• A Toulouse, la préfecture « renforce » le plan grand froid, suite : Tout le monde à la rue !

    La Préfecture a encore frappé : pas de trêve pour la campagne « 0 personne à la rue » !

    La Préfecture de Haute-Garonne continue son plan d’expulsion des familles logées dans les bâtiments libérés par la campagne de réquisition, d’entraide et d’autogestion.

    Après le 35 rue du Professeur Jammes le 3 janvier (35 personnes), la
    Carotte du 7 impasse Descouloubre le 15 janvier ( 17 personnes), le Loft 9 Faubourg Bonnefoy le 16 janvier (25 personnes), les campements des bords de la Garonne le 17 janvier ( 20 personnes), c’est aujourd’hui l’expulsion du 29 rue des Champs Elysées.

    Alors que le temps est au plus froid (2°c), 18 personnes, soit 3 familles avec personnes âgées et 6 enfants en bas âge, sont remises à la rue. Ils sont embarqués dans des camions et emmenés au restaurant du Ramier. Les enfants n’ont pas pu aller à l’école et leurs affaires sont emmenées dans un garde meuble.

    La veille sociale n’était pas au courant de cette expulsion. Aucune
    solution d’hébergement durable ne leur est proposée, seulement deux nuits d’hôtel payées par une association.

    Ces solutions sont très précaires. Les familles prises en charge à l’hôtel suite à l’expulsion du 9, rue du Faubourg Bonnefoy, n’ont plus rien aujourd’hui et elles ont pu avoir un logement grâce à la dernière réquisition de la campagne (2, rue du Faubourg Bonnefoy).

    D’autres réquisitions devront donc être envisagées pour éviter une remise à la rue des familles éparpillées par la Préfecture !

    En moins de trois semaines, la Préfecture a remis à la rue plus d’une
    centaine de personnes ! Sa vaste campagne « Tout le monde à la rue » risque de continuer : d’autres familles, femmes en galère, travailleurs pauvres sont sous la menace d’une expulsion imminente.

    #CREA #squats

  • A Toulouse, le préfet « renforce » le plan grand froid : il expulse.

    La Préfecture ne manque pas d’humour ! Ce matin [mercredi], elle décrète le plan grand froid et expulse dans la foulée le 9, rue du Faubourg Bonnefoy où vivaient une trentaine de personnes, dont des familles avec des enfants en bas-âge. Deux familles se sont vues proposer deux nuits d’hôtel. Pour les autres, ils doivent se débrouiller eux-mêmes pour se trouver un logement le 1er jour du plan grand froid !

    Depuis le début de la trêve hivernale, trois bâtiments ont été
    expulsés remettant à la rue plus de 60 personnes !

    Nous n’avons pas le choix, nous continuerons de réquisitionner des
    immeubles vides tant que des personnes seront à la rue et que la seule réponse apportée par les institutions sera la répression des acteurs de ce mouvement et l’expulsion des habitantes des bâtiments de la campagne !

    Avant de nous parler de réquisitions, que l’État et la Mairie de Toulouse s’engagent à stopper immédiatement les expulsions des personnes qui ont trouvé par elles-mêmes les moyens de se loger sans que ça ne coûte rien à personne !

    http://creatoulouse.squat.net/les-expulsions-ne-nous-arretent-pas-2

    #CREA #squats

  • Surdité et Langue des signes française : « Charte LSF et enfance sourde — pour un véritable accueil et enseignement en #LSF » :

    Alors que la plupart des travaux, linguistiques, sociologiques et psychologiques, démontrent la nécessité pour l’enfant d’accéder le plus tôt possible à cette langue, la quasi totalité des enfants sourds ne peut toujours pas la rencontrer. L’orientation éducative actuelle a détruit les groupes d’enfants sourds en les plaçant seul en intégration dans leur école de quartier. Cela conduit à la fois à isoler ces enfants d’une relation enrichissante avec leurs pairs et à détruire par là même la vitalité de la LSF. Or, si nous voulons que les enfants sourds accèdent au français écrit dans toute sa richesse littéraire, il est indispensable de constituer des groupes d’enfants signeurs parlant une LSF de grande qualité.

    ...

    Nous nous élevons contre une tentative infondée et injustifiée d’assimilation de la surdité à une maladie et des Sourds à des malades à soigner par le son et appelons les législateurs à ne pas céder à des lobbies impulsant ici indûment des perspectives sanitaires inappropriées.

