SeenThis -

http://seenthis.net

    • Vous voulez récupérer une copie de votre base abonnés ? « Mais pourquoi », dira le prestataire. « Vous voulez nous quitter ? ». Cette base est peu ou prou leur trésor de guerre. Ils ne la transmettent pas sans résister, et s’ils le font c’est probablement dans un format, sinon inutilisable, au moins assez dégradé pour qu’un concurrent refuse de l’intégrer sans surcoût prohibitif.

      #monde_désespérant :) et vive le #partage et la #solidarité quand même.

    • C’est tout de même effarant que des dirigeants de Presse acceptent de tels contrats, et ne réalisent pas à quel point ils abandonnent l’essentiel de ce qui fait la valeur de leur entreprise.

      Mais en fait ils s’en foutent. Ils savent qu’ils auront toujours un oligarque ou un autre qui viendra leur fournir de quoi acheter une base de données ou une autre, et de quoi se refaire. L’objectif des dirigeants de ces publications, ce n’est pas de faire un journal, c’est de continuer à faire tourner leur bouzin, vaille que vaille, pour que les salaires tombent, que les honneurs perdurent, et tout ce que ces gens reprochent à tous les salariés de la planète.

      En fait, c’est juste consternant de bêtise.

      Comme le dit Stéphane par ailleurs, c’est une faute professionnelle grave.

    • Sans chercher à justifier cette énorme faute, il y a plusieurs points à considérer pour la resituer.

      • d’abord, quelle est la part des ventes sur abonnement et la part des ventes en kiosque ? J’imagine que la part des abonnements pour un quotidien comme Libération est nettement moins importante que celle qui passe par les messageries de presse. Et que cela va en augmentant pour les hebdos et surtout pour les périodiques spécialisés.

      • pour avoir, il y a bien longtemps, approché (de très loin) la gestion de la base des abonnés d’un groupe de presse, il était évident que pour eux, c’était le cœur de leur activité de vente. Ils étaient d’ailleurs en train de refondre en une base « moderne » le vintage qui assurait le service des abonnements et c’était un projet totalement stratégique. Si j’ajoute que cette entreprise se caractérise notamment par un créneau presse jeune où la segmentation par tranche d’âge est primordiale, on comprendra avec quel soin on bichonnait la base…

      • imagine-t-on une entreprise de VPC qui accepterait le moindre risque sur son fichier clients ? Et quand je dis VPC, je pense aussi à, par exemple, des agences de voyage spécialisées.

      • finalement, n’est-ce pas un révélateur de la vraie nature de ces entreprises dite « de presse » par commodité ? Qui sont devenues en réalité des agences de vente d’espace publicitaire. Le lecteur n’est plus perçu comme le client, il perd son côté stratégique et il devient « normal » de sous-traiter la gestion de ce boulet historique.

    • C’est surtout révélateur de la difficulté que les profanes ont à travailler avec les sociétés informatiques. Pour savoir qu’il faut s’assurer que ton prestataire ait des back-ups, il faut déjà savoir que ça ne sera pas forcément automatique et que tu aies prévu les fameux back-ups rebonds dans ton budget. Pour avoir été souvent du côté des clients, faut voir dans quelles conditions, presse ou pas, les cahiers des charges sont rédigés et validés, souvent pas des personnes qui n’y connaissent rien et pensent que la SSII va s’occuper de tout of course.

    • @biggrizzly pour développer ce genre d’outils en interne, il faut des salariés compétents et ça se paye. Or, les patrons de presse virent à tour de bras. A quoi leur sert une équipe informatique, ce ne sont pas des journalistes ! Et il n’y a que les journalistes qui comptent, voyons !

    • Gérer une base de clients est une chose, gérer une base d’abonnés en est une autre. Un système de ventes ponctuelles est quelque chose d’assez standardisable (on trouve d’ailleurs pas mal de « modules » pour créer par exemple un site de vente en ligne), un système d’abonnement est autrement complexe. Il faut prévoir le renouvellement, bien sûr, gérer des dates de fin, savoir exécuter des prélèvements (puisque le paiement ne se fait pas forcément en une seule fois)...

      Pour info, #SPIP contient un plugin générique et standard pour gérer les abonnements :
      http://plugins.spip.net/abonnements.html
      Et qui sait d’office travailler avec le plugin de Commandes de choses à acheter :
      http://plugins.spip.net/commandes.html
      Et le plugin de paiement en ligne :
      http://plugins.spip.net/bank.html

      Et ça sait gérer les renouvellements automatiques, pour des abonnements mensuels (par exemple).

