/article.php3

  • Appel aux étudiant.e.s en art et aux futurs et jeunes intermittent.e.s
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8109

    Inquiet.e.s face à l’actuelle remise en question de l’assurance chômage, révolté.e.s par l’injustice de ces négociations, impliqué.e.s dans la mobilisation contre la Loi Travail, nous avons décidé de nous rencontrer et d’agir, étudiant.e.s concerné.e.s par l’intermittence.
    Nous nous sommes réuni.e.s à Paris le 11 et le 12 avril au Cnsad, puis le 13 à la Fémis, pour nous informer.

    Nous lançons aujourd’hui un appel à toutes les universités et écoles où étudient les intermittent.e.s de demain, afin de répondre aux attaques contre nos futurs métiers. 800 millions d’euros d’économies vont être imposés par le Medef aux chômeur.se.s, dont la moitié aux seul.e.s intermittent.e.s qui ne représentent que 4% des indemnisé.e.s.

    Au moment où le gouvernement facilite les licenciements et rend possible le travail gratuit, se négocie en coulisses le torpillage des annexes 8 et 10 de l’assurance chômage, pour les techniciens et artistes.Ces annexes ne sont pourtant pas des privilèges. Elles sont la réponse logique et historique à une discontinuité de nos emplois, basée sur un principe de solidarité interprofessionnelle à défendre pour tous.

    Nous vous invitons partout en France à lancer des initiatives (AG, manifestations, actions...) et à rejoindre le combat des intermittent.e.s et des précaires.Nos établissements doivent devenir le lieu d’une convergence entre ce combat et les actuelles mobilisations étudiantes.

    #éudiants #précarité #luttes_sociales #intermittence

  • La précarité, c’est pas du cinéma
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8108

    Ce matin 14 avril 2016 ou 45 mars selon le calendrier de la Nuit Debout, intermittents, RSAstes, précaires, étudiants, salariés, avec ou sans papiers, en lutte contre la Loi Travail, ont interrompu aux environs de 10h30 la Conférence de Presse du Festival de Cannes.

    Dans ce secteur plus qu’ailleurs, pas de production sans emploi flexible, pas de chiffre d’affaire sans la disponibilité à l’enrôlement productif de l’intermittence.

    Une question reste posée : est-ce aux salariés à l’emploi discontinu de payer la flexibilité ?

    Après quarante ans de chômage de masse et de précarisation, le mythe du plein emploi et sa version édulcorée, « la création d’emploi », sont à nouveau invoqués pour mettre en concurrence la population, au nom de la raison économique. On cherche par tous les moyens à nous acculer à un chacun pour soi suicidaire. Au nom de l’emploi - et implicitement, au nom du droit au travail – le gouvernement entend par sa Loi travail faire imploser le droit du travail. Une fois de plus, il faudrait accepter davantage de flexibilité et moins de droits.

    Parmi les mauvais coups qui ont précédé cette ultime tentative de renversement du droit du travail en droit du capital, il a été décidé de précariser davantage les chômeurs, intermittents et précaires. Que près de 6 chômeurs sur 10 soient dépourvus d’allocations chômage ne suffit pas ! Un plan gouvernemental vise 800 millions d’économies en coupant dans les droits et les indemnités des chômeurs. (...)

    #cinéma #chômeurs #intermittents #RSAstes #précaires #étudiants #salariés #luttes_sociales #loi_travail #droit_au_chômage

  • Debout : pour une psychiatrie à visage humain - jeudi 14 avril à République
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8107

    « Psychiatrie debout »
    « Divers gens debout »

    RÉUNISSONS-NOUS POUR DÉCIDER DE NOS PROCHAINES ACTIONS le JEUDI 14 AVRIL 2016 dès 20H place de la République

    Nous travaillons en #psychiatrie et désirons porter haut et fort notre mécontentement en ce qui concerne la loi de #santé (Loi Touraine) instaurant les Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT), la disparition du secteur psychiatrique, la dégradation des moyens pour accueillir et soigner, les pratiques de contentions et la restriction à une conception neuro-biologique de la pathologie psychique et sa sur-médicalisation majoritaire en psychiatrie.

