15 janvier 2011 « Pense-bête
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Depuis quelques mois, place Martin Nadaud, à deux pas du Père-Lachaise, quelqu’un avait élu domicile dans une cabine téléphonique. Un studio d’à peine 1 mètre carré, sans la douche mais avec caniveau sur le palier. Juste un petit jardin d’hiver pour ne pas finir légume au cimetière d’à-côté ou, mieux encore, un cagibi futuriste avec baie vitrée sur les quatre côtés pour essayer de conjurer la mort lente. En tout transparence, cet usager-là croyait avoir trouvé protection auprès du service public, un précaire refuge à son infortune. De façon illicite, certes… mais quel mal y aurait-il à ce qu’un gueux profite un peu du bien commun ?