      Je dis ça… :)
      #shameless_autopromo

  • La moitié des groupes de presse français viendrait de perdre toute trace de leurs abonnés
    http://korben.info/moitie-groupes-de-presse-francais-viendrait-de-perdre-toute-trace-de-leurs-

    A noter que l’article de référence sur le magazine « en contact » n’est pas accessible apparemment (bien qu’encore en une). Mais il existe encore dans le cache de google :

    http://www.en-contact.com/vent-de-panique-dans-la-moitie-des-groupes-de-presse-francais-ou-sont-pa

    Vent de panique dans la moitié des groupes de presse français : où sont passées les coordonnées de leurs abonnés ?

    Le 22 juin 2016 par Magazine En-Contact

    La défaillance du prestataire GLI plonge la moitié des groupes de presse français dans l’incapacité de facturer et gérer leurs abonnements. A l’aube des vacances d’été, période durant laquelle de nombreux lecteurs modifient leurs adresses d’envoi, les services diffusions et marketing des Echos, du Figaro, du Point, de Valeurs Actuelles sont fortement impactés et redoutent pire encore : la perte définitive de ces coordonnées.

    Plus de la moitié des groupes de presse français (Le Figaro, Les Echos, Le Point, Valmonde – Valeurs Actuelles…) sont dans l’incapacité, depuis deux jours, de facturer leurs abonnements et auraient peut-être, en raison de la défaillance d’un de leurs prestataires (spécialisé en gestion d’abonnements), perdu les coordonnées de ces derniers. C’est un véritable vent de panique qui souffle dans les services diffusions et abonnements essentiellement parisiens depuis la fin de matinée aujourd’hui, mercredi 22 juin. En effet, le groupe GLI, basé à St-Ouen et dirigé par Gilbert Libermanas et Pierre Hernandez, aurait identifié le problème informatique dès dimanche soir, et ne serait pas parvenu à le résoudre depuis, malgré l’intervention de leur prestataire informatique – une des multinationales du secteur, selon nos sources. A quelques jours du début des vacances d’été, l’impact est encore plus significatif puisque de nombreux abonnés font modifier leurs adresses d’envoi de leurs quotidiens ou magazines préférés. Les services clients qui gèrent ces abonnements par téléphone ne sont pas affectés mais, comme en témoigne l’impression écran du Figaro de ce jour, il est impossible d’accéder au service abonnement.

    Le vent de panique s’explique d’autant plus que ces mêmes directeurs de la diffusion ont découvert à cette occasion que ni GLI, ni eux-mêmes, n’auraient de backups de ces données abonnés qui seraient pour l’instant, « quelque part mais on ne sait pas où », selon l’un d’eux que nous avons pu interviewer.

    Comment « expliquer » une telle négligence alors même que l’un des véritables « actifs » de ces groupes de presse est précisément leur base abonnés : le métier de la gestion d’abonnements est à la fois un petit marché, très concurrentiel, et qui s’est surtout fortement concentré ces dernières années à la suite de nombreux dépôts de bilan et rachats successifs (Presse informatique, GLI, WDM et Arvato en ont longtemps été les principaux acteurs). La pression réelle sur les prix d’achats de prestations auprès de ces groupes, opérée par des groupes de presse eux-mêmes en recherche de rentabilité, a-t-elle amené GLI à méconnaître des règles de sécurité ou à différer des investissements qui auraient été nécessaires ? Les jours qui vont suivre permettront certainement d’éclaircir cette question qui n’occulte pas la responsabilité ou la « candeur » des services diffusions qui, à l’instar de nombreuses sociétés n’ont pas la culture de la sécurisation des données en interne. Le groupe GLI était injoignable cet après-midi.
    Mais cet évènement pourrait bien faire quelques heureux : Vivetic ou CCA International, par exemple, prestataires spécialisés en gestion d’abonnements et BPO (Business Process Outsourcing) qui ne risquent pas, eux, de chômer les prochains jours : Vivetic (installé en France à Pantin et Madagascar) et CCA International (qui a racheté DataBase Factory), offrent tous deux un « one stop shopping » sur ces métiers : centres d’appels, facturation des abonnements, gestion des paiements et du recouvrement. Anne Laratte, la dirigeante de Vivetic, confirmait cet après-midi même avoir été sollicitée par… de nombreux groupes de presse.

