Rhône | Oullins : surpris en pleins ébats dans la rue
▻http://www.leprogres.fr/rhone/2016/08/23/oullins-surpris-en-pleins-ebats-dans-la-rue
Le couple avait passé la soirée ensemble. Lui, 52 ans demeurant à Brignais, a expliqué qu’il avait eu envie de faire l’amour. Elle, a déclaré qu’elle n’était pas franchement consentante mais n’a pas souhaité porter plainte. En situation irrégulière, elle a été confiée à la Police aux frontières.
Et une terroriste de moins !
Classé insolite, le viol de femmes en situation irrégulière...
(On notera la petite degueulasserie supplémentaire de les nommer « un couple »)
Finalement, les personnes qui ont appelé la Police étaient les plus saines d’esprit. Il y avait bien agression sexuelle. Mais la situation irrégulière de la femme et le point de vue de l’homme blanc ont été déterminants dans la décision des forces de l’ordre de reclasser cette situation en arrestation d’une personne en séjour irrégulier. L’homme blanc n’a fait qu’accomplir son devoir : appréhender une criminelle par la ruse en lui offrant un repas et en lui montrant son sexe.
Y-a rien à faire, tu prends le truc par tous les bouts, c’est juste consternant.
L’autre jour je lisais ces histoires de volontaires prêtant assistance à des réfugiés et qui se font trainer en justice pour cela... On a une inversion totale des « valeurs » (que je déteste ce mot) décidément : la Police a pour instruction de punir l’humanisme et de récompenser la veulerie et l’infamie.
Oui consternant. Ce qui fait marrer le journaliste en fait c’est que la femme se fait violer devant des terasses de café
D’ailleurs y un article en bas de page ▻http://www.leprogres.fr/faits-divers/2016/08/19/il-aurait-assomme-et-viole-son-voisin-ivre
Le gars etait bourré et ne se souvient de rien mais y a le mot « viol » partout (et c’est pas classé dans insolite )
Oui, un homme qui a des lésions sur l’anus, on le prend au sérieux et on utilise les mots qui conviennent.
Pas comme pour le personnel féminin de certains grands hôtels dont les lésions peuvent être tout autant avérées, mais... pour qui « cépapareil »...
Je l’ai envoyé au tumblr « les mots tuent », parce que là, quand même on en tient un beau. Merci @biggrizzly pour le signalement.
Clairement, c’est le combo-gagnant, tu as toute l’horreur et l’ignominie de la France des « valeurs »... et tout cela à la rubrique « faits divers drôlatiques ».
La chasse aux femmes est généralement ouverte toute l’année…
une relation sexuelle (pas vraiment consentie)
… s’appelle un viol
Peut être que #domination est un terme trop banalisé et finalement accepté, c’est comme le mot #abus.
Tout le monde « abuse » d’une façon ou d’une autre à tous les niveaux donc au final, plus ça n’émeut plus personne.
Le terme #prédation me semble plus approprié finalement, car il s’agit, comme les animaux, d’utiliser tout ce qui est en son pouvoir pour consommer son prochain..
Nope : les mecs trouvent justement l’idée d’être des prédateurs plutôt virilo-flatteuse. Le haut de la pyramide alimentaire, le roi de la jungle, le collectionneur de gazelles…
Par contre, violeur, personne ne trouve ça flatteur.
Renvoie à ►https://seenthis.net/messages/518745 : #consentement #radio et un nouveau mot que je vous laisse apprécier à sa juste valeur.
L’émission de ce matin est encore mieux, sur le féminisme des racisées !
@aude_v : dans l’absolu je ne veux pas abandonner des termes, je constatais juste que leur signification s’étiolait et je cherchais juste de nouvelles expressions adaptées pour frapper les esprits..
@monolecte : c’est possible que « prédateur » soit encore trop flatteur pour certains, pour moi en tous cas ça fait froid dans le dos. Consommer son prochain, c’est l’abimer, c’est le détruire, c’est criminel.
Et le viol est une forme de prédation, mais il y en a d’autres.
Peut-être veut-on aussi trop associer viol à la menace/agression physique directe et violente et on oublie toutes les autres formes de viol, par les menaces et agressions indirectes ou invisibles.
la Police a pour instruction de punir l’humanisme et de récompenser la veulerie et l’infamie.
C’est un peu ce qui caractérise les polices des régimes totalitaires, non ?
Que la femme en question n’ait pas été « vraiment consentante » et qu’elle fût de surcroît en situation irrégulière, voilà qui n’a pas eu l’heur d’émouvoir les condés. Ça n’a pas dû leur poser de cas de conscience non plus à part celle de leur « conscience » professionnelle qui est de faire du chiffre afin d’attirer sur eux les bonnes grâce de leur hiérarchie.
@petit_ecran_de_fumee
« dominant » "violeur" « oppresseur » "abuseur" « harceleur » "agresseur" « cogneur »... il y en a des mots pour décrire l’ignomine de la classe masculine, pas besoin d’aller les flatter avec leur prétendu part d’animalité avec le mot « prédateur ». « Prédateur » me semble à évité justement car il valide une naturalisation de la domination masculine.
edit : sur l’aspect patriarcale de l’institution poulaillère, cet article déja référencé permet de se faire une petite idée de l’ampleur des violences que les policiers perpétuent sur leurs conjointes :
►https://seenthis.net/messages/433031
Il n’y a pas de statistiques pour la France, pays des droits du mâle et de l’adelphité couillonne (c’est écrit fièrement en capitale sur tous les frontons).