espoir d’améliorer leur condition.

    #roms #rts

  • Soyons primaires ! Jean ORTIZ

    Soyons primaires ! Le capital en raffole. Des citoyens primaires, des analphabètes politiques, caricaturaux, clonés, des gugusses manipulables à merci, à la merci des puissants : « primarisés » ! Le dernier must à la mode libérale.

    Soyons primaires ! Les « primaires », c’est le degré moins un de la Politique, la démocratie sondée, incontinente. Dépolitisée. Les « primaires » : le summum de la démocratie médiatique (et de marché), à l’américaine. Que (la) le mec plus ultra l’emporte... Paillettes, flonflons (et consciences) payés par de généreux grands patrons. Aux États-Unis, on appelle cela : les « caucus ». Terrible aveu. Ah, les « gringos » !

    Soyons primaires, et que le spectacle commence. Et vlan une petite phrase choc, « assassine », un dérapage intentionnel, calculé. Et pour ta poire : une insulte, un coup bas au niveau du slip, une donaldtrumperie... Pour tromper les dingos. C’est écrit.
    Soyons primaires. « Approchez, venez voir... ». Le cirque, l’étalage, la mousse, l’écume, la vacuité, le paraître, les frasques, les instincts... primaires, pour racoler, racoler, et élire les « primo votants ». Et les autres ? Tiens, tiens, derrière la frime hypocrite, c’est vilain. Et désémantisé, comme ce qui le plus souvent nous vient des États-Unis... mais « modélique » : à singer !

    Soyons primaires ! Désormais plus besoin de partis, de partis militants, mais des sondeurs, éprouvettes et stéthoscopes à la main, pour faire croire à plus de démocratie, alors que cela revient à la confisquer, à liquider la(les) « fonction(s) » du parti. Il devient un parti de supporters. Que la voilà la bonne démocratie ! Et marchande de surcroît. Plus besoin de programmes rébarbatifs, de projets papivores. Le renoncement au rôle, aux prérogatives des militants : au diable l’élaboration d’un projet, le choix des candidats, etc. Des écuries : les macronistes, les hollandistes, les vallsistes, les juppistes... Les militants convertis en suffragettes.
    Cette « démocratie » relève de la course au frac, au fric, aux « parrainages », aux « sponsors » ; elle repose sur des médias si pluriellement démocratiques, sur TF1, 2, 3 , sur de la mise en scène frelatée, sur une personnalisation outrancière, sans limites, sur du « je t’amuse la galerie » pour te faire gober tout le reste, l’essentiel, sur des Instituts de sondage, tous bolchévisés comme chacun le sait, et poussant évidemment le cheval le plus contraire à leurs intérêts, le(la) plus anti-système, le(la) plus radical. Cela va de soi ! Le consensus ! Primaire.

    A ta santé ! Pas à la mienne.

    Jean Ortiz

    >Les chroniques latines
    http://www.humanite.fr/blogs/soyons-primaires-597542

    #primaires #Jean_Ortiz #Les_chroniques_latines

  • Bretonnaillerie et médiacrassie

    Synonyme de "centralisation", le jacobinisme, serait fondamentalement contre toutes les "libertés." Les libertés sont de préférence locales. Au singulier la liberté , comme principe universel, est gravée au fronton des mairies. Comme toute dictature le jacobinisme à ses martyrs dont un des plus connus est Patrick Le Lay qui, lorsqu’il était directeur de TF1, se fendit d’une longue profession de foi :

    « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective business, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1 c’est d’aider Coca-Cola à vendre son produit. Or, pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont vocation de le rendre disponible. C’est-à-dire de divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du cerveau humain disponible ».

    et :

    « Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise ».

    et encore :

    "La télévision, c’est une activité sans mémoire. Si l’on compare cette industrie à celle de l’automobile, par exemple, pour un constructeur d’autos, le processus de création est bien plus lent ; et si son véhicule est un succès il aura au moins le loisir de le savourer. Nous, nous n’en aurons même pas le temps ! "

    > " Quand les cerveaux ne pensent pas à la pub, TF1 sort son revolver", par Antonio Molfese, le 11 juillet 2004 - ACRIMED.
    http://www.acrimed.org/Quand-les-cerveaux-ne-pensent-pas-a-la-pub-TF1-sort-son-revolver

    Ils ont des chapeaux ronds

    Le même chantre de l’anti-jacobinisme déclarait que " lancer une télévision pour la Bretagne est une cause un peu similaire à celle de sauver des bébés phoques " et l’on retrouve quotidiennement dans les programmes de TV Breizh comment est mise en pratique ce sauvetage :

    Ainsi le Breton et la Bretonne sur leur banquise culturelle ont aimé, aiment et aimeront se nourrir - par exemple - d’Arabesque (série américaine, rediffusée à partir de 1993 sur TF1 ) ; de Monk ( série américaine , diffusée de 2003 à 2010 sur TF1) ; de Preuve à l’appui, (série américaine , diffusée dès 2002 sur TF1)... avant de palpiter avec Julie Lescaut ( série télévisée diffusée dès 1992 sur TF), une Femme d’honneur ( diffusée de 1996 à 2008 sur TF1) ou encore Dolmen, ( mini-série diffusée entre le 13 juin et le 18 juillet 2005 sur TF1) etc... Que ferait-donc les phoques bretons sans TF1, TV Breizh " première chaîne généraliste régionale bilingue en Europe" et Le Lay, l’ami des bêtes ?

    > " TV Breizh, télévision-miroir de la Bretagne ? ... ou de la stratégie des groupes de communication ? par Pierre Musso, le 15 août 2003 - ACRIMED
    http://www.acrimed.org/TV-Breizh-television-miroir-de-la-Bretagne

    C’est encore notre briochin qui, parlant de lui, des Bretons et de la Bretagne déclarait : " Le système administratif français, le système jacobin français ne veut pas de nous ".
    Ne pas oublier que notre homme est membre fondateur de " l’Institut de Locarn", que le journal Télérama décrit aimablement comme " une sorte de Davos breton, à la fois laboratoire de réflexion et centre de formation des élites entrepreneuriales locales " Un institut qui prône une Europe des régions et la dérèglementation, mais sous le joli terme de subsidiarité. On comprend mieux le slogan remis au goût du jour : ni droite, ni gauche, Bretons d’abord…

    > " Patrick Le Lay, nationaliste breton " par Françoise Morvan, auteur de « Le Monde comme si, Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne », Actes Sud, 2002 - Le GRIB
    http://le-grib.com/politique/patrick-le-lay-nationaliste-breton

    " Françoise Morvan réagit ici à l’entretien accordé en septembre 2005 par Patrick Le Lay, PDG de TF1 et fondateur de la « télévision identitaire » TV Breizh, au magazine Bretons, intitulé « En France, je suis un étranger ». Accusations de « génocide culturel » en Bretagne à l’encontre de la République « jacobine », défense d’une langue parlée par une infime minorité de jeunes de moins de vingt ans, soutien aux terroristes de l’Armée révolutionnaire bretonne pourtant condamnés par la justice, reconnaissance des liens qui unissent nationalistes bretons et responsables politiques "de gauche" : les propos de Le Lay s’inscrivent dans la rhétorique nationaliste bretonne et en dévoilent les présupposés et les dangers."

