Des agriculteurs bloquent un camion transportant du lait à la frontière franco-belge

?id=9400134

  • Des agriculteurs bloquent un camion transportant du lait de la ferme des mille vaches à la frontière franco-belge RTBF 9 Septembre 2016

    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_des-agriculteurs-bloquent-un-camion-transportant-du-lait-a-la-frontiere-

    Une trentaine d’éleveurs français, membres de la Confédération paysanne, et belges, membres de la Fugea et du MIG, ont stoppé vendredi à la frontière franco-belge, à hauteur de Nieuwkerke (Flandre Occidentale), un camion collectant du lait pour la coopérative Milcobel, a annoncé la Fédération Unie des Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs (Fugea). L’objectif de l’action était se sensibiliser le grand public au prix du lait trop bas aux yeux des agriculteurs.

    D’avantage de régulations dans le secteur du lait
    Ces agriculteurs entendaient également protester contre la ferme dite  » des mille vaches" située à Abbeville, dans la Somme (France), d’où provenait le lait transporté dans le camion.  » Cette ferme usine est le symbole vivant de la surproduction et du phénomène catastrophique d’industrialisation de notre agriculture" , a dénoncé la Fugea, selon qui cette usine compte  » beaucoup d’employés mais aucun agriculteur".

    #vache #lait #mille_vache #agriculture

    • Action 1000 vaches / Crise laitière : Le lait de la colère !
      http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=4996


      09.09.2016 Une trentaine d’éleveurs français (Confédération paysanne) et belges (MIG/FMB, FUGEA et MAP) viennent de stopper à la frontière franco-belge le camion qui collecte pour la coopérative Milcobel l’usine des 1000 vaches, symbole de la surproduction qui casse les prix au détriment des éleveurs européens.

      Déjà en juin dernier, ils avaient bloqué l’entrée de la coopérative, tentant de sensibiliser ses dirigeants aux ravages engendrés par l’industrialisation de l’agriculture.

      Depuis, la crise n’est allée qu’en s’amplifiant.

    • 23 000 litres de lait de la ferme des mille vaches déversés sur la chaussée La voix du Nord
      http://www.lavoixdunord.fr/region/23-000-litres-de-lait-de-la-ferme-des-mille-vaches-ia0b0n3722333

      Des éleveurs de la Confédération paysanne épaulés par des Belges ont vidé à la frontière, près de Bailleul, un camion rempli de lait venant de la ferme dite des mille vaches dans le Nord.
      La dernière tentative de blocage d’un camion pour le vider sur la route avait échoué le 21 juin mais cette fois c’est fait : une trentaine d’éleveurs de la Confédération paysanne et des syndicats de paysans belges MIG, FUGEA et MAP ont pu stopper ce vendredi après-midi à Neuf-Eglise, à la frontière belge près de Bailleul, le camion qui collecte le lait de l’usine dite des « mille vaches » ouverte il y a deux ans par l’industriel du bâtiment Michel Ramery à Drucat, près d’Abbeville.

      Plus de 23 000 litres ont été déversés sur la route, ils devaient alimenter la coopérative belge Milcobel dont l’accès avait déjà été bloqué en juin. « Les fermes-usines doivent arrêter d’inonder le marché du lait à bas coût, elles sont plus que les autres responsables de la surproduction qui fait chuter les prix payés aux éleveurs », estime Antoine Jean pour la Confédération paysanne régionale. « Il n’y a pas trop de lait partout, il y en a trop dans les fermes-usines », ajoute-t-il en craignant une « catastrophe sociale » dans les petites exploitations.

      Le lait conventionnel (non bio) s’évalue entre 240 et 300 € les 1 000 litres en France contre moins de 200 € en Belgique alors qu’on estime un prix de revient nécessaire pour vivre à 350 €.

      « Milcobel est engagé dans un programme d’extension de ses activités et la laiterie doit chercher du lait partout, jusqu’aux 1000 vaches et ses 25 000 litres par jour », explique Antoine Jean. « Lactalis a les moyens de payer plus cher son lait, sous la pression, mais les autres ? Rien n’est résolu pour les éleveurs », dit-il. On reparlera le 20 septembre de l’industrialisation de la filière lait avec une journée d’information utilement initiée à Arras par le Crédit Agricole. Au moins poserons-nous la question.