• Le projet de Bernard Friot : point d’appui pour la lutte ou impasse stratégique ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/le-projet-de-bernard-friot-point-dappui-pour-la-lutte-ou-impasse

    Bernard Friot vient de publier « Prenons le pouvoir sur nos retraites » aux éditions La Dispute, un ouvrage très court, qui résume ses propositions pour que les mobilisations réussissent enfin, non seulement à faire reculer le pouvoir en place, mais surtout à faire des retraites un véritable levier pour se libérer du marché du […]

  • Revenu garanti, salaire universel… ou abolition du salariat ? | Lutte de classe, le mensuel de Lutte Ouvrière
    http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2016/06/26/revenu-garanti-salaire-universel-ou-abolition-du-salariat_68

    Depuis quelques mois, les débats se multiplient sur deux idées en apparence proches mais en réalité assez éloignées l’une de l’autre : le revenu garanti et le salaire universel. Le premier est défendu aussi bien par des militants de gauche ou écologistes que par des réactionnaires assumés. Le second, en apparence plus proche du marxisme, est issu des travaux du sociologue, membre du PCF, Bernard Friot.

  • Le Front populaire : de la duperie au mythe | Analyse de Lutte Ouvrière #arcjiveLO (19 juin 2016)
    http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2016/06/26/le-front-populaire-de-la-duperie-au-mythe_68931.html

    La célébration des 80 ans du Front populaire est l’occasion pour les partis de gauche, en particulier le PCF, de tenter de donner des couleurs plus chatoyantes à leur électoralisme stérile. Alors qu’ils ont largement contribué à faire élire Hollande en 2012, sans l’ombre d’une hésitation et sans exprimer la moindre mise en garde, ils utilisent cette commémoration pour recycler le mythe d’un bon gouvernement de la gauche unie qui aurait apporté des progrès aux classes populaires afin, espèrent-ils, de vendre leur marchandise frelatée à l’horizon 2017 [...].

  • Revenu garanti, salaire universel… ou abolition du salariat ? | Analyse de Lutte Ouvrière
    http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2016/06/26/revenu-garanti-salaire-universel-ou-abolition-du-salariat_68

    Depuis quelques mois, les débats se multiplient sur deux idées en apparence proches mais en réalité assez éloignées l’une de l’autre : le revenu garanti et le salaire universel. Le premier est défendu aussi bien par des militants de gauche ou écologistes que par des réactionnaires assumés. Le second, en apparence plus proche du marxisme, est issu des travaux du sociologue, membre du PCF, Bernard Friot.

    Si les thèses de Friot peuvent sembler plus séduisantes au premier abord – elles rencontrent d’ailleurs un certain succès dans la jeunesse et les milieux réunis dans les collectifs Nuit debout – elles ne sont, on va le voir, pas plus révolutionnaires que les autres, et sont même empreintes d’une idéologie politique aux antipodes de la nôtre.

    Commençons par nous intéresser à l’idée du «  revenu universel  », sous ses diverses moutures.

    Le référendum qui a eu lieu en Suisse, le 5 juin dernier, a mis sur le devant de la scène la notion de «  revenu garanti  ». Il s’agissait de décider si l’État helvète allait verser à l’ensemble de la population du pays une somme forfaitaire de 2 260 euros par mois pour les adultes et 565 pour les enfants, de la naissance à la mort, que l’on ait un emploi ou pas. Le projet, dénommé en Suisse «  revenu de base inconditionnel  », a été rejeté par une majorité des électeurs suisses, mais il a fait parler de cette idée qui est défendue depuis des années par un certain nombre de courants extrêmement divers. En France, tout récemment aussi, le Sénat vient de créer une mission d’information sur l’intérêt et les formes possibles de mise en place d’un revenu de base en France. Celle-ci a commencé pendant la semaine du 13 juin à auditionner les défenseurs de ce projet  : les membres de nombreuses associations comme le Mouvement français pour un revenu de base ou l’Association pour l’instauration d’un revenu d’existence.

    Il suffirait presque de dire que le Sénat s’intéresse à la question pour comprendre que cette mesure, quel que soit le nom qu’elle porte, n’a rien de révolutionnaire ni même de radical. La mesure est d’ailleurs défendue avec ferveur par la très catho­lique et très réactionnaire Christine Boutin (qui l’appelle «  dividende universel  »), par l’ancien ministre sarkozyste Frédéric Lefebvre, par le libéral Alain Madelin, ainsi que par bon nombre de curés de toutes obédiences et quelques loges maçonniques.