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Charte_LSF_pour_les_enfants_sourds

    A propos de la surdité envisagée exclusivement sous un angle sanitaire, voir aussi cet article sur la loi de dépistage précoce de la surdité (décembre 2010) :

    http://www.rue89.com/2010/12/01/pourquoi-je-suis-contre-le-depistage-precoce-de-la-surdite-178644

  • Si vous ne pouvez pas être à Notre Dame des Landes ce week-end, la Campagne pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion, #CREA, organise à Toulouse le 17 novembre une manifestation contre toutes les expulsions :

    Depuis un an et demi, la campagne pour la réquisition, l’entraide et l’autogestion ouvre, avec les premières et premiers concerné.e.s (familles avec enfants, femmes et hommes en galère, étudiant.e.s précarisé.e.s, travailleur.euse.s pauvres….) des bâtiments laissés vides par la spéculation immobilière et les organisateurs de la misère sociale. Malgré pas moins de 15 expulsions ce sont aujourd’hui près de 200 personnes qui ont trouvé une solution par l’intermédiaire de réquisitions populaires. Plutôt que d’ergoter sur la réquisition les pouvoirs publics pourraient déjà cesser les expulsions !

    On en est loin.

    La préfecture s’acharne à remettre les personnes à la rue en utilisant tous les moyens possibles (un hélicoptère mobilisé et plus de 300 policiers lors de la dernière expulsion). Et quand, soucieux de faire bonne figure, les pouvoirs publics décident de s’occuper des personnes à la rue c’est plus que risible. 75 places supplémentaires sur Muret, 30 places pour les femmes. De l’aveu de l’adjointe au Maire C. Touchefeu cela ne pourra répondre à toutes les attentes du 115. L’espace occupé par les 40 personnes logées de façon pérenne au 70 allées des demoiselles sera remplacé par une halte de nuit, qui offre un abris nocturne mais pas un logement.

    La dernière alternance politique ne nous a montré que continuité dans les expulsions de camps de Rroms, dans le rapport aux personnes sans papiers. Suite au départ prochain de l’avion dit « humanitaire » de l’OFII ramenant en Bulgarie et en Roumanie de nombreu.ses.x Rroms de Toulouse, la préfecture va expulser les différents camps du Ramier. Ces expulsions ne feront qu’augmenter la précarité de ces personnes à la rue, qui vont simplement aller s’installer sur un autre terrain.

    La lutte d’aujourd’hui est une lutte qui dépasse la réalité locale, à Paris, Grenoble, Nantes, Dijon… des collectifs s’organisent pour mettre en place de véritables solutions. Avec ou sans papiers, nous sommes chez nous et nous ne partirons pas.

    Nous sommes solidaires de la lutte à Notre Dame des Landes, pour la défense de la terre, pour le maintien de la vie face au projet mortifère de l’aéroport. Là-bas aussi l’État ne lésine pas pour défendre les intérêts de machines à pognon comme Vinci. En une semaine a été dépensé plus que pour le logement pour toute la région Midi-Pyrénées pour la période hivernale.

    Toulouse Métropole va bientôt sortir sa grosse machine pour détruire des quartiers entiers, la LGV ayant besoin de place.

    Bonnefoy et Belfort vont à leur tour subir une opération de réaménagement de grande envergure. L’objectif est clair : mettre les pauvres hors du centre ville, au bénéfice des riches et d’un quartier d’affaire. Dans d’autres quartiers aussi, ce sont les loyers qui augmentent, des conditions de logement toujours plus précaires, des propriétaires qui s’en mettent toujours plein les poches, et vivent du vol des locataires.

    Le Grand Projet de la Ville de Toulouse déplace des populations à la Reynerie, Empalot…, sous couvert d’insalubrité et de mixité sociale. Résultat de l’opération : des bâtiments qui offraient 100% de logements sociaux seront remplacés par des bâtiments qui ne comporteront que 20% de logements sociaux. Et dans l’attente, les personnes qui vivent dans ces bâtiments seront déplacé.e.s encore plus loin du centre ville.

    http://creatoulouse.squat.net/marche-contre-toutes-les-expulsions-samedi-17-novembre-a-14h-pla

    http://creatoulouse.squat.net/face-a-toutes-les-expulsions-autodefense-populaire

  • Campagne de squats à Toulouse : expulsion du Centre Social Autogéré.

    Pléthore de CRS, BAC en renfort et intervention du GIPN par hélicoptère (le GIPN était déjà intervenu précédemment sur une expulsion de squat à Toulouse). Démonstration de force pour casser le mouvement, en construisant au passage le fantasme d’une redoutable mouvance radicale...