    #Patrick_Le-Lay #Françoise_Morvan #TV_Breizh #acrimed #nationalisme_breton #bretagne #institut_de_locarn

  • Expérimentation animale : peut-on traiter avec légèreté de sujets graves ? par Audrey Jougla ,29 janvier 2016 - Acrimed

    « Spécial investigation » est une émission diffusée chaque lundi soir par Canal + en crypté, qui propose des enquêtes de 52 minutes sur un sujet de société pour en démêler les enjeux et en présenter les acteurs importants.

    « Le sujet est tabou, surtout depuis que le thème de la souffrance animale est devenu une question de société », précise le présentateur Stéphane Haumant pour introduire un reportage annoncé comme un « documentaire choc ». Mais « Cobayes : bye bye ? », diffusé lundi 18 janvier, traitant du sujet hautement complexe de l’expérimentation animale, ne manque pas de surprendre – et de décevoir. Non pas pour les informations diffusées, car là n’est pas le propos, mais par le traitement même du sujet, sur un ton volontairement décalé et léger.

    Faire d’un sujet potentiellement anxiogène une enquête divertissante est-il possible ? L’analyse de ce parti pris, certes télégénique, nous porte à croire que c’est pour le moins une entreprise périlleuse. Autant du point de vue de l’information elle-même que des schémas de pensée qu’elle implique.

    #expérimentation_animale #souffrance_animale #Audrey_Joug #Acrimed #medias "information #canal_plus #Spécial_investigation #Stéphane_Haumant

  • Goodyear : rassemblement du jeudi 04 février
    CGT GOODYEAR AMIENS NORD

    Tous les lieux de rassemblement en France

    https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear/u/15268190?tk=bepGRlzjdIxZwYqWEc5IfbEsZvAQPGm7ekcu59bkZ40

    L’appel des Goodyear - pétition adressée à François Hollande
    https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear

    Radicalisation des puissants
    Les goodyear paient sans doute pour une chemise d’Air France en lambeaux. Pierre LEVY
    http://www.legrandsoir.info/radicalisation-des-puissants.html

    En prison ! Le verdict rendu en première instance par le tribunal correctionnel d’Amiens contre plusieurs syndicalistes CGT de Goodyear, qui inclut de la réclusion ferme, a provoqué une véritable stupéfaction.

    Les condamnés ont été reconnus « coupables » d’avoir retenu des dirigeants de leur entreprise (qui n’ont a aucun moment été violentés). Même les commentateurs les moins habitués à soutenir le monde du travail ont souligné le caractère sans précédent d’une telle peine. Ici et là s’est exprimée une compassion morale pour des hommes qui auraient « dérapé » sous l’emprise de la colère et de l’angoisse.

    En réalité, ce dont ces militants on besoin, c’est moins de se voir octroyer des « excuses », que d’une solidarité offensive. Celle-ci passe d’abord et avant tout par le rappel des enjeux de leur lutte dont la « séquestration » n’a été que le point d’orgue. Cette bataille au long cours (près de sept ans !) opposait une majorité de salariés de l’usine à la direction de choc de la firme américaine : Goodyear entendait imposer, par le chantage à la fermeture, une remise en cause des conditions et des horaires de travail ; et ce, selon un modèle de flexibilité... dont l’esprit va être repris dans la réforme en cours du Code du travail préconisée par l’Union européenne.

    #Goodyear #cgt_goodyear_amiens_nord #cgt #amiens #justice_de_classe #Pierre_LEVY #le_grand_soir

  • Loi immigration : sommés de dénoncer des étrangers
    source : Centre Primo Lévi
    http://www.primolevi.org/actualites/loi-immigration-sommes-de-denoncer-des-etrangers.html

    Ce texte du projet de loi de maîtrise de l’immigration ouvre une brèche dangereuse sur la levée du secret professionnel dans des secteurs essentiels de la vie citoyenne

    Un projet de réforme du droit des étrangers est en cours d’examen au Parlement. S’il prévoit la possibilité de cartes de séjour pluriannuelles (entre 1 et 4 ans, au lieu de 1 an aujourd’hui), il instaure également un mécanisme de contrôle permanent qui implique de nombreux organismes privés et publics. 34 associations, dont le Centre Primo Levi, demandent la suppression de cette mesure.

    Le texte du projet de loi de maîtrise de l’immigration ouvre une brèche dangereuse sur la levée du secret professionnel dans des secteurs essentiels de la vie citoyenne comme la santé, l’école, l’emploi et le social à travers ses articles 8, 22 et 25.

    Si le projet de loi initial allonge les durées de validité de la carte de séjour, ce qui est bénéfique pour lutter contre la précarité des titres et donc des situations des personnes, il instaure en revanche un principe de surveillance permanente.

    Alors que l’obtention d’un titre de séjour, soumise déjà à de multiples obligations, vérifications et production de preuves, leur aura été accordée, celle-ci pourrait maintenant être remise en cause à tout instant, créant finalement un climat de doute sur la sincérité de leur situation. Ils deviendraient alors de potentiels fraudeurs, alors même qu’ils ont répondu à toutes les conditions juridiques pour obtenir leur titre.

    Le projet de loi crée lui-même les conditions de ces contrôles avec la levée inédite du secret professionnel pour plusieurs organismes et leur personnel. Si les articles 8 et 25 sont votés en l’état, Pôle emploi, les écoles et universités, les établissements de santé publics et privés, les fournisseurs d’énergie et opérateurs de téléphonie ou encore les établissements bancaires auront l’obligation de fournir toute information que les agents de la préfecture jugeront utile pour contrôler la « sincérité et l’exactitude des déclarations et de l’authenticité des pièces » des personnes titulaires d’une carte de séjour.

    En contradiction avec les principes d’accueil largement rappelés dans les médias, ce texte ne rompt pas avec la logique répressive et suspicieuse des étrangers qui vivent en France.

    Les structures d’hébergement seront également sollicitées dans le cas de l’expulsion des personnes puisque l’article 22 prévoit la possibilité de venir les interpeler dans leur chambre en dehors de toute procédure pénale engagée.

    Parce que les articles 8, 22 et 25 assimilent délinquants et étrangers et mettent à mal l’intégration des personnes titulaires de titre de séjour dans leur pays d’accueil, nous demandons leur suppression immédiate".

    Signataires :

    FNARS, Emmaüs Solidarité, Emmaüs France, Fondation Abbé Pierre, ANAS, Secours catholique, Planning familial, ARDHIS, FTCR, Créteil solidarité, Aides, DDU, Comede, Catred, Mrap, AFVS, Médecins du Monde, Cimade, Réseaux Louis Guilloux, Case de santé, Gaia Paris, GISTI, LDH, syndicat de la magistrature, GAS, Centre Primo Levi, ACT UP Paris, DOM’ASILE, Droits d’urgence, FASTI, La case de santé, Sida info service, Solidarité SIDA, SOS HEPATITES.

