Dans le même genre (mais je n’y crois pas beaucoup) :
▻https://www.letemps.ch/sciences/2014/06/25/shoah-un-traumatisme-hereditaire
« Il s’agit de tendances plus que de différences significatives, nuance Aline Desmedt, mais ce résultat obtenu chez l’homme reste intéressant car il indique qu’une vulnérabilité différente au stress est transmise sur le plan épigénétique selon que c’est le père ou la mère qui est atteint d’un SSPT. » A ce stade, le mécanisme sous-jacent à cette transmission est inconnu. Ces marqueurs épigénétiques pourraient être hérités biologiquement et/ou être inscrits en réponse aux attitudes de parents traumatisés.
Ce qui est certain, en revanche, c’est que cette empreinte épigénétique n’est pas immuable. Dans une étude menée sur des vétérans souffrant d’un SSPT et parue en septembre dans la revue Frontiers in Psychiatry, Rachel Yehuda montre que, à l’aide d’une psychothérapie, ces biomarqueurs peuvent disparaître en même temps que les symptômes.