• Bien-être des enfants dans les pays riches : résultats 2016, trop d’inégalités !
    https://www.unicef.fr/article/bien-etre-des-enfants-dans-les-pays-riches-resultats-2016-trop-d-inegalites

    La France classée 35e sur 37e sur les inégalités scolaires dans les pays de l’OCDE -
    > Charlotte Magri : « L’école aujourd’hui amplifie les inégalités entre les enfants ! » Témoignage d’une enseignante dans une école primaire de Marseille classée ZEP.
    https://www.unicef.fr/article/charlotte-magri-l-ecole-aujourdhui-amplifie-les-inegalites-entre-les-enfants

    Concernant les problèmes de santé, La France est classée 23e sur 35 pays de l’UE/OCDE. Et 28e en matière de satisfaction dans la vie.

    #UNICEF #rapport #enfance #inégalités_scolaires #santé

  • Cartes
    La fabrique de l’Histoire
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-l-histoire/cartes

    cartes (1/4) : Les cartes mémorielles de l’IGN .
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-l-histoire/cartes-14-actualite-des-parutions-entretien-avec-miranda-spieler

    cartes (2/4) : Les Cassini, carte sur table
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-l-histoire/cartes-24-les-cassini-carte-sur-table

    cartes (3/4) : Cartographie coloniale en Algérie
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-l-histoire/cartes-34-emission-autour-de-la-cartographie-coloniale-en

    cartes (4/4) : La cartographie médiévale
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-l-histoire/cartes-34-emission-autour-de-la-cartographie-coloniale-en

    Et aussi :

    Jean-Charles Ducène, « L’Europe dans la cartographie arabe médiévale » , Belgeo, 3-4 | 2008,
    http://belgeo.revues.org/8801

    Christiane de Craecker-Dussart, « La cartographie médiévale : d’importantes mises au point . » , Le Moyen Age 1/2010 (Tome CXVI) , p. 165-175
    http://www.cairn.info/revue-le-moyen-age-2010-1-page-165.htm
    Monique Pelletier, « Cartographie de la France et du monde de la Renaissance au Siècle des lumières. » Nouvelle édition. Paris : Éditions de la Bibliothèque nationale de France, 2002
    http://books.openedition.org/editionsbnf/1059

    - Présentation
    – Cartes, portraits et figures en France pendant la Renaissance
    – Les globes dans les collections françaises aux XVIIe et XVIIIe siècles
    – L’ingénieur militaire et la description du territoire
    – Du XVIe au XVIIIe siècle
    – Science et cartographie au Siècle des lumières

    >>> BNF : Expositions

    Histoire de la cartographie , http://expositions.bnf.fr/cartes/index.htm
    Les mappemondes , http://classes.bnf.fr/ebstorf/index.htm
    Ciel et Terre , http://expositions.bnf.fr/ciel/index.htm

    Al-Idrîsî, la Méditerranée au XIIe siècle , http://classes.bnf.fr/idrisi/index.htm
    Les Globes du Roi-Soleil, http://expositions.bnf.fr/globes/index.htm
    L’Âge d’or des cartes marines , http://expositions.bnf.fr/marine/index.htm

    #Cartes #Cartographie #Géographie #représentations #oekoumène #imaginaire_géographique #cartographie_médiévale #Moyen_Âge #Ptolémée #système_ptoléméen #cartes_arabes #cartographie_arabe_médiévale #al-Idrîsî #Méditerranée #Europe #Afrique #Asie #Cassini #IGN #Cartes_d'état_major #Fabrique_de_l'histoire

  • le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde, c’est un des composants du fameux round-up de la multinationale agrochimique américaine Monsanto.

    Il a été jugé dangereux pour la santé par le Centre International de Recherche sur le Cancer rattaché à l’OMS. Quant à l’autorité Européenne de Sécurité des Aliments, elle a donné une réponse contraire le 12 novembre 2015. Sur les 73 experts de l’EFSA qui ont participé à l’étude seuls 14 ont accepté de décliner leur identité...

    Le glyhposate de nouveau autorisé par l’Europe, par Amélie Perrier - France-Culture
    >>> http://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8h/le-glyphosate-de-nouveau-autorise-par-l-europe

    Le Parlement européen demande une réautorisation limitée du glyphosate, par Stéphane Foucart - Le Monde
    >>> http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/04/13/le-parlement-europeen-demande-une-reautorisation-limitee-du-glyphosate_49014

    L’éco du matin, par Catherine Boullay - France-Inter
    >>> http://www.franceinter.fr/emission-leco-du-matin-le-glyphosate-est-il-cancerigene.

    Glyphosate, des raisons de s’inquiéter - Les Amis de la Terre
    >>> http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/glyphosate_briefingmedia-2.pdf
    Greenpeace : articles sur le glyphosate
    >>> http://www.greenpeace.org/switzerland/fr/modeles/recherche/?all=glyphosate

    #glyphosate #herbicide #Round-up #pollution #cancer #Centre_International_de_Recherche_sur_le_Cancer #EFSA #Autorité_Européenne_de_Sécurité_des_Aliments
    #Monsanto #Lobbys #Experts #conflits-d'intérêts

  • Privacy Shield : Alerte de l’Observatoire des Libertés et du numérique
    La Quadrature du net - Communiqué de presse - Paris, le 7 avril 2016 https://www.laquadrature.net/fr/lettre-oln-commission-libe-privacy-shield

    Le Privacy Shield, qui encadrera les transferts de données personnelles vers les entreprises établies aux USA, est en cours de négociation. Cet accord fait suite à l’annulation du Safe Harbor par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a jugé qu’il ne permettait pas une protection substantiellement équivalente des données personnelles des personnes protégées par le droit européen et qui a proposé des garanties pour y remédier. Ces garanties n’étant pour l’instant pas prévues par le projet de Privacy Shield, l’accord qui en résultera nivellera par le bas les droits fondamentaux des Européens.

    Voir aussi :
    Observatoire des Libertés et du Numérique - Lettre ouverte à Věra Jourová : du Safe Harbor au Privacy Shield, des promesses et du vent 10-02-2016
    >>> http://www.lececil.org/node/13915

    Le 6 octobre 2015, la Cour de justice de l’Union européenne annulait le Safe Harbor, accord conclu en 2000 avec les États-Unis pour donner un cadre légal aux transferts des données des citoyens de l’Union européenne aux États-Unis. Le G29, groupe de travail qui rassemble les autorités nationales de protection des données, avait donné jusque fin janvier à la Commission européenne pour trouver un nouvel accord qui prenne en compte les exigences de la Cour de Justice de l’Union européenne. Cet accord nommé « Privacy Shield » a été annoncé le 2 février, mais ne contient qu’une série de vagues promesses...

    #Safe_Harbor #Privacy_Shield #Privacy_Shield4 #G20 #commission_LIBE #Cour_de_justice_de_l'Union_européenne #CJUE

    #Accords _internationaux #Numérique #surveillance #Vie_privée #communications_électroniques #données_numériques #Données_personnelles

    Organisations membres de #Observatoire_des_Libertés_et_du_Numérique (#OLN ) - signataires :
    #CECIL
    #Creis-Terminal
    #Ligue_des_Droits_de_l'Homme ( #LDH ) #La_Quadrature_du_Net (#LQDN) #Syndicat_des_Avocats_de_France (#SAF) #Syndicat_de_la_Magistrature (#SM).

  • Durant la débâcle, sortie des vieux épouvantails

    Raphaël Liogier répond à Caroline Fourest - Là-bas si j’y suis.
    http://la-bas.org/les-emissions-258/les-emissions/2015-16/raphael-liogier-repond-a-caroline-fourest

    https://vimeo.com/162123674

    Le chercheur #Raphaël_LIOGIER n’en revient pas. #Caroline_FOUREST l’a carrément démoli en direct dans la séquence de l’émission #C_À_VOUS, interviewée par "Patrick_COHEN (#France_5, 06 avril 2016).

    Sauf que LIOGIER n’était pas invité sur le plateau ! Caroline a pu sans risque taper à bras raccourcis sur cet affreux partisan du port du #voile islamique, ce « complice » de nos ennemis dans « la bataille culturelle que nous sommes en train de perdre » et autres amabilités.

    Oui, vous avez bien lu, le voile, revoilà le voile !

    C’est Manuel #VALLS qui l’a ressorti pas plus tard que ce lundi 04 avril. Alors que toute la place de la République vibre de la NUIT DEBOUT qui est en train de gagner le pays, au coin même de la place, discrètement, au théâtre Déjazet, lors d’un colloque sur l’islamisme et le populisme en Europe, Manuel VALLS ressortait l’épouvantail du voile, « asservissement de la femme », et contre lequel « il faut agir ». Alors que la jeunesse est dans la rue, alors que la révolte sociale gronde un peu partout, le Premier ministre tente de faire diversion. « Bien sûr, il y a l’économie et le chômage, mais l’essentiel, c’est la bataille culturelle et identitaire. » Au moins c’est clair.

    Incapable de faire face au chômage, à la précarité, aux inégalités, tout comme à l’évasion fiscale des grosses fortunes, Valls tente de dissimuler la bombe sociale sous le voile et les vieux amalgames chers au FN et aux partisans de la « guerre des civilisations ».