    Nous sommes solidaires avec toutes les luttes engagées contre la destruction des acquis sociaux. Nous partageons le constat d’une dérive néo-libérale qui engendre de façon insidieuse, mais massive, la destruction du service public, éloignant du #soin les personnes les plus fragiles et participant à un processus toujours plus marqué de leur #précarisation, de leur exclusion et de leur #enfermement.

  • Occupation du centre dramatique national de Montpellier, CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8106

    Nous, chômeurs, intermittents, précaires, décidons d’occuper cette maison nationale du peuple, de la culture et de la parole.
    Nous n’empêcherons pas les spectacles, ni l’accueil du public.
    Par cette occupation, alors que de nouvelles négociations sur l’assurance chômage prévoient encore des économies sur le dos des plus fragiles, nous interpellons le gouvernement.
    Précarisés dans nos existences, asphyxiés dans l’exercice de nos métiers, nous ne voulons plus vivre pour survivre.

  • Le travail ne fera pas sa loi
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8104

    Devoir trimer et en plus sourire

    Si aujourd’hui pour la grande majorité d’entre nous travail ne rime pas avec usine et chaîne de montage, ce n’est pas pour autant qu’il est devenu une activité émancipatrice à laquelle on se rend gaiement. Les conditions de #travail aliénantes n’ont pas disparu. Au contraire, elles se sont largement étendues aux métiers dit « de service » : passer des articles 8 heures d’affilée sur une caisse de supermarché, servir des assiettes brûlantes à des clients avec le sourire, assembler toutes ses soirées des plats préparés pour la livraison rapide, trier des papiers pour des grandes entreprises des journées entières dans des open-space de 100 personnes... Bref, le travail répétitif, abrutissant et mal payé a un bel avenir devant lui, toujours au bénéfice de la classe dominante. Le statut d’ouvriers des services se précarise toujours plus. Refuser de faire des heures sup’ en #CDD ou en Interim est vite synonyme de non-renouvellement de contrat. Alors, faire #grève relève d’un petit exploit. Le léger sentiment de dignité qu’on y gagne est rapidement contrebalancé par le risque de perdre son taf.

    Pour d’autres, le quotidien ressemble à de l’auto-exploitation permanente : conducteur VTC toujours disponible pour récupérer des clients, #auto-entrepreneur pour vendre des journaux, travailleuse semi-bénévole dans une association... Ce faux choix est bien plus décidé sous la contrainte matérielle que derrière une quelconque « liberté de travailler quand je veux où je veux ». On assiste tout simplement au retour du travail à la tâche. Si on ne travaille pas toujours beaucoup, on n’est jamais vraiment au repos. La frontière entre le temps de travail et de non-travail se floute complètement, le tout pour des revenus souvent incertains et sans aucunes garanties sur l’avenir.

  • Des conseillers Pôle emploi traquent les postes dans les entreprises
    http://www.europe1.fr/economie/des-conseillers-pole-emploi-traquent-les-postes-dans-les-entreprises-2717248

    Depuis un an, 4.200 conseillers #Pôle_emploi en France passent leurs journées au contact des entreprises. Ils accompagnent les #patrons vers l’#embauche.

    Jour d’importance pour Pôle Emploi. Mardi matin, l’organisme présente les résultat de son enquête annuelle sur les besoins en main d’oeuvre des #entreprises. Cette enquête BMO permet chaque année de montrer une photographie détaillée des projets de recrutement, bassin d’emploi par bassin d’emploi, dans toute la France. En 2016, l’enquête enseigne notamment que certains secteurs à la peine depuis de nombreuses années, comme le bâtiment, redeviennent positifs.

    4.200 conseillers en total lien avec les entreprises. Pour identifier le plus tôt possible les besoins de recrutement, Pôle Emploi a changé sa façon de travailler. Depuis un an, dans chaque agence, des conseillers dédient 100% de leur temps à la relation avec les entreprises et ne s’occupent donc plus de l’accueil des #chômeurs. 4.200 de ses conseillers « spéciaux » sont recensés en France.

