IDF - Coordination des intermittents et prcaires d’Ile-de-France

http://www.cip-idf.org

  • Qu’on bosse ou pas, la loi travail on n’en veut pas Quelques dizaines de personnes de banlieue parisienne, précaires, chômeuses, fonctionnaires, doctorantes... qui bossent au black, en CDI ou sans salaires
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8092

    Nous voilà enfin plein dans la rue. Des années qu’on attendait, des années qu’on essayait. On en a vu passer des trucs auxquels s’opposer. De l’impunité policière organisée à l’État d’urgence permanent, du greenwashing hypocrite de la COP21 à la loi Macron en passant par les menaces d’expulsion de la ZAD de Notre-Dame des Landes, ça n’a pas manqué. On a arpenté les manifs de long en large, souvent trop seul.es ; et parfois même qu’on y était pas, fatigués ou assignés à résidence. Hé bien voilà, puisque nous sommes enfin nombreux.es, réveillé.es, au même endroit et au même moment, on ne va pas se priver de foutre un maximum de bordel.

    Nous sommes contre le travail, entendant par là tous ces boulots pourris (avec ou sans CDI), où il s’agit toujours grosso modo, d’acheter, de produire ou de vendre des services et des objets inutiles, nuisibles, trop chers. Tout ça ne donne pas un sens à nos vies : ça les gâche. Être contre le travail ne nous empêche d’ailleurs pas de travailler. On bosse pour de l’argent quand il le faut, on tient des projets sans argent (journaux, cantines, lieux culturels, etc.) quand on le peut. Parfois même, certain.es trouvent un boulot payé qui leur convient. Ce n’est pas souvent mais on ne va pas se l’interdire !

    On est contre le travail mais on défend quand même son code. Bizarre. C’est qu’on le connaît, nous aussi, le fameux « monde de l’entreprise ». Et qu’on sait bien ce que c’est de devoir « négocier », seul.e ou avec quelques collègues, avec son chef ou son patron. (...)

  • Loi travail : « La jeunesse a amorcé un vrai débat, qui sort de l’idéologie », Patrick Cingolani
    http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/03/31/loi-travail-la-jeunesse-a-amorce-un-vrai-debat-qui-sort-de-l-ideologie_48933

    Il y a une forte sensibilité à l’égalité, une remise en cause du lien de subordination caractéristique du rapport salarial et de la situation en entreprise. Depuis la massification scolaire des années 50 et 60, une majorité de jeunes se socialise en dehors de l’entreprise et de son contexte normatif. L’atmosphère dans laquelle ils vivent est plus égalitaire, plus horizontale. Cela met en contradiction leur aspiration à une certaine réalisation et un milieu du travail qui reste très hiérarchique et contraignant. (...) Les interrogations de cette fraction de la jeunesse sur la relation au travail mériteraient en tout état de cause d’être élargies à d’autres groupes et secteurs de la société.

    #Livre_en_ligne, L’exil du précaire, récits de vies en marge du travail , Patrick Cingolani, 1986
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7840

    #loi_travail #mouvement #précarisation

  • Mars attaque ! Mai ce sera trop tard ! Des précaires et chômeurs en grève
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8091

    Loi travail, assurance-chômage, état d’urgence, crimes policiers...

    Tout leur sera permis tant qu’on ne saura les en empêcher

    Appeler « loi travail » la dernière attaque en date contre nos conditions d’existence, il fallait oser. Les socialistes au pouvoir ont au moins le mérite d’être clairs et résument le comique « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy en un mot d’ordre plus explicite : travaille ! [1] La terre se chauffe, les catastrophes se multiplient, les guerres créent de la croissance, des milliers de personnes sont enfermées aux frontières, en prison ou en centre de rétention, les emplois sont aberrants, mais il faudrait continuer, travailler, travailler, travailler.

    Le plein emploi est mort, et l’horizon d’un CDI temps plein, de toutes façons, n’a plus grand chose de désirable. On y pense parfois, peut-être pour limiter l’angoisse de croiser Pôle Emploi [2], mais au fond on sait bien que les conditions de travail sont partout invivables.
    Mais aucune réforme du code du travail, aucune renégociation de l’assurance-chômage ne saurait être consensuelle [3].