    Malgré les recommandations des 34 associations, ces nouvelles mesures ont été adoptées en 2ème lecture du projet de réforme à l’Assemblée nationale, le 26 janvier 2016.
    Contact presse : Joséphine Vuillard : 01 43 14 85 03 / jvuillard@primolevi.org

    Le Centre Primo Levi a été créé en 1995 par la section française d’ Amnesty International, Médecins du Monde, l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Juristes sans frontière et l’association Trève. Le Centre Primo Levi est aujourd’hui la plus importante structure en France spécifiquement dédiée à l’accueil et aux soins des personnes victimes de la torture et de la violence politique réfugiées en France.

    #Centre_Primo_Levi #Loi_immigration #délation #dénonciation #répression #secret_professionnel #immigration #gouvernement_hollande #social_démocratie #Parti_socialiste #lois-scélérates

  • « Le bombardement chirurgical ou tactique n’existe pas »
    Entretien avec Guha-Sapir
    http://www.investigaction.net/Le-bombardement-chirurgical-ou.html

    Guha-Sapir est la directrice du Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres. Elle a publié en septembre dernier un rapport sur les victimes tuées en Syrie.

    #Guha-Sapir #guerre #frappes_chirurgicales #dégats_collatéraux #catastrophes_climatiques #syrie #investigaction_net #Afghanistan #Moyen-Orient #Centre_de_recherche_sur_l'épidémiologie_des_désastres #Periodico_Diagonal #Entretien

  • Dans l’engrenage de la terreur. Perdre en liberté sans gagner en sécurité, par Patrick Baudoin
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/BAUDOIN/54366
    " Les attentats ne trouvent pas leur source dans une insuffisance de lois."

    Alors que la facilité avec laquelle circulent les djihadistes souligne l’insuffisance des moyens mis au service de la justice, le gouvernement répond par un déni de justice supplémentaire, avec la prolongation de l’état d’urgence.

    Dès 1986, après une vague d’attentats attribués à Action directe, un régime d’exception avait été instauré, jetant les bases de la législation antiterroriste française : infractions et règles procédurales spécifiques, durée de garde à vue allongée, pouvoirs policiers renforcés, corps de magistrats spécialisés, cour d’assises spéciale. Depuis lors, plus d’une quinzaine de textes visant chaque fois à renforcer le système d’exception se sont empilés. Le 22 juillet 1996 a ainsi été adoptée une loi qui introduisait en tant qu’infraction autonome la notion très souple d’association de malfaiteurs « en relation avec une entreprise terroriste ». Une disposition que le juge d’instruction Marc Trévidic qualifie d’« outil terriblement efficace, mais également potentiellement dangereux pour les libertés individuelles ».

    Dans le contexte de l’après-11-Septembre, une loi ciblant la menace islamiste et présentée comme temporaire, votée le 15 novembre 2001, a été pérennisée par une loi du 18 mars 2003. Elle comporte des dispositions facilitant les perquisitions domiciliaires ou les contrôles des zones aéroportuaires et portuaires, et fait obligation aux opérateurs de conserver et de communiquer leurs données en matière de communications. Ces moyens de surveillance et de contrôle ont été complétés et renforcés par la loi du 9 mars 2004, dite « Perben II », de lutte contre le terrorisme et la grande criminalité, puis par une loi du 23 janvier 2006, consécutive aux attentats de Londres en juillet 2005. Cette dernière autorise par exemple le développement intensif de la vidéosurveillance et l’accès aux fichiers administratifs, et prolonge la durée de la garde à vue de quatre à six jours en cas de « risque de l’imminence d’une action terroriste en France ou à l’étranger ».

    Plus récemment, une loi du 13 novembre 2014, censée répondre aux craintes suscitées par les « loups solitaires » après l’attentat commis six mois plus tôt au Musée juif de Bruxelles, a créé le délit d’entreprise terroriste individuelle. Une nouvelle dynamique apparaît avec ce texte : des pouvoirs accrus sont accordés à l’administration et à l’exécutif, avec l’introduction d’une interdiction administrative temporaire de sortie du territoire sur décision du ministre de l’intérieur, ou d’une interdiction administrative d’entrée sur le territoire français, en cas de menace, à l’encontre de tout ressortissant étranger ne résidant pas habituellement en France.

    Les attentats des 7 et 9 janvier 2015 à Paris ont quant à eux été suivis du vote de la loi sur le renseignement, dont l’objectif affiché était de renforcer les moyens des services secrets en légalisant des procédés particulièrement intrusifs pratiqués de longue date. Ce texte, arguait le gouvernement, permettrait de mieux encadrer les activités des services. Or l’étendue de son champ d’application, dénoncée par les défenseurs des droits humains, leur laisse au contraire les mains libres pour exercer sans contrôle judiciaire une surveillance à grande échelle qui peut concerner non seulement les individus ciblés, mais aussi leur entourage.

    #Patrick_Baudoin #libertés_publiques #surveillance #lois_scélérates #lois_liberticides #lois-dites-antiterroristes #loi_sur_le_renseignement
    #loi_Perben_II #loi_du_13_novembre_2014 #loi_du_22_juillet_1996 #loi_du_15_novembre_2001 #loi_du_23_janvier_2006

  • Modérons nos transports !

    Cauchemars et facéties - Lundi matin.
    https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-15

    EI (bis)

    Après l’attentat dans le Thalys, la SNCF et le gouvernement avaient décidé de nouvelles mesures… contre la faude. Ce qui nous avait valu, en octobre 2015, une proposition de loi « relative à la prévention et à la lutte contre les atteintes graves à la sécurité publique, contre le terrorisme et contre la fraude dans les transports publics de voyageurs ».

    Entretemps, Daesh est repassé par là. Et la SNCF a estimé dans une récente conférence de presse, « avoir perdu "plusieurs dizaines de millions d’euros" en 2015 à cause des attentats qui ont touché Paris et le Thalys. "L’impact est lourd", a indiqué Rachel Picard, directrice générale de Voyages SNCF. »

    Aussi, la SNCF a décidé de « durcir »… « les conditions d’échange des billets TGV en instaurant des frais à partir d’avril ». Alors ça… C’est tout de même une des (pseudo)conséquences des attentats de novembre les plus incroyables.

    Toujours est-il qu’il faudra bientôt débourser jusqu’à 15 euros pour pouvoir échanger un billet de train (ce que font tout de même 17 pourcent des usagers de la SNCF).

    Rachel Picard a assuré avoir « beaucoup travaillé avec les associations de consommateurs et les clients, et ça ne les choque pas du tout…

    #SNCF #Rachel_Picard #lundi_matin #TGV #transports #billets_TGV

    • Que pensez-vous de la prolongation de l’état d’urgence ?