    En cela il peut compter sur le fidèle soutien de Caroline FOUREST. Si Laurent RUQUIER a décidé de ne plus jamais l’inviter dans son émission suite à de trop gros mensonges, Caroline est toujours présente dans les médias quand il s’agit de protéger la France du péril islamiste.

    Tout comme la philosophe #Elisabeth_BADINTER qui appelle au boycott des marques faisant dans la « mode islamique ». Malheureusement, on apprenait au même moment qu’Élisabeth BADINTER, 47ème fortune française, est la principale actionnaire de #PUBLICIS qui assure avec zèle la communication de… l’#Arabie_Saoudite !

    Merci à Raphaël LIOGIER.

    >>> Caroline Fourest, sa vie son œuvre : approximation et obscurantisme ; préjugés et caricatures. http://zec.hautetfort.com/archive/2015/01/11/caroline-fourest-clerc-obscur.html#more

    >>> "Tous voilés" pour dire leur ras-le-bol d’un débat sans fin. Après les réactions politiques hostiles au voile, des dizaines d’internautes se photographient la tête couverte d’un foulard en signe de solidarité.
    http://tempsreel.nouvelobs.com/les-internets/20160408.OBS8115/tous-voiles-pour-dire-leur-ras-le-bol-d-un-debat-sans-fin.html
    #Daniel_MERMET #Là-bas_si_j'y_suis

  • Petits secrets, baillons et monde des affaires

    https://act.wemove.eu/campaigns/les-lanceurs-d-alerte-en-danger

    ❝Elise Lucet : 9 avr. 2016 — Chers signataires,

    Vous avez signé la pétition « Ne laissons pas les entreprises dicter l’info - Stop à la Directive Secret des Affaires ! » en 2015.
    https://www.change.org/p/ne-laissons-pas-les-entreprises-dicter-l-info-stop-directive-secret-des-affa

    Ce fut un très grand succès, puisque plus de 500.000 personnes ont fait de même et ainsi permis de relancer le débat à Bruxelles : sous pression, les eurodéputés négociant au nom du Parlement Européen ont mieux défendu les journalistes face à la Commission Européenne et certains États. Merci pour cela.

    Malheureusement, les problèmes fondamentaux de ce texte n’ont pas été résolus, les exceptions censées protéger les lanceurs d’alerte et les journalistes restent insuffisantes et le Parlement Européen doit voter la version finale du texte le 14 avril prochain. S’il vous plaît, demandez aux eurodéputés de rejeter ce texte dangereux en signant la pétition suivante :
    https://act.wemove.eu/campaigns/les-lanceurs-d-alerte-en-danger

    En effet, dans sa version actuelle, ce texte crée toujours un droit au secret pour les entreprises qui est excessif (1) : il menace directement le travail des journalistes et de leurs sources, les lanceurs d’alerte, la liberté d’expression des salariés et nos droits à accéder à des informations d’intérêt public, comme celles qui concernent les médicaments, les pesticides, les émissions des véhicules, etc.). Par exemple, Antoine Deltour, le lanceur d’alerte de Luxleaks actuellement poursuivi en justice au Luxembourg pour « violation de secrets d’affaires » ne serait pas protégé par cette directive, au même titre que le journaliste de Cash Investigation Edouard Perrin, également poursuivi dans ce dossier. De même ce texte donnerait au cabinet d’avocats Mossack Fonseca, au coeur du scandale des « Panama Papers », des arguments juridiques pour poursuivre en justice les médias qui publieraient ses informations internes – alors que ceux-ci sont la preuve d’un système d’évasion fiscale portant sur des milliards d’euros !
    Ne laissons pas les entreprises décider de l’information. Nous comptons sur vous.

    Le collectif Informer n’est pas un délit
    https://www.facebook.com/informernestpasundelit

    (1) Pour plus d’informations sur les risques de cette directive : http://corporateeurope.org/fr/power-lobbies/2016/03/protection-des-secrets-daffaires

    Un nouveau droit au secret pour les entreprises ? Non merci !
    La nouvelle directive européenne sur le secret des affaires réduira au silence nos lanceurs d’alerte, journalistes d’investigation, et toutes celles et ceux qui essaient d’obtenir des informations que les entreprises ne veulent pas révéler. Les entreprises pourront les attaquer en justice pour obtenir des réparations colossales, et ils pourront même finir derrière les barreaux.

    #Directive_Secret_des_Affaires #Elise_Lucet #Informer_n'est_pas_un_délit #patronnat #entreprsie #information #médias #pétition #wemove.eu

  • La planification d’une déportation de masse : Chronique de « l’ensauvagement » de l’UE , par Said Bouamama
    http://www.investigaction.net/La-planification-d-une-deportation.html

    Dans un silence médiatique et politique assourdissant, les premiers bateaux transportant plusieurs centaines de réfugiés ont commencé la mise en pratique de la plus importante déportation de masse en Europe occidentale depuis la seconde guerre mondiale. Il s’agit ni plus ni moins que d’un nouveau crime historique de l’Union Européenne.Que celui-ci soit légal (en vertu de l’accord signé avec la Turquie) ne change bien entendu rien à son caractère violent et attentatoire aux droits humains. Nous avons affaire ici à un nouveau palier de « l’ensauvagement » de l’Europe riche pour paraphraser Aimé Césaire. Aux portes de cette Europe se multiplient et se multiplieront les camps financés par l’Union Européenne et gérés par Le grand démocrate Erdogan.(...)

    Du côté de l’Union Européenne l’enjeu est de sous-traiter ou d’externaliser la politique de refoulement et de répression des réfugiés. Une telle pratique n’est pas nouvelle. Elle est au cœur des accords qu’impose l’Union Européenne aux pays africains pour faire de ceux-ci des gardes-chiourmes frontaliers (i). Elle est la mission première de l’agence FRONTEX consistant à « délocaliser peu à peu les frontières extérieures de l’UE vers l’Est et vers le Sud pour « mieux repousser les migrants (ii) » ». Tout en continuant ses politiques de pillages et de guerres, l’Union Européenne se dédouane ainsi des conséquences de sa politique étrangère impérialiste.

    Quelques liens référencés dans l’article :

    Echanges et partenariats, Frontex et l’externalisation des contrôles migratoires. L’exemple de la coopération avec les Etats africains,
    >>> http://emi-cfd.com/echanges-partenariats/?p=4154

    Claire Rodier, Des frontières et des hommes, Claire Rodier, spécialiste des questions de politique migratoire, a décrit le processus de délocalisation des frontières extérieures de l’UE qui est en cours. 2009
    >>> http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2009/11/conf-claire-rodier/index.html

    Aurélie Ponthieu, Accord UE-Turquie, réduire les vies des réfugiés à de simples chiffres. Médecins sans frontières -2016
    >>> http://www.msf.fr/actualite/articles/accords-ue-turquie-reduire-vies-refugies-simples-chiffres

    Gilles de Kerchove, Daech ou Al-Qaïda n’ont pas besoin de faire passer des terroristes parmi les réfugiés 2015
    https://www.euractiv.fr/section/justice-affaires-interieures/interview/_aesh-ou-al-qaida-n-ont-pas-besoin-de-faire-passer-des-terroristes-parmi-le

    Boyko Vassilev, Médias et réfugiés : halte aux clichés et au prêt-à-parler ! - 2015
    >>> https://www.euractiv.fr/section/justice-affaires-interieures/interview/daesh-ou-al-qaida-n-ont-pas-besoin-de-faire-passer-des-terroristes-parmi-le

    Hanane Karimi, De la banalité du sexisme et du racisme, Retour sur les événements de Cologne et leur traitement médiatique,
    >>> http://lmsi.net/De-la-banalite-du-sexisme-et-du

    #migrants #réfugiés #marchandisation_des_migrants #déportation #racisme #droits_de_l'homme #frontière #Frontex #UE #Erdogan
    #médias #Said_Bouamama#Investig’Action

  • 6 730 morts dans la rue en trois ans en France | Le Quotidien du Médecin
    http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2014/07/11/6-730-morts-dans-la-rue-en-trois-ans-en-france_704366

    Près de 7 000 « sans domicile fixe » seraient morts dans la rue entre janvier 2008 et décembre 2010. Jusqu’alors, le Collectif les Morts dans la rue (CMDR) une association créée en 2002 pour accompagner les familles et qui recense les signalements, annonçait annuellement un nombre de décès autour de 400, selon les années.

    « Nous savions que nous étions loin de l’exhaustivité, témoigne Lise Grout, épidémiologiste au sein du CMDR et coauteur de la première étude épidémiologique sur ce sujet à paraître dans le « British Medical Journal Public Health ». Rien que pour l’Ile-de-France nous recevons des signalements de décès tous les jours, un peu par hasard. Mais au pire, on pensait être un tiers en dessous de la réalité. Là, c’est énorme ».
    Une méthode reproductible

    C’est la première fois que le nombre de décès dans la rue est estimé par une équipe d’épidémiologistes* selon une méthode adaptée et reproductible. Cette méthode dite de capture/recapture permet de gérer deux sources de données différentes, en l’occurrence celles du CépiDc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès) qui collecte et analyse tous les certificats de décès en France et celles du CMDR.

