IDF - Coordination des intermittents et prcaires d’Ile-de-France

http://www.cip-idf.org

  • CIP-IDF > « Politique d’activation des chômeurs », appel du réseau Stop Art. 63§2
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7300

    En Belgique, la résistance s’organise contre les « mesures d’activation » et la chasse aux chômeurs.

    Divers collectifs se sont réunis pour demander l’abrogation de l’article 63§2, partie de l’arrêté royal qui organise le système des allocations de chômage. Cet article a été voté en interne par le gouvernent Di Rupo fin 2011 (sans passage par le Parlement !). Il est entré en application au 1er janvier 2012, mais sans effet rétroactif. C’est pourquoi les premières personnes qui en seront victimes ne le seront qu’au 1er janvier 2015.

    Il stipule que désormais les personnes qui bénéficient d’allocations d’insertion ne les toucheront plus, à partir de leur trentième anniversaire, que durant trois ans maximum.

    Nous, travailleurs hors et dans l’emploi [1], appelons à une campagne large et unitaire en vue de l’abrogation immédiate de l’article 63 §2 avant le 1er janvier 2015.

    L’article 63§2, c’est quoi ?

    L’article 63§2 limite dorénavant le bénéfice des allocations dites d’insertion (anciennes allocations d’attente) à trois ans à partir de 30 ans [2]. Il a été décrété en décembre 2011 par le gouvernement Di Rupo, et intégré à l’arrêté royal de 1991, qui légifère sur l’organisation de l’ensemble du système chômage. En vertu de cet article, à partir du 1er janvier 2015, des vagues successives de milliers [3] de travailleurs hors emploi arrivant en fin de droit seront exclus du système d’allocations de chômage.

    Il s’agira majoritairement de femmes (64 %) et de familles monoparentales (surtout des mères avec enfants à charge, 81 % des chefs de ménages exclus étant des femmes), mais aussi de travailleurs à temps partiel, intérimaires, artistes ou autres, qui n’auront pas eu la possibilité d’accumuler suffisamment de « jours de travail » dans une période donnée pour ouvrir leur droit aux allocations de chômage sur base de leur emploi.

    Un changement décisif

    Cette mesure introduit un changement décisif dans la « politique d’activation des chômeurs » telle qu’elle est menée en Belgique. En effet, à l’obligation de chercher du travail, elle substitue désormais l’obligation d’en trouver ! Rappelons qu’il y a aujourd’hui en Belgique plus d’un million de personnes totalement ou partiellement hors emploi pour… 70 000 offres d’emploi mensuelles [4] !

  • CIP-IDF > Jeudi 24 juillet : ceci est un appel à la grève
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7299

    Parce que la grève demeure un outil de pression pertinent et entendu.

    Les coordinations des intermittents et précaires et la CGT spectacle appellent à une journée nationale de grève et d’actions jeudi 24 juillet 2014.

    Nous appellons chacun, artiste, technicien, chaque compagnie, chaque équipe, chaque lieu, à se réunir en assemblée générale, à prendre la mesure et la gravité de cet accord, et à se mettre en grève, chacun pouvant faire valoir son droit de grève individuel.

    Pour cette dernière journée du calendrier de concertation, et pour préfigurer la lutte dans les mois qui suivent, il est évident et primordial d’être nombreux et forts dans la contestation et la mobilisation.

    Restons solidaires, mobilisés et déterminés.

    #Grève_pour_le_droit_au_chômage

  • CIP-IDF > Modification de l’état des lieux
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7249

    Nous parlons à partir de lieux – de vie, de soin, de lutte, de transmission de savoirs, fabriques d’art, revues, maisons d’éditions, collectifs politiques…

    Ces lieux auxquels nous tenons, et par lesquels nous tenons, ouvrent des espaces constituants dans le monde tel qu’il est. La question de l’accueil, de l’hospitalité et du soin, n’y est jamais acquise : travail inestimable, réinvention permanente du quotidien et des modes de présence et d’habitation. Ouverts à une dimension d’inconnu, ils cherchent aussi à déplacer les frontières sociales existantes, de ce qui est déjà là : monde du soin « et » de l’éducation, de la politique « et » de l’art, du travail « et » du chômage...

