• Allemagne : les entrepreneurs immigrés ont créé 2 millions d’emplois

    Une étude réalisée entre 2005 et 2014 montre que les entrepreneurs d’origine étrangère sont de plus en plus nombreuses à diriger des entreprises.


    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/allemagne-les-entrepreneurs-immigres-ont-cree-2-millions-d-emplois-592089.
    #entrepreneuriat #étrangers #migrations #travail #économie

    • L’article est très optimiste ...

      De plus, ces entrepreneurs ne se concentrent plus dans le secteur des bas salaires, tels que les épiceries ouverte 24 heures sur 24. Pour preuve, en 2005, 38% des entrepreneurs ayant des origines étrangères travaillaient de le commerce de détail ou l’hôtellerie-gastronomie. Cette proportion est tombée à 28% en 2014, signe que les chefs d’entreprise se tournent vers les services à plus forte valeur ajoutée et vers le secteur industriel.

      ... mais la réalité dans les métropoles se présente autrement.

      Dès les premiers pas dans le nouveau pays les immigrés pauvres risquent de se faires « aider » par par des compatriotes ayant réussi matériellement qui ne cherchent qu’à les exploiter. Ce sont souvent des gens avec des relations mafieuses dans les pays d’origine.

      On acceuille les nouveaux arrivants peu qualifiés d’après les normes allemandes et les insère dans des circuits qui les enferment dans un cercle vicieux de pauvreté et frustration. Pour leur faire croire que tout va bien on les déclare comme Minijobber avec un salaire en dessous de € 440,00 par mois sans assurance de retraite et on leur apprend à remplir les formulaires Hartz IV.

      Les immigrés ayant réussi à accéder aux positions de cadres et dans les professions libérales constituent une minorité de la deuxième et troisiéme génération ayant pris racine en Allemagne.

      Bref, les immigrés sont exposés aux mêmes problèmes que les allemands « de souche » (on entend de plus en plus le terme rigolo mais douteux « Biodeutsche ») avec quelques handicaps en plus.

      Conclusion : la solidarité et l’hospitalité des gens « ordinaires » est la réponse la plus importante pour la société allemande face aux questions liés à l’acceuil d’un nombre important d’immigrés.

      #Allemagne #immigration #exploitation

    • Les études de la fondation Bertelsmann sont d’habitude assez biaisées. Est-ce qu’il est dit si se sont des emplois à temps partiel ou des « Minijob » (ce serait un indicateur) pour des entreprises à rentabilité limitée ou pour des pratiques illicites (du genre on déclare quelqu’un pendant quelques heures seulement alors qu’il travaille six jours pendant 12 heures) ?

      Le grand problème de l’Allemagne (et des pays de la zone de l’Euro qui en subissent les conséquence) sont les emplois de bas salaire dans des entreprises sans convention collective.

      Pour le dire clairement : Nous n’avons pas besoin d’emplois mais d’emplois bien payés.

      Puis l’ Agentur für Arbeit nous impressionne chaque mois avec ses chiffres sensationelles, mais quand on regarde de près ses statistiques on voit qu’une bonne partie des jobs sont des emplois minables et qu’on fait disparaître des chômeurs en les classant dans des catégories qu’on range hors de la définition de chômeur (un stagiaire est éliminé des statistiques alors qu’il est toujours payé par l’ Agentur , etc.

      P.S. La photo montre un barbier. Sachant sous quelles conditions les barbiers travaillent en turquie on se rand compte pourquoi ils sont prêt à travailler pour un salaire nettement an dessous du salaire minimum. Il y a plein d’entreprises et d’emplois qui ne devraient pas exister parce qu’il sabotent les efforts pour créer un nivieau de reménumération minimale.

    • Migrants are Germany’s ‘job engine:’ report

      People with foreign origins created almost 1.3 million jobs in Germany in 2014, according to a Bertelsmann Foundation report released Thursday.

      That’s a 36 percent increase in the amount of jobs entrepreneurs with foreign roots created in 2005 and came as the number of entrepreneurs from abroad surged from 567,000 to 709,000 in the same time span.

      http://www.politico.eu/article/migrants-are-germanys-job-engine-report

    • La définition de migrant (je suppose qu’ils parlent de gens avec « Migrationshintergrund ») couvre les personnes qui ne sont pas nés en Allemagne ou dont les deux parents ne sont pas originaires d’Allemagne. Vu le nombre énorme de jeunes gens qui arrivent à Berlin pour investir l’argent de leurs parents dans des « startups » qu’ils créent en espérant de trouver des acheteurs pour leur app quelconque je doute encore de la qualité des jobs en question. Je ne vois pas encore de nouveau Siemens ou Borsig crée par des immigrés.

      Au contraire, Mittal est le croque-mort de la sidérurgie allemande comme il l’est de l’autre côté du Rhin. A la limite il y a les canadiens de Bombardier qui créent des emplois corrects mais à ma connaissance il n’y a pas d’entreprise de cette envergure crée par de simples immigrés. Eux il créent des boulots sous-payés dans le commerce, dans la construction et partout où on peut espérer de devenir riche en exploitant des gens peu qualifiés. Bien entendu il y a des exceptions par exemple dans l’informatique, la biotechnologie et d’autres secteurs de la technologie de pointe, mais c’est un monde international de toute manière qui n’a rien à faire avec la vie de la majorité des immigrés.

      Il faudrait analyser les statistiques qui servent de base à l’enquête Bertelsmann pour se faire une idée de sa signification réelle.