    Jeanne-Esther Eichenlaub et Manuel Jacquinet

    cf. http://seenthis.net/messages/502602

  • #Foncier : La Hongrie devant la justice européenne pour sa loi sur les terres agricoles
    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/gestion-et-droit/foncier-la-hongrie-devant-la-justice-europeenne-pour-sa-loi-sur-les

    La Commission européenne a renvoyé ce jeudi 16 juin 2016 la Hongrie devant la justice européenne pour sa loi controversée sur les terres agricoles, dont l’acquisition par des étrangers est fortement restreinte depuis 2013 et qui est contraire selon Bruxelles à la « libre circulation des capitaux » dans l’UE (Union européenne).

    Ce dossier est l’un des nombreux sujets de contentieux entre l’UE et le Premier ministre ultraconservateur hongrois, Viktor Orban, dont la manière forte vis-à-vis des médias, de la justice ou des organisations de défense des droits de l’Homme a créé des tensions avec Bruxelles depuis son arrivée au pouvoir en 2010.

    Cette loi sert surtout les intérêts des proches d’Orban
    je crois que c’est ici http://seenthis.net/messages/491685

  • #Glyphosate : 132 produits retirés du marché français - Sciencesetavenir.fr
    http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20160622.OBS3187/glyphosate-132-produits-retires-du-marche-francais.html

    La ministre de l’Écologie Ségolène Royal avait demandé leur interdiction en février 2016, c’est désormais chose faite : l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a procédé le 20 mai 2016 au retrait du marché français de 132 produits associant le glyphosate, herbicide le plus vendu au monde et utilisé notamment dans le Roundup de Monsanto, aux adjuvants à base d’amines grasses de suif (POE-tallowamine).

  • Journée #bd
    La fabrique de la #pornographie - Lisa Mandel et Mathieu Trachman.


    Dans une nouvelle collection de chez Casterman, sociorama.

    Des bds basées sur des recherches en sciences humaines scénarisées ensuite. Pas lue encore celle sur le travail de #Jounin sur les chantiers de travaux publics, mais si c’est aussi bien que sa recherche, ça sera édifiant...

  • #Lille : Lanceur d’alerte, mais licencié
    http://www.20minutes.fr/lille/1870267-20160622-lille-lanceur-alerte-licencie
    Ancien formateur, Kaddour Qassid se retrouve aujourd’hui devant les Prud’hommes après avoir joué les lanceurs d’alerte dans son entreprise...

    Les problèmes de Kaddour Qassid ont commencé quand il émet des soupçons sur l’utilisation des fonds publics par son ancien employeur, l’Institut social de Lille (ISL).

    cf. http://seenthis.net/messages/502376

  • C’est l’histoire d’une dérive, une histoire de « zone grise » comme les guerres en produisent. L’histoire d’une cimenterie en #Syrie, l’une des plus modernes et importantes du Proche-Orient, que sa direction a tenté de faire fonctionner coûte que coûte au milieu d’un pays à feu et à sang, au prix d’arrangements troubles et inavouables avec les groupes armés environnants, dont l’organisation Etat islamique (#EI). C’est, enfin, l’histoire d’une société française, #Lafarge, numéro un mondial du #ciment depuis sa fusion avec le suisse #Holcim et fleuron du #CAC_40, qui a indirectement – et peut-être à son insu – financé les djihadistes de l’EI pendant un peu plus d’un an, entre le printemps 2013 et la fin de l’été 2014.
    La cimenterie de #Jalabiya, dans le nord-est de la Syrie, a été acquise par Lafarge en 2007, lorsque le groupe français rachète l’usine encore en construction à l’égyptien Orascom. L’homme d’affaires syrien Firas Tlass, proche du régime mais aujourd’hui en exil, est le partenaire minoritaire de Lafarge Cement Syria (LCS). L’usine rénovée, dont la capacité annuelle de production est de 2,6 millions de tonnes de ciment par an, entre en activité en 2010. Estimé à 600 millions d’euros, il s’agit du plus important investissement étranger en Syrie hors secteur pétrolier.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/syrie/article/2016/06/21/syrie-les-troubles-arrangements-de-lafarge-avec-l-etat-islamique_4955023_161

  • Bahrein, un tournant ? le général Qassem Soleimani, haut gradé des Gardiens de la révolution à Téhéran avait prévenu que les responsables sunnites de Bahrein savaient « sûrement que l’agression contre l’ayatollah Issa Qassem est une ligne rouge qui, une fois franchie, va enflammer Bahreïn et toute la région ». L’Arabie Saoudite soutient Bahrein et pendant ce temps en Irak Moqtada al-Sadr appelle à manifester vendredi pour soutenir le cheik chiite.