    Ce qu’ils appellent « dialogue social » masque en fait un champ de bataille

    Pour une raison simple : les intérêts des patrons, des détenteurs du capital, des oligarques sont diamétralement opposés à ceux des employés, des travailleurs précaires, des étudiants en CDI chez Mc Do [4] et des chômeurs. Tout ce qu’ils gagnent est autant de perdu pour nous : un peu moins de rapport de force de notre côté, un peu moins d’armes contre le pouvoir des patrons et l’arbitraire des institutions sociales.

    je dis #toctoc, mais voyez donc... @paris @cqfd @jef_klak @larotative @rebellyon ...

  • « juste avant que tu ouvres les yeux » en grève, CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8090

    Aujourd’hui, jeudi 31 mars, notre spectacle « juste avant que tu ouvres les yeux » est programmé à Dieppe.
    Une de nos représentations se fait dans le cadre d’une RIDA (Rencontre Interrégionale de Diffusion Artistique).
    C’est une représentation très importante pour nous. Une trentaine de « professionnels » doivent y assister. Une de ces représentations qui, si elles se passent bien t’assurent deux ou trois années de tournée...

    Aujourd’hui, il y a un appel national, interprofessionnel, à la mobilisation contre le projet de « loi travail ».
    Aujourd’hui, il y a un appel à la grève.

    Aujourd’hui, c’est difficile pour nous de faire grève.
    Ça va nous coûter, beaucoup.

    Mais nous ne voyons pas d’autre chemin possible.
    Nous sommes attaqués.
    Tous.
    Et avec une telle violence que nous n’avons pas d’autre moyen que de nous défendre de toutes nos forces.
    Ce projet de loi est insupportable, la société qu’il met en place ne nous semble pas possible, pas acceptable,
    Ce projet de loi et la répression policière qui l’accompagne,
    Le prolongement de l’état d’urgence depuis des mois et l’assignation à résidence d’opposants politiques qui va avec,
    Tout autant que la gestion insupportable, abjecte des réfugiés qui traversent notre pays...

    Nous ne pouvons pas trouver tout cela normal, accepter le cours des choses, la glissade terrible en chemin
    Nous ne pouvons pas nous résigner, faire semblant de rien
    Nous ne pouvons pas ne rien faire
    Nous ne pouvons pas prétendre que jouer notre spectacle est plus important, plus valable, plus efficace que de descendre dans la rue
    Nous ne pouvons pas ne pas nous rallier à ceux qui manifestent, qui agissent, qui font grève.
    Nous ne pouvons pas jouer
    Nous ne pouvons pas

    Il nous semble que nous devons tous, faire, dire, fort.
    Nous ferons notre part.

    Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

    C’est aujourd’hui que nous nous rejoignons.

    ktha compagnie

    #loi_travail #Grève

  • On prend la rue et on la lâche plus,... - Mouvement Inter Luttes Indépendant (Mili) appel vidéo
    https://fr-fr.facebook.com/182353848622139/videos/472088709648650

    On prend la rue et on la lâche plus, jeudi 31 mars, lycéen-ne-s, étudiant-e-s, chômeurs-es, travailleurs-es, bloquons tout contre la loi travail !
    Trois semaines de blocus. Trois semaines où le nombre de lycées mobilisés n’a fait qu’augmenter à Paris, mais également en banlieue et sur l’ensemble de la France.

    • Journée de grève, manifestations et actions contre la loi travail
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8072

      À Paris 11h Rassemblement à Nation à l’appel des lycéens en lutte

      13h30 Place d’Italie, manifestation en direction de Nation Rendez-vous Cip : devant le Mac Do, à l’angle place d’Italie/ avenue de Choisy

      18h Rassemblement « Nuit debout » à République
      On peut se voir autour de la table d’infos Cip !
      Le projet de loi Travail pourra bien être retiré, et Valls sauter, nous ne rentrerons pas chez nous. Ce monde qu’ils construisent contre nous avec acharnement, nous n’en voulons pas !
      Comme à Bordeaux, Guingamp, Lyon, Millau, Nantes, Rennes, ... : Après la manifestation : on ne rentre pas chez nous, on occupe une place ! Des précisions seront diffusées progressivement sur http://www.convergence-des-luttes.org

  • Appel à rassemblements - Coordinations des Intermittents et Précaires
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8088

    Le MEDEF et la CFDT se sont mis d’accord : les intermittents devront faire 185 millions d’euros d’économies par an pour la convention d’assurance chômage qui doit être signée avant juillet prochain. Et, à horizon 2020, c’est 400 millions d’euros d’économies par an qui est demandé, ce qui représente un quart des allocations actuellement versées !

