• L’extraction de sable dans la baie de Lannion est provisoirement stoppée
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/13/segolene-royal-soutient-les-opposants-a-l-extraction-de-sable-dans-la-baie-d

    Les opposants ont eu gain de cause, au moins provisoirement : l’exploitation de la dune de #sable_coquillier immergée dans la baie de #Lannion (Côtes-d’Armor) est stoppée. « Dans un souci d’apaisement », la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), une filiale du groupe Roullier, a annoncé, mardi 13 septembre, qu’elle « décidait de suspendre » jusqu’en novembre ses prélèvements. Elle venait tout juste de les commencer, les 5 et 6 septembre, dans la nuit.

    Ce début d’exploitation avait redoublé la #colère des habitants de la Côte de granit rose. Dimanche, à Lannion, ils étaient entre 4 000 et 5 000 à manifester bruyamment leur rejet de cette #exploitation_industrielle avec l’intention de faire entendre leur concert de casseroles « jusqu’à Rennes et Paris ».

    • Les marchands de #sable s’attaquent au #littoral

      Face à la colère des milliers d’opposants à l’exploitation du sable coquillier en baie de Lannion (Côtes d’Armor), qui ont manifesté dimanche, la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), a décidé, mardi 13 septembre, de suspendre jusqu’en novembre ses prélèvements, qu’elle venait tout juste de lancer. La victoire, cependant, n’est que provisoire. C’est le 4 juillet 2016, que le préfet des Côtes-d’Armor, Pierre Lambert avait annoncé que le projet d’extraction en baie de #Lannion allait vraisemblablement se concrétiser dès septembre. Et cela a effectivement été le cas, puisque l’extraction a commencé, en pleine nuit, entre mardi et mercredi 7 septembre. Un camouflet pour les deux associations et les treize communes qui, depuis plus de cinq ans, défendent âprement le fragile écosystème littoral. Cette annonce fait logiquement suite à la décision prise en septembre 2015 par le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l’Économie Emmanuel Macron d’accorder pour vingt ans à la CAN — filiale du groupe international Roullier — une concession sur cette côte du nord de la Bretagne, afin notamment de fournir aux agriculteurs de quoi amender leurs terres pour en atténuer l’acidité. De fait, les navires aspirateurs de sable — appelés « mariessalopes » du fait de leur travail jugé « sale » — ont commencé à prélever le précieux matériau d’une dune sous-marine située à moins de dix kilomètres de la côte et à une quarantaine de mètres de profondeur. Problème : cette accumulation de débris de coquilles est une zone de reproduction et de naissance des jeunes poissons et d’anguilles des sables, bien connue des pêcheurs. D’où leur inquiétude : avec la mise en route du projet d’extraction, tous les organismes vivant au sein de la dune sont condamnés à être déchiquetés. Cette frayère alimente également les colonies de fous de Bassan et de macareux moines de la réserve naturelle nationale des Sept-Iles, situées à proximité.

      http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/developpement-durable/20160912.OBS7880/les-marchands-de-sable-s-attaquent-au-littoral.html

    • Lannion (Côtes-d’Armor) : Contre l’extraction de sable, le local PS incendié
      https://attaque.noblogs.org/post/2016/09/14/lannion-cotes-darmor-contre-lextraction-de-sable-le-local-ps-incendie/#more-10104

      À #Lannion, la permanence du Parti socialiste a été la cible d’un engin incendiaire qui a sérieusement endommagé la porte d’entrée. Les faits remonteraient à la nuit de dimanche à lundi durant laquelle une inscription en breton contre l’extraction de sable en baie de Lannion a aussi été taguée sur la façade.

      C’est un passant qui a alerté le maire, Paul Le Bihan (PS), ce mardi matin vers 8 h. Il venait de constater que la porte d’entrée de la permanence du Parti socialiste, rue de Kergariou, en plein centre-ville de Lannion, avait été endommagée par une explosion ou un engin incendiaire. Ce matin, on découvrait un trou au bas de la porte noircie par les flammes. Il n’y a pas de dégâts à l’intérieur mis à part des projections de verre.

      Il semblerait que les faits remontent à la nuit de dimanche à lundi, où vers 3 h 30 du matin, plusieurs habitants de la ville ont entendu un bruit d’explosion. Il pourrait s’agir de l’explosion du double vitrage de la porte sous l’effet de la chaleur. Mais personne n’avait donné l’alerte avant ce mardi matin. Il est vrai que bon nombre de voisins de la permanence reconnaissaient, ce matin, n’avoir rien entendu.

