Actualité politique - Nouvelles politiques

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  • Poète officiel : les libéraux divisés à Québec Le Devoir, 7 octobre 2016 | Alexandre Robillard
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/481801/poete-officiel-les-liberaux-divises-a-quebec

    Les libéraux sont apparus divisés jeudi face à l’éventuelle création d’un poste de poète officiel à l’Assemblée nationale.
     
    Au lendemain d’une prestation du premier ministre Philippe Couillard en Chambre, des représentants de l’opposition se sont montrés ouverts à cette proposition.
     
    À Ottawa, le Parlement a créé en 2001 un poste de poète officiel, dont le mandat est d’une durée maximale de deux ans.
     
    Son traitement annuel est de 20 000 $, auquel s’ajoutent des frais de déplacement d’un maximum de 13 000 $ et un budget pour ses frais de programmation, d’administration et de traduction, indique le site Internet du Parlement.
     
    En l’absence de M. Couillard en raison d’un déplacement, jeudi, la vice-première ministre Lise Thériault a manifesté peu d’intérêt pour que l’Assemblée nationale imite Ottawa.
     
    Mme Thériault a rappelé que M. Couillard a offert un au revoir en alexandrins, mercredi, au chef intérimaire péquiste Sylvain Gaudreault, dont c’était la dernière période des questions dans cette fonction.
     
    « Je pense que notre premier ministre a démontré clairement qu’il avait beaucoup de talent. Est-ce qu’on a besoin d’un poste ? Je ne crois pas nécessairement », a dit Mme Thériault.
     
    Son collègue ministre de la Culture, Luc Fortin, a pour sa part déclaré qu’il est favorable à la création d’une charge de poète à l’Assemblée nationale.
     
    « La poésie, c’est une bonne façon de [faire] passer des messages, le pouvoir des mots est infini, a-t-il dit. C’est une décision qui appartient au Bureau de l’Assemblée nationale, mais comme ministre de la Culture je ne peux pas être contre. »
     
    Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a envoyé un signal d’ouverture à cette proposition. « Moi, je suis ouvert à contribuer à la culture québécoise, donc on pourrait en discuter, a-t-il dit. […] Ce serait peut-être une meilleure job pour notre premier ministre que ce qu’il fait actuellement comme premier ministre. »
     
    M. Legault a affirmé qu’il lui arrivait de lire de la poésie, mais qu’il n’en écrit pas. « Je ne suis pas poète comme M. Couillard », a-t-il dit.

    #Québec #Poète

  • La « #discrimination_génétique » au coeur d’une guerre de lobbyistes | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/478749/la-discrimination-genetique-au-coeur-d-une-guerre-de-lobbyistes

    Un projet de loi visant à interdire la « discrimination génétique » donne lieu à une partie de bras de fer entre la puissante industrie de l’assurance et une quinzaine de groupes qui défendent les droits des malades.

    [...] La nouvelle loi interdirait aux compagnies d’#assurances d’obliger leurs futurs assurés à divulguer les résultats de tests génétiques. À l’heure actuelle, les assureurs n’ont pas le droit d’exiger un test d’#ADN, mais ils peuvent demander aux futurs assurés qui ont volontairement subi un test génétique de leur en révéler les résultats.

    #Canada

  • Le #Québec s’inquiète après le rachat américain d’un fleuron de son #économie - Amériques - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20160829-rona-magasins-rachat-lowes-quebec-bricolage-demission-ministre

    Au Québec, on appelle ça « le #Ronagate » : la vente de la chaîne de magasins de bricolage Rona à l’entreprise américaine Lowe’s pour plus de trois milliards de dollars. Cette vente, qui a coûté son poste au ministre de l’Economie, suscite l’inquiétude dans une province où l’on redoute que ce type d’opération se reproduise à l’avenir.

    [...] Considérés comme l’un des joyaux de l’économie locale, les magasins Rona incarnent aux yeux de nombreux citoyens le savoir-faire des Québécois-entrepreneurs qui ont réussi à sortir de leur statut d’employés mal payés, sous le joug des patrons anglophones. Conscient de la place qu’occupe Rona dans l’économie de la Province, le gouvernement lui avait alors donné un coup de pouce. Des sociétés publiques d’investissement avaient acheté une petite partie des actions afin de constituer une minorité de blocage contre un acheteur étranger.[...] Il s’avère que peu de temps après la vente, on a appris qu’Investissement Québec, une société publique, avait vendu 10% de ses actions, quelques mois avant que Lowe’s n’ait commencé à faire les yeux doux à Rona.

