• Chile’s privatized social security system, beloved by U.S. conservatives, is falling apart - LA Times
    http://www.latimes.com/business/hiltzik/la-fi-hiltzik-chile-social-security-20160812-snap-story.html

    Promoters of privatizing the U.S. Social Security system have never tired of holding up Chile’s privatized program as an example of how this can make workers rich. The trick is that they never ask ordinary Chilean workers and retirees how they feel about it.

    Au #Chili forte mobilisation contre le système de #retraites privées
    http://www.lesechos.fr/monde/ameriques/0211199767831-au-chili-forte-mobilisation-contre-le-systeme-de-retraites-pr

    Santiago, Antofagasta, Valparaiso... C’est dans plusieurs grandes villes du Chili que se sont rassemblés, mercredi soir, des milliers de personnes pour dénoncer le système privé de retraite de leur pays. Tambourinant sur des poêles et des casseroles - un type de manifestation appelé « cacerolazo », assez répandu en Amérique du Sud - les Chiliens ont demandé, une fois de plus, la suppression des AFP, les « Administratrices de #fonds_de_pension ». Ce système, hérité de la dictature de Pinochet (1974-1990) fonctionne sur le principe de la capitalisation individuelle. Six grands fonds d’investissement gèrent ainsi les pensions des Chiliens.

    « Quelque 90 % des retraités touchent moins de 156.000 pesos (215 euros) par mois, leur situation est très précaire », explique Recaredo Galvez, chercheur à la Fundación Sol, un institut d’études en sciences sociales. Les entreprises qui gèrent ces fonds , de leur côté, font partie des plus riches du Chili, leur rentabilité atteint selon lui en moyenne 26 % chaque année. Au total, les fonds de pension gèrent 150 milliards d’euros, ce qui représente 70 % du PIB du pays. « Il y a un certain ras-le-bol au sein de la population devant tant d’inégalités », poursuit le chercheur.

    Le mouvement social, qui a pris pour nom « No más AFP » (nous ne voulons plus des AFP), a été au départ assez peu relayé par la #presse chilienne. C’est à travers les réseaux sociaux qu’il a gagné en ampleur.

    Le mois dernier, près de 1 million de personnes a défilé à travers tout le pays pour réclamer un changement de système. Le Chili n’avait pas connu de mobilisation aussi importante depuis les grandes manifestations étudiantes de 2011.