    Nous avons, tant bien que mal, essayé de repousser le pire depuis 13 ans, grâce à une forte mobilisation dans les moments critiques. Pour autant, la situation n’a jamais été aussi grave.

    Ces économies demandées signent purement et simplement la fin de l’intermittence.

    Nous appelons tous les concernés à se réunir partout en AG, pour s’informer et organiser la lutte par tous les moyens possibles, afin d’éviter une disparition programmée.

    Votre présence est essentielle. Diffusez et parlez-en autour de vous !

    Appel à la résistance
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8087

    Ce qui s’est passé jeudi 24 mars est l’attaque la plus grave portée à ce régime spécifique d’indemnisation chômage depuis bien longtemps [1]. Ce qui est demandé par le Medef et la Cfdt est bien pire que la convention 2014 et son différé d’indemnisation qui avait mis le feu aux poudres.

    Rappel des faits : Suite à la convention 2014, Valls prend en charge le différé d’indemnisations des intermittents pour une somme de 80 millions d’euros et en annule les conséquences. Autrement dit, grâce à la forte mobilisation de 2014, aucun intermittent n’a subi cette mesure injuste. Depuis, il a été décidé une mesure dont le but principal a été d’éteindre un mouvement social et surtout de faire la part belle à la communication du gouvernement à savoir :

    – Inscrire dans la loi Rebsamen la pérennisation des annexes 8 et 10 ainsi qu’une négociation des futurs accords par les syndicats du secteur

    Suite à cela Manuel Valls a pu communiquer sur le thème : les intermittents sont sauvés, les socialistes aiment la culture. Et tout le monde l’a cru, sauf nous.

    #assurance-chômage #intermittents #Unedic #précaires

  • Pôle emploi : quand le privé prend les choses en mains | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/pole-emploi-quand-le-prive-prend-les-choses-en-mains-602778

    Depuis l’été 2015, Pôle emploi prescrit à haute dose deux formations – #Activ’projet et #Activ’emploi – confiées à des opérateurs privés de placement. La méthode n’est pas nouvelle, mais la pression mise sur les #chômeurs n’a jamais été aussi forte, avec, à la clé, un #emploi_au_rabais ou la #radiation ! Et d’une pierre deux coups : moins de chômeurs… et moins de service public !

    « Il se passe vraiment quelque chose en ce moment », rapporte Rose-Marie Péchallat, présidente du site Recours Radiation (www.recours-radiation.fr). « Sur le forum, certains osent désormais parler de leurs expériences. » Des signaux d’alerte que perçoit également Benoît, conseiller Pôle emploi dans la banlieue sud de Paris, qui exerce depuis une vingtaine d’années : « On récupère des gens en larmes, maltraités. Et Pôle emploi laisse faire… »

    Cause de ce désarroi des demandeurs d’emploi ? Les nouvelles prestations, Activ’projet et Activ’emploi, confiées par Pôle emploi à des opérateurs privés de placement (OPP), notamment au géant australien du secteur, #Ingeus. Pour un budget total de 140 millions d’euros (1) par an pour la période 2015-2019 (90 millions pour Activ’emploi et 50 millions pour Activ’projet), Pôle emploi a décidé d’externaliser une partie de ses demandeurs d’emploi. Une pratique, qui existe depuis 2007, mais qui semble avoir pris une drôle de tournure depuis l’été dernier. Si les premiers retours sur la prestation Activ’projet, qui consiste à faire progresser les demandeurs d’emploi sur leur projet professionnel avec un suivi externe de 120 jours au maximum, sont mitigés, la prestation Activ’emploi est parvenue à faire en quelques mois l’unanimité… contre elle !

    #activation_des_dépenses_passives

    • Pourtant, ces opérateurs s’étaient déjà fait gaulés pour des résultats plus que discutables et des frais de fonctionnement qui ne l’étaient pas moins.

      Mais tout s’explique : le tout nouveau directeur d’Ingeus France n’est autre que l’ex-directeur de l’Assedic de Haute-Normandie : Jean-Louis Tauzin. Celui-ci a un parcours très « social » : grande distribution (Auchan), direction du marketing au Crédit agricole, direction commerciale d’une société marketing, consultant en management, etc. Le groupe a aussi ses entrées chez les sarkozistes : le conseil général des Hauts-de-Seine lui a « confié » 14.000 RMIstes en 2006...

      http://www.actuchomage.org/200712103257/Mobilisations-luttes-et-solidarites/Ingeus-le-juteux-business-du-placement-prive-des-chomeurs.html

      Selon elle, en effet, plus qu’à du placement individualisé, Ingeus a participé à « la radiation de nombreux demandeurs d’emplois. On nous demandait de faire des fiches de liaison pour les chômeurs qui posaient des difficultés de placement ». Chantal indique, elle, « qu’on nous demandait de ne travailler qu’avec les "job ready", prêts à l’emploi et de laisser tomber "les cas sociaux" ».