    Bahreïn - Déchéance de nationalité du cheikh Ali Qassem - France-Diplomatie - Ministère des Affaires étrangères et du Développement international
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/bahrein/http-publication-diplomatie-gouv-fr-fr-dossiers-pays-bahrein-evenements/article/bahrein-decheance-de-nationalite-du-cheikh-ali-qassem-20-06-16

    La France a pris note avec préoccupation de la décision prise le 20 juin par les autorités du Bahreïn de retirer la nationalité de ce pays au cheikh Issa Qassem.
    Nous appelons les responsables de la région à tout faire pour éviter l’exacerbation des tensions.

  • Ce qu’une députée du Parlement palestinien a appris dans une prison israélienne
    par Amira Hass | Publié le 19 juin sur Haaretz | Traduction : Jean-Marie Flémal
    http://www.pourlapalestine.be/ce-quune-deputee-du-parlement-palestinien-a-appris-dans-une-prison-i

    (...) Dans des conversations personnelles, elle en a dit un peu plus, toujours soucieuse de ne pas empiéter sur la vie privée des femmes. Et elle a loué en permanence la détenue de longue durée Lena Jerboni, qui assumait les tâches difficiles et délicates comme la toilette des blessées, leur accompagnement à l’infirmerie et à la physiothérapie, ainsi que la préparation des repas.

    Jarrar, une députée du Parlement palestinien, parlait également au pluriel. Elle n’a pas fait état de ses propres difficultés au cours de ses 14 mois de détention. Les caméras et les journalistes se concentraient sur elle, la détenue « célèbre », mais elle parlait au nom du collectif, là où les conditions de vie intenses lui avaient donné l’occasion d’utiliser ses capacités, son expérience politique et son statut de personnage public.

    Dans le cadre de ce statut, par exemple, elle et Jerboni avaient demandé d’une prisonnière, qui était citoyenne israélienne et qui soutenait l’organisation de l’État islamique, de garder ses dangereuses opinions et réflexions pour elle et de ne pas les partager avec les autres femmes.

    Après avoir été condamnée sur deux des douze chefs d’accusation retenus contre elle (concernant l’incitation à la violence et le fait qu’elle rendait des services au Front populaire de libération de la Palestine), Jarrar a utilisé les cinq derniers mois de sa peine pour mener une étude de terrain sur ses collègues détenues, sous l’angle du genre.

    La société palestinienne, qui estime qu’environ 800.000 de ses fils et filles ont été emprisonnés en Israël depuis 1967, ne manque pas de recherches et de témoignages émanant des prisons. Mais la majeure partie de ces recherches décrivent l’expérience selon la perspective de la majorité des gens emprisonnés, c’est-à-dire les hommes.(...)

    traduction en français de l’article cité ici : http://seenthis.net/messages/501624

  • Three southeast Asian nations to designate shipping corridor in piracy battle | Reuters
    http://www.reuters.com/article/us-philippines-militants-idUSKCN0Z61C8

    Indonesia, Malaysia and the Philippines on Monday agreed to designate a transit corridor for commercial vessels crossing a maritime zone hit by a spate of hijackings by Islamist militants in the southern Philippines.

    Nearly 20 Indonesian and Malaysian tugboat crew have been kidnapped by the Abu Sayyaf militants this year, with Jakarta airing fears that the problem could reach levels seen off the coast of Somalia.

    Alarmed at the frequency of attacks, port authorities in some areas of Indonesia, particularly Kalimantan on the island of Borneo, have stopped issuing permits to ships taking coal to the southern Philippines.

    Indonesia is the world’s largest thermal coal exporter and supplies 70 percent of the Philippines’ coal imports.

  • Allemagne. Le ministre des Affaires étrangères tourne le dos à l’Otan
    Danièle Renon - Publié le 21/06/2016 - 09:02
    http://www.courrierinternational.com/article/allemagne-le-ministre-des-affaires-etrangeres-tourne-le-dos-l

    (...) Dans les eaux de Poutine

    Pourquoi cette prise de distance radicale par rapport à la ligne suivie par l’Otan ? s’interroge Der Spiegel. A l’instar d’autres médias, le magazine de Hambourg décèle dans ces déclarations – qui déclenchent une vive polémique au sein de la coalition gouvernementale – la volonté du ministre d’opérer une percée au moment où démarre la campagne des élections présidentielle et législatives de 2017.