    Le nombre de décès diffère significativement entre les deux entités (p supérieur à 0,0001) et surtout en fonction des régions, la plus grande différence étant observée pour la région parisienne, et pour le Nord de la France.

    L’estimation est calculée en prenant le nombre de décès du CMDR ( 754 ) x nombre de décès CépiDc (241) / le recouvrement (nombre de décès communs aux deux soit 27) = 6 730 décès (IC 95 %, 4381-9079).

    Les limites de la méthode sont clairement exposées par les auteurs : manque de définition commune des SDF, l’absence de mention « SDF » sur les certificats de décès du CépiDc... Elle vient cependant combler le manque de données fiables et de registre national pour un phénomène de société qui prend de l’ampleur.
    On meurt des mêmes causes que dans la population générale, 30 ans plus tôt

    Être sans domicile fixe constitue un risque très élevé de mortalité, rappellent les auteurs. Les études menées à l’étranger, notamment aux États-Unis et au Canada, rapportaient un taux de mortalité entre 3 et 13 fois supérieur à celui de la population générale. Et ce sont surtout les hommes jeunes qui meurent dans la rue. « Les causes de décès ne sont pas très différentes de celles de la population générale, explique Lise Grout. Il s’agit pour les hommes de cause cardiaque, ou externe, agressions, suicides, qui sont celles que l’on retrouve dans la population masculine au même âge. Sauf que l’âge moyen de décès dans la rue est de 45 ans contre 77 ans dans la population générale ».

    La population SDF reste un problème en France. L’INSEE reportait une augmentation de 50 % des SDF au cours de la dernière décennie et estimait à 144 000 le nombre de personnes vivant dans la rue en 2012.

    Cette étude n’est que le premier volet d’un vaste projet qui doit également décrire les caractéristiques démographiques et les causes qui conduisent des invidivus dans la situation de SDF.

    Estimating the number of homeless in France, 2008 2010. BMC Public Health. 2014 Jul 7 ;14(1):690. [sous presse]

    * Inserm, CépiDc, le Kremlin Bicêtre. Inserm UMRS (dpartement d’épidémiologie sociale, Paris), Le Collectif les Morts dans la Rue, Paris. Observatoire du samu Social , Paris. Observatoire National de la Pauvreté et de l’exclusion sociale, Paris.
    Dr Anne Teyssédou

  • La grande crise des amphibiens

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/04/04/sale-temps-pour-les-grenouilles_4895475_1650684.html

    Les amphibiens disparaissent. Ne tournez pas la page. Vous pensez tout savoir sur le sujet  ? Ou peut-être vous sentez-vous juste las face aux atteintes répétées infligées à la biodiversité par notre société moderne   : disparition annoncée des rhinocéros, fin presque programmée des ours polaires, risques extrêmes encourus par les tigres ou les orangs-outans – une liste évidemment non exhaustive ?

    C’est pourtant une tout autre histoire qui se joue ici. Ou plus exactement une histoire voisine, mais à une tout autre échelle. Les autorités de protection de la nature l’admettent en ­effet désormais  : les amphibiens constituent le groupe vivant le plus menacé sur notre planète, et de loin. Pas une espèce, ni même une famille ou un ordre, mais bien une classe dans son ensemble. Autrement dit, l’équivalent des mammifères, des reptiles ou des oiseaux.

    Les chiffres de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la principale ONG mondiale en la matière, sont édifiants. Sur les quelque 7 500 espèces d’amphibiens répertoriées à travers le monde, 41 % sont d’ores et déjà classées dans les catégories « vulnérables  », «  en danger  » ou «  en danger critique  ».

    Et à chaque nouvel état des lieux, le sort de ce maillon essentiel de la chaîne alimentaire, prédateur d’insectes et proie des mammifères, oiseaux et serpents s’assombrit. Encore l’organisation fait-elle preuve d’une extrême prudence. Ainsi ne recense-t-elle officiellement l’extinction que de 33 espèces… depuis l’année 1500.

    168 espèces disparues en vingt ans

    Pour bien mesurer l’importance de l’événement, Vance Vredenburg, biologiste à l’université d’Etat de San Francisco (Californie), propose de prendre « un peu de recul ». « Ces animaux existent depuis 360 millions d’années, rappelle-t-il. Ils ont donc survécu aux quatre dernières extinctions massives que la Terre a connues – ils étaient apparus après la première grande extinction. Ils ont vu naître et disparaître les dinosaures. Alors pourquoi sont-ils à leur tour en danger ? Et pourquoi maintenant ? »

    Coutances, Normandie. Après quatre jours de pluie, le soleil irise la campagne et Mickaël Barrioz, président de la Société herpétologique de France, est de sortie. Objectif du jour : Le Gast, petite commune à la limite de la Manche et du Calvados. Et plus particulièrement sa retenue d’eau. Dans le cadre du programme national « Pop amphibiens », le naturaliste du Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) dresse la cartographie de la présence des amphibiens sur quelque mille points d’eau de la région.

    Tous les deux ans, entre mars et en juin, de jour ou de nuit, lui et ses collègues viennent traquer, ici les œufs (on dit les « pontes »), là les larves ou les adultes, quand il ne s’agit pas juste de distinguer le chant des mâles à la période des amours.

    Dans la voiture, déjà, Mickaël Barrioz a commencé ses explications. « Regardez autour de vous ces champs de maïs : il y a dix ans, c’était des prairies. Les grenouilles pouvaient s’y déplacer. Elles vivaient sous les haies ou dans les fossés, se reproduisaient dans les mares qui servaient d’abreuvoirs. Mais les prairies ont été retournées, les haies abattues, les mares abandonnées car jugées trop peu saines. Les grenouilles se retrouvent prises au piège. »

    Résistance et fragilité

    Car leur résistance ancestrale cache une grande fragilité. « En raison de leur mode de vie, d’abord », insiste Annemarie Ohler, professeure au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) de Paris : terrestres en temps normal, la grenouille et ses divers cousins gagnent le milieu aquatique pour pondre. « Ils sont donc doublement menacés », poursuit la batracologue. Oublions les facétieux alytes accoucheurs, dont les mâles portent les œufs autour de leurs pattes, les Pipa pipa du Surinam, qui les incrustent sur le dos de la femelle, ou encore les Limnonectes larvaepartus des Célèbes, qui engendrent directement des têtards.

    L’écrasante majorité des espèces déposent dans l’eau des œufs qui, une fois éclos, donnent naissance à des larves – les têtards – munies d’une queue et de branchies. Quelques mois et une métamorphose plus tard, l’animal prend sa forme adulte, les branchies sont abandonnées au profit de poumons et la grenouille gagne la terre ferme. Elle n’a pas pour autant perdu ses capacités d’amphibien. La nage, bien sûr. Surtout, la finesse de sa peau, qui lui permet de continuer à assimiler l’oxygène de l’eau. Une seconde source d’inspiration, donc.

    Mais aussi de fragilité, dès lors que mares et étangs deviennent les déversoirs de toutes sortes de produits chimiques, engrais, herbicides, insecticides... Véritables éponges à polluants, les grenouilles, lorsqu’elles ne succombent pas, voient leur cycle de reproduction gravement perturbé.

    En 2006, le toxicologue américain Tyrone Hayes (université de Berkeley) a ainsi montré les effets délétères de plusieurs pesticides sur le système hormonal des amphibiens (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1874187) non seulement à haute dose, mais même à très faible dose, pour peu qu’ils se trouvent associés chez le même animal. « Mais là encore, il faut élargir la focale, insiste le biologiste. Les pesticides seuls sont nocifs, nous l’avons montré, mais c’est leur association avec d’autres menaces, comme la destruction de leur habitat ou le réchauffement climatique, qui les rend redoutables. »

    Mickaël Barrioz en sait quelque chose. Car ce sont aussi les effets du changement de température qu’il traque aujourd’hui. Il a chaussé ses bottes, embarqué nasses et épuisette, et fixe désormais l’eau. Rien à l’horizon pour l’œil profane. Mais lui repère tout de suite un chapelet d’œufs de crapaud commun dans une petite mare, récemment creusée par les aménageurs de la retenue du Gast. Un coup d’épuisette, et un triton palmé apparaît. De bonnes nouvelles, compte tenu de la jeunesse du site.

    Innombrables obstacles

    Mais la vraie quête est ailleurs : c’est la grenouille rousse. Entre 2007 et 2014, l’espèce a connu une chute vertigineuse évaluée à 36 % des effectifs. « Treize des quinze espèces normandes sont en baisse. Mais celle-là particulièrement. Et si l’on cherche un point commun aux baisses les plus fortes, on découvre des espèces septentrionales qui sont ici en l imite de leur aire de répartition. Quand la température monte, c’est elles qui en subissent les effets. » C’est vrai de la grenouille rousse, mais aussi du triton ponctué ou encore de l’alyte accoucheur, qui tous flirtent avec les 30 % de baisse.

    « Les amphibiens sont ectothermes, c’est-à-dire que la température de leur corps évolue avec celle de l’extérieur, poursuit Mickaël Barrioz. Avant, ils pouvaient se déplacer, aller vers des zones plus froides. Mais les obstacles sont devenus innombrables et leur capacité de dispersion très limitée, bien moindre que celle des reptiles, par exemple. » Des espèces entières ont ainsi disparu de Normandie, tel le sonneur à ventre jaune, désormais confiné dans une mare de l’Eure.