      Les deux conseillères tournent également leurs critiques vers la « soi-disant méthode innovante d’Ingeus qui consiste tout juste à s’asseoir à côté du demandeur d’emploi plutôt qu’en face de lui. La blague, chez nous, c’est de dire que la méthode Ingeus, c’est comme la fricandelle : personne ne sait ce qu’il y a dedans ». Formation a minima, pas de vraie prospective vers les entreprises de la région… pour Chantal, la méthode Ingeus, « c’est du vent ».

      http://www.actuchomage.org/200908199711/La-revue-de-presse/la-face-cachee-dingeus.html

      L’ADC a recueilli plusieurs témoignages de sans-emploi ayant eu affaire à Ingeus. Au lieu des cours prévus, ils n’ont eu droit qu’à des entretiens démotivants et culpabilisants, prévus notamment pour apprendre à répondre au téléphone. Les conseillers ne tiennent compte ni de l’expérience, ni de la personnalité du chômeur, ni des raisons de son chômage, a expliqué l’un d’eux lundi à la presse.

      http://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/Les-pratiques-d-Ingeus-contestees-26065446

    • Bon, mais faudrait pas que l’arbre de la sous traitance cache la jungle bureaucratico-comptable de la logique d’#entreprise, qui s’applique aussi bien à #pôle_emploi qu’ailleurs (à la CAF, par exemple). Pôle emploi a pu dire "demandeurs d’emploi, ou, parfois, « usagers » ; puis ce fût « clients » et même ( it’s more fun to compete ) « candidats »... voir
      Outragé, Pôle emploi mord la poussière
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5925

      Pour mémoire : Le 5/01/2005 : occupation des locaux d’Ingéus
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=1878

  • L’article qui suit est remarquable. Il en dit bien davantage que ce qu’annonce son titre. Il présente des éléments historiques oubliés, des données factuelles rarement accessibles et les orientations de l’État et des #partenaires_sociaux à la veille d’un énième plan d’austérité contre les #chômeurs et #précaires. #Chômage : faire baisser les #statistiques et le coût, Les négociations pour une nouvelle #convention_d'assurance_ chômage sont lancées. Comment faire baisser les statistiques du chômage et le coût de celui-ci ?
    Chômage : faire baisser les statistiques et le coût - OCL - Organisation Communiste Libertaire
    http://www.oclibertaire.lautre.net/spip.php?article1825


    Retrait de la Loi travail : Pas de droit du travail sans droit au chômage !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8073
    #exploitation

  • Appel du 21 mars : Parce que la loi travail... Coordination Nationale des Intermittents et Précaires
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8085

    Parce que la loi El Khomri attaque les droits fondamentaux des salariés, et particulièrement les plus fragiles
    Parce que les initiateurs et nombreux signataires de la pétition ne doivent pas se contenter d’un soutien virtuel
    Parce que si nous voulons réellement le retrait de cette loi, nous ne pouvons en rester à une manifestation par semaine
    Nous appelons à nous réunir, à amplifier le mouvement et à lutter tous les jours à partir du 31 mars

  • Retrait de la Loi travail ! Pas de droit du travail sans droit au chômage !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8073

    Dissipons un malentendu. Ni tout à fait imbéciles ni tout à fait naïfs, nous n’avions pourtant pas compris ce « Mon ennemi c’est la finance » adressé peu avant la dernière alternance politique à un électorat populaire alors instamment sollicité. Ce n’est qu’avec les actes qui ont suivi ces paroles que l’énoncé a pris sens. Il fallait simplement prolonger la phrase : l’ennemi dont il était question, c’était « la finance »… des pauvres, des précaires et des salariés.

