Hugo Chávez, « héros » de l’opposition

/hugo_chavez_heros_de_l_opposition

  • INTERNATIONAL : : SOLIDARITÉ : : Hugo Chávez, « héros » de l’opposition
    http://www.lecourrier.ch/hugo_chavez_heros_de_l_opposition

    Lampadaires, poteaux électriques, panneaux publicitaires de Caracas sont recouverts d’affiches électorales. Dimanche, les Vénézueliens sont invités à participer aux premières élections primaires du pays. Ils éliront le candidat qui s’opposera au président socialiste Hugo Chávez lors des élections présidentielles du 7 octobre. Henrique Capriles Radonski, du parti « D’abord la justice », le favori, espère que plus de 2 millions de personnes inscrites sur les listes électorales voteront.
    Ils sont cinq, tous membres de la MUD (Table de l’unité démocratique), une coalition qui réunit tous les partis politiques opposés au chef d’Etat actuel. Même Patrie pour tous (PPT), de centre gauche, jusque-là réticent à rejoindre cette coalition, a franchi le pas en soutenant, pour une partie d’entre eux, le favori. Les prétendants ont tous annoncé qu’ils appuieraient le gagnant. Ces candidats aux idéologies différentes sont tendus vers un unique et seul but : battre Hugo Chávez.

    Popularité intacte
    « Cela aurait été un suicide politique de ne pas se réunir », assure Margarita López Maya, historienne à l’Université centrale du Venezuela (UCV). Et pour cause : le président socialiste qui a remporté trois élections présidentielles (1998, 2000, 2006) est toujours en tête des sondages malgré son cancer : même le cabinet privé
    Datanalisis, reconnu pour être proche de l’opposition, donne autour de 50% de popularité
    au président. La fondation Gis XXI, proche du pouvoir, estime, elle, que 61,2% des Vénézueliens jugent bonne ou très bonne la gestion présidentielle en 2011. Autant dire que les candidats de l’opposition ne partent pas favoris.
    Hugo Chávez est omniprésent dans cette campagne des primaires. Pour les cinq candidats, il est à l’origine de tous les maux du pays : de l’insécurité à la crise du logement en passant par les pannes d’électricité.
    A chacun sa stratégie. Henrique Capriles Radonski dresse à chaque intervention un bilan désastreux du pays sans nommer le président. La députée Maria Corina Machado, qui appelle à voter « dur », préfère la confrontation et interpelle le chef d’Etat à l’Assemblée nationale lors de son compte rendu annuel le 15 janvier. Ou plus à droite encore : Diego Arria Salicetti appelle à convoquer une Assemblée constituante afin de s’assurer de la fin de la révolution bolivarienne.
    Pour l’historienne, « il y a deux sortes de candidatures : celles de Henrique Capriles Radonski et de Pablo Pérez Alvarez [gouverneur de l’Etat de Zulia, chantre de la décentralisation], qui tentent d’avoir un discours rassembleur malgré la division du pays entre chavistes et anti-chavistes, et les trois autres : María Corina Machado, Diego Arra Salicetti et Pablo Medina [appui de Hugo Chávez à ses débuts, qui appelle aussi à une Assemblée constituante]. »

    on sait qui c’est à cette heure les résultats sont tombés
    http://www.unidadvenezuela.org/wp-content/uploads/2012/02/12Fcalculos_presentacion-1-1.pdf
    c’est Radonski, sa page wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henrique_Capriles_Radonski

    • et le pire selon J.B Moutttet (journaliste indépendant au vénézuela dans mes following ) avec qui je viens d’avoir une discussion sur twitter c’est que le tribunal suprême veut connaitre les noms des votants à ces primaires. Flippant.
      Le gouvernement donc chavez ayant déclaré qu’il y a eut des fraudes.
      Radonsky n’est pas clair, il ratisse large mais c’est quand même une bien étrange démocratie qui veut les noms de ses opposants.