    PACA, En cas de deux refus d’offre d’emploi, Estrosi veut (lui aussi) supprimer le #RSA
    http://www.20minutes.fr/nice/1823971-20160411-cote-azur-cas-deux-refus-offre-emploi-estrosi-veut-aussi-

    Paca, Christian Estrosi met la pression sur les chômeurs et Pôle emploi
    http://www.20minutes.fr/marseille/1824263-20160411-marseille-christian-estrosi-met-pression-chomeurs-pole-em
    ECONOMIE Le président de la région PACA a signé lundi une convention de coopération avec Pôle emploi…

    Christian Estrosi, président de la région PACA, et Jean Basseres, directeur général de Pôle emploi, ont signé lundi une « convention de coopération renforcée » - une première en France. Se présentant comme un « grand défenseur de la fonction publique », Estrosi a rappelé les 12 % de chômage dans la région, soit 470 000 personnes, et les nouvelles compétences de la #région contenues dans la loi NOTRe en matière de #formation et de développement économique. « Il est temps d’essayer ce qui marche », a-t-il déclaré.

    70 % de retour à l’emploi
    Par cette convention, Pôle emploi s’engage d’abord à réaliser un diagnostic exhaustif des besoins des entreprises en matière d’emploi : main-d’œuvre, typologie de la demande, niveau des salaires, etc. En fonction de ces besoins et du taux de retour à l’emploi, la région décidera alors des « orientations » en matière de formation. Sur ce point, Christian Estrosi a prévenu : pas question de financer des formations dont le taux de retour à l’emploi n’atteint pas 70 %. « Sur les 260 millions d’euros de formation, 48 % seulement permettent un retour à l’emploi, a-t-il indiqué. Je considère donc que 48 % des formations sont utiles. Je dis alors aux organismes de formation conventionnés : s’ils n’atteignent pas 70 % de retour à l’emploi, nous mettrons à terme à leur conventionnement ».

    Saturer la formation
    Un des objectifs de Christian Estrosi est d’atteindre « zéro inactivité », ce qui ne veut pas dire un taux de chômage nul, a-t-il aussitôt précisé, mais « l’obligation » pour les demandeurs d’emploi de suivre une activité, notamment par le biais d’une formation. La convention signée lundi oblige donc Pôle emploi à « saturer les places disponibles au sein du programme régional de formation ».

    Supprimer le RSA
    Depuis qu’il est élu, le président de la région PACA ne cesse de s’émouvoir sur les « 25 000 offres d’emploi non pourvues ». « Cela veut dire qu’il y a une faille, une faiblesse quelque part », a-t-il encore commenté lundi. Pôle emploi et la région vont donc analyser chaque année « les métiers sur lesquels la difficulté à satisfaire faute de candidat…) afin d’identifier des actions spécifiques à mettre en œuvre ».
    Dans l’immédiat, Estrosi a aussi émis un « souhait » - plus radical : supprimer le RSA pour les demandeurs d’emploi qui refuseraient deux offres d’emploi « raisonnables », c’est-à-dire à 85 % de leur dernier salaire. Il est temps, selon lui, d’aller vers « plus de comportement vertueux » et d’arrêter « le jeu des #allocations ». Mais pour que ce « souhait » devienne réalité, encore faut-il que le gouvernement, le Parlement et les six conseils départementaux de la région soient d’accord.

    Une proposition dans les 10 jours
    Avec cette convention, Pôle emploi s’engage à mobiliser ses 400 conseillers de la région sur la « bataille de l’emploi ». Concrètement, ces agents devront « respecter des délais resserrés de traitement » des offres déposées par les entreprises. Ils devront, par exemple, contacter l’employeur « dans les 48 heures maximum après réception de l’offre ». Et ils seront tenus de lui faire une proposition « dans les 10 jours maxima ». Ils devront enfin réaliser un « reporting mensuel » auprès de la région « sur le nombre d’offres recueillies (…) et les résultats des actions entreprises par Pôle emploi ».

