À croire que la terre tout entière tourne autour de notre petit hexagone. D’ailleurs, c’est bien connu, la crise des subprimes, c’est la faute à Sarko, si les Grecs bouffent le noyau des olives, c’est la faute à Sarko, si les travailleurs allemands ont des jobs à 1€, c’est la faute à Sarko, c’est les Portugais vont perdre 4 jours de congés payés, c’est la faute à Sarko, si les Suédois sont invités à se défoncer au boulot jusqu’à 75 ans, c’est toujours et encore la faute à Sarko et si tout le continent européen est en train de suicider ses classes populaires à grands coups de rigueur dans la gueule pendant que les riches ne savent même plus comment dépenser les sommes incommensurables qu’ils ne cessent d’amasser (mais non, puisqu’on te dit que ça n’a rien à voir avec les vases communicants !), c’est bien sûr de la faute à Sarko !
Je le dis et le répète depuis le début, Sarko est un figurant comme les autres dans un gros jeu de bonneteau à l’échelle planétaire où nous sommes, nous, les peuples, en train de nous faire vider les poches. Comme les autres figurants placés de manière plus ou démocratique à la tête des différents États engagés dans la course au moins-disant (social, bien sûr), Sarko ne fait qu’appliquer une feuille de route décidée ailleurs, comme, par exemple, dans les couloirs de la commission européenne, de l’OCDE, du FMI ou de la Banque Mondiale, ONG illustres et influentes dont la principale caractéristique est d’être surpeuplées de gens élus par personne pour appliquer une politique qui ne vise qu’à améliorer le sort d’une toute petite minorité de gens sur cette planète : les super riches.