    Ces outils collectifs s’inventent chemin faisant, parfois sans commune mesure, mais dans la conviction partagée que l’hégémonie du capitalisme ne connaît quant à elle aucune limite, et que c’est sur son emprise que nous butons à tous les coins de rue, à tous les angles de nos pratiques. Face aux injonctions du temps présent, d’un assujettissement toujours plus grand aux logiques de rentabilité, il nous faut continuer à défendre ces lieux contre le repli et l’isolement auxquels on voudrait les réduire, en sortir pour protéger ce qui y a lieu – et pour cela porter le conflit au delà d’eux-mêmes. Ces lieux n’ont d’autre choix que de s’associer, de s’allier pour ouvrir une brèche dans le « réalisme » économique appliqué à la totalité de la vie. C’est un horizon politique commun que nous recherchons avec patience et urgence.

    La crise est aujourd’hui l’argument supposé indiscutable pour imposer comme une loi de nature les « politiques d’austérité ». L’objectif est de maintenir la misère matérielle du plus grand nombre et d’exacerber la concurrence de chacun contre tous. Cette misère organisée a pour fonction d’incarner, avec l’argument de la dette, une forme de punition et de marquer du sceau de l’infamie tous les « inaptes », tous ceux qui ne jouent pas le jeu de la concurrence avec succès, tous ceux qui n’y entrent pas. Evaluation et mise en concurrence partout : dans le monde du soin et du chômage, de l’art et de l’éducation, dans les services publics et le monde de l’entreprise – et jusqu’aux moindres dimensions de nos vies.

    La signature de la nouvelle convention Unedic sur l’assurance-chômage que le gouvernement vient d’agréer en est le dernier exemple. Sous couvert d’économies déclarées indispensables, il s’agit encore une fois d’attaquer les allocations des chômeurs et toute forme de continuité de revenu hors des périodes d’emploi. Nul autre usage possible du temps que celui de la course à l’emploi précaire, au jour le jour, sans aucune possibilité de se projeter dans l’avenir. Chacun est conduit à devenir entrepreneur de lui-même et, pour ce faire, à s’auto-évaluer en permanence. Toute activité se trouve soumise à l’injonction de la « mise en projet », à la transparence intégrale rendant de plus en plus difficile toute pratique non réductible à ces contraintes : le soin, la transmission des savoirs, la fabrique du sensible, la politique…

    Par la grève, le blocage, l’occupation, le mouvement en cours des « chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers » contre la nouvelle convention d’assurance-chômage pose à tous la question d’un temps arraché à l’économie. Ce faisant il interroge et bouscule aussi les lieux qui œuvrent d’une manière ou d’une autre à des formes d’autonomie et de résistance, au risque de leur propre cloisonnement. « Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde », affirmait déjà un slogan des intermittents et précaires en 2009. Il nous faut des lieux pour appuyer les luttes en cours, les amplifier, les faire circuler, mais aussi pour aller au-delà de l’urgence, pour durer. Il est tout aussi nécessaire que les lieux qui existent ou perdurent tant bien que mal soient traversés par les luttes et les conflits réels. Comme par la grève actuelle.

    Les lieux et les luttes que nous habitons partagent une conception du faire, du temps et du commun. Il faut nous appuyer sur ces conceptions en partage pour dépasser conjointement le cloisonnement des « lieux » et le caractère éphémère des « mouvements », faire éclater les frontières de l’intervention politique, autrement et ailleurs que depuis des identités auxquelles nous sommes assignés.

    Nous savons que nos lieux et nos actes se placent à un niveau incommensurable à celui où opèrent les instances décisionnaires qui orientent la gestion du monde. Allier les lieux pourrait être un premier pas, comme riposte et comme offensive. Le début d’une reprise d’initiative sur ce qui demeure hors de portée pour chaque lieu pris isolément : sur ce capitalisme dont nous ne cessons de dénoncer les ravages sans être à même d’agir efficacement contre lui.

