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  • Transmission de la Covid19 : le rôle central des enfants et des écoles confirmé
    https://www.vidal.fr/actualites/30183-transmission-de-la-covid-19-le-role-central-des-enfants-et-des-ecoles-co

    Des données épidémiologiques obtenues en 2022 lors de la vague massive d’infections à Omicron en Nouvelle-Zélande révèlent que, en huit mois, les deux tiers des enfants et adolescents âgés de 5 à 19 ans ont été infectés, la plus forte incidence dans ce pays, suivie de près par celle observée chez les enseignants (40 % des personnes infectées).

    Ces chiffres ont été obtenus dans un contexte particulier, lors de l’ouverture du pays après deux années d’isolement. Ils sont à comparer avec celui que la plupart des pays, dont la France, ont connu en 2020 et 2021.

    Ceci confirme que, pour l’infection à SARS-CoV-2 à l’instar d’autres viroses respiratoires (grippe saisonnière, bronchiolite ou rougeole), les enfants et les établissements scolaires jouent un rôle central dans la transmission communautaire. Comme pour la grippe saisonnière, la logique voudrait que les autorités sanitaires recommandent désormais la vaccination de tous les enfants, dans une optique de protection de leur entourage vulnérable.

  • Transmission de la Covid19 : le rôle central des enfants et des écoles confirmé
    https://www.vidal.fr/actualites/30183-transmission-de-la-covid-19-le-role-central-des-enfants-et-des-ecoles-co

    Des données épidémiologiques obtenues en 2022 lors de la vague massive d’infections à Omicron en Nouvelle-Zélande révèlent que, en huit mois, les deux tiers des enfants et adolescents âgés de 5 à 19 ans ont été infectés, la plus forte incidence dans ce pays, suivie de près par celle observée chez les enseignants (40 % des personnes infectées).

    Ces chiffres ont été obtenus dans un contexte particulier, lors de l’ouverture du pays après deux années d’isolement. Ils sont à comparer avec celui que la plupart des pays, dont la France, ont connu en 2020 et 2021.

    Ceci confirme que, pour l’infection à SARS-CoV-2 à l’instar d’autres viroses respiratoires (grippe saisonnière, bronchiolite ou rougeole), les enfants et les établissements scolaires jouent un rôle central dans la transmission communautaire. Comme pour la grippe saisonnière, la logique voudrait que les autorités sanitaires recommandent désormais la vaccination de tous les enfants, dans une optique de protection de leur entourage vulnérable.

    (...) en huit mois, deux tiers de la population infantile et adolescente ont été infectés par Omicron !

    SARS-CoV-2, un virus respiratoire finalement assez classique

    [...]

    De plus, en 2022, une étude américaine [15] a montré que, dans un contexte où l’incidence du SARS-CoV-2 était supérieure dans les écoles à celle des communautés environnantes, le port du masque par les élèves était rapidement capable de renverser ce ratio, montrant ainsi le poids des infections infantiles dans la transmission.

    euh, alors ça ! on nous aurait menti !

    #covid-19 #enfants #écoles #vaccin #RdR

  • Difficultés cognitives associées au Covid long : le brouillard se lève un peu
    https://www.vidal.fr/actualites/29902-difficultes-cognitives-associees-au-covid-long-le-brouillard-se-leve-un-

    Les personnes qui souffrent de Covid long décrivent fréquemment des difficultés cognitives ayant un fort impact sur leur qualité de vie personnelle et professionnelle : ralentissement de la pensée, difficultés à planifier, impossibilité de gérer plusieurs tâches à la fois, troubles de la mémoire immédiate, fatigabilité importante, etc.

    Face à ces symptômes, certains professionnels de santé ont évoqué des causes psychologiques liées au stress de la maladie aiguë : anxiété et dépression. Pourtant, de nombreux travaux semblent pointer vers l’existence de modifications cérébrales avec des signes d’activation des cellules microgliales (macrophages) et, possiblement, des troubles de la myélinisation.

    Pour la majorité de ces patients, l’intensité des symptômes est suffisamment importante pour perturber la vie quotidienne et nécessiter la mise en œuvre de stratégies d’adaptation. Si environ la moitié d’entre eux signalent une amélioration progressive passé le cap de la première année après l’infection aiguë, une vaste étude britannique a montré des symptômes persistant au moins jusqu’à la fin de la deuxième année.

    En l’absence de traitement spécifique, accompagner ces personnes dans la mise au point de stratégies d’adaptation personnalisées est essentiel pour les protéger d’un sentiment de dévalorisation et d’une mise à l’écart de la vie sociale et professionnelle.

  • Le COVID long, dernierné des syndromes postinfectieux, Stéphane Korsia-Meffre
    https://www.vidal.fr/actualites/29327-le-covid-long-dernier-ne-des-syndromes-postinfectieux.html

    Résumé
    Les séquelles durables d’un épisode aigu de COVID-19, regroupées sous le terme de « #COVID_long », ressemblent fortement à celles d’autres infections virales ou bactériennes, comme la poliomyélite, la mononucléose, la dengue, la grippe H1N1, la fièvre Q ou la maladie de Lyme.

    Caractérisés par la fatigue chronique, l’épuisement durable après un effort, la sensation de « brouillard mental » ou diverses dysautonomies, ces syndromes postinfectieux peuvent persister plusieurs mois, voire plusieurs années, chez certains patients.

    Un article de synthèse récent, publié dans Nature Medicine, fait un point exhaustif sur ce que l’on sait de ces syndromes, mais également des importantes lacunes de savoir relatives à leur prévalence, leur pronostic ou leurs mécanismes pathogéniques. Cette publication met en perspective le COVID long et rappelle les analogies entre ces syndromes postinfectieux et l’encéphalomyélite myalgique (« syndrome de fatigue chronique »).

    Parce que la COVID-19 a touché des millions de personnes à travers le monde, les cas de COVID long seront si nombreux que l’on espère voir la recherche se concentrer davantage sur les causes communes de ces syndromes postinfectieux, au bénéfice des patients qui en souffrent, mais aussi probablement des millions de personnes atteintes de maladies auto-immunes.

  • « Docteur, ai-je besoin d’une 4e dose ? »
    https://www.vidal.fr/actualites/28999-docteur-ai-je-besoin-d-une-4e-dose.html

    Le 7 avril 2022, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a annoncé que toutes les personnes de plus de 60 ans qui le souhaitent peuvent désormais recevoir un second rappel de #vaccination au moins 6 mois après le premier rappel.

    [...] il n’existe à ce jour aucune donnée suggérant un bénéfice d’un 2e rappel chez les personnes de moins de 60 ans (à l’exception des personnels soignants dans une optique de réduction de la probabilité qu’ils puissent infecter leurs patients).

    Concernant les personnes de plus de 60 ans, les données de la Drees, comme celles des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains ou de la Health and Security Agency au Royaume-Uni, montrent que la protection accordée par le 1er rappel tend, dans cette population, à diminuer dès 3 mois après l’injection. Associées aux données israéliennes, elles plaident pour l’administration, chez les personnes âgées les plus à risque, d’un 2e rappel au moins 4 mois après le premier.

    Experts fear U.S. may default to annual Covid boosters without sufficient data
    https://www.statnews.com/2022/04/26/experts-fear-us-may-default-to-annual-covid-boosters-without-sufficient-da

    Last week Wherry and several dozens of experts signed a letter urging the FDA to put more emphasis on assessing additional parts of the immune response to Covid vaccines, arguing that measuring T cells is critical to fleshing out our understanding of how long-lasting vaccine protection is. They asked the FDA to revise its guidance to vaccine manufacturers to ask them to make a greater effort to measure T cell responses.

    [...] “If we had a better sort of overall understanding of #Tcell responses and their durability, we might be able to A) make some more rational decisions about when to boost based on what we expect the boost to do — that is, protect from all disease or protect from hospitalization and severe disease? — and B) create public messaging that creates the right expectations,” Wherry said.