    Article du Devoir sur l’audition du chef de cabinet de l’ancien ministre de l’économie : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/478609/la-version-de-daoust-demolie-par-son-ex-chef-de-cabinet

    En commission parlementaire, Pierre Ouellet, le chef de cabinet de Jacques Daoust alors qu’il était ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, a fait passer son ancien patron pour un fieffé menteur, affirmant qu’il a discuté avec lui de la vente des actions de Rona par Investissement Québec le jour même où le conseil d’administration prenait la décision de céder ce bloc d’actions.

    #patriotisme_économique

  • #Québec : taux d’échec élevé des #réfugiés de #Syrie au #permis_de_conduire | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/478780/saaq-taux-d-echec-eleve-pour-l-examen-theorique-en-arabe

    Nouvel obstacle à l’#intégration des réfugiés syriens. Les plus récentes données de la SAAQ montrent que les futurs automobilistes sont deux fois moins nombreux à réussir l’examen théorique quand ils le font en arabe. Le taux de réussite en langue arabe est en effet de 33 % contre 65 % pour l’ensemble des tests, toutes langues confondues. [...] On souligne que « les examens n’ont pas été faits sur le coin d’une table », mais avec le concours « de traducteurs certifiés ». Les difficultés des arabophones seraient-elles liées aux différences entre l’#arabe parlé d’un pays à l’autre ? La question reste entière.

    #langue

  • Le #burkini pourrait figurer au test des valeurs de la #CAQ | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/478793/caucus-de-la-caq-caq-le-burkini-pourrait-figurer-au-test-des-valeurs

    Le chef de la #Coalition_avenir_Québec propose de soumettre les nouveaux arrivants à un « test de valeurs » afin de s’assurer qu’ils « partagent » les valeurs communes de la société québécoise, dont l’égalité homme femme, avant de leur accorder un certificat de sélection du Québec. « Je veux une société qui partage des valeurs. Parmi ces valeurs-là, il y a l’égalité entre les hommes et les femmes », a-t-il insisté. [...] Cela dit, la CAQ n’entend pas interdire le port du burkini sur les plages et aux abords des piscines publiques québécoises. [...] Pourtant, la porte-parole de la CAQ en matière de laïcité, Nathalie Roy, avait affirmé il y a quelques jours qu’elle était favorable à l’interdiction du burkini. « Il y a une différence entre avoir un malaise, ne pas aimer le burkini, et l’interdire », a fait remarquer le chef caquiste lundi. M. Legault soutient néanmoins que l’interdiction du port de signes religieux chez les enseignants, ainsi que chez les employés de l’État en position d’autorité : magistrats, gardiens de prison, policiers, « va envoyer un message très clair à la population du Québec », selon lequel le burkini, la burqa, le niqab et le tchador sont mal considérés. « On veut envoyer un signal fort, qui est un signal aussi à ces personnes qui portent des vêtements comme le burkini et la burqa, qu’au moins au Québec les personnes qui sont en autorité […] n’ont pas le droit de porter des signes religieux. »

    D’autre part, M. Legault s’« oppose totalement » au port du hidjab par des policières québécoises Service de police de la Ville de Montréal (#SPVM)[1]. « Imaginez-vous demain matin une policière qui a un hidjab qui s’adresse à un citoyen qui est de religion qui est de religion juive », a-t-il mentionné avant de rejoindre les autres élus caquistes.