    “Ce manque de loyauté sans précédent envers l’Otan sape une stratégie occidentale que soutient son gouvernement [l’armée allemande participant aux manœuvres présentes et à venir de l’Alliance]. Sa motivation ne peut être que le rêve de former [en 2017] une coalition avec les Verts et le parti de gauche Die Linke. (…) Voilà pourquoi Steinmeier pêche dans les eaux poutinophiles”, analyse Die Welt.

    Une interprétation que défend également le quotidien libéral Süddeutsche Zeitung, rappelant que le SPD est en train de “prendre congé de la grande coalition (…) et se cherche de nouveaux alliés”.
    Nouvelle politique de détente

    Si l’enjeu de politique intérieure ne fait aucun doute, “ce débat tombe à un moment particulier”, note Der Spiegel : ce mardi 21 juin, l’UE entend prolonger de six mois les sanctions contre la Russie, adoptées en 2014 en raison du soutien de Moscou aux séparatistes de l’est de l’Ukraine. Or, depuis plusieurs semaines, Steinmeier plaide, contrairement à Angela Merkel, pour une “flexibilisation” du système des sanctions. “C’est une nouvelle politique de détente, estime Die Tageszeitung, le SPD veut faire un pas en direction de la Russie en matière de politique économique. Son calcul : les échanges commerciaux développent les contacts, les contacts améliorent la compréhension. Si les affaires reprennent, les relations politiques entre Berlin et Moscou pourraient s’améliorer.”

    Une stratégie qui rappelle l’Ostpolitik de Willy Brandt, dont se réclament ouvertement le SPD de Sigmar Gabriel et Frank-Walter Steinmeier.

    http://seenthis.net/messages/501458
    #SPD #Frank-Walter_Steinmeier

  • #Bouteldja, ses « sœurs » et nous. | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/melusine-2/blog/200616/bouteldja-ses-soeurs-et-nous

    Les réactions enthousiastes comme critiques suscitées par le dernier livre d’Houria Bouteldja ont largement ignoré les pages que l’auteure consacre aux « femmes indigènes » et à la place qui devrait être la leur dans la lutte antiraciste. Ce texte souhaiterait combler cette lacune, en refusant l’injonction à l’allégeance communautaire et en proposant un #antiracisme résolument féministe.

    (…)

    Bouteldja appelle ses sœurs à la reddition en leur proposant une alternative mensongère : négocier des compromis avec le #patriarcat #indigène plutôt que se laisser aller à des compromissions avec le patriarcat blanc séducteur et menteur. « Je partage les rênes de ma vie avec [ma mère], et avec toute ma tribu. De toutes façons, si je les leur avais retirées, je les aurais données aux #Blancs. Plutôt crever. » Consciente de l’étau dans lequel les femmes racisées sont piégées, « entre le patriarcat blanc et dominant et le “nôtre”, indigène et dominé », elle nous demande de choisir entre la loyauté à la communauté et la trahison individualiste. Ce dilemme est une arnaque et Bouteldja entretient l’idée qu’antiracisme et féminisme sont incompatibles, au nom de différences de nature entre les cultures – idée qu’elle partage d’ailleurs avec les mouvements féministes réactionnaires.

    #féminisme #racisme

  • Bahrain revokes top Shia cleric Isa Qassim’s citizenship - BBC News
    http://www.bbc.com/news/world-middle-east-36578000

    Bahrain has stripped the Sunni-ruled kingdom’s most prominent Shia cleric of his citizenship.
    An interior ministry statement accused Sheikh #Isa_Qassim of using his position to “serve foreign interests” and promote “sectarianism and violence”.
    The cleric, who holds the religious rank of ayatollah, has backed protests led by the majority Shia community for greater civil and political rights.

    #Bahrein

  • ...VOSSTANIE... : Diffusion de l’émission : Pour une critique de l’idéologie #IDENTITAIRE (#Radio Vosstanie !)
    http://vosstanie.blogspot.fr/2016/06/pour-une-critique-de-l-ideologie-identitaire-emissionradiovosstan
    Prochaines émissions de la WEB RADIO VOSSTANIE
    Proposition préliminaire :

    Et si on dégageait les bourges, les profs de fac, les petits-bourgeois en premier ?

