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Dans mon souvenir tu paies pour accéder aux publis, pas pour les soumettre (à part pour les revues chinoises bidon)

@nicolasm Il suffit d’aller voir sur le site Web d’Elsevier, qui ne cache même pas ses pratiques... ▻https://www.elsevier.com/about/company-information/policies/pricing « whose publication is funded by payments that are made by authors, their institution or funding bodies »

Et ce scandale des chercheurs qui doivent payer l’éditeur pour être publié a déjà été dénoncé plusieurs fois publiquement, y compris en France ►http://rue89.nouvelobs.com/2014/11/10/france-prefere-payer-deux-fois-les-articles-chercheurs-255964

Ah oui çà monte vite à 3000

En fait, maintenant il faut surtout payer non pas pour publier (ça existe, mais je ne sais pas si c’est la majorité des cas, en tout cas pas en Suisse à ma connaissance), mais pour que l’article soit mis à disposition « gratuitement » sur des sites de revues qui généralement se font payer bonbons. Certaines universités ou bailleurs de fonds étatiques (du type CNRS en France) exigent cela, que la publication soit « open source », mais pour ce faire les revues se font payer... C’est donc une manne de plus pour les éditeurs scientifiques... et un système qui devient de plus en plus tordu ! On parle de millions d’euros...
#édition_scientifique #université #articles_scientifiques #sci-hub

Une partie du problème est que à moins de vouloir un format dégueulasse genre PDF/Word/LaTeX la publication n’a de fait rien de trivial ou de peu couteux. Une part conséquente du coût de publication vient justement du fait que les chercheurs fournissent généralement des formats inexploitables qui doivent être manuellement convertis (et indexés) par des personnes relativement formées.

Pour prendre un exemple (je l’avoue, de ma propre crèmerie) chez nous si tu fournis un format exploitable la publication est gratuite, sinon on répercute les coûts d’un fournisseur tiers qui convertit — typiquement plusieurs centaines de USD pour un article.

Ça n’enlève rien au coté amplement excessif des frais appliqués par certains éditeurs, mais le problème est plus complexe que ça.

@cdb_77 mon frère m’a parlé de ce système, les tarifs sont exorbitants ce qui n’encourage pas les chercheurs à mettre leurs articles à disposition et encore moins en creative commons ou autre licence libre.

@robin : qu’es-ce que tu appelles un format exploitable ? HTML ?

@vlentz : quelque chose que tu peux traiter automatiquement, avec le niveau de richesse sémantique requis pour le contenu. Du HTML arbitraire ne serait pas suffisant, il faudrait un truc genre Scholarly HTML (▻http://scholarly.vernacular.io), sachant cependant qu’il n’y a pas d’outil auteur. Mais ce n’est pas la seule option, quelque chose du genre JATS (▻http://jats.nlm.nih.gov) peut aussi marcher bien qu’en pratique il faille le resserrer un peu (▻http://jats4r.org).

La solution que nous avons pour l’instant est d’utiliser Word (qui est le format de ~85% de la recherche) en imposant principalement que les gens l’utilisent correctement plutôt que de faire n’importe quoi avec les styles. Cf. ▻http://docx.science.ai pour plus de détails. Ça reste Word, hein, mais ça marche bien, on arrive à sortir beaucoup de métadonnées.