    Premiers signataires, participants aux rencontre du Mans (4 et 5 avril, 28 et 29 juin derniers) venus des lieux et collectifs suivants :

    La Fonderie, La belle meunière/Le cube (C. Bocher, P. Meunier), Alexis Forestier/ La Quincaillerie, le Ring Théâtre 2 l’Acte, Revue exemple, Editions Nous, collectif kom-post (Camille Louis, Céline Cartillier), Pierre-Ulysse Barranque, Gabriel Condé, CIP-idf, CAFards (Montreuil), Le Labominable, Café-Librairie Michèle Firk à la Parole errante, La Saillante, Bruno de Coninck /La Borde, l’Echangeur (Bagnolet).

    Lecture publique et collective dans les rues d’Avignon ce 16 juillet 2014 :

    #lieux #luttes #intervention_politique

  • CIP-IDF > Non merci - Collectif Festival d’#Avignon IN
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7213

    NON MERCI

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’un traitement de faveur qui nous isole, nous qui sommes solidaires des #droits de tous les travailleurs #précaires, ceux dont l’activité même se définit comme discontinue. Non, nous ne sommes pas uniquement des #intermittents du spectacle faciles à montrer du doigt. Nous sommes aussi solidaires des intérimaires, des vacataires, des serveurs, des réceptionnistes, des saisonniers et Manuel Valls ne parle même pas d’eux...

    NON MERCI, nous ne voulons pas que la négociation et la concertation soient confisquées par de nouvelles personnes, alors que cette mission a déjà été effectuée depuis 10 ans par des professionnels pour des réformes justes et équitables. Non, on ne signe pas d’abord pour négocier ensuite.

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’un simulacre de dialogue social. Non, nous ne voulons pas que le #MEDEF fasse « l’économie » d’une discussion avec tous les partenaires concernés.

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’une mise en concurrence des différents domaines culturels, par le seul maintien des crédits pour la création du spectacle vivant. Nous voulons travailler ensemble, pas les uns contre les autres.

    NON MERCI, nous ne voulons pas de la prise en charge de notre différé d’indemnisation par l’#Etat, c’est à dire les contribuables. Nous voulons l’abandon de cette mesure incompréhensible et injuste.

    INDIGNONS-NOUS !
    UNISSONS-NOUS !
    MOBILISONS-NOUS TOUS ENSEMBLE !

  • CIP-IDF > Festi-Valls de Tartufferies sur la Convention d’assurance chômage. Solidaires Sud Emploi Midi Pyrénées
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7186

    Rappelons que la décision du 11 juillet 2001 du Conseil d’état reconnaît au ministre, au-delà du contrôle de légalité qu’il doit exercer, un pouvoir d’appréciation qui lui permet de refuser l’agrément sollicité « pour des motifs d’intérêt général tirés notamment de la nécessité de garantir l’équilibre financier du régime ou de la protection des droits des travailleurs. »

    L’intérêt général est pourtant gravement en péril. Depuis des mois , avec la Coordination des Intermittents et Précaires, avec les associations représentant les chômeurs, nous expliquons que cette nouvelle convention d’assurance chômage est inacceptable.

    #valls #grève_générale #intermittents #précaires #chômeurs #cheminots

  • Les sous-fifres occupent la Philharmonie de Paris — mouvement des précaires, chantier à ciel ouvert
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=5920

    Hier matin, dès l’aube, 150 intermittents de l’emploi & chômeurs partiels (du Spectacle, mais pas seulement) ont occupé par surprise l’immense auditorium en construction de la Philharmonie de Paris. Vers 6h30, le tour était joué. Tandis que trois issues étaient bloquées, un groupe grimpait aux étages supérieures, réussissant à accrocher d’immenses banderoles sur les poutrelles à claire-voie de l’édifice. Source : Pense-bête

  • Les intermittents luttent pour nos biens communs - Page 2 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/en/journal/france/100614/les-intermittents-luttent-pour-nos-biens-communs?page_article=2

    Edwy Plenel a lu « Intermittents et Précaires » d’Antonella Corsani et Maurizio Lazzarato - il en est tout ému...