    Jusqu’alors, l’offre raisonnable d’emploi (#ORE), disposition contraignante de la convention Unedic destinée à imposer des bads jobs est restée "théorique, peu appliquée.
    Déjà en 2011 : Alerte ! Pôle emploi commence à radier pour refus d’Offre Raisonnable d’Emploi
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5670

  • Allocation chômage : trop perçu, indu, déclaration tardive : mode d’emploi
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8102

    Vous avez un trop perçu-indu ? une déclaration tardive ? dans le cas d’une #allocation retour à l’emploi (ou ARE) ?

    Voici le mode d’emploi depuis la décision du Conseil d’Etat du 5 octobre 2015 sous réserve du retrait de la #loi_travail (dite El Khomri) qui annulerait la décision du Conseil d’Etat.

  • Spéciale dédicace à Pierre Gattaz
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8099

    Ce 9 avril, nous chômeurs, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, précaires et rendus encore plus précaires aujourd’hui, sommes venus perturber la dédicace du livre à la Maison de la presse du Vésinet de celui qui prétend « travailler pour les chômeurs » ni plus ni moins : M. Gattaz. Il renchérit en vouant sa cause au plein-emploi et nous cite en exemple l’Allemagne [1].

    Nous dénonçons le fait que depuis 1986 nous entendons que le système est en déficit et qu’il faut que les plus pauvres en fassent les frais, quand Pierre Gattaz a son salaire qui a doublé chez Radiall.

    Nous dénonçons le fait que les négociations de l’assurance chômage et le dialogue social se déroulent selon les règles du MEDEF et d’un paritarisme truqué [2].

    Nous dénonçons la nouvelle loi travail et voulons que nos propositions soient entendues [3] afin que tous les chômeurs puissent être indemnisés et le code du travail respecté.

    Pas de droit du travail sans droit au chômage [4].

    Non aux économies sur les plus pauvres.

  • Merci patrons !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8100

    Il suffisait d’y penser : pour faire plus de profits, il suffit de faciliter les licenciements et réduire les droits des chômeurs. Les grands patrons l’ont pensé, le gouvernement le fait !

    Nous, salariés et chômeurs, serions coupables de creuser les déficits et de freiner la compétitivité avec notre code du travail, notre assurance chômage et notre sécurité sociale. Trop rigides avec ça, pas assez flexibles ! Coupables d’exister ?

    ASSURANCE CHÔMAGE, LOI DU TRAVAIL, MÊME COMBAT !

    Pour satisfaire la commission européenne, le gouvernement demande 800 millions d’économies sur l’assurance chômage et comme les plus coupables des chômeurs, ce seraient les intermittents du spectacle, on commence par eux : le MEDEF ordonne 185 millions d’€ d’économies par an ! Et leurs solutions sont déjà connues : dégressivité, baisse de la durée d’indemnisation, intensification des contrôles, augmentation des radiations qui s’appliqueront, au-delà des intermittent-e-s, à toutes et tous.

    La loi travail, fidèle au programme du MEDEF, promet la baisse des salaires, l’augmentation du temps de travail, la sécurisation des entreprises et la fragilisation des salariés, la parcellisation des droits... La mâchoire de la machine à nous appauvrir pour les enrichir se referme !

    • Aujourd’hui jeudi 7 avril 2016, nous occupons la Canopée des Halles, inaugurée il y a 2 jours.

      Lors d’une action de convergence, des #étudiants mobilisés ont rejoint la CGT- Spectacle et la Coordination des #intermittents et #précaires (CIP).

      Nous avons pris possession de cette énième vitrine clinquante de la Ville de Paris ( plus d’un milliard d’euros de budget, dont 14% de dépassement). Ici, tout est beau, propre et calme, alors qu’ailleurs, dans cette même ville, on matraque et arrête lycéens et étudiants, on traque les réfugiés, on évacue chaque soir les occupants de la Place de la République.

      La rue est à nous. Nous la récupérons morceau par morceau.

      Immense zone de chalandise, les Halles regroupent nombre d’entreprises et de magasins qui exploitent au quotidien des précaires (étudiants, #travailleurs_pauvres, personnes #sans_papiers), obligés d’accepter des boulots pourris pour survivre. Nous sommes ici pour aller à leur rencontre, écouter leurs revendications et les enjoindre à rejoindre le mouvement ! C’est aussi un point de passage obligé pour de nombreux travailleurs lors de leurs trajets. Allons à leur rencontre.