    [1] référence à la récente autorisation pour les musulmanes de la #GRC de le porter : https://seenthis.net/messages/518440

    #laïcité #islam #immigration #Québec #égalité_femme–homme

  • Canada : Femmes autochtones, L’ébauche du mandat d’enquête déçoit 22 juillet 2016 | Marie Vastel Le Devoir

    http://www.ledevoir.com/politique/canada/476126/femmes-autochtones-l-ebauche-du-mandat-d-enquete-decoit

    L’enquête fédérale sur les femmes autochtones continue de se faire attendre, mais déjà les communautés s’inquiètent qu’elle manque de mordant. Une ébauche du mandat qui sera confié aux commissaires laisse en effet entendre que la commission n’infligera pas de blâmes aux corps policiers, pas plus qu’elle ne leur ordonnera de rouvrir certaines enquêtes. Une autorité que réclamaient les familles de victimes autochtones… et dont la ministre fédérale avait elle-même soulevé la question

  • Les #frontières incertaines : un obstacle au développement du #Québec

    Quand il parle du #Plan_Nord, #Jean_Charest aime bien évoquer ces « #ports en eaux profondes à notre extrémité nordique où mouilleront des navires en transit entre l’Europe et l’Asie », pour reprendre une phrase de son discours inaugural du 23 février. Dans le budget Bachand, on annonçait même des « études en vue de la construction » d’un tel port à #Whapmagoostui-Kuujjuarapik, dans la #baie_d'Hudson.

    « L’ennui, c’est que les bateaux... ils ne seraient même plus en territoire québécois ! », note le géographe Henri Dorion. Tout simplement parce que sur le #littoral, de la baie James à la baie d’Ungava, « à marée haute, on est au Québec. Et à marée basse, on en sort ! » Il s’agit d’un cas rare, voire unique, où la frontière a été fixée « à la limite des basses eaux ». Le premier ministre du Québec songe donc à financer la construction de ports en territoire non québécois. Plus précisément au #Nunavut...

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/320269/les-frontieres-incertaines-un-obstacle-au-developpement-du-quebec
    #Canada #transport_maritime #frontière_mobile
    cc @reka @albertocampiphoto

    • Et le #livre :
      Le Québec : territoire incertain

      Henri Dorion et Jean-Paul Lacasse ont examiné à la loupe les nombreuses incertitudes qui concernent le territoire québécois, tant au plan de son contenant que de son contenu. Les statuts incertains de la côte du Labrador, du golfe du Saint-Laurent et des îles littorales du Nunavik font du Québec le territoire le moins précisément délimité de l’Amérique. Si ces régions constituent les principaux sujets horizontaux de l’ouvrage, la dimension verticale des pouvoirs est aussi traitée, comme les interventions des gouvernements fédéral et provincial sur le territoire en vertu de leurs compétences respectives.

      À la frontière du droit, de la politique et de la géographie, les auteurs ont voulu mettre sur la table des questions importantes qui impliquent aussi les communautés autochtones, la population en général de même que les entreprises de développement des ressources. Les auteurs se trouvent à rappeler aux autorités du Québec qu’il leur incombe une grande responsabilité : celle d’imaginer, pour les nombreuses incertitudes qui font l’objet de cet ouvrage, des solutions plus précises et stables que l’éternel statu quo.


      http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/quebec-territoire-incertain-le

  • Les conservateurs réussissent à diviser les libéraux sur la campagne BDS | Le Devoir |
    23 février 2016 |La Presse canadienne | Canada
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/463673/les-conservateurs-reussissent-a-diviser-les-liberaux-sur-la-campagne-bds

    Les conservateurs ont réussi à diviser les libéraux sur la question d’Israël, une quinzaine d’élus libéraux ayant refusé, lundi, d’appuyer une motion qui condamne la campagne BDS — boycottage, désinvestissement et sanctions contre Israël.

    Plus d’une douzaine de députés libéraux ont préféré rester assis au moment du vote à la Chambre des communes, lundi après-midi. Quelques-uns ont brillé par leur absence. Mais seulement trois d’entre eux se sont levés pour voter contre la motion : René Arseneault, du Nouveau-Brunswick, Larry Bagnell, du Yukon, et Nick Whalen, de Terre-Neuve.

    Cette motion, présentée par les conservateurs jeudi dernier, se lisait ainsi : « La Chambre rejette la campagne du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS), qui encourage la diabolisation et la délégitimation de l’État d’Israël, et prie le gouvernement de condamner toute tentative de la part d’organismes, de groupes ou de particuliers du Canada de promouvoir le mouvement BDS, ici et à l’étranger. »

    Durant le débat de jeudi, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, avait annoncé que le gouvernement appuierait la motion parce qu’il est d’accord « sur le fond » même s’il a « des réserves quant à la forme ».