    (vous aussi, vous pouvez le lire ici : http://www.cip-idf.org/IMG/pdf/Intermittent-Ultimate-interior-file.pdf)

    Entre progrès social et régrès libéral, la bataille de l’intermittence concerne donc le monde du travail tout entier, véritable laboratoire de l’affrontement entre une logique de mutualisation du risque, qui impose des solidarités collectives, et une idéologie de capitalisation, qui livre les personnes à des combats solitaires, avec cette conviction aveugle que le chômage serait de la responsabilité des seuls individus et non pas de celle de la société. Mais, loin d’avoir pour unique adversaire le néolibéralisme patronal, le combat des intermittents rencontre en chemin des conservatismes syndicaux qui n’envisagent le travail que sous la forme de l’emploi salarié et permanent, qui s’accrochent à sa défense exclusive au point de délaisser les nouvelles formes d’emplois et de trajectoires professionnelles et qui, de ce fait, aggravent leur déjà faible représentativité par l’ignorance de nouvelles catégories de travailleurs, notamment parmi la jeunesse.

    #communs #expertise #intermittence #chômage #précaires #néo-libéralisme

  • CIP-IDF > Décryptage de l’accord Unedic du 22 mars 2014
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7156

    L’analyse fouillée de la nouvelle réglementation révèle qu’elle touchera tous les #chômeurs. L’application croisée des différentes règles qu’elle instaure serait une machine infernale d’exclusion et de fragilisation, qui poussera chacun à accepter de travailler dans la plus grande #précarité, à prendre tous les petits boulots qui se présenteront.

    Décryptage de l’accord #Unedic du 22 mars 2014 concernant les chômeurs du régime général, les #intérimaires, les salariés victimes d’un #licenciement injustifié, les #intermittents du spectacle et les chômeurs seniors.

  • CIP-IDF > Coordination nationale des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires : tous ensemble, combattons les politiques d’austérité !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7152

    Appel à la grève

    Nous, coordination nationale des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, réunie aujourd’hui 7 juin 2014 à Montpellier en soutien aux travailleurs en grève au festival du Printemps des Comédiens, déclarons actée la mort du Ministère de la Culture, et confirmons la démission du Ministre du Travail.

    Nous appelons toutes les équipes à organiser des Assemblées Générales Extraordinaires partout en France pour faire voter la grève dans tous les festivals.

    D’ores et déjà, nous serons présents :
    le lundi 9 juin au festival Crossover à Nice
    le mardi 10 juin à 10H00 au festival Rio Loco à Toulouse
    le mardi 10 juin au festival Montpellier Danse - Centre Chorégraphique de Montpellier, aux Ursulines
    le mercredi 11 juin au festival d’Aix
    le mercredi 11 juin au festival Natural Games à Millau à 11H00, au festival des Nuits de Fourvière
    le vendredi 13 juin à 10H00 au festival des Francos Gourmandes à Tournus le samedi 14 juin au festival Aluna à Ruoms
    entre le 20 et le 23 juin à Avignon
    le 3 juillet au festival Main Square à Arras
    et tous les autres festivals…

    pour en finir avec les politiques d’austérité et la casse sociale généralisée, plus que jamais nos actions ne connaîtront pas de pause. Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

    Montpellier, le 7 juin 2014.

    Au printemps des comédiens en grève :

    A Paris, Thionville, Nantes [1] :

    Occupation de l’Opéra Bastille (…)

    #grèves #occupations # #austérité #précarité #unedic

  • Intervention aux Molières, grève à Montpellier, occupation à Besançon et affiches d’annulation des spectacles contre l’Unedic et pour le droit au chômage : le 2 juin fut une belle journée
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7130

    Le gouvernement veut agréer une convention Unedic qui va priver les chômeurs, intermittents, intérimaires et précaires de plusieurs centaines de millions d’euros alors que plus de la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés. Nous ne l’acceptons pas et appelons tous les concernés à se mobiliser pour imposer que des droits sociaux adaptés à nos conditions d’emploi et de vie soient instaurés. Source : CIP-IDF

  • CIP-IDF > Lundi 2 juin, Journée d’#actions coordonnées
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7054

    Paris
    11h rdv à République, devant la Bourse du travail, 3 rue du château d’eau. Il s’agit d’une action nationale « communication et bleu de travail ». Ils veulent agréer la convention #Unedic, il faut que nous soyons nombreux, n’hésitez pas à faire circuler.