    À gauche, l’idée est également défendue par le Parti de gauche, une partie du PCF, les écologistes, Attac et le Monde diplomatique. Elle est tellement œcuménique que, le 5 juin dernier, le porte-parole d’Europe écologie-Les Verts, Julien Bayou, et Frédéric Lefebvre ont même pu donner une interview commune dans Le Figaro pour défendre le «  revenu universel  » ou «  revenu de base  ».

    L’idée est simple  : supprimer tout ou partie des allocations et aides sociales et les remplacer par une allocation unique versée à tout le monde. Le montant diffère entre les différents courants qui défendent cette idée, certains tablant sur 450 euros par mois, d’autres sur 800 euros. Certains préconisent de supprimer toutes les allocations, jusqu’aux allocations familiales et à l’aide au logement, d’autres, seulement le RSA. Mais, dans tous les cas, on parle bien de verser un «  revenu  » à tous, riches et pauvres, travailleurs en activité et chômeurs, actionnaires et smicards, adultes et enfants.

    L’idée n’est pas neuve  : elle date du 18e siècle, sous la plume de Thomas Paine, qui aurait été le premier à théoriser cette notion en 1795, sous le nom «  d’indemnité de droit naturel  ». Elle a connu une nouvelle jeunesse à partir des années 1970 dans les milieux écologistes, et plus récemment avec la remontée en puissance des courants décroissants.

    En même temps, les économistes les plus libéraux, comme Milton Friedmann ou Friedrich Hayek, ont défendu la même idée dans les années 1960 et 1970, tout comme des économistes keynésiens, apôtres de la relance par la consommation, persuadés que le revenu de base, en donnant du pouvoir d’achat aux couches les plus pauvres de la société, ne pourrait être que bénéfique au marché [...].

  • Un #revenu_garanti à chacun : radiographie des projets | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/un-revenu-garanti-chacun-radiographie-des-projets-630264

    Le débat qui se joue en vue des élections autour de l’idée d’un « revenu universel » traduit les aspirations et les craintes liées aux mutations induites par la révolution numérique. Mais derrière des appellations parfois voisines se cachent des projets différents concernant la place de chacun au travail et dans la société

  • Revenu universel - Sortir des faux débats | Revue du Mauss permanente
    http://www.journaldumauss.net/?Revenu-universel

    Le nom varie – allocation universelle, revenu de base, revenu garanti, revenu universel, etc. – mais l’idée gagne fortement du terrain qu’un revenu minimum devrait être versé à tous inconditionnellement – i.e. indépendamment de toute prestation de travail et de tout niveau de revenu par ailleurs – et sur une base individuelle. C’est cette inconditionnalité et cette individualisation qui font la différence de principe avec les aides sociales actuellement existantes. Les défenseurs du revenu minimum inconditionnel font valoir en sa faveur : 1°) qu’il permettrait une grande simplification du régime de l’aide sociale, devenu d’une extraordinaire complexité, difficile à gérer et coûteux pour l’administration, peu lisible et peu prévisible pour les bénéficiaires ainsi plongés dans une situation d’insécurité. 2°) qu’elle éviterait de stigmatiser ces derniers, puisque tout la monde y a droit. Le revenu minimum ne serait plus une forme d’aumône ou de don, il sortirait définitivement du registre de la charité et du paternalisme pour accéder à celui du droit et du dû.

    #RDB

  • Revenu garanti, salaire universel… ou abolition du salariat ? | Le mensuel
    http://mensuel.lutte-ouvriere.org//2016/06/26/revenu-garanti-salaire-universel-ou-abolition-du-salariat_68

    Depuis quelques mois, les débats se multiplient sur deux idées en apparence proches mais en réalité assez éloignées l’une de l’autre : le revenu garanti et le salaire universel. Le premier est défendu aussi bien par des militants de gauche ou écologistes que par des réactionnaires assumés. Le second, en apparence plus proche du marxisme, est issu des travaux du sociologue, membre du PCF, Bernard Friot.

    Si les thèses de Friot peuvent sembler plus séduisantes au premier abord – elles rencontrent d’ailleurs un certain succès dans la jeunesse et les milieux réunis dans les collectifs Nuit debout – elles ne sont, on va le voir, pas plus révolutionnaires que les autres, et sont même empreintes d’une idéologie politique aux antipodes de la nôtre.

    Commençons par nous intéresser à l’idée du «  revenu universel  », sous ses diverses moutures. [...]