    « [Les conservateurs] ont fait de l’appui à Israël et à la communauté juive canadienne un enjeu partisan. Cela n’a pas fonctionné pour eux, mais ils semblent n’en avoir tiré aucune leçon. Ils nous reviennent aujourd’hui avec cette motion et nous savons très bien que son but est de créer la division. Personne ne sort gagnant de ce genre d’exercice », prévenait le ministre Dion.(...)

    #BDS

  • Au Québec un ancien partisan du revenu garanti en charge des mesures du workfare. Le savant et le politique | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/462188/francois-blais-et-le-workfare-le-savant-et-le-politique

    L’ex-ministre de l’Éducation François Blais, renvoyé à ses premières amours de l’Emploi par le premier ministre, était, lorsqu’à l’université, un contempteur des mesures de type « workfare ». Celles-ci se trouvent pourtant au coeur du projet de loi 70 dont il est désormais responsable. À l’époque, il avait de bons arguments… Notamment qu’elles étaient incompatibles avec son utopie politique, le revenu minimum garanti.

    Le passage de l’université à la politique est rarement facile. François Blais a eu une transition particulièrement ardue. (...)
    Le voilà de retour à Emploi et Solidarité sociale. Il devient donc responsable du projet de loi 70, « Loi visant à permettre une meilleure adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à favoriser l’intégration en emploi », déposée par son prédécesseur Sam Hamad. Comment favoriser l’intégration en emploi ? En instaurant le Programme objectif emploi (POE), qui comprend la définition de plans personnalisés. Ceux-ci spécifieront que le participant, bénéficiaire de l’aide sociale, « est tenu d’accepter tout #emploi_convenable qui lui est offert » (83.4). Cela lui vaudra une « allocation de participation ».
     Que signifie « convenable » ? À quelle distance du lieu de résidence du bénéficiaire l’emploi convenable peut-il être ? Rien n’est précisé ici. Le ministre pourra, « par règlement », « définir ce que constitue un emploi convenable et prévoir les cas et conditions permettant de le refuser ». (...)
     
     

    Carotte et bâton : on est en plein « workfare », une expression qui désigne, de « manière plutôt péjorative, les mesures de soutien du revenu conditionnelles à une quelconque forme de travail ». Or, comme le faisait remarquer le critique Dave Turcotte, de l’opposition officielle, mercredi, M. Blais estimait en 2001 que ces politiques ne faisaient rien pour aider les personnes pauvres. Au contraire, écrivait-il : « Elles les forcent à occuper un travail qu’ils ne désirent pas et dans des conditions d’employabilité inférieures à celles des autres travailleurs, ce qui les enferme définitivement dans des statuts de citoyens de second rang. »
     
    De même, dans son livre Un revenu garanti pour tous (Boréal, 2001), il n’avait pas de mots assez durs pour les dénoncer. Il les estimait « coûteuses et inefficaces du point de vue de la réinsertion au #travail » ; elles créeraient même des « injustices graves en mettant à la disposition d’#employeurs une main-d’oeuvre soumise, bon marché et dépourvue des #droits minimaux que l’on accorde normalement aux autres travailleurs ». Au XIXe siècle, en Angleterre, on créa des workhouses, qui devinrent rapidement des lieux de recrutement et d’exploitation des pauvres, rappelait le professeur Blais. « Ne sommes-nous pas en train de commettre les mêmes erreurs et les mêmes injustices près de deux siècles plus tard ? » s’interrogeait-il.
     M. Blais est-il toujours d’accord avec ses propres critiques du « workfare » de 2001 ? (...)
     
    Les mesures de type « #workfare » sont du reste à l’opposé de l’« utopie réaliste » dont François Blais est un spécialiste universitaire reconnu : le revenu garanti, une piste que le premier ministre lui a demandé solennellement, le 28 janvier, d’explorer, afin d’améliorer « nos outils de soutien du revenu ». Il devra donc choisir entre le projet de loi 70 et des formules de #revenu_minimum garanti, dont on commencera d’ailleurs à faire l’essai, de manière expérimentale, aux Pays-Bas et en Finlande à partir de 2017

  • LES LARMES DE CROCODILE - 30 janvier 2016 Manon Cornellier
    « citation »

    Mardi dernier, le Tribunal canadien des droits de la personne a rendu un jugement impitoyable. Depuis des années, Ottawa fait preuve de discrimination à l’endroit des enfants autochtones en sous-finançant cruellement les services d’aide à l’enfance dans les réserves.
     