    18h : rassemblement devant le Théâtre des Folies Bergère - 32 Rue Richer, Paris 9e, M° Cadet - avant le début de l’enregistrement de la cérémonie des « Molière », diffusé en différé dans la soirée sur France 2.

    Avignon
    rdv à 10h30 devant le cinéma Utopia, Manutention.
    Dans la foulée, rendez vous au « Hauts Plateaux » à 19h30, 4 rue des escaliers St Anne, pour une Assemblée Générale à l’appel de la Coordination #Intermittents et #Précaires d’Avignon. Faisons de ce lundi 2 juin une sacrée Belle Journée !! Soyons nombreux

    Besançon rdv action à 15h Kiosque Granvelle

    Montpellier
    12h Assemblée Générale extraordinaire déterminante au Domaine D’o, Espace Micocouliers avec les équipes techniques et artistiques du Printemps des Comédiens.
    17 h Baillargues, allons accueillir avec des salades (pourries) Stéphane Le Foll Porte-parole du #Gouvernement et Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

    Lyon 18h réunion inter-commissions hebdomadaire ouverte à tous au CEDRATS, 27 montée Saint-Sébastien.

    Divers rdv du jour ne nous ont pas encore parvenus ou ne sont pas publics, pour en savoir plus, contacter les collectifs et coordinations locaux.

  • CIP-IDF > Festivals : Nous déclarons persona non grata les membres du gouvernement
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7087

    Attendu que les chômeurs sont humiliés, les 9 millions de pauvres ne sont pas considérés

    Attendu que les solutions dignes de réponses à la précarité existent et que nos contre-propositions n’ont toujours pas été étudiées

    Attendu que François Rebsamen, soutenu par le gouvernement, veut tout de même donner son agrément à l’accord du 22 mars

    Attendu que les actes doivent suivre les engagements et que les trahisons sont avérées

    Nous déclarons persona non grata tous les membres du gouvernement dans les festivals. Les spectacles auxquels ils veulent assister n’auront pas lieu, il en va de leur responsabilité.
    Nous appelons toutes les équipes à appliquer cette charte et à relayer cette information

  • CIP-IDF > Quand on ouvre les yeux… - A l’occasion de l’ouverture du Festival de Cannes
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7085

    Quand on ouvre les yeux, dans un festival de cinéma, on voit quoi ?

    Des vigiles, des hôtesses d’accueil, des serveurs, des projectionnistes, des chargés de relations publiques, des stagiaires.

    Si on se tourne vers le public, on voit quoi ? Des comédiens, des techniciens, des journalistes pigistes, des réalisateurs, des chargés de production.

    Et on imagine aussi ceux qu’on ne voit pas, ou pas aux mêmes heures : les techniciens de surface, les poseurs de moquettes, les monteurs de stands, les électriciens, les standardistes...

    Ils ont quoi en commun tous ces gens-là ?

    La plupart d’entre eux travaillent de manière plus ou moins précaire, avec des contrats à durée déterminée. Certains sont intermittents, d’autres intérimaires, il y a des comédiens serveurs de bar, des RSastes auteurs de scénarios, des graphistes auto-entrepreneurs à quatorze heures d’auto-exploitation par jour... Il y a des producteurs qui ont fait un film qui a marché et qui depuis sont retournés vivre chez leurs parents quand ils n’ont plus pu payer leur loyer.

    Si on réfléchit, on se dit que probablement les seuls qui bénéficient d’un emploi garanti, à l’entrée d’un festival de cinéma, à part l’équipe permanente du festival, ce sont les policiers qui en protègent l’entrée. Aujourd’hui, ils sont particulièrement nombreux à l’entrée de ce festival. Savez-vous pourquoi ?