    Eh oui, le « changement » c’était ça, et pas autre chose : alors que plus de 40 milliards de crédit d’impôts ont été offerts aux entreprises au nom de la compétitivité, les intérimaires ont vu leurs droits sociaux rabotés, d’innombrables « chômeurs en activité à temps réduit » ont subi les dommages de « droits rechargeables » qui réduisent leurs allocations ; le SMIC horaire est toujours aussi faible pour des emplois toujours plus sous pression tandis que les salaires stagnent ; un RSA en baisse est assorti de davantage de stigmatisation et de contrôle de ceux qui en dépendent…

    L’austérité, c’est faire travailler plus, faire plus de profit, contrôler davantage le temps des vivants pour une économie qui n’est rien d’autre que la politique du capital. Après quarante ans de précarisation et de chômage de masse, le mythe du plein emploi, et sa version édulcorée « la création d’emploi », sont encore et toujours invoqués pour mettre en concurrence des pans de plus en plus larges de la population, au nom de la raison économique.

    C’est encore au nom de l’emploi - et par là même, implicitement, au nom du droit au travail - que le gouvernement entend renverser le droit du travail avec sa Loi travail. Une fois de plus, il faudrait accepter davantage de flexibilité et moins de droits. On cherche par tous les moyens à nous acculer à un chacun pour soi suicidaire.

    #tract #précaires #droit_au_chômage #toctoc (et la bobinette...)

  • Le Socialisme punitif, via @cqfd
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8050

    Des décennies de précarisation l’ont montré : la gestion capitaliste du chômage et des chômeurs constitue un laboratoire des mutations du salariat. Ou comment le chômage est tout simplement devenu un moment du travail.

    Cette fois, la guerre aux précaires a été déclarée officiellement. Devançant les négociations des partenaires « sociaux » (patronat et syndicats) sur l’assurance chômage, Hollande a lancé les hostilités.

    #précarisation #Chômeurs #salariat

  • Lettre ouverte à Madame El Khomri, Ministre du Travail
    C’est la guerre aux salariés et aux chômeurs que vous déclarez
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8016

    Le 5 octobre dernier, en tranchant en faveur des chômeurs et des précaires, la plus haute juridiction administrative française déclarait l’incompétence des partenaires sociaux en matière, entre autres, de récupération des indus [1]. Aujourd’hui, vous exécutez la demande de certains partenaires dits sociaux, et intégrez, dans un projet de loi fourre-tout, des modifications qui contourneront la décision du Conseil d’État.
    Cette alliance, cette complaisance malsaine entre vous, Ministre du Travail, et les gestionnaires de l’assurance chômage desservent cette protection sociale, fragilisent une population déjà stigmatisée pour rendre corvéables à souhait salariés, précaires et chômeurs.

    Par cet article 52 - inséré dans les dispositions diverses de ce projet de loi -, vous donnez un signal à ceux qui gèrent l’UNEDIC et Pôle Emploi, et les encouragez dans la chasse à la récupération de trop-perçus, réels ou pas, et ce, sans aucun contrôle.

    Dans cette proposition de loi, vous projetez aussi de déduire, de la durée des allocations calculées, les périodes non déclarées de plus de 3 jours, alors qu’elles sont bien cotisées et récupérées. Et pourtant, demain, toutes ces informations seront rendues accessibles par la Déclaration Sociale Nominative (DSN).

    #indus #code_du_travail

  • Notre insertion contre la leur ! Archives du précariat.
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8006

    Lorsqu’existait le RMI, l’idéologie du travail vantait l’« insertion », il fallait impérativement greffer l’« exclu » au vigoureux tronc du travail, productif (?) et intégrateur (?). Quitte à lui forcer la main.

    Depuis, la société de concurrence a marqué des points. Avec le #RSA, on se droit d’être en « activité », de développer son « autonomie », comme ils disent. Le mot a changé, la conditionnalité de ce mini #revenu et le contrôle de ses allocataires ont été renforcés. Une récente surenchère (un vote du conseil départemental du Haut-Rhin) voudrait que les RSAstes soient contraints à des heures de « bénévolat »... D’aucuns pourraient penser que c’est d’une droite de droite soucieuse de se démarquer d’un gouvernement qui applique sa politique. Non sans raison. Mais qui imite qui ? Comme vous le verrez à la lecture de l’article qui suit, la gauche de droite n’a pas été en reste pour prôner le travail forcé au nom de la morale.

    Notre insertion contre la leur !

    Le 19 septembre [1998] à Perpignan, une manifestation organisée à l’initiative d’AC ! s’est achevée par une tentative d’occupation du Conseil général des Pyrénées-Orientales, peu avant d’être dispersée par la police. Le Président #socialiste du Conseil général, Christian Bourquin, avait en effet annoncé vouloir imposer aux #allocataires du #RMI du département des heures de travail non rémunérées.