    Aujourd’hui, pourtant, dans ce petit coin de Normandie, la pêche se révèle rassurante. Non seulement, au terme de trois heures de traque, Mickaël Barrioz a repéré des pontes de grenouilles rousses dans tous les sites où elles avaient déjà été observées, mais aussi dans deux nouvelles mares, dont elles étaient jusqu’ici absentes. Un constat qui corrobore ceux de plusieurs collègues. « Est-ce juste un petit répit ? Un rebond ? Impossible de le dire. Mais nous avons eu tellement de mauvaises nouvelles, il faut savourer les bonnes. »

    « Batrachochytrium dendrobatidis », tueur en série

    Vance Vredenburg, lui, n’en a pas connu beaucoup depuis qu’il a consacré sa carrière de biologiste à l’étude des amphibiens. Il y eut bien cette thèse, au cours de laquelle il fit remonter la population de grenouilles dans un lac de la Sierra Nevada en en retirant une espèce de truite que des pêcheurs avaient cru bon d’introduire. Et puis il a rencontré son ennemi. Un champignon de la famille des chytrides, répondant au doux nom de Batrachochytrium dendrobatidis. En réalité, un tueur en série, fiché sous le diminutif de « Bd ».

    La première alerte est arrivée en 1988. Aux Etats-Unis, David Wake, sommité mondiale de la discipline, avait envoyé une étudiante étudier les grenouilles à pattes dorées dans la Sierra Nevada. La jeune femme était rentrée bredouille. Sceptique, Wake avait décidé d’aller voir par lui-même. Il est tombé sur des centaines d’animaux morts.
    Le même été, une chercheuse américaine travaillant dans la réserve naturelle de Monteverde (Costa Rica) n’avait pu retrouver les superbes crapauds dorés qu’elle avait étudiés l’année précédente. Qu’étaient-ils devenus ? Et voilà qu’en Australie, des herpétologues faisaient à leur tour état de « disparitions énigmatiques d’amphibiens », toujours dans un parc national. « Des effondrements pareils, dans des zones parmi les mieux protégées de la planète : il se passait quelque chose de nouveau », résume Vance Vredenburg.

    L’enquête commence. Il faudra dix ans pour trouver le nom du suspect : Bd. Quelques années supplémentaires pour décrire son modus operandi – une attaque de la kératine, qui s’épaissit jusqu’à étouffer l’animal –, et quelques-unes encore pour démontrer que le champignon est bien le responsable de ce génocide. Mais pas tout à fait à lui seul. Les dizaines d’équipes mobilisées pour sa traque finissent par découvrir que quatre souches de l’agent pathogène se partagent le monde.

    Parmi elles, une seule se révèle véritablement fulminante : BdGPL. Encore les batraciens européens semblent-ils largement épargnés par la chytridiomycose, nom scientifique donné à la maladie. « En France, nous avons effectué des prélèvements sur environ 400 populations, explique Claude Miaud, biologiste et directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études. 30 % d’entre elles étaient infectées. Mais seuls trois lacs pyrénéens isolés ont connu des morts massives. »
    En 2012, un scénario se dégage. D’un côté, Vance Vredenburg plonge dans les collections muséales et retrouve le champignon sur des animaux datant de 1885. « Ils venaient de l’Illinois, une région où Bd ne provoque pas de morts massives », souligne-t-il.

    De l’autre, Matthew Fisher et ses collègues de l’Imperial College de Londres dressent la première carte génomique des différentes souches. Leur conclusion : apparu par recombinaison de souches différentes il y a quelques dizaines d’années, BdGPL a profité du commerce mondial pour frapper des zones jusqu’ici vierges de champignons. Autant dire que si Bd a appuyé sur la gâchette, c’est bien l’homme et son activité débordante qui ont armé le tueur.

    Sauf que, depuis, une équipe américaine a revu à la hausse l’âge de BdGPL. « Peut-être plusieurs siècles, sourit Claude Miaud. Donc bien avant le pic de transport commercial. » L’homme moderne aurait donc un alibi ? « Il constitue clairement un facteur aggravant, poursuit-il. En Asie, par exemple, on a vu une surcontamination à proximité des fermes où l’on élève des grenouilles-taureaux, connues pour être porteuses saines de l’agent infectieux. Mais on ne peut pas tout lui attribuer. La recherche va encore devoir préciser le patron global de l’émergence des lignées les plus virulentes. »

    Salamandres en danger

    La mobilisation internationale a en tout cas permis de mieux réagir aux attaques suivantes. Car celles-ci semblent se multiplier. Venu d’Asie, où il cohabitait tranquillement avec ses hôtes, un nouveau champignon a débarqué aux Pays-Bas il y a trois ans et a fondu sur les salamandres. Baptisé Bsal, il tue 100 % des animaux infectés en quelques jours. L’Allemagne et la Belgique sont touchées. Les autres pays, dont la France, sont en alerte. En novembre 2015, après une campagne nationale des défenseurs de la nature, les Etats-Unis ont interdit l’importation de salamandres.

    Un embargo exceptionnel à la mesure du statut dont jouit là-bas l’animal. Le pays abriterait à lui seul près de la moitié des espèces mondiales. Quant à la biomasse des salamandres et des tritons, elle dépasserait dans les forêts celle des cerfs et des ours. « Vous cherchiez une bonne nouvelle ? La réaction collective face à Bsal en est une », insiste Vance Vredenburg.

    En France, c’est une épidémie de ranavirus (http://www.jwildlifedis.org/doi/abs/10.7589/2015-05-113?journalCode=jwdi&) – une famille de virus qui touchent également les reptiles et les poissons – qui a frappé les amphibiens voilà quatre ans. Dans le Jura d’abord, mais surtout dans une dizaine de lacs de Savoie et du Mercantour. « Sur chaque site, plusieurs centaines d’animaux ont disparu », souligne Claude Miaud. Le responsable ? Même si l’étude épidémiologique doit être conduite cet été, les scientifiques soupçonnent fortement l’introduction de poissons venus de la pisciculture. Autrement dit, l’homme.

    Alors que faire ? Pour lutter contre la destruction des habitats, des batteries de règlements ont été édictées. « Mais je ne crois vraiment qu’à la sensibilisation, insiste Mickaël Barrioz. Convaincre les carriers et les agriculteurs qu’ils peuvent épargner les amphibiens à peu de frais, persuader les paysagistes qu’une haie n’est pas forcément composée de thuyas, qu’une mare peut exister sans poissons. Et retourner dans les écoles, auprès des plus jeunes. » Vaste programme.

    Reste Bd, celui qui a transformé une mort à bas bruit en crime médiatisé. Au Musée national des sciences naturelles de Madrid, on vient d’annoncer être parvenu, pour la première fois, à soigner des grenouilles malades, puis à les réintroduire dans un étang préalablement désinfecté. A travers le monde, d’autres élèvent les espèces les plus menacées en captivité dans l’espoir de les relâcher le jour venu. Quant à Carly Muletz Wolz, de l’Imperial College de Londres, elle vient d’être primée pour une thèse qu’elle consacre à l’action protectrice de certaines bactéries contre Bd.

    Son mentor Matthew Fisher, lui, est déjà presque passé à autre chose. Il profite des connaissances accumulées pendant quinze ans sur les amphibiens pour étudier les infections à champignons qui frappent les autres animaux, les plantes et... les humains.

    Les dix principales pathologies (http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/11/11/20150874) de ce type tuent, chaque année, près de 2 millions de personnes, rappelle-t-il, soit plus que la tuberculose et le paludisme réunis. Certains médecins pensent que le pire est pourtant à venir. De quoi s’interroger : et si, loin de constituer une particularité, la crise des amphibiens était un « signal », pour reprendre l’expression du toxicologue Tyrone Hayes ? Si ces animaux étaient, pour le dire avec les mots de Vance Vredenburg, « en première ligne face à la sixième extinction massive » ?

  • PanamaPapers. Tout le monde savait, depuis longtemps. Coup de gueule de Denis Robert. - Bondamanjak Bondamanjak

    sur

    https://www.facebook.com/denis.robert/posts/10153421785016960

    repris par

    http://www.bondamanjak.com/panamapapers-tout-le-monde-savait-depuis-longtemps-coup-de-gueule-de-de

    Coup de gueule du journaliste qui a – tout seul – dénoncé l’affaire Clearstream. Et qui a payé cher : 63 procès pour qu’il se taise.
    LuxLeaks ? HSBC ? UBS ? Vous ne vous en souvenez plus de ces affaires ?
    Très bien, c’était l’objectif recherché. Continuez à travailler.

    « J’ai vu « Cash Investigation » hier, me suis tapé les flashs des chaînes tout info et le « grand soir 3″, je regarde les titres dans les kiosques à journaux… « Panama papiers, l’onde de choc »…
    Comment vous dire ?
    Comment vous dire ce que je ressens sans passer pour un cuistre ou un donneur de leçon ?
    Quand même…
    Des panaméennes à Panama ?!!!
    Houlala.
    Des banques françaises avec des filiales dans les paradis fiscaux ?!!!
    Houlalalalala…

    #denis_robert for ever #panamapapers #paradis_fiscaux #criminalité_financière

  • Première enquête télé sur Bolloré : son empire, ses méthodes
    dans l’émission l’Instant M sur France-Inter.
    Sonia Devillers reçoit Tristan Waleckx, auteur de « Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ? » diffusée dans "Complément d’enquête" ce jeudi 7 avril à 22h40.