    Le 22 mars dernier, certains syndicats et le MEDEF (l’organisation patronale nationale) ont signé un accord réformant le système d’indemnisation du chômage en France. Il faut savoir que la France est un pays où six chômeurs sur dix ne sont pas indemnisés. Cet accord aggravera encore leur précarité.

    Nous sommes nombreux, intermittents, intérimaires, travailleurs précaires. Vous l’avez lu plus haut, nous sommes parmi vous. Peut-être même vous, qui lisez ce papier, découvrez que vous aussi vous avez été, vous êtes ou vous serez un précaire.

    Nous ne nous battons pas pour un privilège : une indemnité chômage réservée aux créateurs artistiques. Nous ne défendons pas un folklore local : l’exception culturelle d’un pays béni des dieux. Nous ne nous disputons pas quelque prébende distribuée au bon plaisir d’un ministre de la Culture ou d’un élu local.

    Nous nous battons pour des droits. Ces droits sociaux, c’est un revenu quand on ne travaille pas. Un droit social, c’est le droit de choisir son travail, ou du moins de refuser celui qui nous semble indigne.

  • Intervention au forum sur l’Europe de la culture du PS à Lille - Vidéo de l’intervention de Samuel Churin puis du blocage de #Cambadélis

    Les #intermittents se sont invités ce lundi soir à la soirée-débat sur l’Europe de la culture organisée à Lille par le Parti socialiste. Ils ont ensuite manifesté dans les rues du centre-ville avant de bloquer quelques minutes la voiture de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du #PS.

    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7078

    CIP-IDF > Lettres de Martine Aubry et de Jean Christophe Cambadelis demandant le non agrément au ministère du travail
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7079

    #chômage #unedic #Rebsamen

  • CIP-IDF > Toi, militant(e) Force Ouvrière - CIP Franche-Comté
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7060

    Toi Militant(e), Force Ouvrière

    Vous, Femmes et hommes libres dans une organisation indépendante (c’est votre slogan) :

    Acceptez-vous que votre syndicat, aux cotés du MEDEF et de la CFDT, signe un accord qui précarise encore plus
    les plus démunis d’entre nous ?

    Acceptez-vous que « grâce » à FO la majorité des intérimaires perdent de 60 à 300€ d’indemnités par mois ?

    Acceptez-vous que « grâce » à FO les professionnels du spectacle perdent jusqu’à deux mois de revenus par an ?

    Savez-vous que 60 % des professionnels du spectacles sont des manutentionnaires aux conditions de travail pénibles (8h payées pour 4 jours de travail, jusqu’à 50 contrats à trouver
    et autant d’employeurs en un an pour les artistes,..) ?

    Savez-vous que lors des dernières négociations de l’UNEDIC, nous, précaires, intérimaires, et intermittents avions des contre-propositions sérieuses, chiffrées, et moins coûteuses (voir comité de suivi) que les
    réformes actuelles et qu’elles n’ont même pas étés étudiées ?

    Nous sommes les premiers sacrifiés du MEDEF qui veut faire de nous un modèle de précarité, quand nos luttes prouvent que nous sommes un exemple de solidarité interprofessionnelle !!!!

    VOUS LE SAVEZ ILS NE S’ARRÊTERONT PAS LÀ ! ALORS DANS L’INTÉRÊT DE TOUS, CAMARADE,
    FAIS RECULER TA DIRECTION !

    • A #Rennes, la "Manif/action pour la dissolution du MEDEF- Rien à carrer des miettes, on veut le Gattaz" a défilé devant #FO en lui imposant une une haie d’honneur qui scandait « #signataires ! » .
      Après avoir défilé avec la CGT contre le MEDEF (ils sont gonflés n’est-ce pas ?), ils étaient tout honteux d’avoir à subir ces remontrances. Sous les huées des #chômeurs, #précaires et #intermittents présents, ils ont maugréé quelques « mais ce n’est pas juste, ce n’est pas de notre faute ».