  • What a Palestinian Parliament Member Learned in an Israeli Prison

    Khalida Jarrar knew a lot about prisoner issues, but her 14 months behind bars offered plenty of surprises.
    Amira Hass Jun 19, 2016 5:18 PM
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.725721

    Palestinian lawmaker Khalida Jarar after her release from prison.Majdi Mohammed/AP

    In her first few days after being released from prison on June 2, Khalida Jarrar still described things in the present tense.

    “We go to the yard twice a day, from 10:30 A.M. to 1 P.M. and from 2:30 to 5 P.M.,” she told friends. Or: “We are 61 women and girls, minors, in prison — 41 in Hasharon Prison and 20 in Damun Prison.”

    The women who are still awaiting trial are in Damun Prison, while those who have been sentenced, the minors and the wounded — usually by Israeli bullets while they were waving a knife or trying to stab a soldier (one was seriously burned by a gas-cylinder explosion) — are in Hasharon.

    Ten wounded prisoners were with Jarrar in the wing, five adults and five minors. At the press conference immediately after her release she didn’t explain what that meant — to live with the shooting victims in the same room or wing.

    In personal conversations she said a little more, always careful not to infringe on the privacy of the women. And she constantly praised the longtime prisoner Lena Jerboni, who took on the difficult and sensitive jobs such as washing the wounded, accompanying them to the infirmary and to physiotherapy, and cooking.

    Jarrar, a Palestinian member of parliament, also spoke in the plural. She didn’t speak of her own difficulties during her 14 months in prison. The cameras and journalists focused on her, the “famous” one, but she spoke in the name of the collective, where the intensive living gave her the chance to use her abilities, political experience and status as a public figure.

    As part of this status, for example, she and Jerboni demanded from a prisoner who was an Israeli citizen and who supported the Islamic State organization to keep her dangerous opinions and thoughts to herself and not share them with the other women.

    After she was convicted on two of 12 charges (relating to incitement and providing services to the Popular Front for the Liberation of Palestine), Jarrar used the last five months of her term to conduct a field study of her fellow inmates, from the perspective of gender.

    Palestinian society, which estimates that some 800,000 of its sons and daughters have been imprisoned in Israel since 1957, doesn’t lack research on and testimonies from prison. But mostly this research describes the experience from the perspective of the prison majority: men.

    Jarrar focused on gender in the process of arrest and imprisonment from two perspectives: the prisoner’s and the jailer’s. She interviewed 36 women at length and about many aspects: the period before the imprisonment, the arrest (and injury), the investigation, the trial and the imprisonment. Some told her she was the first to ask them about their lives and listen so attentively.

    She can suggest some generalizations because of the dramatic rise in the number of Palestinian women who entered Israeli prisons during her own term. This is the rise of the phenomenon of women who were pushed into being arrested for “social reasons.” This is also what brought a delegation of four representatives of Israel’s Justice Ministry to Hasharon Prison, Jarrar told Haaretz.

    “They asked what could be done for those women,” she said. “I told them their place wasn’t in prison; they should be freed, and our role in Palestinian society was to treat and take care of them and the issues that motivated them.”

    Women activists are certain that if these women are not sent to prison, the “social reasons” phenomenon would be reduced.

    An example of “social reasons” could be heard last week at the military court in Ofer, near Ramallah. A woman we will identify only by her initials, A.B., was arrested early in the week near a checkpoint in Hebron. She had a 15-centimeter-long knife in her bag and did not resist arrest.

    In her interrogation and at two detention hearings (on Monday and Tuesday), the circumstances were brought up: She quarreled with her husband, who does not help to provide for their children.

    Nitza Aminov, a left-wing activist who monitors the Ofer military court, reported that the prosecutor, Capt. Elhanan Dreyfus, said the prosecution knows that many women come to the checkpoints with knives because of problems at home. Nonetheless, he requested that A.B. remain in custody.

    The judge, Maj. Naftali Shmulevich, agreed and wrote in his ruling that the understanding in the region was that “possessing a knife outside the home is for purposes of carrying out a crime.”

    Rocky ride in the bosta

    Even before her arrest, Jarrar devoted a great deal of time to political and social activities relating to Palestinian prisoners. She ran Addameer, a human rights group supporting Palestinian prisoners. She was elected to the Palestinian Legislative Council in 2006 as a member of the left-wing slate of Abu Ali Mustafa, the Popular Front’s secretary-general assassinated by Israel in August 2001. And she heads the monitoring committee on prisoners.