    #covid-19

  • #PAXLOVID dans la #COVID19 : l’autorisation d’accès précoce en pratique
    https://www.vidal.fr/actualites/28674-paxlovid-dans-la-covid-19-l-autorisation-d-acces-precoce-en-pratique.htm

    Critères d’éligibilité au traitement par PAXLOVID :

    Âge > 18 ans

    Test SARS-CoV-2 positif (RT-PCR ou antigénique)

    Apparition des premiers symptômes attribuables à la maladie COVID-19 < 5 jours (initiation dans les 5 jours)

    Patient ne nécessitant pas d’oxygénothérapie du fait de la COVID-19

    Patient à risque élevé d’évolution vers une forme sévère de la COVID-19 (cf. notre article du 25 janvier 2022*)

    Absence de contre-indication au traitement

    Risque d’interactions médicamenteuses évalué et instauration du traitement jugée possible par le prescripteur

    Patient clairement informé des modalités de mise en place de ce traitement

    * COVID19 : autorisation d’accès précoce pour l’antiviral PAXLOVID comprimés
    https://www.vidal.fr/actualites/28605-covid-19-autorisation-d-acces-precoce-pour-l-antiviral-paxlovid-comprime

    Liste des personnes concernées en premier lieu par PAXLOVID (risque élevé d’évolution vers une forme grave), en l’absence de contre-indications :

    Quel que soit leur âge et leur statut vaccinal, les patients adultes sévèrement immunodéprimés ou présentant une pathologie à très haut risque de forme grave (en particulier cancers en cours de traitement, polypathologies, trisomie 21 ou certaines maladies rares) ;

    les patients au-delà de 65 ans présentant des facteurs de risque de développer des formes graves (diabète, obésité, insuffisance rénale chronique, insuffisance cardiaque, hypertension artérielle, insuffisance respiratoire, etc.), en particulier lorsque ces personnes ne sont pas ou pas complètement vaccinées.

  • Sur l’impact différencié du Covid selon les caractéristiques des populations :

    (dans ce thread, je collecte différents arguments sociaux et de santé sur les inégalités de santé et les facteurs de risques sociaux/de santé/ethniques face au covid, histoire de savoir où retrouver les références sur ce sujet. En effet, de nombreux élèves/activistes auxquels je suis confrontée quotidiennement semblent mettre de côté leur volonté affichée de lutte contre les inégalités/inclusivité et autres dès qu’il s’agit du covid - ces notes me permettent d’argumenter les discussions sur santé publique vs vécu individuel.)

    A la Réunion, le traitement des diabétiques victime de l’épidémie de Covid

    La vague de Covid-19 qui frappe actuellement le département, où le taux d’incidence est le plus élevé de France, complique la prise en charge des patients atteints de diabète, une maladie chronique qui concerne un habitant de l’île sur dix.
    https://www.liberation.fr/societe/sante/a-la-reunion-le-traitement-des-diabetiques-victime-de-lepidemie-de-covid-
    https://justpaste.it/8stc3

  • A propos du Rivotril, au cas où l’on vous traite de complotiste !

    Vidal  : https://www.vidal.fr/actualites/24580-rivotril-clonazepam-et-paracetamol-injectables-utilisation-derogatoire-d

    Dans le cadre de la prise en charge des patients COVID-19, un décret publié au Journal officiel du 29 mars 2020 modifie temporairement, jusqu’au 15 avril 2020, le périmètre d’utilisation, de prescription et de dispensation des spécialités suivantes :
    • RIVOTRIL 1 mg/mL solution à diluer injectable en ampoule (clonazépam) : autorisation de prescrire et de délivrer ce médicament hors AMM, pour prendre en charge la dyspnée ou la détresse respiratoire chez les patients COVID-19 ou suspects, dont l’état clinique le justifie ;
    • spécialités à base de paracétamol injectable : prescription élargie à tout médecin et dispensation autorisée en rétrocession aux patients ambulatoires COVID-19 ou suspects, dont l’état clinique le justifie.
     ?EDIT du 20 avril : la date de fin d’application de ces mesures est reportée au 11 mai 2020, au lieu du 15 avril /FIN EDIT

    Journal officiel  : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041763328
    « II.-Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “ Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ”. 


    « Lorsqu’il prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier alinéa en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la société française d’accompagnement et de soins palliatifs et mis en ligne sur son site. 


    « La spécialité mentionnée au premier alinéa est prise en charge par les organismes d’assurance maladie dans les conditions du droit commun avec suppression de la participation de l’assuré prévue au R. 160-8 du code de la sécurité sociale. »

    • Notice patient - RIVOTRIL 1 mg/1 ml, solutions à diluer injectables en ampoules - Base de données publique des médicaments
      https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=63523836&typedoc=N

      2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER Rivotril 1 mg/1 ml, solution à diluer en ampoules ? Retour en haut de la page

      N’utilisez jamais Rivotril 1 mg/1 ml, solution à diluer en ampoules :

      ·(...)

      · Si vous avez une insuffisance respiratoire grave (maladie grave des poumons).

    • En plus clair : le patient est en détresse respiratoire et souffre, on lui injecte du rivotril, il meurt d’asphyxie, un peu plus vite, mais dans le calme : « se servir de son pouvoir sur le rythme de la respiration pour calmer le patient qui est en train de s’asphyxier »

      Covid-19 : cinq questions sur l’utilisation du midazolam et du Rivotril dans les Ehpad – Libération
      https://www.liberation.fr/checknews/2020/11/20/covid-19-cinq-questions-sur-l-utilisation-du-midazolam-et-du-rivotril-dan

      Interrogés sur ce point par CheckNews, les soignants expliquent que l’effet du clonazepam (la molécule présente dans le Rivotril) est au contraire bénéfique pour le confort respiratoire du patient en fin de vie. « Le Rivotril n’est pas adapté pour l’insuffisance respiratoire chez les malades pulmonaires avec des difficultés à respirer car il ralentit le rythme respiratoire. Au contraire, [avec les patients Covid, ndlr] il va y avoir un bénéfice à ce que la respiration soit ralentie », indique Claire Fourcade. « On ralentit la fréquence pour que les personnes soient plus calmes. C’est un anxiolytique, le diaphragme se détend, les muscles intercostaux aussi. On ne fait que ralentir la fréquence pour éviter la saturation et ralentir la polypnée. En temps normal, la fréquence respiratoire est de 15 cycles par minute, avec le Covid, cela peut monter à 50 cycles », explique une médecin. En résumé, le Rivotril ralentit le rythme de la respiration, c’est pour ça qu’il n’est pas prescrit pour traiter de l’insuffisance respiratoire. Dans le cadre des soins palliatifs, il ne s’agit pas de traiter une insuffisance respiratoire mais au contraire de servir de son pouvoir sur le rythme de la respiration pour calmer le patient qui est en train de s’asphyxier. « Rivotril c’est un dépresseur respiratoire. C’est justement pour ça qu’on l’utilise », insiste Olivier Guérin.