      Nous occupons plus particulièrement une vaste Maison des Pratiques Artistiques Amateurs. Celle-ci vient d’ouvrir. Aux dires de Bruno Julliard (adjoint au maire), c’est la plus grande concentration d’équipements culturels à Paris. Nous en faisons aujourd’hui un lieu de rencontres et d’échanges, un lieu des luttes.

      La maison des pratiques amateurs n’a pas été choisie pour rien. Une loi statuant sur la possibilité de travailler gratuitement dans le spectacle vivant est actuellement en débat. Elle autoriserait la non-déclaration des amateurs au sein d’une pièce professionnelle. Cette #exploitation du #travail_gratuit est aussi inacceptable que la loi_travail et la diminution des maigres #droits des #chômeurs et précaires.

      A l’heure de la renégociation de l’assurance chômage, le gouvernement veut diminuer les allocations versée aux chômeurs indemnisés et réduire la durée d’indemnisation alors que la majorité des chômeurs doit déjà subsister sans allocation chômage. De plus, à l’exception de la CGT, les partenaires sociaux, comptent une nouvelle fois attaquer les annexes 8 et 10 qui règlent l’indemnisation des intermittents du spectacle.

      Il est impensable de faire payer la faillite du système aux chômeurs, précaires et intermittents.

      Non à la « lettre de cadrage » du MEDEF !

      0€ d’économie ! Nous réclamons que 10 chômeurs sur 10 soient indemnisés. Halte au scandale !

      #Droit_au_chômage pour tous !

    • « Ils ont les milliards, nous sommes des millions »

      Nous occupons plus particulièrement une vaste Maison des Pratiques Artistiques Amateurs. Celle-ci vient d’ouvrir. Aux dires de Bruno Julliard (adjoint au maire), c’est la plus grande concentration d’équipements culturels à Paris. Nous en faisons aujourd’hui un lieu de rencontres et d’échanges, un lieu des luttes.

  • Actions et Assemblées générales - Semaine du 4 avril, CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8096

    Croix,Les Interluttant-e-s 59 - 62 occupent la Villa Cavrois
    Ce lundi 4 avril 2016, à Croix, au milieu du ghetto du ghota, 6ème ville de France où l’on paie le plus d’impôt sur la fortune, un groupe d’interluttant-e-s occupe la Villa Cavrois, paquebot de l’ère industriel textile rénové par le ministère de la Culture pour 23 millions d’Euros.

    Attendu que le MEDEF dicte ses lois et son code du travail au gouvernement qui n’a plus que le nom de « socialiste »
    Attendu que la fin de l’évasion fiscale pourrait financer la protection sociale telle que l’assurance maladie, les retraites, l’assurance chômage et les allocations familiales
    Attendu que le patronat considère les chômeurs et les salarié-e-s comme des variables d’ajustements économiques
    Attendu que nos propositions pour une réforme juste, équitable et solidaire de l’assurance chômage ne sont pas prises en compte
    Nous, intermittent-e-s, étudiant-e-s, salarié-e-s en contrats précaires, restons en lutte jusqu’au retrait de la réforme du code du travail & l’intégration de nos propositions sur la prochaine convention UNEDIC.

    Coordination InterLuttant-e-s 59-62

    Nantes, Le collectif Culture en marche autour de Nantes occupe le siège du PS

    Après une assemblée générale au Lieu Unique, le collectif d’acteurs de la culture et du spectacle occupe les locaux du Parti socialiste à Nantes. Après une assemblée générale qui a réuni soixante-dix personnes au lieu unique, Culture en marche occupe le local du PS.

    Demande à ce que Fabrice Roussel, vice-président de Nantes Métropole chargé des dossiers culture et Premier secrétaire fédéral du PS de Loire-Atlantique chargé des dossiers reçoive une délégation des occupants à 18 heures.

  • En guise d’hébergement, le centre de rétention... CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8095

    Qu’est-il arrivé ce 31 mars 2016 ? Sous couvert d’une opération de « mise à l’abri », comme l’appelle la communication de la Mairie de Paris, des #migrants ont été raflés et se sont retrouvés emprisonnés en #centre_de_rétention.