    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1266147
    Podcasts de l’émission :
    http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_13938.xml

    Complément d’enquête - , jeudi 7 avril 2016, Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?
    http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/complement-d-enquete-du-jeudi-7-avril-2016_1384221.html

    Voyage en terres Bolloré (...) jusqu’à ses plantations d’huile de palme. L’Afrique, c’est le nouveau terrain de jeu de l’industriel qui aime aussi les médias, à la tête de Vivendi et Canal+.

    Derrière son éternel sourire (de tueur, disent ses détracteurs), qui est Vincent Bolloré ? Portrait événement de ce patron qui n’aime pas qu’on parle de lui".

    Revue de presse et liens :

    Bolloré, Bastamag et la justice
    http://zec.hautetfort.com/archive/2016/02/13/bollore-bastamag-et-la-justice.html
    Canal Plus : délit d’irrévérence et secret des affaires. http://zec.hautetfort.com/archive/2015/09/24/canal-plus-bollore-delit-irreverence-secret-des-affaires.html

    #Bolloré #Vincent_Bolloré #Sonia_Devillers #Tristan_Waleckx #Nicolas_Poincaré #Complément_d'enquête #Tristan_Waleckx #Bastamag #Afrique #Médias #Presse #Canal+ #Vivendi "#Ports #huile_de_palme

  • Dossier d’analyse « Elections en Françafrique »
    http://survie.org/publications/article/dossier-d-analyse-elections-en-5100

    Survie publie aujourd’hui un rapport intitulé « ELECTIONS EN FRANCAFRIQUE - CONGO, DJIBOUTI, TCHAD, GABON. LA COOPERATION MILITAIRE FRANCAISE AU SERVICE DES DICTATURES ». A l’approche des élections, ces dictatures s’illustrent par un regain des violences à l’égard d’opposants politiques et de manifestants pacifiques. Dans ce contexte, ce rapport met en regard les pratiques de ces régimes clés de la Françafrique, avec une composante essentielle et souvent méconnue et minimisée du soutien de la France, à (...)

    #Publications

    / #Idriss_Déby, #Denis_Sassou_Nguesso, #Ismaël_Omar_Guelleh, #Élections, Dictateurs (Amis de la France), #Coopération_militaire, Ali (...)

    #Dictateurs_Amis_de_la_France_ #Ali_Bongo

  • Strauss-Kahn, le retour.
    http://zec.hautetfort.com/archive/2016/04/06/strauss-kahn-le-retour.html

    D’ Aubry à Parisot, de la droite à la gauche, on ne tarissait pas d’éloge sur Strauss-Kahn, ce "grand patron" du FMI, qui faisait preuve d’un "leadership exceptionnel ". Celui qui, habillé chaudement de l’étoffe d’un président, incarnait la social-démocratie mondialisée, triomphante et pleine de morgue.

    Une fois les sanglots ravalés et les mouchoirs remisés, n’oublions pas quel fut le parcours de cette merveille dont nous fûmes accablés par la presse et menacés par les sondages avant d’en être débarrassés par le scandale.

    Les grands médias, la social-démocratie et le patronat perdirent leur candidat de "gauche" à la présidentielle, celui qui avait la faveur des sondages à répétition commandés par les mêmes médias ... La " chance historique pour les socialistes, parce que son profil correspondait exceptionnellement aux circonstances ", selon le mot d’Alain Duhamel, n’était plus dans la course. Panique dans les hautes sphères

    2002, l’IPSOS dressait un portrait flatteur du "néo-libéral socialiste" qui " fait plus homme de droite que de gauche."

    "Technicien sans être technocrate, politique sans être (trop) « langue de bois ». Séducteur sans être démagogue, stratège sans être un simple tacticien. On lui reconnaît une capacité d’adaptation sans superficialité, une ambition réelle mais pas de visée carriériste. Sa récente implication dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire de la MNEF ne bouleverse guère la donne. Il paraît donc cumuler un nombre d’atouts non négligeables au premier rang desquels se trouve une aptitude à pouvoir faire autre chose que de la politique. DSK n’est pas nécessairement perçu comme un professionnel de la politique au sens étroit du terme."

    Aujourd’hui Strauss-Kahn nous revient, via LSK, son ancienne société d’investissement luxembourgeoise, en faillite depuis novembre 2014, qui aurait aidé des clients à ouvrir des sociétés offshore dans des paradis fiscaux.

    > L’express : La nouvelle affaire qui vise DSK
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/lsk-la-nouvelle-affaire-qui-vise-dsk_1726404.html

    > Le Monde « Panama papers » : le business offshore de LSK, l’ex-fonds d’investissement de Strauss-Kahn dominique+strauss+kahn+4.JPG
    http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/04/06/le-business-offshore-de-lsk-l-ex-fonds-d-investissement-de-strauss-kahn_4896

    > Sa vie, ses œuvres : http://zec.hautetfort.com/archive/2016/04/06/strauss-kahn-le-retour.html

    #Strauss-Kahn, #LSK, #Panama_papers #Paradis_fiscaux #social-démocratie

  • L’ordre et la force

    La confiance de la population dans la police est étroitement liée à l’attitude et au comportement de cette dernière vis-à-vis de cette même population, et en particulier au respect de la dignité humaine
    et des libertés et droits fondamentaux de la personne.
    Code européen d’éthique de la police

    Pendant 18 mois, l’ACAT a réalisé un état des lieux des violences policières en France. Au terme de son enquête, elle publie un rapport intitulé « L’ordre et la force » pour briser le silence autour de cette question.

    >>>> L’ordre et la force : enquête sur l’usage de la force par les représentants de la loi en France.
    https://gallery.mailchimp.com/ecc3a0462fe2da1f694571804/files/R_VP_INT_BLEU_web_pp.pdf

    PÉTITION
    VIOLENCES POLICIÈRES : EXIGEONS LA TRANSPARENCE
    https://www.acatfrance.fr/action/violences-policieres---exigeons-la-transparence

    Quel usage font nos policiers et gendarmes de la force publique dont ils sont dépositaires ? La plus grande opacité règne sur le sujet. Nous ne savons pas combien de personnes sont blessées ou tuées lors d’opérations des forces de sécurité. Nous ne savons pas quelles armes sont utilisées, ni à quelle fréquence.

    #Violences_policières #ACAT #gouvernement_Hollande #Bernard_Cazeneuve #ministère_de_l'intérieur

  • Révolution française et instrumentalisation de l’Histoire

    En 2008, au Mans, des fosses communes étaient découvertes lors de travaux d’aménagement de la place des Jacobins.

    Elles témoignent des circonstances de la destruction de l’armée catholique et royale en décembre 1793.
    La Bataille du Mans (12-13 décembre 1793) mit fin à la première guerre de Vendée, guerre civile opposant l’armée républicaine à l’armée royaliste regroupant des ressortissants de la Vendée, du Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Mayenne ou d’ Ille-et-Vilaine…

    159 corps inhumés ont fait l’objet d’une fouille archéologique et leur étude témoigne de la violence des affrontements. En juin 2010, dans un entretien au Figaro, l’anthropologue Élodie Cabot, responsable de l’examen des corps, fait part de ses difficultés à informer le public sur le résultat de ses recherches :

    Voir « Première fouille de chantiers de Vendéens »
    http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/06/30/01030-20100630ARTFIG00729-premieres-fouilles-de-charniers-de-vendeens.php

    Cette découverte archéologique est l’occasion d’instrumentaliser l’histoire autour de la thèse du prétendu « génocide » vendéen et de rejouer les affrontements mémoriels autour des guerres de Vendée.

    En février 2007, à l’initiative d’un groupe de députés UMP, dont Lionnel Luca et Hervé de Charette, une proposition de loi est déposée, afin que « la République française reconnaisse le génocide vendéen de 1793-1794 ». La proposition est rejetée, mais, en janvier 2013, les intéressés reviennent à la charge, cette fois avec le soutien du FN, sans plus de résultat. (Paul Chopelin)

    Aujourd’hui, c’est à qui s’appropriera les ossements des 154 victimes exhumées dont on ne peut toujours distinguer les civils des soldats, les « blancs » des « bleus » :

    Comme l’indique le rapport du bureau de la Commission des arts du Mans rédigé en 1798, les autorités ne faisaient aucune distinction entre les corps, dont il fallait se débarrasser au plus vite pour éviter les risques d’épidémies. Aucun document ne signale de sépulture particulière pour les soldats de l’armée républicaine ou pour les habitants de la ville tombés au cours des combats. (Paul Chopelin)

    .
    >>> Une énième tentative d’instrumentalisation de l’Histoire.
    Déclaration des historien(ne)s à propos des ossements découverts au Mans
    http://etudesrobespierristes.com/une-enieme-tentative-d-instrumentalisation-de-l-histoire

    >>> Quel destin pour les ossements du Mans ?
    Paul Chopelin fait le point sur les débats, historiens, politiques et idéologiques, suscités depuis huit ans par la découverte au Mans de charniers datant de la Révolution.
    http://etudesrobespierristes.com/quel-destin-pour-les-ossements-du-mans