    #Idéologie_du_travail #travail_forcé #société_punitive #précarité

  • Assurance chômage : encore plus fort, le gouvernement devance les propositions du Medef !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8007

    Pour la première fois, un #gouvernement cherche à fixer par avance le résultat des « négociations ».

    Hollande avait ouvert les hostilités en déclarant : « la France a la durée d’indemnisation la plus longue d’Europe » ; plusieurs ministres se sont ensuite relayés pour évoquer la dégressivité des #allocations et réclamer des #chômeurs indemnisés qu’ils financent sur leurs allocations un plan de formation, au nom du gagnant-gagnant ; puis le gouvernement a embrayé en annonçant que l’Unédic devrait économiser 800 millions d’euros avant qu’un rapport gouvernemental ne vienne détailler la physionomie des coupes budgétaires envisagées...

    C’est dire que nous avons affaire à une hostilité ouverte et déclarée à l’encontre des #salariés et des chômeurs.

    • Un effet de la mobilisation en cours contre la loi travail : « El Khomri change de camp pour réduire la dette de l’Unédic »
      http://www.boursorama.com/actualites/myriam-el-khomri-change-de-camp-pour-reduire-la-dette-de-l-unedic-96ee0e

      Les partenaires sociaux négocient depuis un mois la nouvelle convention de l’Unédic, qui gère l’assurance chômage et dont la dette a été multipliée par cinq depuis le début de la crise. Plutôt que de réduire la durée de l’indemnisation des chômeurs défendue par les syndicats, la ministre du Travail vise maintenant deux autres sources de dépenses dénoncées par les représentants des salariés.(...)

      Myriam El Khomri a changé de ton ce jeudi 17 mars dans sa réponse au sénateur Les Républicains Serge Dassault, pendant des questions au gouvernement. « La pérennité financière du régime d’assurance chômage ne signifie pas une diminution de l’indemnisation des chômeurs », a assuré la ministre du Travail. « D’autant plus que seulement la moitié des demandeurs d’emploi sont indemnisés ». En réalité c’est moins de la moitié. Le 31 octobre 2015, 2,64 millions de personnes recevaient l’allocation chômage, sur 6,13 millions d’inscrits à Pôle emploi en métropole (toutes catégories confondues), soit 43%.

      CONTRATS COURTS ET RUPTURES CONVENTIONNELLES DANS LE VISEUR

      « Je fais confiance aux négociateurs pour assurer la pérennité du système », a assuré la ministre en pointant du doigt deux sources de déficits : les « employeurs qui font des contrats particulièrement courts » et les « ruptures conventionnelles ».

      Concernant les contrats courts, la ministre a indiqué la semaine dernière que la surtaxation des contrats à durée déterminée (CDD), demandée par les syndicats qui manifestaient le 9 mars pour limiter la multiplication des contrats court, était « posée sur la table ». Non pas sur la table de la ministre de son projet de réforme du Code du travail, mais sur celle des partenaires sociaux, qui négocient la nouvelle convention de l’Unédic.

      Le Medef a jugé que ce ne serait « pas du tout une bonne solution ». « Si on veut totalement asphyxier l’économie française, taxons les contrats courts. Il faut inciter et non pas démotiver », a dit son président Pierre Gattaz. Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly propose pour sa part de fixer, par branche par exemple, un taux moyen de recours aux CDD et d’instaurer un système de bonus-malus. Les entreprises qui dépasseraient ce pourcentage paieraient plus de cotisations et celles en dessous en payeraient moins. Le secrétaire national emploi formation de la CFE-CGC Franck Mikula est d’accord avec l’idée d’un bonus-malus. Il propose que les « entreprises vertueuses, qui utilisent généralement du CDI et qui les conservent » soient exonérées d’une partie des cotisations à l’Unédic.

      L’autre nouvelle cible de la ministre du Travail, les ruptures conventionnelles de contrat, a atteint un nouveau record en 2015. D’après les chiffres publiés par la rue de Grenelle en janvier, 358.244 ruptures à l’amiable été homologuées l’an dernier, dépassant largement le bilan 2014 avec 25.000 ruptures de plus enregistrées. Mise en place en août 2008 par le gouvernement de François Fillon, la rupture conventionnelle permet à l’employeur et au salarié de rompre un contrat à durée indéterminée (CDI) d’un commun accord. Le salarié concerné a accès à l’assurance chômage.