    Jeudi 31 mars, nous avons appris vers 2h du matin qu’une #rafle avait eu lieu à La Chapelle à 11h du matin. L’info nous est parvenue grâce à Hikmat, un jeune afghan qui, suite à l’évacuation de mercredi, s’était retrouvé dans une église à 2h de Paris avec 6 autres demandeurs d’asile. En l’absence de prise en charge, et après avoir attendu en vain, ils avaient décidé de repartir. Le lendemain à La Chapelle, la police est venue à 11h pour les embarquer pour un « controle d’identité ». Ils et elles étaient 30. Du commissariat de Marcadet-Poissonniers ils ont été transférés à celui de la rue de Clignancourt. Si Hikmat à pu sortir avec son récépissé de demande d’asile au bout de 4h, nous n’avons pas, ce 1er avril à midi, de nouvelles des autres. La présence d’un mineur parmi eux a été confirmée. A 16h, nous apprenons que 11 sont en centre de rétention à Vincennes.

    Rappelons que les méthodes de gouvernance expérimentées sur les réfugiés, invisibilisation, parcellisation des cas, arbitraire du traitement social, répression policière ou judiciaire devant la moindre tentative de traduction politique des revendications, ressemblent à celles que subissent tou.te.s les précaires. Et sans refus et résistance collective, elles risquent bien d’être des formes de gestion des populations appliqués pour tous.

    Depuis quelques mois, le travail de la police parisienne consiste à violenter les exilé-e-s pour les empêcher de se regrouper ou à escorter les salarié-e-s de l’humanitaire pour évacuer les #campements qui ont malgré tout pu se former.

    Évacuer ces campements, cela signifie encercler les migrant-e-s puis les faire monter dans des bus pour les emmener dans des #hébergements, souvent lointains, dont, à part les organisateurs et organisatrices de l’expulsion, la préfecture, la mairie et les humanitaires, personne ne sait rien : ni les lieux, ni la durée ni les conditions d’accueil et de vie.

    A Paris, c’est Emmaüs, qui assure le volet humanitaire, l’association étant en autre missionnée pour le « diagnostic social des campements », comme ils disent. Donc, lors des évacuations, il y a toujours Emmaüs. Parfois il y a aussi des bus de la BAPSA (Brigade d’Assistance aux Personnes Sans-Abri, qui dépend de la Préfecture de Police) pour conduire les réfugiés vers les centres de la Boulangerie ou celui de Nanterre.

  • Lutte contre le travail - Mario Tronti, CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8094

    Le texte qui suit relève d’un point de vue ouvrier c’est-à-dire d’une pensée antagoniste, dans et contre le capital.

    Sa publication se veut une contribution à la lutte en cours contre cette loi du capital qu’est la #loi_travail. Il s’agit également de proposer un détour théorique préalable à la séance de l’université ouverte sur le droit au chômage proposée ce 10 avril 2016 à Paris.

    Lutte contre le travail

    Pour finir revenons donc au point de départ : à la nature à la fois double, scindée et antagonique du #travail. Non plus cependant du travail contenu dans la marchandise, mais de la classe ouvrière contenue dans le #capital. La zwieschlächtige Natur de la classe ouvrière consiste en ce qu’elle est à la fois travail concret et travail abstrait, travail et force de travail, valeur d’usage et travail productif, à la fois capital et non-capital – partant à la fois capital et classe ouvrière. C’est là que la division est déjà antagonisme. Et l’#antagonisme est toujours lutte. Mais la #lutte n’est pas encore #organisation. Il ne suffit pas qu’il y ait une division objective du travail et de la force de travail dans la classe ouvrière : car c’est précisément de la sorte qu’ils se présentent unis dans le capital. Il faut les diviser par une intervention subjective : en effet ce n’est que de la sorte qu’ils deviendront les moyens d’une alternative de pouvoir.