      A #Paris, au point fixe unitaire installé dans le cortège ce #Premier_mai, le passage de FO a été très musclé. Leur #service_d'_ordre attaquant violemment des #manifestants qui exigeaient de FO des comptes, des explications et le retrait de cette signature.

  • CIP-IDF > #Solidarité, convergence des #luttes ! #Occupation des centres de tri de la Poste de Paris 19 -
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7056

    Ce mercredi un peu avant 7h00 une occupation des #centres_de_tri_de_la_poste avec des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires et postiers du 92 en grève depuis le 29 janvier a eu lieu. Vous pourrez trouver ci-dessous le communiqué et le texte de la prise de parole.

    7h30 : Une quête en soutien aux postiers du 92 a lieu
    8h45 : une Assemblée genérale commune a lieu en ce moment dans la salle de pause

    Communiqué

    Nous #chômeurs, #précaires, #intermittents, intérimaires, occupons les centres de tri de la Poste Paris 19 aux côtés de nos camarades #postiers en grève depuis le 29 janvier 2014.
    Nous sommes une cinquantaine à avoir investi ce lieu pour dialoguer avec les salariés de la Poste sur la #précarisation qu’ils subissent.

    L’objectif est :
     de faire entendre que certains sont déjà en lutte, qu’il ne faut pas se résigner, mais s‘unir pour que la peur change de camp. Après 2 jours de coordination nationale des précaires, chômeurs, intermittents et intérimaires avec ou sans papiers, notre énergie a redoublé.
     que les luttes s’unissent sur les territoires au sein et entre « les secteurs ».

    Le gouvernement et la majorité des « partenaires sociaux » sous l’emprise du medef imposent une précarisation de toutes, et tous, cherchant à briser les solidarités

    C’est ensemble que nous voulons faire valoir nos droits.

    Paris, le 30 avril 2014

  • CIP-IDF > Manif’action à Rennes ce Premier mai : Rien à carrer des miettes, on veut le Gattaz
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7055

    La CIP-Bretagne, le #MCPL et le CLOU appellent à une manif/action pour la dissolution du #MEDEF ce 1er mai. Rendez-vous à 10h30 place de la mairie.

    #Précarité #action #Rennes

  • Mouvement contre l’accord sur l’assurance-chômage http://paris-luttes.info/mouvement-contre-l-accord-sur-l

    Le 22 mars, le gouvernement, le MEDEF et certains syndicats signaient un accord pour modifier profondément les conditions de l’assurance-chômage. Depuis plusieurs collectifs à travers la France ont manifesté, occupé, agis... pour mobiliser contre cet accord qui attaque encore les plus précaires. À Paris, après 3 occupations d’envergure (et 3 expulsions), le mouvement s’est élargi et des actions communes avec les postiers du 92 (en grève depuis 3 mois) et le mouvement lycéen contre les expulsions ont eu lieu.

    Précaires & chômeurs matraqués devant le ministère du travail http://paris-luttes.info/paris-7e-precaires-chomeurs

    L’annexe 4 n’est même plus évoquée par ce qui tient lieu de débat public alors qu’elle serait détruite par ce projet d’accord : si il était adopté, des centaines de milliers d’intérimaires toucheraient de 50 à 300 euros en moins chaque mois. Est-ce parce qu’il est difficile d’utiliser les intoxs et diversions habituelles, impossible de parler des intérimaires comme des privilégiés ou des assistés, que cela n’est dit nulle part ?

    Collectif Exploités énervés (Alès) - Attaques du patronat, de l’État, de Pôle emploi... À quand la contre-attaque  ?! http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6976

    Le dernier accord sur l’UNEDIC, signé par le MEDEF et plusieurs syndicats participant aux négociations, prévoit de prélever 400 millions d’euros par an sur le dos des travailleurs et des chômeurs.
    L’État allège généreusement les charges des entreprises (Pacte de compétitivité, de responsabilité...) tout en augmentant les taxes et impôts de toute la population.
Pôle Emploi augmente ses dispositifs de contrôles afin de radier le maximum de chômeurs et les maintient toujours plus à distance des quelques aides et allocations auxquelles ils ont droit (voir entre-autre la dématérialisation, le plan Pôle Emploi 2015...).
Etc... Etc...