    Cette cause qui a démarré en 2007 a pris près de neuf ans pour aboutir parce que le gouvernement fédéral, lire ici conservateur, a usé de toutes les astuces procédurales possibles pour tenter de la faire dérailler. Il a dépensé plus de 5,3 millions de dollars en frais juridiques, dont une bonne partie pour faire de l’obstruction.
    Mardi dernier, le Tribunal canadien des droits de la personne a rendu un jugement impitoyable. Depuis des années, Ottawa fait preuve de discrimination à l’endroit des enfants autochtones en sous-finançant cruellement les services d’aide à l’enfance dans les réserves.
     
    Cette cause qui a démarré en 2007 a pris près de neuf ans pour aboutir parce que le gouvernement fédéral, lire ici conservateur, a usé de toutes les astuces procédurales possibles pour tenter de la faire dérailler. Il a dépensé plus de 5,3 millions de dollars en frais juridiques, dont une bonne partie pour faire de l’obstruction.

    La réaction des conservateurs ? Celle attendue de tout parti quant à l’exposition d’une injustice aussi criante. « Nous pensons que les enfants des Premières Nations devraient avoir les mêmes droits, accès aux services et possibilités que tous les autres enfants canadiens » , a fait savoir par voie de communiqué la députée conservatrice Cathy McLeod. Elle n’a toutefois soufflé mot des tactiques de son gouvernement ni exprimé de regrets.
     
    Depuis l’élection du 19 octobre, l’ancienne équipe de Stephen Harper se retrouve forcée de réagir aux décisions des libéraux, et parfois des tribunaux qui taillent en pièces le legs conservateur. Rétablissement du recensement long, mise sur pied d’une enquête publique sur les femmes autochtones assassinées ou disparues, fin du musellement des scientifiques fédéraux, abandon de procédures d’appel dans des dossiers d’immigration et j’en passe.
     
    Sans que cela les gêne, les conservateurs virent capot, gardent le silence ou font comme si leurs décisions n’avaient pas eu de conséquences. Parfois, ils nient les faits ou promettent sans complexe d’utiliser leur majorité au Sénat pour bloquer des mesures gouvernementales.
     
    Un seul, l’ancien ministre Tony Clement, a reconnu avoir commis une erreur, celle d’abandonner le recensement long. Sinon, on se dit soudainement favorable à l’enquête publique sur les femmes autochtones ou disparues ou on affirme sans sourciller que le gouvernement Harper a laissé un surplus aux libéraux.
     
    Cela ne peut suffire à tourner la page, car ces décisions ont des conséquences. L’absence de recensement long en 2011 a privé pour toujours le Canada de données précieuses. On ne pourra jamais combler ce vide de cinq ans et ce sont les institutions publiques, les provinces, les municipalités qui se retrouvent actuellement dépourvues d’outils essentiels pour la planification de leurs programmes et politiques.
     
    Le refus obstiné du gouvernement conservateur de tenir une enquête publique sur les femmes autochtones tuées ou disparues a provoqué beaucoup de détresse parmi les familles des victimes. Il fallait voir les larmes et l’émotion des femmes, parents et amis qui ont assisté à l’annonce de l’enquête juste avant Noël. Cette souffrance-là, les conservateurs n’en ont rien dit lorsqu’ils ont donné leur appui. Comme si le passé pouvait s’effacer d’un coup de crayon.
     
    Parlons de la vente de véhicules blindés légers canadiens à l’Arabie saoudite. Il y a deux semaines, M. Clement a invoqué l’évolution de la situation au Moyen-Orient pour demander au gouvernement de rendre publique l’étude d’impact de ce contrat sur les droits de la personne dans ce pays. Les conservateurs refusaient pourtant de le faire, même après l’intervention militaire de l’Arabie saoudite au Yémen en mars 2015. Cette conversion conservatrice est bienvenue, mais il aurait mieux valu ne pas autoriser la transaction.
     