      Marc Trévidic : C’est la même logique : se passer du judiciaire. Où ira-t-on demain ? On autorisera les services à agir sans preuve ? L’état d’urgence est un instrument très dangereux, qui peut facilement être retourné contre des opposants politiques. Si vous lisez la loi, vous verrez qu’il n’est pas question de « terrorisme », mais d’un « péril imminent ». Un terme à l’acception très large, qui permet d’assigner des militants écologistes à résidence. Et qu’on ne me parle pas des juges administratifs ! Ils travaillent a posteriori, ce n’est pas du tout le même rôle que celui du juge judiciaire, qui contrôle a priori. Je le répète, l’état d’urgence est une arme dangereuse si elle est mise entre de mauvaises mains. Une fois dans la Constitution, cette loi permettra au pouvoir exécutif de faire ce qu’il veut. La démocratie est un système de contre-pouvoirs. Tout ce qui permet de mettre de côté le juge judiciaire, garant de nos libertés individuelles, est dangereux. Nous nous imaginons que la France sera une démocratie jusqu’à la fin des temps. Soyons sérieux et regardons le monde autour de nous... J’ai rencontré beaucoup de victimes d’attentats, j’en ai surtout vu beaucoup dont on ne s’occupait plus du dossier. Un attentat est passé de mode très vite. Je refuse l’idée qu’on aille saloper la Constitution au nom des victimes. On ne fera pas revivre ceux qui sont morts. Les terroristes nous menacent encore, il y aura d’autres attentats. La seule question est : « Jusqu’où irons-nous ? » Pas en Irak ou en Syrie, mais ici, sur le territoire français. Est-ce qu’au prochain attentat lourd, on créera un extra-état d’urgence ?

  • Refusons l’état d’urgence

    Sophie Wahnich

    Nous avons déjà assisté au rapatriement de la gendarmerie au sein du ministère de l’Intérieur, ce qui tend à brouiller la frontière entre police et armée, à faire rentrer la police dans un régime d’action militaire. C’était le cas à Sivens, avec pour conséquence l’issue tragique que chacun a encore en mémoire. Tout ceci contrevient à la logique historique du maintien de l’ordre républicain depuis la fusillade de Fourmies qui a toujours visé, malgré quelques écarts, la dissociation entre régime policier et régime militaire. Or, comme l’écrivait Walter Benjamin, lorsque la police n’applique plus la loi, mais la fait, le règne de l’arbitraire détruit toute fondation démocratique où la « force de loi » doit dépendre du peuple souverain, et non de la violence policière, qu’elle soit physique ou symbolique.

    http://www.regards.fr/web/article/sophie-wahnich-l-etat-d-urgence

    Fourmies, 1er mai 1891

    Le 1er mai 1891, les organisations ouvrières se préparent par différents moyens, dont la grève, à obtenir enfin la journée de 8 heures.
    A Fourmies, petite ville textile du Nord de la France, à 10 Heures du matin, Les délégués désignés en Assemblée Générale des Travailleurs et réunis au Café du Cygne, rue des Eliets, se rendent à la Mairie. Ils ont prévu d’y exposer leurs revendications :

    La journée de huit heures ;
    L’application de l’unification de l’heure pour la rentrée et sortie des fabriques et la même heure pour toutes, annoncée par la cloche locale ;
    Création d’une Bourse du Travail ;
    Révision générale des tarifs, suppression des règlements léonins, abrogation des amendes et des mal façons ;
    Fixation de la paie tous les huit jours, sans retard laissé dans la caisse des patrons au détriment de l’ouvrier, et l’obligation réciproque de prévenir 8 jours à l’avance en cas de cessation de travail ;
    Suppression des octrois ;
    Amélioration hygiénique à apporter dans certains ateliers en particulier à Fourmies et sa région ;
    Création de Caisses de retraites pour les ouvriers ;

    En réaction le patronat menace de licenciement celles et ceux qui arrêteront le travail. Pour lui venir en aide, il obtient du préfet la mobilisation de deux compagnies d’infanterie équipées du nouveau fusil Lebel ( 9 balles de calibre 8 mm).

    Ils avaient espéré épouvanter les ouvriers, mais ils ne purent que les exaspérer. Les plus indifférents furent pris de rage à cette menace qui les poussait à une cessation générale du travail. La quantité d’ouvriers qui ont été le 1er mai an travail fut si infime, que les fabricants durent les renvoyer chez eux. Paul Lafargue

    En fin de journée, face aux centaines de manifestants qui tentent d’obtenir la libération de grévistes interpellés dans la matinée et emprisonnés dans la mairie, le commandant Chapus crie : « Feu ! feu ! feu rapide ! Visez le porte-drapeau ! » La troupe s’exécute tuant en quelques dizaines de secondes 9 manifestants - dont 4 femmes et un enfant - et en blesse une quarantaine d’autres.

    Le Matin, du 5 mai 1891, dénonce les « responsables » du drame :

    Le crime vient de plus haut et de plus loin. Il vient de ces faux apôtres du progrès, philosophes de quatre sous et politiciens de pacotille, qui ont entrepris de réformer les mœurs politiques de la France, en la déshabituant de ses anciennes croyances. C’est l’enseignement matérialiste inauguré par eux dans nos écoles qui engendre ces revendications impatientes et brutales.

    Le Nouvel Éclaireur de l’Oise, du 9 mai juge les enragés :

    On a tué des femmes et des enfants ! crie-t-on. C’est vrai, c’est très fâcheux, soit ; mais qu’est-ce que ces femmes et ces enfants allaient faire là, s’il vous plaît ? Ils allaient porter aux hommes des pierres et des bâtons pour les jeter sur les soldats ; les femmes étaient là pour exciter les hommes et pour leur servir de bouclier. Tant pis pour eux. « Fallait pas qu’ils y aillent » dit la chanson, et ici la chanson dit vrai.

    Et L’Illustration, du 9 mai, ne cache pas son admiration pour le travail bien fait :

    C’est le fusil Lebel qui vient d’entrer en scène pour la première fois... Il ressort de ce nouveau fait à l’actif de la balle Lebel qu’elle peut très certainement traverser trois ou quatre personnes à la suite les uns des autres et les tuer.

    Suite aux massacre, un débat parlementaire s’ouvre à la Chambre des Députés tandis que Culine et Lafargue sont arrêtés. Clemenceau réclame une amnistie générale en s’écriant : « C’est le quatrième État qui se lève et qui arrive à la conquête du pouvoir ». L’amnistie est repoussée.

    > 1er Mai 1891 : la fusillade de Fourmies - Histoire par l’image
    http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=95

    > Sur le site marxists.org, le texte de Paul lafargue, « La boucherie de Fourmies du 1er mai 1891 »
    https://www.marxists.org/francais/lafargue/works/1891/05/lafargue_18910500.htm

    #Sophie_Wahnich #1er_mai 1er_mai_1891 #Fourmies #sivens #arbitraire #régime_policier #violence_policière #patronat #revendications

  • Manifeste - Création du Conseil d’urgence citoyenne
    https://www.facebook.com/notes/conseil-durgence-citoyenne/manifeste-cr%C3%A9ation-du-conseil-durgence-citoyenne/739523679513097
    En ces temps d’effroi face aux attentats et de péril pour la République du fait des réponses qui leur ont été données, nous citoyens voulons réaffirmer la force des principes et l’authenticité des valeurs d’un peuple républicain.
    Notre gouvernement fait de l’état d’urgence et de la menace de déchéance de nationalité pour les binationaux les seules réponses à notre situation historique et souhaite en faire des droits constitutionnels.
    Loin de déboucher sur une protection accrue des populations, le déploiement de l’état d’urgence a conduit sans délai et conduira à une confiscation des libertés publiques politiques par :

    l’absence de contrôle du pouvoir exécutif dans l’exercice de ses fonctions ;
    l’absence du juge dans les procédures de perquisitions et assignations à résidence qui fabrique un pouvoir préfectoral abusif et arbitraire ;
    la restriction des multiples droits politiques par intérêt et cynisme.