    #ouvriers_et_capital #opéraïsme #refus_du_travail #Mario_Tronti #livre_en_ligne

  • Proposition d’enquête action dans et contre l’#emploi_précaire à destination des AG de lutte et des isolés appelés à les rejoindre

    Parmi ceux qui sont à la fois les plus mobilisés et les plus en butte à la répression, les questions du travail et de la précarité sont en train d’être abordées collectivement, creusée de manière critique. Voici quelques notes à ce propos, en espérant qu’elles puissent être utiles à des échanges parmi ceux qui luttent et parmi tous ceux qui sont appelles à les rejoindre.

    Une proposition immédiate serait de réaliser des petits moments d’enquête (qui taffe où ? comment fait-on pour vivre ?) qui permettent d’ajouter aux formes de luttes actuellement expérimentées, des actions de perturbations/interruptions qui visent des entreprises, événements et institutions organisatrices du travail, de pratiquer des formes de grèves qui puissent s’assurer le maximum d’impunité salariale, disciplinaire, policière.

    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8093
    #travail

  • CIP-IDF > Qu’on bosse ou pas, la #loi #travail on n’en veut pas
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8092

    Nous sommes contre le travail, entendant par là tous ces boulots pourris (avec ou sans CDI), où il s’agit toujours grosso modo, d’acheter, de produire ou de vendre des services et des objets inutiles, nuisibles, trop chers. Tout ça ne donne pas un sens à nos vies : ça les gâche. Être contre le travail ne nous empêche d’ailleurs pas de travailler. On bosse pour de l’argent quand il le faut, on tient des projets sans argent (journaux, cantines, lieux culturels, etc.) quand on le peut. Parfois même, certain.es trouvent un boulot payé qui leur convient. Ce n’est pas souvent mais on ne va pas se l’interdire !

  • Proposition d’enquête action dans et contre l’emploi précaire à destination des AG de lutte et des isolés appelés à les rejoindre
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8093

    Le texte qui suit a été diffusé aux participants à la coordination nationale étudiante ce 2 avril 2016 à Rennes.

    La seule richesse que nous avons à tirer aujourd’hui de l’école c’est la dynamique de lutte qu’elle peut entrainer...

    Parmi ceux qui sont à la fois les plus mobilisés et les plus en butte à la répression, les questions du travail et de la précarité sont en train d’être abordées collectivement, creusée de manière critique. Voici quelques notes à ce propos, en espérant qu’elles puissent être utiles à des échanges parmi ceux qui luttent, et parmi tous ceux qui sont appelles à les rejoindre.

    Une proposition immédiate serait de réaliser des petits moments d’enquête (qui taffe où ? comment fait-on pour vivre ?) qui permettent d’ajouter aux formes de luttes actuellement expérimentées, des actions de perturbations/interruptions qui visent des entreprises, événements et institutions organisatrices du travail, de pratiquer des formes de grèves qui puissent s’assurer le maximum d’impunité salariale, disciplinaire, policière.

    Il peut être plus aisé d’occuper tranquillement un Mac do deux heures pendant le rush après avoir bloqué une plate forme téléphonique, puis d’aller agir ailleurs, que de se confronter frontalement à la police. Il s’agit de nuire aux entreprises (etc.) dont on dépend, par exemple en y faisant intervenir des inconnus de ces boites, comme lorsque le mouvement des intermittents et précaires bloquait des spectacle à la demande d’intermittents qui ne pouvaient s’y mettre en grève, et ainsi de contribuer à faire des lycées et facs en lutte des lieux d’élaboration depuis lesquels soient impulsées de multiples actions vers l’extérieur.

    #école #travail #précarisation #lutte #enquête #action

    #toctoc ?

  • Qu’on bosse ou pas, la loi travail on n’en veut pas Quelques dizaines de personnes de banlieue parisienne, précaires, chômeuses, fonctionnaires, doctorantes... qui bossent au black, en CDI ou sans salaires
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8092

    Nous voilà enfin plein dans la rue. Des années qu’on attendait, des années qu’on essayait. On en a vu passer des trucs auxquels s’opposer. De l’impunité policière organisée à l’État d’urgence permanent, du greenwashing hypocrite de la COP21 à la loi Macron en passant par les menaces d’expulsion de la ZAD de Notre-Dame des Landes, ça n’a pas manqué. On a arpenté les manifs de long en large, souvent trop seul.es ; et parfois même qu’on y était pas, fatigués ou assignés à résidence. Hé bien voilà, puisque nous sommes enfin nombreux.es, réveillé.es, au même endroit et au même moment, on ne va pas se priver de foutre un maximum de bordel.