    Quant à l’état des finances publiques, les conservateurs, Mme Ambrose en tête, affirment avoir laissé un surplus que les libéraux ont gaspillé. Pourtant, le ministère des Finances a indiqué dans sa mise à jour économique et budgétaire de l’automne qu’avant même la prise en considération des promesses libérales, le déficit pour l’année en cours serait de 3 milliards et celui pour l’an prochain, de 3,9 milliards.
     
    Les conservateurs disent vouloir défendre la démocratie canadienne et syndicale, mais laissent entendre qu’ils pourraient s’en remettre à leur majorité au Sénat, des non-élus, pour contrecarrer la volonté de la Chambre. Ils veulent empêcher l’abrogation promise par les libéraux de deux lois visant les syndicats et forcer la tenue d’un référendum sur la réforme du mode de scrutin. Rappelons qu’en 1988, les libéraux ont ainsi forcé le gouvernement Mulroney à tenir une élection sur le libre-échange avec les États-Unis.
     
    Les conservateurs sont fidèles à leur credo et cohérents dans une foule d’autres dossiers : fiscalité, politique étrangère, commerce, économie et environnement. Leur expérience du pouvoir les sert aussi. Ils se sont interrogés dès le départ sur la capacité d’accueillir aussi rapidement autant de réfugiés syriens parrainés par le gouvernement. Ils ont vu juste, à voir les ratés survenus dans plusieurs villes.
     
    Mme Ambrose s’est démarquée de son prédécesseur Stephen Harper, chroniquement absent des Communes, et a donné des rôles clés à plusieurs femmes de son caucus. Mais qu’elle le veuille ou non, elle porte un héritage lourd à défendre qui parfois la réduit au silence ou la force à faire des pirouettes.

    source : http://www.ledevoir.com/politique/canada/461628/les-larmes-de-crocodile

    #enfants_autochtones #indigénes #peuples_autochtones #enfants #discrimination #génocide_culturel #violence_d'état #Canada #enfance #néo_libéraux #gros_sous #dividendes #conservateurs #stephen_harper #justice #ledevoir #premiéres_nations #genocide

    • (Juste petite remarque, quand on suit ton fil @bce_106_6 : sais-tu que tu peux entourer les textes qui viennent d’autre part de gros guillemets ? Soit avec le bouton « citation » au-dessus du champ, soit avec le raccourci Maj+Tab. Cela permet de générer un vrai bloc de citation, et donc cela permet aux lecteurices de différencier immédiatement ce qui vient vraiment de toi, de ce qui est une citation d’ailleurs. #seenthis_police :D)

    • Merci Rasta, je vais essayer de le faire.
      Tout ce qui est dans ces articles sont des citations.
      Seule la compilation est de moi.
      J’ai rajouté la mention « citation »
      Ce qui s’est passé au Canada, avec les autochtones est immonde et le rôle de la police montée canadienne a été trés important.
      Bon, la France n’a pas de leçon à donner pour ce qui est du traitement des autochtones, et par exemple les premiers à bombarder la Syrie par avion, ce furent les français.

  • Chiens #drogues dans les écoles : le Comité P appelle les polices à la prudence
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_chiens-drogues-dans-les-ecoles-le-comite-p-appelle-les-polices-a-la-prud

    L’intervention de la #police (et de chiens policiers) dans les écoles pose, en effet, question.

    Quid des dispositifs de prévention et de la concertation avec les équipes éducatives ? N’est-ce pas injustement désavouer leur pertinence et leur efficacité ?

    N’est-ce pas poursuivre dans une logique obsolète, notoirement coûteuse et inefficace, qui consiste à (faire) croire que les approches répressives sont une réussite en terme de prévention des usages de drogues ou bénéfiques en terme de santé publique (ou encore d’éducation, puisqu’on parle tout de même d’enfants et d’adolescents en milieu scolaire) ?

    Sur le fond, une fois de plus, on ne peut que déplorer le manque de cohérence des politiques drogues en #belgique et un problème de répartition des moyens.

    Depuis des années, le secteur des addictions dénonce (...)