    La menace de la déchéance de la nationalité française pour les binationaux est une disposition inacceptable devant le principe d’égalité des droits, rappelant l’abjection que fut le régime de Vichy dans la mémoire collective française, et faisant rejouer la perte de nationalité sur le territoire métropolitain des Français d’origine algérienne de confession musulmane, en juillet 1962.
    On peut et on doit combattre le terrorisme efficacement en respectant les droits fondamentaux.
    Nous sommes conscients de la gravité des périls qui nous menacent, ce qui implique d’en traiter les causes et non seulement les effets.
    Partout où l’état de droit et l’état régulateur des inégalités disparaît, quartiers de grande relégation et prisons, le crime organisé s’installe. Or aujourd’hui c’est sur ce terreau que l’embrigadement mortifère se propage et non sur le terreau religieux qui vient souvent seulement le recouvrir.
    La compréhension de ces mécanismes sociaux doit conduire à un ciblage extrême des mesures de surveillance ou assignations et non pas à leur généralisation, synonyme de propagation de ce qu’on prétend maîtriser.
    La République française doit retrouver la voie de la souveraineté démocratique et la maîtrise de ses choix économiques en luttant contre toutes les formes actuelles de corruption à l’origine aussi du déploiement du terrorisme.
    Le choix du tout répressif et de la surveillance généralisée transforme l’état de droit en état policier sans aucun résultat probant, sacrifiant sur l’autel d’une sécurité fantasmée, la maitrise démocratique consubstantielle à notre identité Républicaine.
    La République française doit retrouver le discours de l’égalité et une parole publique respectueuse des différences, sans que la stigmatisation des populations musulmanes serve de paravent à l’inefficacité des mesures de sécurité.
    La République française doit retrouver le chemin de la fraternité qu’elle a abandonné au profit des logiques d’exclusion.
    Pour toutes ces raisons, nous affirmons notre désaccord et notre résistance aux politiques de l’urgence qui sont des politiques de la peur, et qui si nous n’y prenons garde, deviendront permanentes.
    Non, l’État de droit n’est pas soluble dans l’urgence policière !
    Passons à l’action !
    Seuls six membres du Parlement ont voté contre la prolongation de l’état d’urgence. La tentation autoritaire sécuritaire est bien là. Face à cela de nombreuses initiatives ont été prises pour s’opposer à cette dérive : tribunes, pétitions et meetings se multiplient. Nous nous en félicitons mais il ne suffit plus de témoigner de notre désaccord. Il faut relier l’ensemble des acteurs qui font preuve de lucidité politique et qui sont attachés à construire une alternative en France et en Europe, et agir.
    Nous invitons tous les citoyens à se constituer en Conseil de vigilance citoyenne c’est-à-dire :
    A constituer des comités locaux, soit sur des assises associatives et civiles existantes, soit ex nihilo et à en faire des lieux de débats qui viseront à :

    Nous opposer au nom de l’état de droit nécessaire en démocratie, au projet de réforme constitutionnelle relatif à l’état d’urgence et à la déchéance de nationalité ;
    Mettre en œuvre toutes les parades possibles au terrorisme qu’elles soient éducatives, sociales et judiciaires sans nous plier à des réflexes du type du patriot act qui a montré son inefficacité ;
    Nous mobiliser pour renforcer l’indépendance et les prérogatives de notre système judiciaire ;
    Démocratiser nos institutions en mettant le citoyen au cœur de la prise de décision politique ;
    À consigner ces travaux dans des cahiers de vigilance et de propositions ;
    À organiser pour chaque comité une délégation afin de participer à une Convention nationale qui exprimera la voix de l’intelligence démocratique face à notre situation historique. Elle aura pour mission de présenter une série de propositions de lois.

    Faisons de ce désastre républicain une chance pour refonder ensemble notre conception du droit, de la justice et de la démocratie.

    #Conseil_d’urgence_citoyenne #état_d'urgence #État_de_droit #libertés_publiques #gouvernement_hollande #ps #patriot_act #social_démocratie

  • Sophie Wahnich, historienne dont les travaux ont renouvelé la vision de la Révolution française, s’engage contre un état d’urgence dont elle explique qu’il veut détruire le pouvoir judiciaire, gouverner par la peur et nous déposséder du débat public.

    L’état d’urgence a pour lui la force d’une visibilité, d’une démonstration spectaculaire d’un pouvoir d’État qui vise, dans des circonstances tragiques, à se rallier l’assentiment populaire par une politique de la peur. C’est désormais le cœur de l’action de l’État.

    Sophie Wahnich : « L’état d’urgence est le symptôme d’un régime post-démocratique ». Site regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/sophie-wahnich-l-etat-d-urgence

    Ce qui est en jeu, en effet, c’est la justice elle-même, l’existence de la justice. La prolongation de l’état d’urgence et sa constitutionnalisation représentent rien moins qu’une tentative de détruire l’existence de l’autorité judiciaire. La volonté du nouveau ministre de la Justice de fusionner ministère de l’Intérieur et de la Justice conduirait à soustraire le pouvoir de la police à l’autorité judiciaire. Nous avons déjà assisté au rapatriement de la gendarmerie au sein du ministère de l’Intérieur, ce qui tend à brouiller la frontière entre police et armée, à faire rentrer la police dans un régime d’action militaire.

    #état_d'urgence #libertés_publiques #peur #pouvoir_judiciaire #Sophie_Wahnich #regards.fr #Entretien #Urvoas #PS #Gouvernement_hollande #social_démocratie

  • Splendeur des rentiers médiatiques

    Mais on lit les journaux comme on aime, un bandeau sur les yeux. On ne cherche pas à comprendre les faits. On écoute les douces paroles du rédacteur en chef, comme on écoute les paroles de sa maîtresse. On est battu et content parce qu’on ne se croit pas battu, mais vainqueur. M. Proust

    Misère des médias – Quand Juppé visite la Jungle
    http://www.article11.info/?Misere-des-medias-Quand-Juppe

    « Ce mercredi, Juppé était à Calais. Un déplacement de campagne comme il en existe des masses, ridicules et vains. Puisqu’on était dans le coin, on a suivi la petite troupe chargée de la mise en scène médiatique de cette visite. »

    Quand je vois, par exemple, les reporters qui se précipitent et les forêts de micros qui se dressent pour recueillir religieusement la moindre parole de nos dirigeants politiques ou de n’importe quelle personnalité réputée importante, y compris sur des sujets sur lesquels ce qu’ils peuvent dire n’a absolument aucun intérêt, je dois avouer que j’ai du mal à m’empêcher de considérer que l’humanité est en train, si ce n’était pas déjà fait, de perdre à peu près tout sens du ridicule. Et c’est une impression qui ne peut que se renforcer encore davantage quand on voit le degré d’infatuation et d’autosatisfaction que sont capables d’atteindre les représentants de la presse quand ils expliquent que ce qui se passe en pareil cas correspond à l’exécution d’une obligation quasiment sacrée qu’ils ont à remplir envers l’humanité et qui est d’une importance vitale pour elle. (Jacques Bouveresse, Au commencement était la presse )