    … La liste des attaques contre les travailleurs et les chômeurs est longue. La crise s’accentue et les capitalistes ne veulent pas en faire les frais. L’État est là pour les aider. Et c’est nous qui devrions nous serrer la ceinture pour préserver leurs profits ? Pour préserver le système   ?
    Certains, face à ces difficultés, tombent dans le repli sur soi ou la haine de l’autre. Les idées racistes, les discours anti-chômeurs, contre «  l’assistanat   » ou bien «   les planqués   » se diffusent et dressent les exploités les uns contre les autres. Ce qui arrange bien l’État et les capitalistes, véritables responsables de la crise, de la misère et de l’exploitation.
    Les luttes sont nos seules possibilités face à la guerre économique et sociale qu’ils nous mènent. Depuis la mi-mars, conjointement à la mobilisation des intermittents du spectacle, des collectifs de chômeurs et précaires s’organisent pour lutter contre l’accord sur l’UNEDIC. De plus quelques mobilisations ont eu lieu contre l’austérité. Ces luttes nous concernent toutes et tous. Parlons de tout ça, de cette guerre sociale qui nous oppose au capital et à ses larbins. Passons à la riposte !

    Alors qu’une coordination nationale se tenait ce week-end, tout ça nous amène à relayer deux des proches prochains rendez-vous (voir sur http://www.cip-idf.org pour un agenda plus exhaustif, de d’autres villes, et pour connaître le lieu pour lundi à Paris) :
    - LUNDI 28 AVRIL Paris 19h -Assemblée générale
    – MARDI 29 AVRIL Paris 13h30 - Manifestation au départ de Bastille pour se rendre à l’Unédic (4 rue Traversière, 75012 Paris – M° Gare de Lyon).

  • Accueillir et former les #chômeurs directement dans l’#entreprise : l’idée choc du rapport Mestrallet, Actualités
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203463256647-emploi-il-faut-faire-de-l-alternance-une-voie-d-excellence-se

    Un rapport remis à l’Elysée propose de créer un dispositif d’#alternance pour les chômeurs de longue durée.

    Toujours moins. Les temps partiels et la discontinuité de l’emploi n’y suffisent pas, Gataz n’est donc pas seul, loin de là, à prôner une extension du #Sous-SMIC. Pourquoi ? Pour le fric, bien sûr, mais pas seulement. Voir cette analyse des « fondements » de la #refondation_sociale_patronale :
    L’éthique du bouffon, de Valérie #Marange
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3183

    • Oui, pour beaucoup l’ artisanat (voire la hiérarchie de l’apprentissage) reste un modèle qui devrait s’étendre… mais dire cela cela veut dire étendre ce modèle à toute l’économie, et aux conditions de cette dernière, c’est à dire aux conditions du #capital. Alors on dira que les modalités allemandes de l’ apprentissage industriel sont moins bestiales que les dispositions françaises car elles assurent davantage d’intégration à la hiérarchies des qualifs et aux entreprises (au risque de faire l’impasse sur la portée des lois Hartz).

      Ici, l’alternance (qui a été gérée entre autre par Mélanchon lorsqu’il était ministre de la formation professionnelle de Mitterrand) pour les salariés les plus jeunes c’est 17% du SMIC. Un « salaire minimum », dont nos « austères » dirigeants (socialistes inclus) n’ont de cesse de faire une fiction, sous prétexte de manque d’expérience (TUC, SIVP, stages en nombre exponentiels, c’est-à-dire du #travail sans les garanties de l’emploi), ou pour favoriser la flexibilité et la compétitivité, plaider la responsabilité contre l’infâme égoïsme des prolos, nous enrôler dans la « guerre économique », répondre à la crise, résorber les déficits et endiguer le flot de la dette.

      Eh bien, la travaillisme, c’est abuser. Et comme le disait #CASH sous le socialisme 80’s "Les #chômeurs c’est la #classe !"
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5421