      C’est durant cette même nuit de dimanche à lundi qu’a été taguée une inscription en breton sur la façade de la permanence, protestant contre l’extraction de sable en baie de Lannion. Son ou ses auteurs pourraient être à l’origine des dégâts sur le bâtiment.
      Les élus socialistes qui se sont rendus sur place, ce matin, ont, en tout cas fait le lien et fait part de leur indignation. « C’est vraiment scandaleux, on manifestait ensemble le matin même contre l’extraction de sable, et le soir même on nous prend pour cible. »

  • Aurillac (Cantal) : La révolte change le ton de la fête Chronique de la guerre sociale en France : Bfmtv, France3, La Montagne
    https://attaque.noblogs.org/post/2016/08/20/aurillac-cantal-la-revolte-change-le-ton-de-la-fete

    Des échauffourées ont éclaté, ce vendredi en fin d’après-midi, entre les forces de l’ordre et plusieurs centaines de festivaliers du théâtre de rue d’Aurillac.

    Peu après 18 heures, entre 300 et 400 festivaliers ont manifesté contre la présence policière et les mesures de sécurité imposées pour ce festival, notamment contre les fouilles à l’entrée du centre-ville, a précisé la gendarmerie, confirmant une information de La Montagne.

    Pour les manifestants, la présence policière “change le ton” du festival.
    Dans le centre ville d’Aurillac, les protestataires ont installés des barricades, caillassés des voitures, allumé des feux et dégradé des vitrines. Pour l’instant, il n’y eu ni interpellation ni blessé. […]


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    9h00 : Un rassemblement pacifique contre les fouilles à l’entrée du festival international du théâtre de rue d’Aurillac a dégénéré. Une centaine de manifestants a forcé des barrages de police en fin d’après-midi, ce vendredi 19 août, à Aurillac. Les policiers ont répliqué envoyant des bombes lacrimogènes. Ils envisagent même d’évacuer le centre-ville.
    19h45 : La préfecture du Cantal, via son directeur de cabinet, Jean-François Bauvois, fait une mise au point sur la situation : “Pour nous, il n’est pas question d’évacuer la ville. Il s’agit d’un point de crispation impliquant soixante-dix jeunes casseurs, vraisemblablement anarchistes. On ne veut pas stopper le Festival. Il n’en est pas question pour le moment.”
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    […] Une action qui ne semble pas spontanée car un tract a été distribué par les manifestants indiquant que “depuis le début du festival, la tension générée par la présence policière et par les fouilles des vigiles change le ton de la fête”.

  • Aurillac (Cantal) : La permanence du FN saccagée * Chronique de la guerre sociale en France,Le Figaro, France bleu Pays d’Auvergne
    https://attaque.noblogs.org/post/2016/08/18/aurillac-cantal-la-permanence-du-fn-saccagee-pour-la-cinquieme-fois-en-dix-mois/#more-9857

    Après de précédentes dégradations ces derniers mois, selon un responsable du parti.

    “La police a été alertée par des voisins et m’a prévenu qu’un groupe d’individus avait investi les lieux et tout cassé”, a déclaré Gilles Lacroix, secrétaire départemental du FN et conseiller régional en Auvergne-Rhône-Alpes, confirmant une information de BFMTV. “Ils ont commencé par peindre des inscriptions sur la façade du bâtiment puis ont cassé les vitrines, sont rentrés, ont cassé quatre tables, arraché des affiches ; ils ont chié et pissé partout et sont repartis en volant huit chaises, deux extincteurs et tout ce qu’il y avait à boire”, a-t-il détaillé.

    La permanence du FN dans le Cantal, située place des Droits de l’Homme à Aurillac, est assez récente, ouverte en octobre 2015 pour la campagne des dernières élections régionales. “On avait eu des vitrines cassées au moment du scrutin, l’auteur a été arrêté ; et depuis des dégradations à trois reprises, des jets d’œufs, de déjections, de colle à tapisser, et des inscriptions de croix gammées”, a rappelé M. Lacroix. Aurillac accueille actuellement son festival international du théâtre de rue, très réputé. Une enquête a été ouverte et le parti va porter plainte.
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    […] “Ils ont déchiré les affiches, jeté les tracts au sol, également piétiné le drapeau français“, raconte Gilles Lacroix, conseiller régional et secrétaire départemental du FN du Cantal. “C’est déjà la cinquième fois que notre permanence est dégradée depuis le mois d’octobre.” […]