    D’après la préfecture, « un dispositif particulier était proposé par l’Etat pour accueillir d’éventuelles familles occupant l’immeuble » mais « aucune famille n’a été trouvée dans l’immeuble ». Mis à l’abri, les enfants ont en effet échappé au ballet bleu des matraques détruisant tout sur leur passage, comme d’habitude quand il s’agit de rendre vraiment inhabitable un bâtiment vide. Il serait sans doute médiatiquement plus profitable de les livrer en pâture à la délicatesse de nos forces de l’ordre...

    Quant au « dispositif particulier » pour les familles (les habitant-e-s du CSA seraient donc privilégié-e-s par rapport aux autres personnes encore à la rue ?), aucun détail, mais on sait qu’il se limite en général à quelques nuits d’hôtel. La veille sociale 31 exerce son droit de retrait depuis mardi dernier faute de moyens, contrainte de refuser 90 à 95% des demandes.

    Un compte-rendu relativement objectif :

    http://carredinfo.fr/nouvelle-expulsion-dun-squat-la-veille-sociale-exerce-toujours-son-droit-

  • Campagne de #squats à Toulouse, #CREA et Centre Social Autogéré - communiqué de presse des salariés de la veille sociale 31 :

    Face au manque de places d’hébergement suffisantes, soit 90% de refus sur le 115, et des dégradations des conditions de travail en découlant, (montée de la violence), le 115, le PAIO (Pole d’Accueil d’Orientation et d’Information) et l’EMSS (l’Equipe mobile Sociale et de Santé) usent de leur droit de retrait à compter du 04 octobre 2012.

    Les trois services ne peuvent plus assurer leurs missions respectives.

    Les salariés soutenus par SUD service public et la CGT

    Pour rappel, la campagne de réquisitions sur Toulouse est menée depuis plus d’un an par un équipage hétéroclite de squatteurs, totos, anars et travailleurs sociaux (!), suite à l’occupation conjointe de bâtiments désaffectés de l’AFPA par le GPS et le CREA.

    http://gps.midipy.over-blog.com/article-communique-de-presse-de-la-veille-sociale-31-110873497

  • Campagne de #squats à Toulouse - occupation du PAIO (pôle d’accueil d’information et d’orientation) pour dénoncer la procédure d’expulsion du bâtiment de l’URSSAF occupé depuis un mois :

    Le PAIO, service de l’ETAT, a pour mission de proposer une solution
    d’hébergement à chaque personne qui en fait la demande, ce qu’il est incapable de faire aujourd’hui, faute de volonté politique.

    ...

    Si nous dormons au PAIO cette nuit, c’est parce qu’aucune solution ne nous a été proposée , que nous voulons que la Préfecture arrête
    immédiatement cette procédure d’expulsion, et que nous ne voulons pas faire revivre aux enfants une nouvelle expulsion musclée de la part des forces de l’ordre envoyées par la préfecture.

    Voir aussi libétoulouse :

    http://www.libetoulouse.fr/2007/2012/10/hebergement-durgence-le-centre-social-auto-g%C3%A9r%C3%A9-attend-une-vr

    Contacté par LibéToulouse le 115, le numéro réservé à l’hébergement d’urgence, affichait complet ce lundi 1er octobre.

  • CREA Toulouse et campagne de réquisitions, communiqué des habitantes et habitants du 22 rue demouilles et des membres du CREA :

    100 personnes menacées d’expulsion dont 25 enfants... pour laisser un bâtiment vide et faire du pognon.

    Ce lundi 24 septembre, le Tribunal de Grande Instance a décidé, par référé en urgence, l’expulsion immédiate sous 48 heures du nouveau Centre Social Autogéré et de sa centaine d’habitants.

    Après 3 semaines d’installation dans les locaux de l’URSSAF (abandonnés depuis 6 ans, vides et sans aucun projet), les habitantes et habitants du 22 rue demouilles sont déjà menacé-e-s d’expulsion, et ceci sans délai.

    ...

    En un an le mouvement de réquisition « Zéro personne à la rue » a permis à près de 200 personnes de trouver un toit, ce qui représente d ’après la veille sociale environ 50% de l’ensemble de l’hébergement d’urgence des familles sur Toulouse.

    Tout cela sans aucune subvention, simplement en s’organisant par nous-mêmes pour réquisitionner les bâtiments laissés vides par l’Etat et les gros propriétaires.

    ...

    Nous encourageons, à Toulouse et ailleurs, toute initiative de soutien, de blocage et de solidarité face à toutes les institutions gestionnaires de la misère.

    Passez-nous voir au 22 rue Demouilles, venez-nous rencontrer, Asssemblée Générale tous les jeudis à 19h.

