Messina, Italy welcomes the Women’s Boat to Gaza (WBG)

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  • Des femmes fortes en route pour briser le blocus de Gaza | Corse-Matin
    Par Carolie Marcelin—20 septembre 2016
    http://www.corsematin.com/article/article/des-femmes-fortes-en-route-pour-briser-le-blocus-de-gaza.2061636.html

    Lundi matin, sur le quai Tino-Rossi, l’équipage du voilier parti mercredi de Barcelone, se remet de son arrivée mouvementée, dimanche, dans le golfe d’Ajaccio. Tandis que le second bateau de la « Flottille de la liberté » est resté sur le quai catalan, victime d’une avarie technique, la mer démontée aura eu raison de la détermination de l’une des quinze femmes décidées à braver l’armée israélienne en atteignant ou du moins en s’approchant au plus près des côtes de Gaza.

    Leur but : briser le blocus imposé par Israël depuis dix ans à cette enclave palestinienne coincée entre l’Égypte et Israël.

    Tandis que Madeleine, la capitaine du voilier répare les circuits électriques, les femmes dont certaines ont été logées dimanche soir chez des membres de l’association Corsica Palestina, sont de retour sur le pont. Rincées et reposées, elles sont prêtes à reprendre la mer, jusqu’à Messine, en Sicile, prochaine étape du voilier sur la route à l’itinéraire volontairement imprécis menant à Gaza.

    Ces femmes ont des profils différents et ne parlent pas toutes la même langue. Mais elles ont en commun leur engagement en faveur des Palestiniens, et plus particulièrement des Palestiniennes, enfermées depuis dix ans, avec leurs enfants, dans « la prison à ciel ouvert qu’est Gaza », disent-elles.

    « Nous avons monté cette flottille pour voir quelle sera l’attitude d’Israël face à un équipage entièrement féminin, ne présentant donc clairement aucun danger », déclare Claude Léostic, la présidente de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine.

    Assise sur une chaise au milieu du ponton, Christiane, la veuve de Stéphane Hessel, l’auteur du manifeste Indignez-vous ! participe aussi à l’aventure médiatique : « J’ai 88 ans, je n’irai pas sur le bateau mais je dénonce depuis des années toute forme de colonisation. J’ai connu Gaza en 1991 et mon mari et moi-même avons toujours été engagés pour la défense de cette population traumatisée », explique-t-elle.