• Vingt ans après la « réforme » de l’aide sociale de Clinton
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/aou2016/tysc-a25.shtml

    En annonçant qu’il mettait « fin à l’aide sociale comme nous la connaissons », Clinton affirmait cyniquement que son projet de loi allait aider les bénéficiaires de l’aide sociale à se trouver du travail et à devenir autonomes économiquement. Pur mensonge : la mesure n’a fait que libérer des milliards de dollars qui ont permis de réduire les impôts des sociétés et augmenter les programmes de dépenses militaires, en plus de forcer des millions de travailleurs à accepter des emplois à bas salaires et à temps partiel. Cet afflux de travailleurs désespérément pauvres sur le marché du travail a contribué à la baisse des salaires qui se poursuit à ce jour.

    #aide_sociale #précarité #spoliation #transferts

  • La contre-révolution #Obamacare : six ans plus tard
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/aou2016/care-a26.shtml

    Comme le World Socialist Web Site l’expliquait déjà en 2009, la « réforme » du secteur de la santé communément appelée Obamacare érige un système qui permet aux compagnies d’#assurances, aux #entreprises et au gouvernement de réduire radicalement les prestations de# santé offertes aux familles et personnes à faibles revenus.

    Ceci a toujours été le but de la loi. La réduction des prestations et l’augmentation des coûts pour les familles travailleuses ne représentent pas les conséquences malheureuses d’un effort maladroit mais bien intentionné pour offrir à la population « un système presque universel de soins de santé de qualités », tel que le prétendait Obama lors de la création de la loi. Comme l’a admis récemment le New York Times, défenseur de longue date d’Obamacare, faisant référence au programme gouvernemental de santé minimal pour les pauvres, « [L]a vérité est qu’un plan typique Obamacare ressemble plutôt à Medicaid avec des franchises élevées. »

    Selon le « mandat » de l’ACA, quiconque se trouve sans assurance maladie procurée par l’employeur, et sans Medicare ou Medicaid, est obligé de contracter une assurance au privé, sous peine d’une #pénalité d’impôt considérable. Aujourd’hui, un nombre important de personnes peinent, si même elles y arrivent, à payer les primes exorbitantes exigées par les compagnies d’assurance privées pour leurs mauvais régimes, pendant que ceux qui en sont capables sont forcés de dépenser d’immenses sommes d’argent sans remboursement pour fournir des soins de santé limités à leurs familles.

    Les régimes les moins coûteux sont accompagnés de #franchises dépassant 5.000 $. Les réseaux rapetissent, ce qui force les membres à choisir parmi un éventail de plus en plus limité de médecins et d’hôpitaux. Des formulaires pour requête de médicaments barrent l’accès à des médicaments vitaux. Les assureurs demandent et reçoivent des augmentations de primes importantes pour leurs politiques d’assurances tout à fait inadéquates.

  • Selon un rapport de l’OIT, le #chômage des #jeunes en hausse pour la première fois depuis trois ans
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/aou2016/roit-a29.shtml

    Les jeunes de 15 à 24 ans ont remplacé les personnes âgées en tant que groupe le plus menacé par la #pauvreté dans les pays que l’ONU qualifie de développés, y compris dans l’Union européenne, aux États-Unis, au Canada, en Australie et au Japon.
    Selon le rapport de l’OIT, 12,9 pour cent des jeunes travailleurs de l’Union européenne sont fortement menacés de pauvreté, ce qui signifie qu’ils gagnent moins de 60 pour cent du revenu médian. Le taux de pauvreté des jeunes travailleurs à l’intérieur de l’UE varie considérablement selon les pays, allant de moins de 5 pour cent en République tchèque à 35 pour cent en Roumanie.
    Les jeunes des pays de l’UE sont de plus en plus contraints d’accepter des emplois à temps partiel à bas salaires, qui n’incluent pas les avantages du travail traditionnel à plein temps, conduisant à des taux plus élevés de pauvreté. L’emploi est particulièrement précaire pour les jeunes vivant dans les pays soumis aux régimes d’austérité brutaux, anti-ouvriers, de l’UE et du FMI depuis 2008, comme la Grèce, l’Espagne, l’Italie et le Portugal.
    La part des jeunes obligés de prendre un emploi temporaire parce qu’ils n’ont pas pu trouver d’emploi fixe dépasse les 50 pour cent au Portugal, en Grèce, en Pologne et en Italie.
    Les emplois non volontaires à temps partiel représentaient 70 pour cent de tous les emplois à temps partiels en Italie et environ 60 pour cent en Grèce et en Espagne.