      Or pour Jean-Claude Mailly (FO), les ruptures conventionnelles sont parfois des « préretraites déguisées ». Le leader de FO a réclamé en décembre une « taxe » pour les employeurs qui se séparent à l’amiable d’un senior. S’il défend les « aspects positifs » du dispositif, dont il avait soutenu la création, il regrette qu’il ne fasse pas l’objet de « suffisamment de contrôles ».

  • Convention Unedic, du palace au palais de justice
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8003

    L’hôtel Lutétia a été occupé le 18 septembre 2014, date de la reprise des tables de concertation organisées par la mission Valls. Suite à cette occupation, une personne a été inculpée pour « violence en réunion » et passe en #procès le 16 février prochain.

    Rappelons le contexte. En juin 2014, le gouvernement agrée une nouvelle convention #Unedic, qui met encore plus à mal les droits des chômeurs et des précaires avec, en particulier, la suppression de l’annexe 4 concernant les #intérimaires et la mise en place des droits rechargeables et d’un lourd différé d’indemnisation. Devant la perspective d’un été aux festivals encore une fois annulés, l’Etat décide de prendre à sa charge financière le différé et organise une série de réunions qui ciblent uniquement le cas des annexes 8 et 10, celles des intermittents du spectacle. Les participants aux tables auront beaucoup de mal à élargir le débat aux droits sociaux destinés à l’ensemble des chômeurs (le rapport issu des tables se cantonne strictement aux annexes 8 et 10) et Valls aura beau jeu de communiquer sur sa capacité à avoir pu enfin régler le problème des #intermittents, entérinant ainsi dans les esprits une séparation radicale entre le traitement de ces chômeurs qui seraient privilégiés... et les autres [4]. Vive la vieille technique du séparer pour mieux régner !

    L’#occupation du Lutétia, palace alors en chantier, a été un blocage économique, touchant le monde du travail discontinu (un grand nombre d’intérimaires y travaillaient et tous les ouvriers sont rentrés chez eux ce jour-là). Nous avons ainsi voulu manifester notre opposition à cette nouvelle convention Unedic et rappeler aux participants aux tables que ce qui nous importe, c’est la construction de droits pour l’ensemble des #chômeurs et #précaires.

  • Les négociations s’ouvrent, les agences pole emploi ferment, personnels et chômeurs protestent
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8002

    L’Etat et le patronat, dans le cadre la politique d’austérité et du transfert massif des revenus publics vers les grandes entreprises, continuent à vouloir réaliser des économies de fonctionnement sur les services publics et la protection sociale.

    Parallèlement aux menaces de durcissement de la convention assurance chômage, la Direction de Pôle emploi cherche à tout prix à réaliser des économies budgétaires. Dans cette perspective, elle restreint les horaires d’ouverture, généralise la dématérialisation des services et de l’inscription par internet, dans le but de vider ses agences de ses usagers et de ses personnels.

    Partout en France, les agents de Pôle emploi se mettent en grève...

  • Envers les salariés, comme envers les usagers, le harcèlement de Pole Emploi doit cesser ! CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8001

    Un préavis de grève reconductible a été déposé pour le 8 février 2016 par l’Intersyndicale Pôle Emploi. Nous, Coordination Nationale des Intermittents et Précaires, réunis du 29 au 31 janvier 2016 à Caen, apportons notre soutien à cette initiative.

    Sous la pression du Conseil de l’Europe et sous couvert de réductions des coûts, le service public de l’emploi se détourne de plus en plus dangereusement de ses missions premières.

    Contraindre les chômeurs à :

    ° s’inscrire eux-mêmes à distance, sans l’expertise d’un conseiller à l’emploi,

    ° remplir leur dossier sans assistance et sans l’expertise d’un professionnel de l’indemnisation,

    ° se retrouver sans interlocuteur et uniquement en tête-à-tête avec une machine,

    ° se débrouiller dans la jungle de textes abscons,

    aboutit à leur isolement et à la déshumanisation de la personne. Tous ces facteurs rendent complexe et aléatoire l’accès à des droits déjà bien attaqués.

    Ces pratiques provoquent culpabilité, peur et pression constante. Les conséquences de la réorganisation à marche forcée de Pôle Emploi constituent une véritable atteinte à la vie privée, à la liberté et à la dignité humaine.