  • Infection par #SARS-CoV2 malgré la vaccination : quelques éléments pour comprendre par Marion Lagneau, « un médecin qui parle de médecine et du reste. Gastroentérologue, télémédecine, consultante en organisation équipes médicales et télé-médicales ».
    (Source : https://twitter.com/crisetchuchote/status/1432840479859675138)

    1 Thread :
    – pourquoi peut-on être infecté par le #COVID malgré le vaccin ?
    – pourquoi les gens vaccinés et infectés ont des formes non graves et finissent très exceptionnellement en réanimation intubés ventilés.
    =>Je vais tenter de vous expliquer cela avec des concepts simples
    2/ Le principe d’un vaccin, qu’il soit à #ARN ou autre vecteur, est de tromper le corps en lui faisant croire à une attaque de l’ennemi, afin qu’il fabrique des anticorps pour se défendre en cas de véritable attaque ultérieure
    3/ On s’attendrait logiquement à ce que le #Vaccin antiCovid empêche l’infection à #coronavirus , puisque le corps va se défendre dès qu’il va repérer le virus.
    C’est la qu’il faut intégrer un paramètre supplémentaire sur l’immunité.
    4/ Il y a une double modalité d’immunisation contre une maladie
    – l’immunité humorale = des anticorps dans le sang, chargés d’attaquer l’ennemi quand il est dans la maison
    – l’immunité cellulaire = des anticorps dans la paroi muqueuse, chargés de bloquer l’entrée de l’ennemi
    5/ Le Covid entre dans la maison par les voies respiratoires, nez, gorge, puis il descend vers les poumons.
    Pour l’empêcher de se fixer sur les parois du nez et de la gorge, il faudrait que les anticorps de l’immunité cellulaire soient actifs dès que le virus est repéré
    6/ C’est la que ça déconne en réalité : l’immunité cellulaire muqueuse conférée par le vaccin n’est pas bonne. Ce qui veut dire que le vaccin n’empêche pas le Coronavirus de se fixer dans le nez et la gorge des vaccinés
    C’est une des conclusions des essais cliniques fin 2020 :
    7/Aucun des vaccins testés n’a provoqué d’immunité mucosale.... =>possible que les vaccins soient protecteurs contre les formes sévères, mais aucun effet sur la contagiosité de vaccinés qui se contamineraient (et développeraient une forme rhinopharyngée légère, ou asymptomatique)
    8/ Référence ici : https://www.vidal.fr/actualites/25914-vaccins-contre-la-covid-19-un-point-sur-les-essais-de-phase-iii-en-cours
    9/ En revanche, la fixation du virus dans la gorge d’un vacciné active aussi de suite son immunité humorale sanguine.
    Le temps que le virus descende dans les poumons, les anticorps neutralisants ont pu se mettre en ordre de bataille pour lutter contre l’infection
    10/ Donc : Quand le virus arrive au niveau pulmonaire d’un vacciné, le processus immunitaire s’est mis en place, et empêche alors le virus de détruire les alvéoles pulmonaires . L’infection reste bénigne au niveau respiratoire
    11/ J’espère que cette explication vous permet de comprendre la raison finalement assez simple, qui explique qu’on peut avoir une infection nasale et pharyngée à Coronavirus après le vaccin, mais pas une infection pulmonaire grave
    12/ Et que le fait d’être infecté malgré la vaccination n’est pas une raison de rejeter le vaccin, car, s’il n’empêche pas la contamination, il confère néanmoins une protection évidente contre les formes graves pulmonaires, celles qui peuvent tuer ou laisser des séquelles
    13/ La troisième dose a pour objet d’essayer d’augmenter au max cette immunité humorale, pour éviter les formes sévères, mais il est probable qu’elle n’empêchera pas plus l’entrée du virus.
    14/ De nombreux laboratoires travaillent activement sur la recherche d’un vaccin par voie nasale, qui activerait l’immunité cellulaire, bloquant alors de manière forte l’entrée du virus dans le nez et la gorge
    15/ Ainsi, on conférerait une immunité digne de ce nom avec une double combinaison : vaccin par voie intramusculaire pour générer l’immunité humorale + vaccin nasal pour l’immunité cellulaire des muqueuses
    16/ il faut être patient, et faire confiance à la recherche scientifique. En effet, c’est un truc qu’on savait peu ou mal faire jusqu’à présent : développer des vaccins très efficaces contre les virus respiratoires, comme la grippe, qu’on attrape, on le sait bien, malgré le vaccin
    17/ De plus, on l’a vu pour la grippe, on le voit pour le #coronavirus , les virus mutent, rendant encore plus compliquée la lutte des humains contre ces petits organismes infectants, qui nous gâchent la vie
    18/ Le but de tout cela est au final de transformer LE #Covid_19 , infection potentiellement très grave en rhume banal, et on a déjà fait une bonne partie du chemin avec les premiers vaccins.
    19/ Plus tard, un jour, quand cette histoire sera dans les livres d’histoire, on pourra raconter qu’on l’a vécue, qu’on a été les premiers à oser tester de nouvelles modalités de traitement qui auront conduit à une succession de découvertes pour plein d’autres maladies....
    20/ Oui, ce vaccin aura des effets à long terme, indéniablement : il aura fait avancer à vitesse éclair la recherche dans les domaines des infections, mais aussi du cancer. Non, ce vaccin ne donnera pas le cancer ! Il est au contraire précurseur des futurs traitements anticancer !

    Autre lien : https://threadreaderapp.com/thread/1432840479859675138.html

    #Covid-19 #pandémie #vaccination #immunité

  • « Pas assez de recul sur les vaccins contre le Covid-19 » ? Ce que 3,5 milliards de doses injectées nous ont appris
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/16/pas-assez-de-recul-sur-les-vaccins-contre-le-covid-19-ce-que-3-5-milliards-d

    Les nombreuses campagnes massives de vaccination lancées à travers le monde ont, en sept mois, fourni de nombreuses informations aux scientifiques.

    Le 8 décembre 2020, au petit matin, Margaret Keenan, une Britannique de 90 ans, est devenue la première personne à bénéficier d’un vaccin spécialement conçu contre le Covid-19 – hors essais cliniques. Depuis, de nombreux pays ont lancé leur propre campagne de vaccination afin d’enrayer la pandémie sur leur territoire et dessiner une sortie de crise.

    En France, après une accélération continue jusqu’à l’été, la campagne a fortement ralenti ces dernières semaines en raison des hésitations et du scepticisme d’une partie de la population quant à l’efficacité et la sûreté des vaccins actuels – depuis les annonces d’Emmanuel Macron étendant l’usage du passe sanitaire, le rythme de la vaccination est reparti à un rythme inédit. A ces inquiétudes et interrogations, de nombreuses équipes de scientifiques ont tenté de répondre en étudiant leurs effets réels, en suivant et en étudiant notamment des cohortes de très grande taille (parfois des populations entières) qui permettent de mesurer avec une grande précision l’impact de la vaccination. Et après plus de sept mois de vaccination, les enseignements sont nombreux.

    Que peut-on dire de l’efficacité réelle des vaccins actuels ?
    Résistent-ils bien aux variants du SARS-CoV-2 ?
    Combien de temps dure la protection immunitaire conférée ?
    Qu’a-t-on appris de leurs effets secondaires avérés ou potentiels ?
    Des effets indésirables peuvent-ils se manifester longtemps après la vaccination ?

    1. Que peut-on dire de l’efficacité réelle des vaccins actuels ?

    En avril 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fixé un objectif minimum de 50 % d’efficacité pour les vaccins en développement contre le Covid-19, tout en précisant qu’une efficacité de 70 % serait préférable. Après 3,54 milliards de doses injectées dans le monde, on dispose désormais de nombreuses observations qui viennent confirmer que les vaccins distribués aujourd’hui ont très nettement dépassé ces objectifs.

    Le vaccin BNT162b2 conçu par Pfizer-BioNTech est globalement celui qui a les résultats les plus positifs. Dans l’étude la plus solide, publiée en mai 2021 dans The Lancet, qui a suivi une cohorte de 1,65 million de personnes en Israël, les chercheurs concluent que celui-ci est efficace à 95,3 % pour l’infection au SARS-CoV-2, à 97,2 % pour éviter les hospitalisations et à 96,7 % pour éviter les décès chez les vaccinés ayant reçu leur seconde dose depuis au moins sept jours. L’efficacité est encore supérieure lorsqu’on attend au moins quatorze jours après l’injection de la seconde dose, puisqu’elle atteint 98,1 % pour éviter les décès dus au Covid-19. L’étude a, par ailleurs, été réalisée alors que le variant B.1.1.7 (dit variant Alpha, découvert en Angleterre), plus contagieux et entraînant plus de formes graves, composait 95 % des nouveaux cas en Israël.