    Asked whether anything surprised her in prison, Jarrar told Haaretz: “I was surprised there were things that various [prisoners’ rights] institutions hadn’t managed to solve,” she said, emphasizing the transportation of detainees to court, hospitals and other prisons.

    “Why is it impossible to solve this problem? After all, all the prisoners complain about it — Jewish and Palestinian, criminal and security [prisoners] — and Israeli institutions have criticized it too.”

    Unequivocally, prisoner transport was the most difficult experience for Jarrar during her arrest and imprisonment, and the only one for which she occasionally mixes an “I” into the description.

    For the eight months of her trial she was transported in a bosta, as the prison vehicles are known, about 40 times. She joked that she knew all the members of Nahshon, the security unit that accompanies prisoners.

    But with serious tone she said, switching from “I” to the collective: “If we, the healthy ones, were sick for two or three days after every transport, what can we say about those wounded by gunfire?”

    The medical treatment for the wounded and sick women prisoners is good, said Jarrar, as opposed to the initial treatment in Israeli hospitals immediately after their arrest. One of the seriously injured women fell ill one night, was rushed from her cell to a civilian hospital and the next day was brought to a court hearing. And all of it in the bosta.

    The bosta is a kind of bus or truck whose passenger cabin is divided into several two-person compartments. They leave the prison at about 2 A.M. The iron benches are not padded, and every rock, pothole and bend in the road sends waves of pain through the bouncing body of each passenger.

    A guards cuff the prisoners’ hands and feet before they enter the vehicle, so they must hop carefully up the steps. When they also have baggage, such as when being transferred between prisons, this maneuvering becomes an art.

    After a few trips, Jarrar stopped reminding the guards that the prison doctor had instructed that she not be placed in restraints because of her chronic blood-vessel disease.

    Jews, Arabs, common criminals, religious people, women and men, all may ride together in the bosta. Jerboni has filed a number of complaints with the prison service on behalf of women who complained of sexual harassment and racist abuse during these rides, Jarrar said.

    After the prisoners are placed in the iron cells, they are driven to the prison in Ramle, where the “transfer center” is located, the place where inmates are gathered from various detention facilities on their way to the military courts, hospitals and other prisons. They wait three, four, five hours, which feel like 50. They are kept shackled in the bosta, without being able to go to the bathroom. As a result, many women prefer not to eat or drink before the transport.

    One can decide to spend the waiting time at Ramle Prison, in a room divided into iron cells, instead of in the boosta. The humiliating search before entering a waiting “cage” in Ramle prison, instead of waiting in the bosta, discourages many women from choosing this option.

    Time in the ‘refrigerator’

    At the Ofer military court, southeast of Ramallah, the detainees are kept for hours in a sort of cell they call the zinzana or the “refrigerator,” until they are taken to the prefab building that serves as the military courtroom. It’s cold there even in summer. In the winter it’s freezing and “we all shiver,” Jarrar said. It’s also filthy.

    After the court session, the detainees are returned to the “refrigerator” and wait for the return trip, first via Ramle, where the shackled human cargo waits again in the bosta for hours. Then they are returned to the prison — sometimes at midnight, sometimes at 2 A.M.

    Jarrar began to learn Hebrew in prison, so she could understand the guards and communicate her requests and protests.

    In the “refrigerator” she met other Palestinian women who were detained in Ashkelon or Ramle prisons, for lack of space in the women’s prisons.

    It was clear they had not been allowed to shower for days or change out of the clothes they were wearing at the time of their arrest. Some had bloodstained pants, as they were not provided with menstrual products.

    “I was shocked. I didn’t expect to witness such prison conditions in the 21st century,” Jarrar said. Jerboni informed the prison authorities that the Hasharon prisoners were willing to sleep on mattresses on the floor if they would only transfer the other prisoners there, said Jarrar.

    Later the wing in Damun was opened, with its own problems — over 10 prisoners in a cell, with a single toilet, and for a long time, until a female deputy was assigned, a male warden. The overcrowding problem was partially solved, and in March the women at Hasharon were moved to a different wing.

    It was in an old building and it was filthy, crawling with roaches, dripping with water and lacking essentials such as shelves and wardrobes. There were also bees, and everyone was stung.

    Jarrar said that when the women complained that the place was unfit for human habitation, they were told “everything is fine.” They returned their lunches in protest, and workers were sent immediately to fix the situation.