    En ligne « Au commencement était la presse » Revue Agone n°40
    http://agone.org/revueagone/agone40/enligne/11/index.html#debut-chapitre

    Et aussi : Bouveresse Jacques, L’actualité de Karl Kraus. Bourdieu Pierre. Apropos de Karl Krauss et du journalisme. In : Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 131-132, mars 2000. Le journalisme et l’économie. pp. 119-126.
    http://www.persee.fr/doc/arss_0335-5322_2000_num_131_1_2671

    Jospin, Allègre, Villepin. rentiers de la politique. Par Daniel Schneidermann — 21 septembre 2007
    http://www.liberation.fr/tribune/2007/09/21/jospin-allegre-villepin-rentiers-de-la-politique_102274

    Ils sont quelques-uns, sur la scène politique, à se partager le titre enviable de rentiers médiatiques. (...)Risquons une hypothèse : le rentier médiatique tient une partie de son avantage de la fascination pour celui qui tire contre son camp. Pour la figure du banni, du transfuge, du dissident, du franc-tireur. Parce qu’ils parlent contre, ils donnent l’impression de parler vrai.

    #médias #Presse #Journalisme #rentiers_médiatiques #Jacques_Bouveresse #Pierre_Bourdieu #Karl_Krauss #Daniel_Schneidermann #article11

  • Nous ne céderons pas !
    Signez la pétition
    http://www.nousnecederonspas.org

    Pour nous, c’est définitivement non !

    Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

    Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

    Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

    A l’initiative de :

    AC ! Agir ensemble contre le chômage !, AC ! Trégor, Act Up-Paris, AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Alternatiba, Altertour, Alofa Tuvalu, ANV Cop21, Apel-Egalité, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association Avocats pour la défense des droits des détenus, Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), l’Association générale des étudiants de Paris Sorbonne (AGEPS), Association des Marocains en France (AMF), Association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis (ANPNPA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, CADTM France, Cedetim, CGT Police Paris, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, CISPM/ Maroc, Clamart-Citoyenne, Collectif des 39, Collectif des associations citoyennes, Collectif D’ailleurs nous sommes d’ici Tours 37, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif La Chapelle debout !, Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif de défense des libertés fondamentales de l’agglomération rouennaise (CDLF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif lyonnais jamais déchue, Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Ouiouioui, Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor-Goëlo, Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Confédération paysanne, Conseil des migrants subsahariens au Maroc, Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination nationale Pas sans nous, Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs France, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Espace Marx, Euromed Feminist Initiative IFE-EFI, Farapej, Fédération des associations des travailleurs et des jeunes (DIDF-France), Fédération des CIRCs, Fédération française des motards en colère (FFMC), Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fondation sciences citoyennes, Halte OPGM07, Ipam, Jinov International, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Genepi, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Les Amis de la Terre France, Les Amoureux au ban public, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’Enseignement, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Marche des femmes pour la dignité (Mafed), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement pour une alternative non-violente (Man), Mouvement pour l’économie solidaire (Mes), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement pour l’économie solidaire, Négajoule !, Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau, Observatoire international des prisons (OIP) – section française, Osez le féminisme !, Participation et spiritualité musulmanes (PSM), Peuple et culture Ile-de-France, Planning familial, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Powerfoule, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Revue Ecole émancipée, Revue Inprecor, Revue Mouvements, Revue Regard, Romeurope 94, Solidarité laïque, Survie, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat français des artistes interprètes (SFA), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Syndicat national des arts vivants (Synavi), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, SNUEP-FSU, SNUipp-FSU Paris, SNUITAM-FSU, SNUTER-FSU, Solidaires étudiant-e-s, SUPAP-FSU, Une Autre voix juive (UAVJ), Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale lycéenne (UNL), Union rationaliste, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires.

    #état_d'urgence #gouvernement_hollande #PS #Social_démocratie

  • #Frantz_Fanon et l’islamophobie contemporaine
    http://contre-attaques.org/magazine/article/frantz-fanon

    Si l’œuvre de Frantz Fanon est incontournable pour penser l’islamophobie contemporaine, dans le contexte français en particulier, c’est parce qu’il a mieux que d’autres compris les évolutions historiques de son temps, qui se reflètent aujourd’hui dans le nôtre. S’il n’utilise jamais le terme « islamophobie », réapparu dans l’actualité dans les années 2000 après un siècle d’éclipse, Frantz Fanon – qui fut médecin, psychiatre, essayiste, militant anticolonialiste – en avait parfaitement compris les logiques de (...)

    #Magazine

    / #carousel, #Racisme, Frantz Fanon

    « http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/lb_terrorisme.pdf »
    « https://theoremes.revues.org/445 »
    « http://www.shariati.com/english/begin/begin5.html »

  • « Islamophobie », un mot, un mal plus que centenaires - Alain Ruscio
    http://orientxxi.info/magazine/islamophobie-un-mot-un-mal-plus-que-centenaires,1155

    L’hostilité systématique à l’égard de l’islam est très anciennement ancrée dans la pensée occidentale. D’essence chrétienne, elle prend sa source dans l’esprit de croisade, fleurit pendant l’expansion coloniale et, après un temps de latence, reprend vigueur avec la « guerre contre le terrorisme ». Le mot « islamophobie » qui l’illustre a, quant à lui, une centaine d’années. Si désormais, au nom de la défense de la laïcité, certains intellectuels français très médiatiques ne craignent pas d’assumer la bêtise haineuse qu’il recouvre, d’autres, heureusement, s’emploient à la dénoncer.

    #islamophobie #Alain_Ruscio #stéréotypes #histoire

  • Circulez ! Va-t-en-guerre, état d’urgence et censure.

    (...) C’est que la guerre a créé une mentalité de vengeance, de férocité, de haine, soigneusement entretenue par les discours et les journaux. Et cette orthodoxie farouche ne tolère pas de dissidence, ni même de tiédeur. Hors d’elle, tout est défaillance ou félonie. Ne pas la servir, c’est la trahir.

    Ainsi, le respect humain, l’orgueil, la crainte de paraître suspect, autant de bâillons sur les propos hérétiques. Chacun se sent justiciable de son voisin. Que de gens doivent se duper deux à deux, dans la crainte de ne pas sembler assez ardents… Par l’effet de ce contrôle mutuel, une censure verbale s’est établie, plus oppressante et plus trompeuse encore que la censure écrite. Obligé de n’avoir qu’un langage, on feint de n’avoir qu’une pensée. On tait les autres. Et ce n’est pas le moindre crime de la guerre, que d’avoir institué l’hypocrisie.

    Michel Corday Le Journal de la Huronne . Tome I : Les Hauts Fourneaux. Flammarion, 1922.
    https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Journal_de_la_Huronne/Les_Hauts_Fourneaux/Texte_entier

    On croit mourir pour la patrie , Anatole France / L’Humanité, 18 Juillet 1922
    https://fr.wikisource.org/wiki/On_croit_mourir_pour_la_patrie...