    L’autre vaccin à ARN messager (ARNm), celui du laboratoire américain Moderna, obtient des résultats similaires au Comirnaty de Pfizer-BioNTech. L’essai clinique de phase 3 a montré environ 94,1 % d’efficacité contre les formes symptomatiques de la maladie. Une étude ultérieure menée sur une large cohorte au Qatar, composée de peu de personnes âgées et d’une majorité d’actifs, a conclu à une efficacité de 100 % contre l’infection au variant Alpha, et de 95,7 % contre les formes graves et les décès dus au Covid-19 (variant Alpha et Gamma confondus) lorsque le schéma vaccinal est complet (deux semaines après la deuxième dose). Les mêmes travaux ont abouti à une protection de 92,5 % contre les infections asymptomatiques, paramètre-clé pour bloquer la transmission interhumaine du virus. Le vaccin américain est également très efficace contre les hospitalisations, selon plusieurs travaux. Une étude observationnelle américaine disponible en prépublication depuis le 8 juillet estime son efficacité à 90 %, tandis qu’une équipe canadienne l’estime à 96 % pour les personnes ayant reçu leur seconde dose.

    Le troisième vaccin à avoir été autorisé en Europe et en France, celui d’AstraZeneca (nommé ChAdOx1), a également des résultats positifs, même si moins spectaculaires que ses concurrents à ARNm. L’essai clinique de phase 3 réalisé face à la souche historique du SARS-CoV-2 indiquait une efficacité de 62,1 % pour ceux qui ont reçu deux doses standards, mais de 90 % pour les sujets dont la première dose était diminuée de moitié. Il en résulte une efficacité moyenne contre les infections d’environ 70,4 %. Des études ultérieures ont mis en évidence une efficacité supérieure de 81,5 % à prévenir les infections symptomatiques par la souche historique et de 70,4 % par le variant Alpha. Si sa capacité à empêcher l’infection par le virus et donc la transmission interhumaine est moindre que les vaccins à ARNm, le vaccin d’AstraZeneca se montre d’un niveau comparable lorsqu’il s’agit de protéger des formes graves de la maladie. Une large étude écossaise publiée début mai 2021 a estimé que le ChAdOx1 atteignait 88 % d’efficacité de réduction des hospitalisations dues au Covid-19.

    Tous ces chiffres sont valables pour la population adulte. Chez les adolescents (12 à 15 ans), les chiffres sont encore meilleurs. Le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech, le seul à être autorisé pour les moins de 16 ans en France, a montré une efficacité de 100 % dans cette tranche d’âge lors des essais cliniques de phase 3 : aucun des 1 005 adolescents complètement vaccinés n’a été infecté par le Covid-19, tandis que 16 des 978 adolescents qui ont reçu un placebo ont contracté la maladie.

    2. Résistent-ils bien aux variants du SARS-CoV-2 ?

    C’est une question cruciale alors que le variant Delta du SARS-CoV-2, plus contagieux, devient majoritaire en France et qu’en conséquence la situation sanitaire se dégrade. Le vaccin de Pfizer-BioNTech résiste globalement bien à tous les variants qui ont émergé jusque-là : de l’Alpha (découvert en Angleterre) au Delta (en Inde), même si le vaccin germano-américain est légèrement moins performant contre ce dernier.

    En mai 2021, des travaux britanniques ont estimé son efficacité à 88 % contre les infections symptomatiques au variant Delta. Le mois suivant, deux équipes ont abouti à des chiffres similaires : des chercheurs écossais ont estimé cette efficacité à 79 %, tandis qu’une équipe canadienne a trouvé environ 87 % d’efficacité.

    De leur côté, les services du ministère de la santé israélien ont constaté que l’efficacité du vaccin de Pfizer-BioNTech était tombée à 64 % récemment (en ce qui concerne les infections). Attention, il convient de prendre ce chiffre avec précaution, puisque la méthodologie employée n’est pas exempte de biais, selon plusieurs chercheurs israéliens. En revanche, le vaccin est toujours aussi efficace pour réduire les hospitalisations et se maintient à 93 %, même face au variant Delta.

    Le produit de l’entreprise anglo-suédoise AstraZeneca montre, lui, moins d’efficacité au variant Delta mais fournit toujours un très haut niveau de protection contre les formes graves de la maladie et donc contre les hospitalisations et les décès dus au Covid-19. Là où le vaccin Made in UK atteignait 73 % d’efficacité contre l’infection au variant Alpha, il ne fournit « que » 60 % d’efficacité contre le variant Delta, selon des travaux écossais publiés dans The Lancet à la fin du mois de juin, un chiffre cohérent avec les conclusions d’une autre équipe britannique, selon lesquelles le vaccin d’AstraZeneca est efficace à 60 % pour prévenir les infections au variant Delta.

    En revanche, le vaccin anglo-suédois se maintient bien sur la prévention des hospitalisations et des décès, un paramètre-clé pour éviter d’engorger le système de santé. Une nouvelle analyse de Public Health England, publiée le 14 juin, conclut que celui-ci protège à environ 92 % contre une hospitalisation due au variant Delta.

    Le variant Delta affaiblit légèrement les vaccins, qui demeurent assez efficaces

    Il existe toutefois beaucoup moins de travaux sur le vaccin à ARNm Moderna, et notamment sur son efficacité face au variant Delta, qui n’a pas encore fait l’objet de travaux publiés dans une revue scientifique. Néanmoins, la société américaine a fait savoir, par voie de communiqué de presse, le 29 juin, que des travaux in vitro ont montré que le vaccin demeurait efficace contre quasiment tous les variants existants du coronavirus, même si le nombre réduit d’anticorps produits affaiblit légèrement la force de la réaction immunitaire (2,1 fois moins d’anticorps neutralisants mesurés contre le variant Delta). D’autres variants du SARS-CoV-2 altèrent plus l’efficacité du vaccin de Moderna, mais ces variants (Kappa, Eta) ne sont pas considérés comme dangereux par l’OMS.

    Même chose pour le vaccin à dose unique fabriqué par l’entreprise américaine Johnson & Johnson. On ne dispose que de très peu de données publiques, mais le laboratoire a publié un communiqué le 1er juillet affirmant que des tests ont démontré que le vaccin demeurait efficace contre le variant Delta. Collectées sur un sous-échantillon de huit patients, les données montrent une efficacité de 85 % contre les formes graves du Covid-19. La firme n’a pas communiqué de données relatives à l’efficacité pour l’infection au coronavirus.

    3. Combien de temps dure la protection immunitaire conférée ?

    Il est encore un peu tôt pour savoir exactement combien de temps les personnes vaccinées seront immunisées contre le coronavirus, mais les connaissances et observations accumulées jusque-là ont apporté des nouvelles rassurantes sur cet aspect. Une étude inédite publiée le 28 juin dans Nature, menée par l’immunologiste américain Ali Ellebedy, montre que la réponse immunitaire des personnes complètement vaccinées par le Pfizer-BioNTech est même plus durable qu’envisagée en premier lieu.

    Pour quantifier précisément cette réponse immunitaire, les chercheurs ne se sont pas contentés de mesurer la quantité d’anticorps circulant dans le sang, ils ont également extrait des échantillons des ganglions lymphatiques jusqu’à quinze semaines après la première dose sur quatorze personnes vaccinées. Le résultat principal de cette étude est que chez tous ces vaccinés les centres germinatifs étaient encore présents et actifs, ce qui signifie que le système immunitaire de ces personnes continuait à produire des lymphocytes B, lesquels synthétisent les anticorps et incarnent la mémoire immunitaire qui permet au corps de lutter contre le virus, même longtemps après la vaccination ou l’infection.

    « Habituellement, en quatre à six semaines, on n’observe presque plus rien », indique Deepta Bhattacharya, un immunologiste interrogé par le New York Times. Ces travaux montrent aussi que l’immunité conférée par le vaccin de Pfizer-BioNTech pourra probablement résister aux futures évolutions du SARS-CoV-2. Il est difficile de savoir combien de temps la protection conférée par ce vaccin durera, mais il apparaît désormais probable aux immunologistes qu’elle puisse durer plusieurs années.