  • ... CREA Toulouse, la continuité dans le changement

    http://creatoulouse.squat.net/le-crea-le-gps-la-campagne-requisitionne-et-ouvre-un-nouveau-cen

    Des habitants de quatre maisons expulsables ou expulsées, des familles et des femmes en galère laissées sans solutions par le 115, des travailleurs sociaux en lutte, des étudiants et des précaires, des personnes investies dans les activités du Centre Social Autogéré, différents collectifs culturels, artistiques et politiques concernés par les expulsions et tous les soutiens de la Campagne de réquisition ont le plaisir de vous annoncer leur installation et l’ouverture du nouveau Centre Social Autogéré, 22 rue Demouilles à Toulouse.

    Nous avons déjà posé les bases de toutes sortes de nouveaux projets et ateliers : cours d’alphabétisation, soutien scolaire, cours de lecture, bibliothèque autogérée, infokiosk, espace internet, salle de répétition, crèche collective, boxe, capoeira, friperie, zone de gratuité, atelier mécanique, réparation auto, salle projection, sérigraphie, atelier couture et tricot, activités variées pour les enfants, cantine populaire, bien entendu toujours libre et gratuit pour toutes et tous.

  • Le changement dans la continuité
    http://creatoulouse.squat.net/le-crea-expulse-et-maintenant

    Mardi 28 août 2012, à la demande des ministères concernés, le préfet de la Haute Garonne a fait procéder à 6h du matin à l’expulsion du bâtiment appartenant à l’Etat (AFPA) occupé par le CREA depuis avril 2011. Ce bâtiment accueillait de nombreuses familles en attente de solutions d’hébergement ou de logement.

    ...

    Par l’entraide et l’autogestion, sans aucune subvention, le CREA a accueilli 40 personnes sur une période d’un an et demi. Pour l’équivalent, l’Etat aurait fait dépenser 750 000 euros à la collectivité.

    D’un bâtiment vide, le CREA avait su faire un bâtiment vivant, un centre social autogéré avec des activités, des ateliers, une piscine, un lieu de rencontres, de concerts, un lieu d’organisation, de solidarité et d’entraide. Dans cet espace libéré, on s’amusait, on se cultivait, bref on vivait.

    Dès l’expulsion du créa de nombreuses manifestations de soutien et de protestation ont eu lieu spontanément (rassemblement dans l’après-midi, blocage du trafic, manif nocturne, tags).

    Elles continueront.

    • Soirée de soutien à la campagne « 0 personne à la rue » et au CREA
      http://creatoulouse.squat.net/event/soiree-de-soutien-au-crea

      Malgré l’expulsion du CREA mardi matin, la campagne continue plus que jamais et organise une soirée de soutien le 1er septembre.

      18H : point sur la campagne « 0 personne à la rue » et l’expulsion du CREA

      19H-21H : buffet participatif et à prix libre

      20H30 : Kalakuta Selectors

      21H30 : Grifolklor

      22H30 : Kasbah Orchestra

      23H30 : Sessions rap français, rock et années 80

      La soirée se déroulera à la maison Goudouli : 4 bis rue Goudouli (derrière le CREA).

      Venez nombreux et n’hésitez pas à diffuser l’information le plus largement possible, notamment par vos réseaux, pour un soutien festif.

      La campagne « 0 personne à la rue » :

      Depuis le 26 avril 2011, le bâtiment d’Etat géré par l’AFPA, et laissé vide pendant plusieurs années, a été réquisitionné par des membres de divers collectifs afin de mettre à l’abri 70 personnes vivant à la rue.

      D’un côté du bâtiment, à « la maison Goudouli », vivent désormais des grands précaires. De l’autre côté, au « CREA », vivaient des familles et des personnes.

      De cet élan solidaire est née la campagne « 0 personne à la rue ». Ainsi, le collectif qui comprend des militant(e)s de tous horizons mais avec un même objectif, a réquisitionné par la suite de nombreux bâtiments.

      Certains existent toujours, d’autres ont été expulsés mais de nouveaux ont fait leur apparition !

      Si « la maison Goudouli » a été légalisée et compte maintenant une équipe d’accompagnant, le projet a encore besoin de soutien. Un soutien encore plus important est nécessaire pour le CREA, expulsé le 28 août par l’État et son attirail sécuritaire !!!!

      Les autres bâtiments de la campagne sont tout aussi en danger, sous menace d’expulsion. Nous parlons ainsi de plus de 150 personnes à l’ abri et de 5 bâtiments qui ont besoin de vous. Nous revendiquons le droit de vivre comme nous voulons, où nous le voulons !!!

      C’est pourquoi toute aide est la bienvenue, aussi bien humaine que matérielle.

      Tout pour tou⋅te⋅s, Pouvoir au peuple !!!