    >>> Le Mans : archéologie de la "Virée de Galerne" - #INRAP
    http://www.inrap.fr/le-mans-archeologie-de-la-viree-de-galerne-5040

    >>> Vendée : les soldats inconnus de Villiers , par Marcelo Wesfreid, http://www.lexpress.fr/region/vendee-les-soldats-inconnus-de-villiers_750914.html

    >>> Charniers vendéens découverts au Mans , le salon beige.
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/04/charniers-vend%C3%A9ens-d%C3%A9couverts-au-mans.html

    >>> UMP - Proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794, Assemblée nationale le 21 février 2007
    http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion3754.asp

    >>> UMP-FN Proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794 , Assemblée nationale 16 janvier 2013
    http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0607.asp

    #Histoire #Contre-Révolution #Bataille_du_Mans #Armée_catholique_et_royale #Armée_républicaine # Virée_de_Galerne #Révolution_française #Convention #1793 #Archéologie_de_la_violence #violence_de_guerre #violence_de_masse #Guerre_de_Vendée #génocide #affrontement_mémoriel #Le_Mans #études_robespierristes #AHRF

  • Loi travail : les plus gros bobards du gouvernement
    http://www.bastamag.net/Loi-travail-les-plus-gros-bobards-du-gouvernement

    Alors qu’une nouvelle journée de grèves et de manifestations marque ce 31 mars, un « petit guide contre les bobards de la loi Travail », vient d’être publié par l’association altermondialiste Attac. Disponible gratuitement sur le net, ou en version papier, ce document montre comment le projet de loi du gouvernement détruit les droits des salariés au nom de la « compétitivité » et de la lutte contre le chômage, et renforce les protections dévolues aux employeurs. Basta ! s’en est inspiré pour décrypter (...)

    #Résister

    / #Luttes_sociales, #Transformer_le_travail, #Conditions_de_travail, A la une, Emploi , #Syndicalisme, (...)

    #Emploi_ #Politique

  • Comment un rapport du CNRS sur l’impact du diesel sur la santé a été enterré

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/30/diesel-et-sante-comment-le-rapport-du-cnrs-a-ete-enterre_4892103_3244.html

    En 2013, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classait les échappements des moteurs diesel dans la catégorie des « cancérogènes certains » pour l’homme. Mais la prise de conscience des risques sanitaires de ce carburant, dans la société et le monde politique, aurait pu intervenir bien plus tôt. Selon nos informations, à l’automne 1997, une quarantaine de chercheurs français mettaient la dernière main à une expertise collective du CNRS intitulée « Diesel et santé », qui donnait déjà l’alerte sur le lien entre les fumées de ces moteurs et le risque de cancer. Ce rapport de 245 pages, l’un des documents scientifiques les plus ambitieux conduits à cette époque sur le sujet, a été enterré.

    Jamais publié, il est aujourd’hui à peu près introuvable ; il n’en reste que de très rares copies. La direction actuelle du CNRS ignorait jusqu’à son existence même ; sollicité par Le Monde, l’organisme de recherche a mis près de cinq mois à le retrouver, dans son dépôt d’archives de Gif-sur-Yvette (Essonne)… Le Monde a ainsi pu consulter une copie du document.

    Des auteurs très prudents

    Avec la prudence habituelle des scientifiques, les auteurs du rapport n’affichaient aucune certitude. « Mais il y avait clairement une alerte », dit l’un des auteurs du rapport, sous le couvert de l’anonymat. « L’action mutagène et génotoxique [qui peut provoquer des dommages à l’ADN] des émissions diesel a été démontrée in vitro, écrivaient les auteurs. A long terme, chez le rat, [elles] induisent la formation de tumeurs pulmonaires...

    (...) Les auteurs avaient ainsi rassemblé 25 études épidémiologiques sur le sujet, dont 22 montraient un risque accru de cancer du poumon chez les populations humaines exposées aux fumées du diesel. La moitié d’entre elles mettaient en évidence un risque statistiquement significatif.

    « En 1993, à mon arrivée au CNRS, je trouvais l’organisme assez timide sur les questions scientifiques en lien avec la société, par rapport à ce qui existait à l’Inserm, par exemple, raconte Pierre Tambourin, figure de la biologie française, à l’époque directeur du département des sciences de la vie du CNRS et aujourd’hui à la tête du Génopole d’Evry. J’ai consulté le directeur général de l’époque, Guy Aubert, sur l’opportunité de s’auto-saisir de la question de l’impact sanitaire du diesel, et il m’avait donné son accord. »

    Une quarantaine de scientifiques des universités ou des organismes de recherches publics ont ainsi été rassemblés par le CNRS, avec pour mission de produire une expertise collective sur le sujet.

    « Menace pour l’industrie automobile »

    Ce genre d’expertise a généralement une fonction de conseil pour la conduite des politiques publiques. Elle explore l’ensemble des aspects d’un sujet donné et son poids scientifique est très supérieur à celui d’une étude isolée. Plusieurs comités (sur la combustion des hydrocarbures, sur la toxicologie, l’aérologie, l’épidémiologie, etc.) ont ainsi été constitués en vue de réaliser l’expertise. Après plusieurs années de travail, le document a été finalisé en septembre 1997.

    « J’ai présenté les principales conclusions en comité de direction du CNRS et je me souviens de réactions assez négatives, poursuit M. Tambourin. Le rapport impliquait que les véhicules diesel soient tous équipés de filtres. Or à l’époque cette solution était économiquement viable pour les gros véhicules, pas pour les véhicules particuliers. Certains ont vu ce rapport comme une menace pour notre industrie automobile. »

    En 1997, c’est la nouvelle directrice générale du CNRS qui hérite de la patate chaude. « J’ai transmis le rapport à ma tutelle, c’est-à-dire au ministère de la recherche, raconte la physicienne Catherine Bréchignac, aujourd’hui secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences. Je l’ai transmis une fois, deux fois et je n’ai eu aucun retour. De guerre lasse, j’ai fait ce que je devais et pouvais faire : nous avons publié un communiqué de presse, sans publier le rapport, qui était toutefois consultable au CNRS. »

    A cette même époque, Claude Allègre, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, s’opposait à la publication d’une autre expertise collective : le 16 octobre 1997, la revue Nature avait déclenché un scandale en révélant que M. Allègre bloquait la publication du rapport de l’Inserm sur l’amiante – révélations qui ont conduit à ce que le document en question soit finalement publié.

    Peu accoutumés à travailler sur ce type d’expertise – c’était la première du genre organisée par le CNRS –, les auteurs du rapport sur le diesel ne se sont, quant à eux, pas offusqués de ne pas voir leur travail rendu public. « Au départ, on ne nous avait pas dit si le rapport allait être publié ou non, se souvient l’un des auteurs. Je me suis demandé pendant un temps ce qu’ils allaient en faire et puis ça m’est sorti de l’esprit. Mais je ne me faisais pas trop d’illusions : à l’époque, les constructeurs français vendaient leurs diesels au monde entier. »

    La non-publication de l’expertise est donc passée inaperçue. Tout autant d’ailleurs que le communiqué de presse censé lui rendre justice. Diffusé le 27 août 1998, le texte n’évoque aucun des risques sanitaires soulevés par le rapport lui-même.

    Au contraire, il ne traite que des incertitudes, annonçant que l’expertise conduite a relevé « la complexité de l’analyse de la pollution imputable spécifiquement aux véhicules diesel ». « Les données existantes (...) ne permettent pas d’isoler ce qui a trait spécifiquement au diesel, ajoute le communiqué. (...) Enfin, les données sur la qualité de l’air sont agrégées et ne permettent pas de distinguer les sources de rejet de polluants. » Loin de relayer l’alerte portée par le rapport, le communiqué a plutôt cherché à diluer la responsabilité du diesel dans la pollution atmosphérique.

    Diluer la perception des risques

    « Le CNRS, les constructeurs automobiles PSA et Renault, les représentants des pétroliers Total et Elf ont décidé de poursuivre leur investigation, en partenariat avec l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité et l’Inserm, poursuivait le texte. Un groupe de travail est constitué (...), chargé de poursuivre les études (...). La première réunion de travail de ce groupe doit se tenir au mois d’octobre [1998]. »

    Rendu public en plein mois d’août, le communiqué avait d’ailleurs échappé à plusieurs des auteurs du rapport contactés par Le Monde, qui s’étonnent aujourd’hui de la mention des constructeurs automobiles et des pétroliers. « On n’a travaillé uniquement entre académiques, à aucun moment nous n’avons été en contact avec des industriels, en tout cas dans mon groupe de travail », confie un chercheur qui a contribué au chapitre sur la toxicologie. « Les industriels ont été mentionnés car nous leur avons adressé le rapport final, puisqu’ils étaient les premiers concernés, répond Mme Bréchignac. En ce sens, je pense d’ailleurs que cette expertise n’est pas restée complètement lettre morte puisqu’il y a eu, depuis, beaucoup de progrès accomplis sur les pots catalytiques. »

    Quant au groupe de travail commun entre organismes publics et industriels, mentionné par le communiqué et censé avoir poursuivi les études sur le sujet, il semble n’avoir jamais existé. Interrogés, ni le CNRS, ni l’Inserm n’en ont retrouvé la moindre trace.