    Le vaccin mRNA-1273 de Moderna confère lui aussi une protection durable, selon les observations réalisées. Un article paru dans le New England Journal of Medicine, le 10 juin, observait que les essais sérologiques pratiqués sur des personnes ayant reçu le mRNA-1273 montraient un haut niveau d’anticorps six mois après la seconde dose, ce qui est un très bon résultat, signe que cette protection est, elle aussi, durable.

    4. Qu’a-t-on appris de leurs effets secondaires avérés ou potentiels ?

    Les essais cliniques des vaccins actuellement disponibles ont fourni de très bons résultats en matière de sécurité, que les larges campagnes de vaccination des pays occidentaux ont pu en grande partie confirmer. Ainsi, on recense une grande majorité d’effets bénins, transitoires et attendus, tels que de la fatigue, de la fièvre, des douleurs musculaires au point d’injection, des maux de tête.

    Des réactions allergiques violentes, appelées « chocs anaphylactiques », ont également été observées. Ces réactions bien connues sont rarissimes mais peuvent être dangereuses et se déclenchent dans les minutes après l’injection chez des personnes ayant un fort terrain allergique. C’est pour cette raison que les vaccinés sont gardés en observation au moins quinze minutes.

    L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) a, depuis le début de la campagne de vaccination, mis en place un suivi resserré des effets indésirables des vaccins grâce à la mobilisation en temps réel de tous les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) du pays. L’agence publie au moins deux fois par mois des rapports dans lesquels elle fait état des signalements reçus du public et enquête ensuite sur les « signaux » enregistrés, c’est-à-dire les signalements dont le caractère nouveau ou la fréquence sont inhabituels et nécessite une investigation.

    Parmi les « signaux » confirmés, on compte actuellement :
    45 cas de myocardites rapportés depuis le début de la vaccination pour le Pfizer-BioNTech et 7 cas pour le vaccin d’AstraZeneca. La majorité des cas sont rétablis ou en passe de l’être. La fréquence dans la population vaccinée par le Pfizer-BioNTech est légèrement supérieure à celle observée dans la population générale, le rôle du vaccin est retenu mais pas encore confirmé. Il s’agit d’un effet rare d’évolution favorable ;

    plusieurs cas de réactions aiguës au site d’injection pour le vaccin de Moderna. Déjà décrites dans les essais cliniques, ces réactions locales douloureuses surviennent en moyenne huit jours après l’injection. Dans les cas les plus aigus, ces douleurs prolongées ont entraîné une perte temporaire de mobilité du bras ;

    plusieurs cas d’hypertension artérielle ont été observés pour le vaccin de Moderna ;

    des cas de syndromes pseudo-grippaux sont fréquemment rapportés pour le vaccin d’AstraZeneca ;

    53 cas de troubles thromboemboliques ont été signalés pour le vaccin d’AstraZeneca depuis le début de son utilisation en France, dont 13 décès. Ces troubles restent extrêmement rares (53 occurrences sur 6,56 millions d’injections, soit 0,0008 % des doses) ;

    plusieurs cas de la maladie de Clarkson ont été signalés au niveau européen, l’Agence européenne des médicaments considère que le vaccin d’AstraZeneca ne doit pas être utilisé chez des patients ayant des antécédents connus d’hyperperméabilité capillaire.

    Cela étant dit, la fréquence de ces effets indésirables est extrêmement faible et n’est pas supérieure à celles observées sur d’autres vaccins. Ces effets secondaires, quasiment tous temporaires et d’évolution favorable , sont assez loin d’égaler les bénéfices réels des vaccins et ne remettent donc pas en cause leur balance risques-bénéfices, qui est, de l’avis de la communauté scientifique compétente, très positive.

    5. Des effets indésirables peuvent-ils se manifester longtemps après la vaccination ?

    C’est une crainte répandue parmi les nombreuses personnes réfractaires ou hésitantes à la vaccination contre le Covid-19, qui perçoivent notamment les vaccins à ARN messager comme étant trop nouveaux pour qu’on ait de quelconques certitudes sur leur sécurité. On ne peut donc pas argumenter sur ce point avec les rapports rassurants de ces derniers mois, puisque cette crainte porte sur ce que les chercheurs ne savent pas encore.

    Outre que la technique de l’ARNm n’est pas tout à fait nouvelle https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/11/30/covid-19-la-saga-du-vaccin-a-arn-messager-dans-le-sprint-final_6061695_16506, donner du contexte historique peut aider à comprendre pourquoi cette crainte n’est pas partagée par la communauté savante. Dans la longue histoire de la vaccination, aucune maladie rare n’a jamais été détectée plus de huit semaines après la vaccination. Il existe, bien sûr, des exemples de troubles rares liés à la vaccination qui ont pu être diagnostiqués plusieurs mois après l’injection d’un vaccin, mais les symptômes de ceux-ci sont toujours apparus dans les premières semaines.

    Dans le cas présent des vaccins anti-Covid-19, la survenue à retardement de maladies rares est considérée comme un risque très faible pour plusieurs raisons scientifiques. La première étant que la surveillance actuelle autour de ces vaccins est si réactive et resserrée qu’elle a permis très tôt la mise en évidence de très rares troubles de la coagulation avec le vaccin d’AstraZeneca. Si les vaccins actuels, qui ont été distribués massivement, devaient induire des maladies graves rares, il est aujourd’hui jugé très improbable que les agences de pharmacovigilance puissent manquer leurs signaux.

    La seconde raison relève davantage de la biologie, puisque les vaccins à ARNm ne contiennent globalement que deux ingrédients relativement simples et fragiles : une capsule de lipides contenant un brin d’ARN messager, la première étant chargée de transporter le second. Or, toutes deux disparaissent très vite sans laisser de trace lorsqu’elles rencontrent une cellule humaine. La capsule de lipide va simplement se dissoudre en libérant l’ARN dans l’intérieur de la cellule. L’ARN étant par nature une molécule instable, elle va elle-même se décomposer en quelques heures, après avoir rempli sa mission. Il n’existe donc aucun mécanisme biologique susceptible d’avoir des répercussions au-delà de ces quelques semaines.

    « Les effets indésirables des vaccins surviennent dans les deux premières semaines, exceptionnellement le premier mois. Il n’y a aucune maladie clinique survenant à distance », a affirmé ainsi au Figaro Brigitte Autran, professeure émérite à Sorbonne Université et membre du comité scientifique sur les #vaccins #Covid-19.

    • Effets indésirables vaccinaux : retour sur des alertes historiques, confirmées ou non, Sandrine Cabut, Pascale Santi, Hervé Morin et Stéphane Foucart, 19 décembre 2020 (même source)
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/19/effets-indesirables-vaccinaux-retour-sur-des-alertes-historiques-confirmees-

      La défiance envers la vaccination s’est nourrie de plusieurs apparitions inattendues d’effets indésirables. Certains étaient dus aux injections, d’autres le fruit de fraudes, quand d’autres encore restent non résolus.

      Rougeole, tétanos, grippe, hépatite B… Les vaccinations permettent d’éviter 2 à 3 millions de décès par an, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui considère que cette stratégie est l’un des investissements les plus rentables dans le domaine de la santé. L’histoire des vaccins est cependant émaillée d’épisodes où leur innocuité a été, à tort ou à raison, mise en doute. Dans ce domaine, la suspicion d’effets indésirables crée d’autant plus d’émoi qu’il s’agit de traitements préventifs, s’adressant donc à des individus en bonne santé.

      En 1955, le premier vaccin contre la poliomyélite, mis au point par l’Américain Jonas Salk, a ainsi été à l’origine d’un des plus graves événements post-vaccinaux. Testé avec succès un an plus tôt, ce vaccin inactivé a été administré en masse aux Etats-Unis, entraînant plus de 160 cas de polio avec paralysie et une dizaine de décès. Ce qui restera comme le « Cutter Incident », du nom du fabricant, était en fait dû à un processus inapproprié d’inactivation du virus de la poliomyélite au cours de la fabrication du vaccin. Les précautions et procédures nées de cet épisode historique n’ont pas toujours permis d’éviter l’apparition d’effets indésirables. Passage en revue d’exemples – avérés ou non – survenus lors de précédentes campagnes de vaccination.