    Dans les régions où cette réorganisation est déjà à l’oeuvre, émergent tensions et violences. Nous ne voulons pas d’autre Djamel Chaar, qui s’immola le 13 février 2013 devant une agence Pôle Emploi de Nantes !

    Par conséquent, nous, Coordination Nationale des #Intermittents et #Précaires, soutenons l’intersyndicale Pôle Emploi et nous associons à ses légitimes revendications.

    Envers les salariés, comme envers les usagers, le harcèlement de Pôle Emploi doit cesser !

    Les moyens existent, mais ne sont pas affectés au bon endroit :
    Suppression des contrôleurs, augmentation des conseillers !

    Salariés en lutte, chômeurs, précaires, intermittents, construisons ensemble un véritable service public de l’emploi !

    #Pôle_emploi #grève

    • Lors de la soirée d’ouverture du cycle consacré à Depardieu, j’ai appris que la passation de direction serait effective le 1er Février. Lors de cette soirée, Monsieur Toubiana, vous évoquiez « la perte de l’insouciance » qui est, selon vous « une chose rare et précieuse ». Vous m’avez donc décidé à raconter mon expérience de la perte de cette chose rare et précieuse. Je profite de votre départ et de l’arrivée de Monsieur Bonnaud pour témoigner d’une indifférence voire d’un mépris du « petit personnel », ces gens qui font tourner la Cinémathèque et dont les conditions de travail sont déplorables. Alors, plutôt que de contenir ma tristesse je vais tenter d’en faire un acte politique, en soutien à toutes les personnes qui ont connu ou qui vivent encore cette situation. (...)

      A 18 ans, je rentre à l’université – université uniquement choisie pour sa proximité avec la Cinémathèque – je prends une carte d’abonnement et passe mes journées les fesses collées aux sièges des salles. J’apprends la vie par les films. Je découvre des cinéastes dont le cortège invisible accompagnent depuis mes jours. J’observe aussi avec admiration et envie les gens de l’accueil, ouvreurs, caissiers. Ouvreuse à la Cinémathèque, un rêve ultime. Un jour, j’ose enfin me renseigner et j’apprends que l’accueil de la Cinémathèque est géré par une société de sous-traitance . « Sous-traitance qu’est-ce que c’est ? ». Cette information ne me préoccupe pas car tout ce que je veux, c’est travailler à la Cinémathèque. Je suis prête à faire n’importe quoi pour cela. Finalement, après avoir passé un entretien d’embauche avec ladite société de sous-traitance, en novembre 2011, je suis rappelée en février 2012. Je suis euphorique. On me dit que j’aurais des contrats ponctuels. Je ne sais pas ce que c’est, moi « un contrat ponctuel » J’apprends donc que « ponctuel » correspond à un contrat à la journée ou à la semaine, renouvelable. Les 5 mois qui suivent, je m’évertue à gérer les files d’attentes d’une foule agitée et pas forcément agréable. C’est le moment de l’exposition Tim Burton, qui rencontre un succès fantastique. Tous les week-ends debout, dehors de 9h30 à 19h00 pendant 5 mois, par tous les temps. Le boulot est fatigant, pénible mais je suis heureuse. Plus rien ne compte car je suis très éprise de mon lieu de travail...

      Le texte de cette lettre filmée, son patron ex-mao, sa manageuse Mussolini, sa « caisse coffre fort »...
      https://www.fichier-pdf.fr/2016/02/01/lettre-ouverte-a-la-cinematheque-francaise/preview/page/1

      Une des tâches de la politique aujourd’hui serait de rendre visible ce qui est invisible. Ce pour quoi nous sommes à Cannes. Ce pour quoi nous avons besoin du cinéma. Dans le bunker du festival de Cannes, lors de la conférence de presse de Godard à Cannes (18 mai 2004)
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=1624

      #la_précarité_c'est_pas_du_cinéma

    • Maj

      le 3 février, Frédéric Bonnaud, nouveau directeur de la Cinémathèque française a fait parvenir à la presse ce communiqué : « J’ai pris mes fonctions de Directeur général de la Cinémathèque française le 1er février 2016. Du 3 au 7 février se tient, à la Cinémathèque française et hors les murs, le Festival du film restauré Toute la mémoire du monde. Cependant, dès le 2 février, rendez-vous a été pris avec les dirigeants de la société #Cityone mardi 10 février. A l’issue de cette réunion, La Cinémathèque française prendra toutes les mesures qui s’imposent. »

      Maj le 14/2
      http://seenthis.net/messages/460858