    #Michel_Corday #médias #guerre #censure #Anatole_France #L’Humanité

  • En toute égalité, tous les français pourront être déchus de leur nationalité… (mais uniquement s’ils ont une autre natonalité).
    http://www.politis.fr/articles/2016/01/christiane-taubira-demissionne-enfin-83

    Loi sur la déchéance de nationalité qui a été publiée ce matin, délestée de toute référence aux binationaux. « Aucun élément qui pourrait laisser penser qu’il y aurait une discrimination entre les Français ne sera retenu », a déclaré une source proche du dossier à l’AFP.

    Comme disait Anatole France : l’égalité des lois interdit au riche comme au pauvre de coucher sous les ponts…
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Anatole_France_-_Le_Lys_rouge.djvu/118

    Autre motif d’orgueil, que d’être citoyen ! Cela consiste pour les pauvres à soutenir et à conserver les riches dans leur puissance et leur oisiveté. Ils y doivent travailler devant la majestueuse égalité des lois, qui interdit au riche comme au pauvre de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain. C’est un des bienfaits de la Révolution.

  • Etat d’urgence

    > Giorgio Agamben : De l’Etat de droit à l’Etat de sécurité Le Monde | 23.12.2015

    Dans son article, Giorgio Agamben fait référence à l’Allemagne des années 1930 :
    Les historiens savent parfaitement que c’est le contraire qui est vrai. L’état d’urgence est justement le dispositif par lequel les pouvoirs totalitaires se sont installés en Europe. Ainsi, dans les années qui ont précédé la prise du pouvoir par Hitler, les gouvernements sociaux-démocrates de Weimar avaient eu si souvent recours à l’état d’urgence (état d’exception, comme on le nomme en allemand), qu’on a pu dire que l’Allemagne avait déjà cessé, avant 1933, d’être une démocratie parlementaire.

    Or le premier acte d’Hitler, après sa nomination, a été de proclamer un état d’urgence, qui n’a jamais été révoqué. Lorsqu’on s’étonne des crimes qui ont pu être commis impunément en Allemagne par les nazis, on oublie que ces actes étaient parfaitement légaux, car le pays était soumis à l’état d’exception et que les libertés individuelles étaient suspendues.

    On ne voit pas pourquoi un pareil scénario ne pourrait pas se répéter en France  : on imagine sans difficulté un gouvernement d’extrême droite se servir à ses fins d’un état d’urgence auquel les gouvernements socialistes ont désormais habitué les citoyens. Dans un pays qui vit dans un état d’urgence prolongé, et dans lequel les opérations de police se substituent progressivement au pouvoir judiciaire, il faut s’attendre à une dégradation rapide et irréversible des institutions publiques.

    > Comment l’obsession sécuritaire fait muter la démocratie . par Giorgio Agamben - Monde diplomatique
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/01/AGAMBEN/49997

    L’article 20 de la loi de programmation militaire, promulguée le 19 décembre, autorise une surveillance généralisée des données numériques, au point que l’on parle de « Patriot Act à la française ». Erigé en priorité absolue, l’impératif de sécurité change souvent de prétexte (subversion politique, « terrorisme ») mais conserve sa visée : gouverner les populations. Pour comprendre son origine et tenter de le déjouer, il faut remonter au XVIIIe siècle…

    La formule « pour raisons de sécurité » (« for security reasons », « per ragioni di sicurezza ») fonctionne comme un argument d’autorité qui, coupant court à toute discussion, permet d’imposer des perspectives et des mesures que l’on n’accepterait pas sans cela. Il faut lui opposer l’analyse d’un concept d’apparence anodine, mais qui semble avoir supplanté toute autre notion politique : la sécurité.

    > Les gestes de l’Etat d’exception , 29 janvier 2016 par Bernard UMBRECHT - Le SauteRhin
    http://www.lesauterhin.eu/les-gestes-de-letat-dexception

    #Etat_d'urgence #Giorgio_Agamben #Bernard_Umbrecht #Hitler #social-démocratie #république_de_Weimar #sécurité

    • " La forme, c’est le fond qui remonte à la surface. " Victor Hugo

      Dans son livre « Les intellectuels faussaires, le triomphe médiatique des experts en mensonge », Pascal Boniface épingle Caroline Fourest qu’il affuble du titre de « serial-menteuse » : « Au tribunal de Fourest, l’acte d’accusation tient lieu de preuve. La vigueur de l’accusation est inversement proportionnelle à la rigueur de la démonstration. »
      Dans le chapitre qui lui est consacré Pascal Boniface écrit notamment :

      La grande force de Caroline Fourest est d’enfourcher des chevaux de bataille largement majoritaires dans l’opinion et plus encore parmi les élites médiatiques. Qui oserait se déclarer contre la laïcité, contre l’égalité hommes et femmes, pour la répression des minorités sexuelles ou en faveur de l’antisémitisme ? Ce qui pose problème, ce n’est pas que Caroline Fourest défend, c’est la façon dont elle le fait. Régulièrement, elle attribue à ses adversaires des positions, sans doute critiquables, mais qui ne sont pas les leurs, ou des faits répréhensibles.. inexistants.

      > Caroline Fourest, « sérial-menteuse » / Atlantico http://www.atlantico.fr/decryptage/caroline-fourest-tariq-ramadan-frere-tariq-bernard-henri-levy-149309.html

      > Entretien avec Pascal Boniface https://blogs.mediapart.fr/daniel-salvatore-schiffer/blog/041011/entretien-avec-pascal-boniface-propos-des-intellectuels-f

      Un des ouvrages de la journaliste, « La Tentation obscurantiste », a reçu en 2003 le prix du livre politique de l’Assemblée nationale. A son propos, cinq universitaires spécialisés dans l’étude de l’islam moderne et/ou de la laïcité, ont publié une tribune dans Le Monde," Les Lauriers de l’obscurantisme".

      Bruno Etienne, Franck Fregosi, Vincent Geisser, Raphaël Liogier et Jean Baubérot tenaient à mettre en garde l’opinion publique" contre « l’obscurantisme » de Fourest, contre sa « haine viscérale de la connaissance scientifique », contre son « trafic des émotions et des peurs » et contre son usage des « raccourcis ».

      La « méthode » (éminemment non scientifique) de sélection de la « vérité » consiste à prendre pour pertinent un discours caricatural, inquisitorial, pamphlétaire, truffé de préjugés, accessoirement d’erreur, et essentiellement destiné à dénoncé les « autres » : musulmans, islamologues refusant de se soumettre au sens commun, journalistes, hommes politiques, militants antiracistes, laïques pragmatiques.

      Bien moins que la paix sociale, cette désignation de l’autre ( et accessoirement de « sa » religion) permet d’éviter d’assumer ses propres turpitudes, ses propres préjugés. Elle permet d’éluder la question des alliances surprenantes entre les héros ’ hérauts) d’un républicanisme forcené et les nostalgiques d’une France éternellement monoconfessionnelle et mono-ethnique. Elle permet d’exploiter tranquillement, et avec la bonne conscience de la morale pseudo-universaliste le vieux fond de commerce de la peur de l’autre.