      Hépatite B et sclérose en plaques

      Le gouvernement français lance en 1994 une vaste campagne de vaccination contre le virus de l’hépatite B, une maladie transmise par voie sexuelle et sanguine et pouvant entraîner des cirrhoses ainsi que des cancers du foie. Elle cible les collégiens de 10-11 ans mais va bien au-delà. Au total, près de 20 millions de Français seront vaccinés. Le nombre de cas de scléroses en plaques postvaccinales notifiées au système de pharmacovigilance est passé de 36 en 1992 à plus de 1 000 au début des années 2000, ce qui a conduit le gouvernement à suspendre la campagne de vaccination dans les milieux scolaires en 1998. Existe-t-il un lien de cause à effet ?

      Question n°1 : La justice européenne a-t-elle reconnu le lien entre sclérose en plaques et vaccination contre l’hépatite B ?

      « Les données internationales sur l’utilisation de ce vaccin ne montrent pas de surrisque de survenue d’une sclérose en plaques chez les personnes vaccinées, indique l’Inserm, ni de maladie démyélinisante. » L’Etat a toutefois indemnisé des soignants qui ont développé une maladie neurologique après avoir été vaccinés, ce qui va créer la confusion. Mais les bénéfices d’une vaccination restent très supérieurs aux risques. En France, la vaccination contre l’hépatite B est obligatoire pour tous les enfants nés après le 1er janvier 2018 et recommandée jusqu’à l’âge de 15 ans.

      La fraude d’Andrew Wakefield à propos du ROR

      La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) peut-elle engendrer un syndrome autistique ? C’est l’hypothèse soutenue en 1998 dans The Lancet par le gastro-entérologue anglais Andrew Wakefield. Les résultats de l’étude, qui ne portait que sur 12 enfants, n’ont pas pu être reproduits par d’autres équipes. Et pour cause : en 2004, une enquête du journaliste Brian Deer, dans le Sunday Times, devait montrer que Wakefield monnayait ses conseils aux parents attaquant les laboratoires pharmaceutiques et qu’il avait déposé un brevet pour un vaccin censé être plus sûr. Une enquête subséquente de l’équivalent britannique du conseil de l’ordre des médecins lui valut d’en être radié, et aboutit à la rétractation de son étude par The Lancet en 2010. L’année suivante, Brian Deer concluait, cette fois dans le British Medical Journal, que les résultats étaient frauduleux.

      Andrew Wakefield n’en a pas moins poursuivi sa croisade contre le ROR, dans le documentaire Vaxxed (2016), contribuant à l’affaiblissement de la couverture vaccinale, qui s’est traduit par la résurgence de la rougeole : aux Etats-Unis, Donald Trump, acquis aux thèses de Wakefield, a dû en 2019 se résoudre à appeler à la vaccination. Le lien entre ROR et autisme a à nouveau été démenti par une vaste étude de cohorte en mars 2019.

      H1N1 et narcolepsie

      En août 2010, peu après la fin officielle de la pandémie de grippe H1N1, une vingtaine de cas de narcolepsie-cataplexie ont été recensés en Europe chez des enfants et des adultes qui avaient été vaccinés contre ce virus. L’alerte était partie de Suède et de Finlande. Maladie neurologique habituellement très rare, la narcolepsie-cataplexie se caractérise par des accès sévères de somnolence, et des pertes brutales du tonus musculaire. Elle peut survenir dans les suites d’une infection notamment de type grippal.

      Une association forte avec le Pandemrix, vaccin pandémique avec adjuvant, a été établie par plusieurs études. [à l’inverse de l’article des Décodeurs, https://www.vidal.fr/actualites/13356-vaccin-pandemrix-et-narcolepsie-risque-tres-faible-mais-confirme.html signale "Les délais moyens d’apparition des premiers symptômes chez les adultes étaient de 4,7 mois (2 jours à 2,5 ans), et de 3,9 mois (15 jours à 1,3 an) chez les enfants et les adolescents." ] Celui-ci pourrait servir de facteur déclenchant à la narcolepsie par un mécanisme immunitaire, la maladie survenant alors chez des sujets prédisposés génétiquement. En Europe, où le Pandemrix était le vaccin prédominant, il a été administré à plus de 30 millions de personnes. En 2017, le nombre total de cas de narcolepsie postvaccinale était estimé à 650, dont une centaine en France. Des procédures d’indemnisation sont toujours en cours au niveau de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam).

      Dengue : le fiasco de Sanofi aux Philippines

      Lancé fin 2015, le vaccin Dengvaxia, développé par l’industriel pharmaceutique français Sanofi, a dû être suspendu deux ans plus tard, car il présentait un risque chez des enfants n’ayant ­jamais contracté cette maladie tropicale avant la vaccination. Transmise par des moustiques et provoquant un syndrome de type grippal, la dengue est responsable de 10 000 décès par an dans le monde.

      Aux Philippines, premier pays au monde à bénéficier d’une vaccination de masse, 830 000 écoliers ont reçu une ou plusieurs injections dans le cadre d’un vaste programme de vaccination publique lancé en mars 2016. Des enquêtes ont été ouvertes après plusieurs décès d’enfants, qui ont pu être engendrés par un phénomène identifié de facilitation de l’infection par les anticorps vaccinaux : les individus vaccinés ne présentant aucun antécédent de dengue se retrouvent davantage à risque de souffrir de formes sévères de l’infection en cas d’exposition ultérieure au virus. Depuis, interdit aux Philippines, le vaccin est réservé aux personnes de 9 à 45 ans qui ont déjà été infectées. Il est approuvé par près de 20 pays dont l’Union européenne, les Etats-Unis.

      Le cas des vaccins contre les HPV

      Les vaccins contre les infections à papillomavirus humains (HPV), virus responsables de lésions qui peuvent évoluer vers certains cancers (col de l’utérus, anus, gorge), sont au centre d’une controverse que les essais randomisés n’ont pas suffi à éteindre. En février 2020, trois chercheurs publiaient dans la revue Systematic Reviews une réanalyse de 24 études cliniques, portant un jugement sévère sur les protocoles mis en œuvre, qui « empêchent une évaluation approfondie » des risques d’effet indésirable. Par exemple, selon Lars Jorgensen (Nordic Cochrane Centre, Rigshospitalet de Copenhague) et ses coauteurs, les groupes recevant les vaccins ont été comparés à des groupes témoins recevant les adjuvants à l’aluminium seuls ou d’autres vaccins comportant ces mêmes produits, et non un véritable placebo. En France, ces vaccins contre les HPV sont recommandés pour les jeunes filles et le seront également pour les garçons à partir de janvier 2021.

      Des doutes sur l’aluminium

      Des doutes sur l’innocuité de l’aluminium des vaccins ont été émis il y a une vingtaine d’années, principalement en France. L’équipe du professeur Romain Gherardi, de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne), estime en effet qu’il existe un lien entre la persistance de l’aluminium vaccinal au site d’injection et la survenue de troubles peu spécifiques cognitifs, fatigue, douleurs musculaires et articulaires, appelées myofasciites à macrophages.

      L’association Entraide aux malades de myofasciite à macrophages (E3M) estime qu’environ un millier de personnes seraient touchées. Elle demande un vaccin contre le Covid-19 sans aluminium – cet adjuvant est absent des trois vaccins les plus avancés. « Compte tenu des données disponibles à ce jour à l’échelle internationale, l’innocuité des sels d’aluminium contenus dans les vaccins ne peut être remise en cause », indique le site vaccination-info-service.fr, le portail institutionnel de Santé publique France.

    • COVID-19 Vaccine Janssen : Guillain-Barré syndrome listed as a very rare side effect
      https://www.ema.europa.eu/en/news/covid-19-vaccine-janssen-guillain-barre-syndrome-listed-very-rare-side-ef

      EMA’s safety committee, PRAC, assessed the available evidence, including cases reported to the European database for suspected side effects (EudraVigilance), and information from scientific literature. PRAC looked at 108 cases of GBS reported worldwide as of 30 June, when over 21 million people had received the vaccine.1 There was one reported death among these reports.

