Manque une donnée essentielle : la répartition des 2,5 millions d’illettré.e.s selon la pyramide des âges. Donnée qui donnerait un éclairage intéressant sur la nostalgie scolaire galopante…
Le mot est tout récent, c’est un néologisme créé en 1981 par ATD Quart-Monde afin de désigner « les personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante », décrit l’Agence nationale de lutte contre l’#illettrisme. Selon ses statistiques, basées sur une mesure réalisée par l’Insee en 2012, 7 % des 18-65 ans, en France, sont illettrés. Soit 2,5 millions de personnes.
[…] Contrairement à ce que l’on croit souvent, l’illettrisme n’est pas plus fréquent dans les familles d’origine étrangère. Selon les chiffres de l’Insee, 70 % des personnes illettrées ont grandi dans un environnement familial francophone.
Enfin, on parle d’#analphabétisme pour désigner des personnes qui n’ont jamais été scolarisées et n’ont jamais appris à déchiffrer l’écrit. Selon l’Unesco, « 758 millions d’adultes âgés de 15 ans et plus dans le monde ne savent toujours pas lire ou écrire une phrase simple. Près des deux tiers sont des femmes. »