    “All told, the time in prison wasn’t particularly difficult,” Jarrar said. She got the impression that the administration at Hasharon didn’t want to increase tensions, and some problems could be solved through negotiation. Jerboni was the main negotiator for the prisoners.

    The administration also allowed a Palestinian teacher from Israel to teach the minors for a few hours, three days a week. Jarrar taught them English and instructed the adults on how to prepare youths for the matriculation exams. They were also busy cataloguing the books they had.

    Near the end of her sentence, Jarrar met with one of the senior wardens. Jarrar said she told her that the problem was the occupation, and will end with its end. Her impression was that the warden agreed.

  • 1976: The fight for useful work at Lucas Aerospace
    http://libcom.org/history/1976-the-fight-for-useful-work-at-lucas-aerospace

    In the 1970s workers at the Lucas Aerospace Company in Britain set out to defeat the bosses plans to axe jobs. They produced their own alternative “Corporate Plan” for the company’s future. In doing so they attacked some of the underlying priorities of capitalism. Their proposals were radical, arguing for an end to the wasteful production of military goods and for people’s needs to be put before the owners’ profits.

    cf. http://seenthis.net/messages/501513

    #armement #mouvement_ouvrier #histoire #Royaume-Uni

  •  » Le marché, c’est le vol ?
    http://www.les-crises.fr/le-marche-cest-le-vol

    Pour l’expliquer, les auteurs se fondent sur une science en plein essor, l’économie corportementale, qui résulte des progrès de la psychologie et des neurosciences où les émotions et les biais sont pris en compte. Pour la macro-économie « mainstrean », nous sommes des « homo economicus » qui faisons des choix rationnels pour améliorer notre bien-être. Pour nos deux prix Nobel, il faut au contraire faire « la différence entre ce que les individus veulent vraiment (ce qui est bon pour eux) et ce qu’ils croient vouloir (ce qui est bon pour le singe perché sur leur épaule – le singe représente les « esprit animaux » que Shiller avait analysés dans un précédent ouvrage).

    En réalité, le fondement du marché réside dans « des histoires que les gens se racontent à eux-mêmes », une considération qui « rend tout à fait naturelle l’idée que ces histoires sont faciles à manipuler. Il suffit de changer l’attention des individus pour changer les décisions qu’ils prennent », affirment les auteurs.

    Le marketing, un des secteurs qui, dans les entreprises, captent une bonne part des investissements, ne fait que cela : « changer l’attention des individus ». On en trouvera des exemples, 25 exactement, expliqués sous forme didactique, dans le petit livre que vient de publier Nicolas Guéguen, professeur de psychologie sociale. Dans « Victimes du marketing ? » (2), il répond à des questions comme « Pourquoi acheter un produit en promotion vous donne-t-il l’impression d’être plus intelligent ? » ou encore « Pourquoi est-il si difficile de dire « non » une fois qu’on a déjà dit « oui » ? ». La lecture en est très instructive.

  • Mon fils devrait se découvrir une passion pour la carto, « Minecraft à la carte » (poke @reka) https://minecraft.ign.fr

    L’IGN met à votre disposition gratuitement ses cartes et données issues du Géoportail pour créer ou recréer le monde de vos envies. A partir du site minecraft.ign.fr, saisissez l’adresse métropolitaine de votre choix et en quelques heures vous voilà prêt à jouer, construire…
    Avec une emprise de 5 km par 5 km, vous retrouvez dans Minecraft tout votre environnement : votre maison, les routes, cours d’eau, reliefs, monuments, stades… Avec minecraft.ign.fr, vous allez pouvoir découvrir ou redécouvrir la géographie de notre pays tout en vous amusant !

    via http://www.ign.fr/institut/innovation/minecraft-a-carte

  • Rennes (35) : affaire Bagelstein, que deviennent les 4 étudiants condamnés ? - France 3 Bretagne
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/rennes-35-affaire-bagelstein-que-deviennent-les-4-etudi

    Le 27 mai, 4 étudiants se retrouvent, un peu par hasard, devant Bagelstein et dénoncent les blagues jugées sexistes et homophobes de la chaîne. Une altercation avec le gérant et 24h plus tard la sentence tombe : 1 à 3 mois de prison ferme. Comment les étudiants vivent-ils leur situation ?

    #Bagelstein #sexisme #prison #étudiants

    Voir aussi http://seenthis.net/messages/501009