      Edit pour Pfizer chez les jeunes, en particuliers hommes

      https://www.liberation.fr/checknews/robert-malone-presente-comme-linventeur-des-vaccins-a-arn-messager-soppos

      un comité réuni par les centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont déclaré qu’il existe un « lien probable » entre une inflammation du cœur rare et ces vaccins. Aux Etats-Unis, on comptait début juin 323 cas confirmés chez des patients de 29 ans ou moins (principalement des hommes), qu’il faut rapporter aux quelque 50 millions de doses administrées à la classe d’âge des 12-29 ans. A noter que, parmi eux, neuf personnes étaient toujours hospitalisées, mais aucune décédée.

  • #COVID19 : le point sur la question des #réinfections
    https://www.vidal.fr/actualites/26810-covid-19-le-point-sur-la-question-des-reinfections.html

    Les données obtenues dans le groupe placebo de l’étude sud-africaine du vaccin NOVAVAX ont montré qu’une immunité contre un variant « historique » (Wuhan ou D614G) ne protège pas contre les formes légères à modérées d’une infection par le variant « sud-africain » B.1.351 : 5 % des personnes ayant un antécédent de COVID-19 se sont réinfectés, le même pourcentage que chez celles n’ayant jamais été infectées auparavant. Néanmoins, aucune forme sévère n’a été signalée chez les sujets réinfectés

    Ces nouvelles données indiquent clairement que le risque de réinfection est davantage lié à la dérive antigénique de #SARS-CoV-2 vers un profil immunorésistant, plutôt qu’à une immunité acquise déclinante (une diminution des anticorps obtenus après le premier épisode). Elles renforcent l’idée qu’il est indispensable, pour prévenir ces réinfections, d’actualiser la réponse immunitaire (par des #rappels de #vaccin, adaptés aux nouveaux #variants), dans une optique de protection individuelle et aussi de protection collective, en diminuant le risque d’apparition de nouveaux variants immunorésistants (favorisée par une immunité insuffisamment neutralisante).

    [...]

    Réinfections par SARS-CoV-2, de quoi parle-t-on exactement ?
    La définition d’une réinfection par SARS-CoV-2 varie selon les études, ce qui a fortement brouillé les tentatives d’y voir plus clair. Aujourd’hui, aucun consensus formel n’existe, mais les experts ont identifié une série de critères :
    [...]

    L’écueil de l’évolution naturelle de SARS-CoV-2 : réinfection versus #réactivation
    Lorsqu’une possible réinfection est suspectée et que des #séquençages ont montré des différences génétiques entre les virus isolés au cours de chacun des épisodes, il est essentiel de distinguer une réinfection par un nouveau SARS-CoV-2 d’une réactivation du virus initial entretemps transformé par son évolution naturelle.

    [...]

    [...] en termes de réinfection, il est possible de distinguer deux périodes :
    – avant l’apparition des variants portant la mutation E484K, les réinfections étaient exceptionnelles, portant probablement sur moins d’un patient sur 3000, voire beaucoup moins ;
    – depuis l’apparition des variants portant la mutation #E484K, le risque de réinfection a considérablement augmenté, atteignant environ 5 % pour le variant « sud-africain » B.1.351. Il est probable que ce risque soit également augmenté pour les variants P.1 et P.2.

    Plus haut, concernant #Manaus il est écrit :

    Concernant P.1, la réinfection par ce variant a souvent été évoquée pour expliquer la 2e flambée de COVID-19 observée à Manaus en janvier et février 2021, dans une ville où l’immunité collective avait été estimée à 78 % de la population dans une étude très médiatisée ( mais remise en cause depuis par les auteurs). [...] à ce jour, il n’existe aucune preuve convaincante que la 2e flambée à Manaus soit due à des réinfections massives par P.1. D’autres hypothèses (dont l’abandon des mesures barrières à la suite de la médiatisation d’une forte immunité collective largement surestimée) sont possibles.

  • #COVID19 : mutations, #variants, lignées, N501Y, E484K… de quoi parle-t-on ?
    https://www.vidal.fr/actualites/26672-covid-19-mutations-variants-lignees-n501y-e484k-de-quoi-parle-t-on.html

    Il semble évident que l’émergence de B.1.351 et P.1 (mais pas celle de B.1.1.7, du moins quand elle ne porte pas la mutation E484K) fait peser une menace sur les campagnes de #vaccination actuellement en cours. Les données sur les #vaccins Johnson & Johnson et Novavax, et surtout celles relatives au vaccin AstraZeneca, ne semblent pas rassurantes. Néanmoins, d’autres facteurs sont à considérer pour relativiser cette menace : en particulier, il n’existe aucune évidence à ce jour indiquant une perte d’efficacité de ces vaccins en termes de protection contre les formes sévères (et les hospitalisations). Les anticorps contre la protéine S ne sont pas l’unique forme d’#immunité engendrée par la vaccination : l’#immunité_cellulaire pourrait continuer à être active contre B.1.351 et P.1 (et protéger des hospitalisations).

    Les laboratoires producteurs de vaccins (par exemple Novavax, Pfizer ou Moderna) ont annoncé être déjà en cours de production de vaccins modifiés à partir de protéines S des lignées B.1.351 et P.1. Le scénario de rappels périodiques avec des vaccins adaptés aux lignées prédominantes du moment semble prendre corps.

  • #Vaccin Pfizer/BioNTech contre la #COVID19 : enfin des données à analyser !

    https://www.vidal.fr/actualites/26337-vaccin-pfizer-biontech-contre-la-covid-19-enfin-des-donnees-a-analyser.h

    Le 8 décembre 2020, Pfizer/BioNTech et la FDA (Food and Drug Administration) ont chacun publié un document d’information sur l’étude C4591001, l’étude de phase 2/3 du vaccin à ARN messager BNT162b contre la COVID-19. Cette étude a inclus 43 448 personnes dans 6 pays, avec une durée de suivi médiane d’un peu moins de 2 mois après la seconde injection de vaccin.

    Selon ces documents, ce vaccin à ARNm semble d’une grande efficacité (95 % de taux de protection sur l’ensemble des données analysées) pour prévenir les formes symptomatiques légères à modérées de COVID-19 chez les personnes n’ayant jamais été infectées par SARS-CoV-2. L’efficacité apparaît rapidement avec un taux de protection de 52,4 % dès la première injection.

    Cette efficacité semble se maintenir à travers divers sous-groupes évalués selon leur âge, sexe, origine ethnique et certaines comorbidités. Par contre, les résultats présentés ne peuvent pas confirmer l’efficacité de ce vaccin contre les formes graves de COVID-19 , ni contre les formes asymptomatiques, ni chez les personnes de plus de 75 ans.

    Le profil de toxicité à court terme est rassurant, avec essentiellement des réactions habituellement observées après une vaccination, assez fréquentes, plus intenses chez les personnes de moins de 56 ans et après la seconde injection : fatigue, maux de tête, courbatures, frissons, douleurs articulaires, fièvre, etc.

    Si ces résultats sont globalement encourageants, de nombreux questions persistent, tant sur la durée de l’immunité conférée que sur la protection des personnes les plus à risque de formes sévères, l’impact sur la transmission du virus par les personnes vaccinées, ou la toxicité à long terme. Si les données présentées semblent justifier une mise à disposition en urgence de ce vaccin, des études complémentaires seront rapidement nécessaires, ainsi qu’un dispositif de vaccinovigilance pour compenser le faible recul de l’étude C4591001.