  • Histoire d’une utopie émancipatrice - De l’éducation populaire à la domestication par la « culture » par #Franck_Lepage #Monde-diplomatique
    https://www.monde-diplomatique.fr/2009/05/LEPAGE/17113

    « De l’éducation populaire à la domestication par la « culture »
    Il y a cinquante ans, le général de Gaulle présidait à la création du ministère des affaires culturelles. La naissance de cette institution a précipité le déclin d’un autre projet, à présent méconnu : l’éducation politique des jeunes adultes, conçue dans l’immédiat après-guerre comme un outil d’émancipation humaine. Pour ses initiateurs, culture devait rimer avec égalité et universalité. »

    On peut ainsi distinguer deux conceptions de l’action par la culture : l’« action culturelle », qui vise à rassembler autour de valeurs « universelles », consensuelles (l’art, la citoyenneté, la diversité, le respect, etc.). Et l’éducation populaire, qui vise à rendre lisibles aux yeux du plus grand nombre les rapports de domination, les antagonismes sociaux, les rouages de l’exploitation.

    Contrairement à une idée reçue, l’auteur de La Condition humaine n’a pas « créé » ce ministère, qu’il n’a au demeurant pas réclamé. Son administration est bâtie par des fonctionnaires rapatriés de l’outre-mer qui, après la décolonisation, sont affectés aux affaires culturelles (5). Efficaces mais idéologiquement marqués par leur expérience précédente, ils influencent la doctrine du ministère. Lequel aura vocation à irradier à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières le feu de la grandeur nationale. Puissance de la France à l’international et pouvoir symbolique de l’Etat dans les régions ; apologie de l’élite et du génie français. Un ministère profondément antipopulaire.

    Les instructeurs d’éducation populaire qui pensaient avoir obtenu leur ministère ont perdu la partie. D’abord rattachée à Malraux en même temps que la direction des beaux-arts, la sous-direction de l’éducation populaire retourne définitivement à la jeunesse et aux sports (6). La coupure sera désormais établie entre culturel et socioculturel, entre « vraie » et « fausse » culture que seul l’Etat sera fondé à départager. Beaucoup attendaient que la gauche arrivant au pouvoir abolisse cette césure. Il n’en fut rien.

    Assemblée nationale : Examen de la Loi Création, Architecture et Patrimoine. #Isabelle_Attard, député citoyenne du Calvados, cite Franck Lepage et explique l’origine du ministère de la Culture, cause des problèmes présents dans cette loi.
    http://dai.ly/x3zehqy
    https://www.dailymotion.com/video/x3zehqy_la-culture-majuscule-tue-le-politique_news

    #Culture #Education_populaire #Action_culturelle #Histoire #France #Charles_De_Gaulle #Cinquième_république #Malraux #rapports_de_domination #Loi_Création_Architecture_et_Patrimoine

  • Etats-Unis : la Californie augmente le salaire minimum de … 50 %
    http://information.tv5monde.com/info/etats-unis-la-californie-augmente-le-salaire-minimum-de-50-993

    A rebours de l’Europe où les gouvernements de gauche comme de droite cultivent le « moins d’Etat » et « plus d’austérité », la Californie vient de décider une hausse spectaculaire du salaire plancher légal. Son exemple pèsera au niveau national. Par #Pascal_Priestley avec #AFP

    #Salaire #Salaire_minimum
    #Etats-Unis #Californie

  • IMSI-catchers : vers l’écoute des appels et SMS de tout un quartier
    http://www.numerama.com/politique/155970-imsi-catchers-vers-lecoute-des-appels-et-sms-de-tout-un-quartier.ht

    Alors que le projet de loi Urvoas sur la réforme pénale est examiné à partir de ce mardi au Sénat, les sénateurs réunis en commission des lois l’ont déjà modifié. Ils prévoit que les IMSI-catchers puissent être utilisés pour mettre sur écoute tout un quartier dès lors qu’un suspect intéresse des enquêteurs. Le Sénat entame ce mardi après-midi en séance plénière l’examen du projet de loi de réforme pénale, après son adoption par les députés. Le texte transmis aux sénateurs a déjà été modifié la semaine dernière en (...)

    #IMSI-catchers #écoutes #surveillance

  • La FRONDE anti-LINKY gagne la France entière !
    http://refus.linky.gazpar.free.fr/fronde-anti-linky.htm

    La fronde anti-Linky gagne la France entière

    Alors que le nombre de municipalités qui prennent position contre les compteurs communicants ne cesse d’augmenter (cf page d’accueil), des Collectifs anti-Linky naissent un peu partout en France, des débats publics rassemblent des centaines de personnes, et les médias commencent à parler de cette véritable fronde anti-Linky (et Gazpar, etc) qui gagne rapidement l’ensemble du territoire... Les autorités nationales commencent d’ailleurs à paniquer et mobilisent leurs juristes pour essayer d’intimider les Conseils municipaux et d’écraser la démocratie locale. Mais cela ne marchera pas. Voici un petit aperçu (non exhaustif) de la mobilisation...

    #linky

  • L’Internet pour tous, c’est fini !

    http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2016/03/27/l-internet-pour-tous-c-est-fini_4890854_1656941.html

    Facebook a été pris sur le fait. L’affaire s’est déroulée en Inde il y a moins d’un mois. Le réseau social voulait généreusement offrir aux populations déshéritées un accès « basique » et gratuit à Internet, mais limité à quelques sites Web triés sur le volet : l’encyclopédie Wikipédia, la BBC, le moteur de recherche Bing de Microsoft, et bien sûr Facebook.

    Les autres contenus, eux, ne sont pas compris dans ce bouquet « Free Basics ». Le gendarme indien des télécommunications n’a pas apprécié. En février, il a interdit au réseau américain et à tous les fournisseurs d’accès à Internet du pays de pratiquer des tarifs différenciés en fonction des services et contenus offerts sur le Web.

    Pourquoi ? Parce que cette pratique bat en brèche l’un des principes cardinaux de l’Internet : sa neutralité. Un opérateur peut offrir des débits différents, mais n’a pas le droit de choisir les contenus. C’est ce que l’on appelle la neutralité du Net. Et pourtant, la violation caractérisée de cette règle d’airain par un acteur majeur du numérique n’a fait que jeter la lumière sur une réalité : la balkanisation de l’Internet est en marche.

    Car ce service Free Basics si controversé a déjà été lancé dans trente-cinq pays émergents depuis 2014, en partenariat avec des opérateurs mobile tels que Airtel, MTN ou Digicel, dans le cadre du programme Internet.org. La Zambie, le Ghana ou encore le Malawi n’ont rien trouvé à redire. Le Kenya a même réagi fin février à la décision de l’Inde en déclarant que donner un accès à Internet aux Africains était plus important que de défendre la neutralité du Net ! (...)

    Attaques en règles

    Mais Facebook n’est pas le seul à en vouloir à l’universalité du Net. Les opérateurs télécoms sont en première ligne dans ce combat. Avec d’autres motivations. Face à l’appétit des géants de la Silicon Valley, qui menacent de les ravaler au rang de simple fournisseur de « tuyaux », à l’instar des sociétés d’eau ou d’électricité, ils veulent proposer des contenus exclusifs afin de fidéliser leurs clients.

    Les Orange, Deutsche Telekom, Verizon, Comcast, AT&T et autres SFR se diversifient dans la télévision, la vidéo sur Internet, les portails média ou même la production de films. Les services pour tous laissent progressivement la place à des services spécialisés, des exclusivités ou des contenus premium. Netflix, le service en ligne de films et séries par abonnement, n’a-t-il pas préféré aller sur les box fermées des opérateurs plutôt que d’être proposé sur l’Internet ouvert ?

    Face à ces attaques en règles, la résistance tente de s’organiser. Avec neuf autres organisations de défense du Net en Europe, La Quadrature du Net (https://www.laquadrature.net/fr) , association de citoyens militant pour la neutralité des réseaux, a lancé le site Web RespectMyNet.eu (https://respectmynet.eu) pour que les internautes dénoncent les comportements abusifs de leurs opérateurs télécoms (blocages, ralentissements, filtrages...). SaveTheInternet.eu (https://savetheinternet.eu/fr) , un autre site Web, arrive en renfort.
    RespectMyNet a recensé quelque 570 problèmes signalés depuis 2011 par des internautes d’une dizaine de pays européens.

    D’après La Quadrature du Net (https://www.laquadrature.net/fr) , l’incident le plus sérieux a eu lieu en France : ce fut le bridage de YouTube constaté par nombre d’abonnés de Free en 2012. Le visionnage des vidéos devenait quasiment impossible. Certains ont soupçonné la mésentente commerciale. L’association de consommateurs UFC-Que choisir avait alors porté plainte auprès du régulateur des télécoms, l’Arcep (http://www.arcep.fr) , qui avait finalement classé l’affaire l’année suivante, confirmant une congestion de Free mais pas de discrimination envers YouTube.