  • Allemagne : le gouvernement conseille à la population de stocker de la nourriture en cas de guerre
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/aou2016/alle-a25.shtml

    Le 21 août furent rendus publics les premiers détails du nouveau Plan de défense civile du gouvernement allemand. Il devait être examiné le 24 août par le cabinet pour être ensuite présenté officiellement par le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière. Le document montre de façon choquante que la question de la guerre, 75 ans après la catastrophe de la Deuxième Guerre mondiale, est de retour dans la vie quotidienne.

    Le document montre clairement qu’on n’exclut plus la possibilité d’une guerre sur le sol allemand. Selon le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS), qui a obtenu un exemplaire du document de 69 pages intitulé « Concept de la défense civile », le plan déclare qu’actuellement « une attaque sur le territoire allemand exigeant une défense nationale conventionnelle n’était que peu probable. » Cependant, il était important « de se préparer de façon adéquate à un tel événement où les vies seront en danger, qui ne peut être totalement exclu à l’avenir. »

    Dans les milieux dirigeants, les préparatifs sont en cours pour le pire des cas. Ce qui suit suggère un scénario de guerre totale.

    #guerre #militarisation #survie #global_collapse

  • Après une bagarre dans la ville de Sisco, La France lance une campagne pour interdire le burkini
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/aou2016/sisc-a19.shtml

    Cette interdiction a fait l’objet d’une intervention extraordinaire de la part des autorités nationales et des partis politiques. Le Premier ministre Manuel Valls (PS) a déclaré à La Provence qu’il « soutenait » les maires interdisant les burkinis, qu’il a caractérisé comme n’étant « pas compatible avec les valeurs de la France et de la République », alors que le ministre des droits de la Famille, des enfants et des femmes, Laurence Rossignol (PS) a défendu les interdictions, déclarant sur le but du Burkini : « qu’il s’agit d’enfermer, de dissimuler le corps des femmes pour mieux les contrôler ».
    Le vice-président du Front national néo-fasciste (FN), Florian Philippot, a fait écho aux attaques du PS sur les musulmans. « Rien d’étonnant quand l’État laisse agir la racaille et la violence islamiste sans réponse, » a-t-il dit, appelant à « l’interdiction générale et absolue du burkini sur toutes les plages de France. »
    Vivoni a imposé son interdiction en s’appuyant sur des allégations infondées que l’incident de samedi a été causé par des femmes portant des burkinis. Il a affirmé que l’interdiction était nécessaire pour protéger la population. En fait, l’interdiction ne vise ni à protéger la population, ni à défendre les droits démocratiques des femmes, mais à attaquer les droits démocratiques et à encourager le racisme, en s’orientant vers des forces nationalistes corses et d’extrême droite.

  • Le taux de #mortalité maternelle aux Etats-Unis en hausse de 27 pour cent depuis 2000
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/aou2016/mort-a11.shtml

    Les dernières recherches de suivi des décès maternels font suite à des rapports de déclin dans la #santé de la grande majorité des Américains, entre autres une hausse du taux de mortalité dû à la toxicomanie et au #suicide, et un fort écart dans l’espérance de vie des personnes aux échelons de revenus inférieurs par rapport aux échelons supérieurs.

    Une cause majeure de l’augmentation des décès maternels aux États-Unis est, selon les chercheurs d’Obstetrics & Gynécology, l’augmentation du nombre de maladies chroniques chez les #femmes. Il y a trois décennies, la plupart des décès maternels pouvaient être attribués à des hémorragies mortelles (à l’accouchement), à des troubles de l’hypertension induits par la #grossesse, à des infections en salle d’accouchement et à des complications dues à l’anesthésie.

    Les femmes enceintes aux États-Unis sont maintenant beaucoup plus susceptibles de mourir en raison de conditions préexistantes telles que les maladies cardiaques ou le diabète, qui sont plus fréquents chez les femmes à faible revenu. Les maladies cardio-vasculaires et la cardiomyopathie (liée à l’affaiblissement du tissu du muscle cardiaque) représentent plus d’un quart de tous les décès liés à la grossesse, comme le rapporte le site Web « Vox.com. » Les maladies cardio-vasculaires représentaient moins de 10 pour cent des décès maternels il y a 30 ans.

    Un nouveau rapport de la CDC montre qu’en 2014, plus de 50 pour cent des femmes étaient en surpoids ou obèses avant de devenir enceintes. Être en surpoids ou obèse pendant la grossesse est en ligne avec l’épidémie générale d’obésité aux États-Unis. Si les chercheurs ont trouvé que ces problèmes étaient communs à toutes les couches socio-économiques, l’#obésité est fortement associée à la #pauvreté, au manque d’accès à des aliments nutritifs et au stress dû aux conditions de vie.

    #maternité