    #vaccins #vaccination

  • Cela relève-t-il du complotisme ?
    https://ricochets.cc/Cela-releve-t-il-du-complotisme.html

    Bien que cela requière des efforts de patience à chaque fois plus conséquents, je m’astreins à parcourir quotidiennement la presse BCBG (Bien Censurée Bien Gouvernement-compatible) ’de référence’, à savoir, prédominante (= mainstream -mais évitons les anglicismes). Dans le quotidien Le Progrès (mais on retrouve exactement les mêmes articles à l’identique dans toutes les parutions du groupe EBRA -m’en tombent- parmi lesquelles notre très local Daubé ; et puisqu’il s’agit souvent de dépêches AFP, le (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #Médias_et_expressions, Politique, (...)

    #Politique,_divers
    https://www.leprogres.fr/sante/2020/11/27/quels-sont-les-medicaments-plus-dangereux-qu-utiles-en-2021-selon-prescrir
    https://www.prescrire.org/Fr/202/1834/55640/0/PositionDetails.aspx
    https://www.leprogres.fr/magazine-sante/2020/11/28/depression-resistante-vous-avez-enfin-une-solution-therapeutique
    https://www.has-sante.fr/jcms/p_3191469/fr/spravato
    https://www.vidal.fr/actualites/25942-depression-resistante-spravato-nouvel-antidepresseur-a-base-d-esketamine
    https://sante.lefigaro.fr/medicaments/5890176-esketamine-28mg-janssen-pulv-nas
    https://fr.sputniknews.com/international/202011281044845659-le-vaccin-de-pfizer-livre-dans-des-entrepots-euro

  • Le port du masque diminue-t-il le risque de forme sévère de COVID-19 ? De nouveaux éléments en faveur de cette hypothèse - Actualités - VIDAL
    https://www.vidal.fr/actualites/25739/le_port_du_masque_diminue_t_il_le_risque_de_forme_severe_de_covid_19_de_nouvea

    Au-delà de la prévention des contaminations, le respect systématique des mesures individuelles de protection, au premier chef le port du masque, pourrait-il diminuer significativement le nombre de cas de formes sévères de COVID-19 ? C’est ce que semble suggérer diverses études, chez l’animal comme chez l’homme.

    Chez l’homme, les résultats d’une étude suisse présentée ici sont renforcés par des observations faites à la suite de clusters où le port du masque a été immédiatement imposé. Celles-ci vont dans le sens des données obtenues dans les régions où cette mesure a été rapidement généralisée, comme à Hong Kong.

    Chez l’animal, une élégante étude a été menée chez le hamster doré qui montre à la fois la transmissibilité de SARS-CoV-2 par voie aérienne (aérosols) et l’effet du masque chirurgical en termes de diminution de la transmission, mais aussi en termes de réduction des symptômes chez les animaux contaminés malgré le masque.

    Une confirmation de l’effet des mesures de protection sur la sévérité de la COVID-19 serait considérable en termes de gestion sanitaire de l’hiver 2020-2021 et milite pour que tout soit mis en œuvre pour favoriser le respect de toutes les mesures de protection, en premier lieu le port systématique du masque. Dans l’attente d’un vaccin efficace, augmenter le pourcentage de personnes immunisées sans avoir présenté de symptômes est essentiel pour parvenir à une immunité de groupe suffisante sans pour autant surcharger le système de santé, ni risquer la vie des personnes infectées.

  • VIDAL - COVID-19 : les mesures barrières préviennent-elles l’apparition de symptômes en cas d’infection ? - Actualités
    https://www.vidal.fr/actualites/25460/covid_19_les_mesures_barrieres_previennent_elles_l_apparition_de_symptomes_en_

    Un article, publié dans Clinical Infectious Diseases, confirme l’effet protecteur de la distanciation physique et du port du masque vis-à-vis de la transmission du SARS-CoV-2, et apporte de l’eau au moulin de l’hypothèse d’un lien entre la charge infectieuse et la sévérité de la COVID-19.

    Dans cette étude, menée au sein de l’armée suisse, la transmission du SARS-CoV-2 a été comparée entre plusieurs casernes, dont l’une initialement indemne de COVID-19, lorsque des mesures de distanciation physique (au moins 2 mètres) ou de port du masque (lorsque la distanciation est impossible) ont été imposées.

    Les résultats montrent que ces mesures barrières ne protègent pas complètement de l’infection, mais qu’elles ont néanmoins un effet protecteur significatif et qu’elles semblent, par ailleurs, prévenir l’apparition de formes symptomatiques chez les personnes infectées.

    Si ces données venaient à être confirmées par d’autres études, le respect systématique des mesures barrières (dont le port du masque) pourrait suffire à prévenir l’engorgement des services hospitaliers en cas de deuxième vague, simplifiant ainsi considérablement la gestion de la pandémie de COVID-19.

  • #Immunité(s) contre le #SARS-CoV-2 : votre thriller de l’été ! - EurekaSanté par VIDAL
    https://www.vidal.fr/actualites/25369/immunite-s-contre-le-sars-cov-2-votre-thriller-de-l-ete

    #Immunité_innée et sévérité de la maladie : le rôle des interférons se confirme

    Dans notre article du 23 juin 2020, nous donnions les résultats d’une étude montrant qu’une faible charge infectieuse de SARS-CoV-2 stimule fortement et rapidement la production d’i#nterférons de type 1 et 3 (IFN alpha 5, bêta 1, gamma 1, entre autres) par l’épithélium nasal, mais qu’une forte charge infectieuse déclenche une inhibition de cette production pendant 24 à 48 h, ce qui pourrait entraîner des formes plus graves de la maladie.

    Une étude Inserm/AP-HP, récemment publiée dans Science et menée sur 50 patients, apporte de l’eau au moulin de l’hypothèse d’un lien entre la réponse locale par interféron et la sévérité de la maladie. Selon elle, les patients présentant des formes sévères ou très sévères de COVID-19 partagent des caractéristiques communes de leur réponse immunitaire innée : une faible production d’#interféron bêta et une absence de production d’interféron alpha, associée à une forte #charge_virale et un état fortement inflammatoire (augmentation des taux de TNF-alpha et d’interleukine 6).

    Les auteurs proposent l’idée selon laquelle, chez un patient récemment symptomatique, une évaluation de la production des interférons de type 1 (mesurables dans le sang) pourrait permettre de prédire la gravité ultérieure de la maladie.

    En conclusion, où en sommes-nous ?
    L’immunité humorale contre le SARS-CoV-2 est proportionnelle à la gravité de la maladie et semble diminuer rapidement. Sa persistance, également proportionnelle à la sévérité des symptômes, est d’au moins 3 mois, probablement de 6 à 12 mois en moyenne.

    L’immunité cellulaire contre le SARS-CoV-2 pourrait persister plus longtemps, si l’on en croit les données disponibles sur le SARS-CoV-1 et le MERS-CoV, et au vu de l’apparition de cellules souches mémoire, connues pour persister plusieurs années. Elle pourrait assurer une protection partielle contre les réinfections (diminution de la sévérité des symptômes comme observé avec 229E chez l’homme ou SARS-CoV-1 chez la souris).

    La dynamique de disparition des anticorps contre le SARS-CoV-2 épouse celle des anticorps contre les HCoV, ce qui pourrait suggérer, une fois la phase primaire de la pandémie achevée, une cyclicité de la #COVID-19 tous les 3 ans environ, avec de possibles réinfections plus précoces (12 mois).
    Chez les patients paucisymptomatiques, on peut observer une réponse humorale moins intense et probablement moins persistante, une réponse locale (IgA), une réponse cellulaire, et aussi parfois une absence de signes de réponse humorale (séronégativité) en présence d’une immunité cellulaire.
    Chez les patients asymptomatiques, il peut y avoir une réponse humorale plutôt fugace, voire indétectable, une réponse cellulaire de durée indéterminée et/ou une réponse locale (IgA), les deux dernières pouvant être présentes en l’absence de signes d’immunité humorale.
    La présence d’une immunité cellulaire et locale robuste, en l’absence d’anticorps circulants, rend plus complexe la mesure de l’immunité de groupe. Celle-ci pourrait se situer autour de 70 % de la population générale.
    Pour l’instant, aucun signe ne suggère un rôle protecteur de l’immunité humorale croisée avec les HCoV, en tout cas chez les enfants.