    Nous sommes contre le travail, entendant par là tous ces boulots pourris (avec ou sans CDI), où il s’agit toujours grosso modo, d’acheter, de produire ou de vendre des services et des objets inutiles, nuisibles, trop chers. Tout ça ne donne pas un sens à nos vies : ça les gâche. Être contre le travail ne nous empêche d’ailleurs pas de travailler. On bosse pour de l’argent quand il le faut, on tient des projets sans argent (journaux, cantines, lieux culturels, etc.) quand on le peut. Parfois même, certain.es trouvent un boulot payé qui leur convient. Ce n’est pas souvent mais on ne va pas se l’interdire !

    On est contre le travail mais on défend quand même son code. Bizarre. C’est qu’on le connaît, nous aussi, le fameux « monde de l’entreprise ». Et qu’on sait bien ce que c’est de devoir « négocier », seul.e ou avec quelques collègues, avec son chef ou son patron. (...)

  • Loi travail : « La jeunesse a amorcé un vrai débat, qui sort de l’idéologie », Patrick Cingolani
    http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/03/31/loi-travail-la-jeunesse-a-amorce-un-vrai-debat-qui-sort-de-l-ideologie_48933

    Il y a une forte sensibilité à l’égalité, une remise en cause du lien de subordination caractéristique du rapport salarial et de la situation en entreprise. Depuis la massification scolaire des années 50 et 60, une majorité de jeunes se socialise en dehors de l’entreprise et de son contexte normatif. L’atmosphère dans laquelle ils vivent est plus égalitaire, plus horizontale. Cela met en contradiction leur aspiration à une certaine réalisation et un milieu du travail qui reste très hiérarchique et contraignant. (...) Les interrogations de cette fraction de la jeunesse sur la relation au travail mériteraient en tout état de cause d’être élargies à d’autres groupes et secteurs de la société.

    #Livre_en_ligne, L’exil du précaire, récits de vies en marge du travail , Patrick Cingolani, 1986
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7840

    #loi_travail #mouvement #précarisation

  • Mars attaque ! Mai ce sera trop tard ! Des précaires et chômeurs en grève
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8091

    Loi travail, assurance-chômage, état d’urgence, crimes policiers...

    Tout leur sera permis tant qu’on ne saura les en empêcher

    Appeler « loi travail » la dernière attaque en date contre nos conditions d’existence, il fallait oser. Les socialistes au pouvoir ont au moins le mérite d’être clairs et résument le comique « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy en un mot d’ordre plus explicite : travaille ! [1] La terre se chauffe, les catastrophes se multiplient, les guerres créent de la croissance, des milliers de personnes sont enfermées aux frontières, en prison ou en centre de rétention, les emplois sont aberrants, mais il faudrait continuer, travailler, travailler, travailler.

    Le plein emploi est mort, et l’horizon d’un CDI temps plein, de toutes façons, n’a plus grand chose de désirable. On y pense parfois, peut-être pour limiter l’angoisse de croiser Pôle Emploi [2], mais au fond on sait bien que les conditions de travail sont partout invivables.
    Mais aucune réforme du code du travail, aucune renégociation de l’assurance-chômage ne saurait être consensuelle [3].

    Ce qu’ils appellent « dialogue social » masque en fait un champ de bataille

    Pour une raison simple : les intérêts des patrons, des détenteurs du capital, des oligarques sont diamétralement opposés à ceux des employés, des travailleurs précaires, des étudiants en CDI chez Mc Do [4] et des chômeurs. Tout ce qu’ils gagnent est autant de perdu pour nous : un peu moins de rapport de force de notre côté, un peu moins d’armes contre le pouvoir des patrons et l’arbitraire des institutions sociales.

    je dis #toctoc, mais voyez donc... @paris @cqfd @jef_klak @larotative @rebellyon ...