    « Concurrence déloyale »

    Des ralentissements de ce même site de vidéo avaient également été dénoncés par des abonnés de Deutsche Telekom outre-Rhin. Toujours dans l’Hexagone, certains ont aussi signalé le blocage de Spotify sur Free Mobile, tandis que d’autres se sont plaints de restrictions dans l’usage de réseaux « peer-to-peer » [de gré à gré] utilisés pour télécharger de la musique ou des films, lorsque ce n’était pas des blocages de téléphonie sur Internet sur des forfaits Nomad de Bouygues Telecom.

    Aux Etats-Unis, le régulateur américain FCC s’interroge sur la multiplication d’offres dites « zero- rating », notamment celles de T-Mobile. L’abonné peut consommer certaines vidéo sans qu’elles soient décomptées dans sa consommation de données. Colère de Youtube, qui ne faisait pas partie de l’offre et s’estimait discriminé... avant de conclure un accord avec l’opérateur.

    Jusqu’en octobre 2014 Orange pratiquait de même avec la plate-forme de musique en ligne Deezer, comprise dans certains abonnements mobile, avant d’en faire une option payante. Cette alliance est d’ailleurs toujours dénoncée comme « concurrence déloyale » par le fondateur du site de musique concurrent Qobuz, Yves Riesel. Hormis ce cas, en France, le zero-rating reste encore peu pratiqué.

    « A ce jour, l’Autorité de la concurrence n’a pas eu à connaître et n’est pas saisie de telles pratiques mais demeure, naturellement, attentive aux évolutions du marché, indique au Monde Bruno Lasserre, son président. Selon lui, « le débat autour de l’interdiction du ‘zero-rating’consiste à étendre le principe de neutralité des réseaux, qui porte sur la qualité d’acheminement du trafic, en lui adjoignant un principe de neutralité commerciale vis-à-vis du consommateur final ».

    Des plaintes d’utilisateurs

    Pour l’instant, les opérateurs télécoms et les acteurs du Net pratiquent le zero-rating dans des pays émergents au prétexte de lutter contre la fracture numérique. « Wikipédia Zéro » a ainsi été mis en place dès 2012 pour donner accès gratuitement à la cyberencyclopédie mondiale dans des forfaits mobile-contenus. Free Basics n’est autre que du « Facebook Zéro ». A ce train-là, rien n’empêchera de voir apparaître « YouTube Zéro », « Dailymotion Zéro », « Netflix Zéro », voire « TF1 Zéro »...

    « Nous sommes réticents à la sacralisation du zero-rating qui, par définition, pousse les consommateurs de smartphone à s’orienter vers un service – généralement le leader capable de payer le plus – au détriment de ses concurrents, au risque de les faire disparaître », met en garde Antoine Autier, chargé de mission à UFC-Que choisir.
    L’association de consommateurs, qui ne cesse de recueillir des plaintes d’utilisateurs sur la qualité dégradée d’Internet, compte sur l’Europe pour instaurer des garde-fous au règlement « Internet ouvert » que les eurodéputés ont adopté le 25 novembre 2015.

    Bien qu’il ne soit pas question explicitement dans ce texte de « neutralité de l’Internet », les pays européens sont tenus de mettre en œuvre « au plus tard le 30 avril 2016 » le régime des sanctions applicables en cas de violation de ce principe. « Le règlement européen a instauré une définition générale de la neutralité du Net et permet quelques entorses à ce principe telles que les services gérés. Ces exceptions doivent être clairement encadrées afin qu’elles ne deviennent pas la règle », prévient Antoine Autier.

    Intense lobbying à Bruxelles

    Or les opérateurs télécoms font, eux, un intense lobbying à Bruxelles pour limiter le plus possible l’Internet pour tous. Ils ont obtenu des eurodéputés de pouvoir proposer des « services spécifiques », des « niveaux de qualité », des contenus « optimisés » et de continuer à faire de la « gestion de trafic ».

    Cette dernière doit être « raisonnable » – notion très subjective – et « ne pas être fondée sur des considérations commerciales ». La Quadrature du Net pointe elle aussi l’imprécision du texte. « Le règlement européen est censé éviter cet Internet à deux vitesses. Mais en ne définissant pas assez la neutralité du Net et les services spécialisés autorisés, il y a ce risque qui demeure », s’inquiète Adrienne Charmet-Alix, sa coordinatrice de campagnes.

    Si le grand public est exposé aux entorses à la neutralité du Net, les entreprises ne sont pas épargnées. Le 20 janvier, le tribunal de commerce de Paris a ordonné à Free de débloquer les adresses e-mails de clients de la société Buzzee, spécialisée dans la gestion de campagnes d’emailing. « Le juge a réaffirmé que l’accès à un réseau et la transmission de messages par Internet est un droit qui s’impose aux opérateurs télécoms », souligne Christiane Féral-Schuhl, laquelle fut coprésidente à l’Assemblée nationale de la commission de réflexion et de propositions sur le droit et les libertés à l’âge du numérique.

    L’Autorité de la concurrence a eu, elle, à arbitrer en 2012 en faveur d’Orange un différend avec l’aiguilleur de contenus Cogent, lequel accusait l’ex-France Télécom de limiter le trafic Internet de ses clients – dont MegaUpload à l’époque. « A notre connaissance, il n’y a pas eu depuis d’intervention d’autres autorités de concurrence dans le monde en lien avec la neutralité du Net », assure Bruno Lasser.

    Loi « République numérique » en France

    La neutralité de l’Internet est un principe fondateur théorisé en 2003 par Tim Wu, un universitaire américain. Il s’agit de traiter de la même manière tous les contenus, sites Web et plates-formes numériques sur le réseau : « Internet n’est pas parfait mais son architecture d’origine tend vers ce but. Sa nature décentralisée et essentiellement neutre est la raison de son succès à la fois économique et social », expliquait-il alors. Treize ans après, ce principe est plus que jamais en péril.

    Maintenant, tous les regards se tournent vers l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (Orece (http://berec.europa.eu) ) chargé d’élaborer d’ici à fin août des lignes directrices pour mettre en musique le règlement « Internet ouvert ». En France, la loi pour une « République numérique » (http://www.assemblee-nationale.fr/14/projets/pl3318.asp) , dont le vote devrait avoir lieu le 3 mai au Sénat, va charger l’Arcep de veiller au respect de la neutralité du Net et au caractère « raisonnable » de certaines exceptions. Une manière de fixer des bornes au développement irrépressible de l’Internet à plusieurs vitesses.

  • Prison ferme pour des syndicalistes de Goodyear : les résistances sociales dans le collimateur ! par Annick Coupé - #Attac
    https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-9-printemps-2016/dossier-la-situation-apres-l-annee-des-attentats/article/prison-ferme-pour-des-syndicalistes-de-goodyear-les-resistances-social

    Le 12 janvier dernier, le tribunal correctionnel d’Amiens a condamné huit anciens salariés de l’usine Goodyear à vingt-quatre mois de prison, dont quinze avec sursis : soit neuf mois de prison ferme et cinq années de mise à l’épreuve. Le motif : ils avaient retenu pendant trente heures deux cadres de l’usine d’Amiens-Nord, le directeur des ressources humaines et le directeur de la production, les 6 et 7 janvier 2014.

    (...)

    François Hollande, qui avait refusé de prononcer une mesure traditionnelle d’amnistie lors de sa prise de fonction en 2012, s’est également opposé à l’amnistie sociale pourtant votée unanimement par la gauche sénatoriale en 2013.

    Condamnation des syndicalistes de Goodyear : bonne année au mouvement social ! - #Syndicat_de_la_magistrature
    http://www.syndicat-magistrature.org/Condamnation-des-syndicalistes-de.html
    La lutte contre la fermeture de l’usine de Goodyear d’ Amiens en France à la croisée des chemins. #WSWS
    https://www.wsws.org/fr/articles/2013/mar2013/good-m07.shtml

    #Goodyear #Goodyear_Amiens-Nord #mouvement_social #justice_de_classe #justice #gouvernement_hollande #PS #social-démocratie #patronnat #violence_économique


  • Reuters : Rémi Fraisse avait « les mains en l’air » quand il a été tué
    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0WR1AA

    Rémi Fraisse avait « les mains en l’air » quand il a été tué en octobre 2014 par une grenade offensive tirée par un gendarme mobile sur le site du barrage de Sivens (Tarn), a-t-on appris vendredi d’une source proche du dossier, confirmant une information de Mediapart.

    Un an après la mort de Rémi Fraisse, des témoignages contredisent la version officielle 20 octobre 2015 / Marine Vlahovic

    Reporterre a recueilli des informations et des témoignages qui contredisent le rapport des forces de l’ordre.

    http://reporterre.net/Un-an-apres-la-mort-de-Remi-Fraisse-des-temoignages-contredisent-la-vers

    De Creys Malville à Sivens : Vital Michalon et Rémi Fraisse : (1/2) Les Pieds sur terre Sonia Kronlund
    http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/de-creys-malville-sivens-vital-michalon-et-remi-fraisse-12

    Le 31 Juillet 1977, sur le site dédié à la centrale nucléaire Superphenix, et le 25 octobre 2014, sur le site promis au barrage de Sivens, Vital Michalon et Rémi Fraisse, militants écologistes sont tombés sous les grenades offensives de la gendarmerie. Souvenirs de leurs proches.

    #Rémi_Fraisse #barrage_de_Sivens #Sivens #Tarn
    #Reuters #Vital_Michalon #Creys_Malville