      > Les Lauriers de l’obscurantisme http://www.lemonde.fr/idees/article/2006/04/17/les-lauriers-de-l-obscurantisme_762492_3232.html

      En septembre 2015, Julien Salingue publie un article « Les coupables amitiés de Caroline Fourest (par Caroline Fourest) » qui fait le point sur la méthode et les obsessions de la « journaliste spécialisée dans l’à-peu-prisme. »

      (...) Dernier exemple en date, une attaque au vitriol contre le vainqueur des primaires du Labour britannique, Jeremy Corbyn, accusé (entre autres) de complaisance à l’égard de l’intégrisme et de l’antisémitisme.

      Une méthode éprouvée, dont le principal ressort est de déformer un peu, beaucoup, voire passionnément, la réalité, pour alimenter un propos à charge contre les cibles préférées de Caroline Fourest : les « islamistes ». Mais aussi les amis des « islamistes », les amis de leurs amis et, par extension, tous ceux qui connaissent quelqu’un dont le voisin a un jour partagé une banquette de métro avec la sœur d’un individu signataire par le passé d’une pétition également signée par un écrivain dont un article a été publié sur un site internet relayant ar ailleurs des articles révisionnistes.

      Pour rendre hommage à la journaliste et à ses méthodes de travail, nous avons décidé d’utiliser les mêmes procédés afin de révéler la face cachée de Caroline Fourest, à la manière de Caroline Fourest.

      > Le Blog de Julien Salingue http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2015/09/les-coupables-amities-de-caroline.html

      Saïd Bouamama, sociologue, et Pierre Tevanian, philosophe, pris à partie par Caroline Fourest après l’annulation d’un débat, en 2012 à la Fête de l’Humanité, publièrent un article « Caroline Fourest, l’incendiaire qui crie au feu ! » où sont mis en relief quelques procédés de la journaliste.

      Caroline Fourest est coutumière de ce type de campagnes, obéissant toujours au même schéma narratif (violence, agression, menaces, intégristes, escorte policière), contre des gens qui n’ont eu le tort que de la critiquer ou, au pire, de la chahuter. Il faudrait un jour que des journalistes d’investigation reviennent sur l’hallucinante campagne qu’elle avait lancée en 2004 contre l’Institut du monde arabe, suite à un débat tout à fait calme et policé (dont doit bien exister un enregistrement), et qui avait amené l’IMA à publier un démenti officiel. Un exemple plus récent est la manière dont un chahut tout à fait bon enfant (dont un enregistrement filmé existe sur youtube) a été transformé, par les soins de Caroline Fourest, en agression islamiste.

      > L’incendiaire qui crie au feu - Mediapart https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/180912/caroline-fourest-lincendiaire-qui-crie-au-feu

      Pour d’autres réjouissances : Caroline et l’inhumé malgré lui (2008), Caroline et l’agression des femmes voilés (2013), Caroline et l’arrachage des yeux (2014), Caroline entend des voix à Charlie Hebdo, Caroline et sa nouvelle croisade en Tunisie... voir :
      http://zec.hautetfort.com/archive/2015/01/11/caroline-fourest-clerc-obscur.html

      #Caroline_Fourest #serail_menteuse #clerc_obscur #obscurantisme "morale_pseudo-universaliste #Pascal_Boniface #Julien_Salingue #Saïd_Bouamama #Pierre_Tevanian #Bruno_Etienne #Franck_regosi, #Vincent_Geisser #Raphaël_Liogier Jean_Baubérot

  • 35 heures : décryptons le décrypteur - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/35-heures-decryptons-le-decrypteur

    Tous les matins sur France Info, dans sa chronique “Le décryptage éco”, Vincent Giret, du Monde, évangélise les fidèles avec son catéchisme libéral. À notre tour, décryptons-le avec cet extrait d’une chronique tout à fait exemplaire sur les 35 heures.

    #Vincent_Giret #France_Info #regards.fr

  • Refusons la constitutionnalisation de l’état d’urgence.

    > L’urgence d’en sortir - Observatoire International des Prisons OIP

    Paris, le 27 janvier 2016 — Au côté d’autres associations et de professionnels du droit, l’OIP publie aujourd’hui une analyse approfondie du régime juridique de l’état d’urgence et des enjeux de sa constitutionnalisation dans le projet de loi dit « de protection de la nation ». Profondément inquiets des conditions dans lesquelles la constitutionnalisation de l’état d’urgence est présentée et discutée, et des risques d’une intégration des mesures d’exception dans le droit commun, ses auteurs ont été animés par la volonté de mettre à la disposition du public une analyse approfondie du régime de l’état d’urgence et des implications de son inscription dans le texte de la Constitution. Ils et elles souhaitent contribuer ainsi à nourrir le débat qu’exige un texte aussi lourd de conséquences pour les droits et libertés les plus fondamentales.

    Télécharger l’analyse en PDF http://oip.org/images/Analyse_regime_juridique_etat_urgence.pdf

    > Manifestation Refusons la déchéance de nationalité et la constitutionnalisation de l’état d’urgence
    Samedi 30 janvier / 14h30 / Paris (République)

    > France entière -par villes : http://www.nousnecederonspas.org/wp-content/uploads/2016/01/Liste-des-manifestations-et-des-rassemblements-en-France-12.pdf

    Les associations et organisations syndicales regroupées autour de l’appel « Nous ne céderons pas ! » et ayant lancé la pétition « Pour nous, c’est définitivement non ! », contre la réforme constitutionnelle, appellent à manifester le samedi 30 janvier 2016 partout en France et à Paris, à 14h30, place de la République.
    Elles expriment leur refus de la réforme constitutionnelle et leur exigence de la levée de l’état d’urgence.
    Plus d’infos et la carte des manifestations partout en France : https://etatdurgence.fr

    #Observatoire_International_des_Prisons #oip #état_d'urgence #constitutionnalisation_de_l’état_d’urgence #libertés_fondamentales
    #PS #Social_démocratie #gouvernement_Hollande #Valls #Urvoas #Nous_ne_céderons_pas
    #etatdurgence.fr

  • Rassemblement de soutien des 8 de Goodyear !!!
    CGT GOODYEAR AMIENS NORD
    Mise à jour de la pétition : https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear

    28 janv. 2016 — Cher(e)s signataires,

    Nous sommes engagés depuis plusieurs semaines dans le combat pour obtenir le retrait des poursuites des 8 salariés de Goodyear qui ont lutté pour garder leur emploi et se sont vus condamnés à 2 ans de prison dont 9 mois ferme.

    Nous avons uni nos forces depuis pour maintenir la mobilisation en menant des actions sur les réseaux sociaux et via la pétition. Grâce à vous nous sommes à 147000 signataires !!

    Mais nous devons poursuivre la mobilisation jusqu’à l’appel.

    Nous comptons donc sur chacun d’entre vous pour venir vous réunir le jeudi 4 février 2016 à 11h place des droits de l’homme au Trocadéro pour exiger le retrait des poursuites des 8 de Goodyear !!
    https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear/u/15186010?tk=gkDdnN20pr31DpD9xpKuyJYx-ZNNsUryhfs-wtQpTuI

    #Goodyear #Amiens Amiens_nord #CGT_Goodyear #Justice_de_classe