    #école

    • Un exemple au Canada - Le Devoir, 31 Décembre 2015 un article d’Hélène Buzzetti, Extrait

       L’histoire s’est déroulée à Gatineau en novembre dernier. Devant le juge Pierre Chevalier comparaît Mario Larouche, un homme de 46 ans surpris par la police en possession de 30 bébés plants de marijuana. M. Larouche avait l’intention de les cultiver pour sa consommation personnelle, lui qui souffre de douleurs chroniques à la suite d’un accident de voiture. La Couronne réclame trois mois de prison, la Défense suggère plutôt une amende de 250 $. Le juge rabroue l’une et l’autre.
       
      Le juge Chevalier y va d’une diatribe politique. « On est dans une société où on accuse les gens de possession et consommation de marijuana alors que plus que la moitié de la population en a déjà consommé. Ce sont des lois qui sont désuètes et ridicules. Quand on est en présence de lois où il faudrait que plus de la moitié de la population ait un dossier criminel au Canada… et probablement la plupart des procureurs de la Couronne et de la défense, et peut-être des juges, mais je ne me prononcerai pas là-dessus […] je pense qu’il est temps qu’on regarde de façon beaucoup plus clémente les choses qui se passent. »
       
      Le juge reproche aux politiciens « irresponsables » de ne pas avoir fait évoluer les lois « parce que c’était pour leur faire perdre des votes ». Il évoque Justin Trudeau « qui est responsable présentement et qui n’aura probablement pas peur d’aller dans cette direction-là » . Verdict : une amende de 1 $ pour Mario Larouche, plus la suramende compensatoire obligatoire de 30 % instaurée par les conservateurs, pour un mirobolant total de 1,30 $…
       
      Certes, le procureur de la Couronne a indiqué qu’il portera la cause en appel. Et selon le quotidien Le Droit , une plainte au Conseil de la magistrature aurait été déposée contre le juge Chevalier pour sa sortie. Mais au-delà de cette anecdote qui a fait couler beaucoup d’encre cet automne, c’est toute l’approche en matière de lutte contre la marijuana qui est remise en question. Connaissant les intentions législatives du gouvernement fédéral, est-il encore logique de poursuivre la lutte contre la marijuana ?
       
      En entrevue avec Le Devoir, le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal répond que la question n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. « C’est très rare dans nos enquêtes qu’on va dire que ce sera juste du pot, qu’il n’y aura pas d’ecstasy, explique Ian Lafrenière. Chez nous, quand on fait une enquête de stupéfiants, on trouve de tout. Le premier ministre a pris position pour la marijuana, mais je ne pense pas qu’il veuille légaliser la coke et les autres choses. »
       
      N’empêche que les approches divergent selon la province ou le service de police. À l’autre bout du pays, le Service de police de Vancouver a adopté une approche diamétralement opposée. Dans cette ville, les « dispensaires » se sont multipliés à la vitesse de l’éclair. Selon la police, il y en aurait plus de 100 dans la ville. En théorie, ces dispensaires recrutent des membres à qui ils remettent des autorisations médicales pour mieux leur vendre de la marijuana « thérapeutique ».Dans les faits — et tous le reconnaissent —, ce pot est hautement récréatif… La Ville a choisi d’encadrer les dispensaires (en interdisant leur emplacement près des écoles ou la vente aux mineurs), et le service de police a décidé de n’intervenir que lorsque la sécurité publique est menacée.
       
      Encore récemment, la police de Vancouver a rejeté la plainte d’une femme qui demandait son intervention pour fermer les dispensaires. Dans sa réponse écrite datée du 1er septembre, le corps de police explique qu’il doit « prioriser l’utilisation des ressources dispendieuses afin d’atteindre les meilleurs résultats quant à la sécurité publique ».
       
      La police rappelle alors qu’une enquête menée en 2014 sur un des dispensaires ayant mené au dépôt de quatre accusations contre deux entités a nécessité 560 heures de travail, soit l’équivalent d’un policier à temps plein pendant trois mois. Facture totale : 34 000 $.
       
      « Considérant cette consommation considérable de ressources et d’autres facteurs, le chef de police [Adam] Palmer et son prédécesseur [Jim] Chu ont été ouverts et transparents dans l’énoncé de la politique de la police sur les dispensaires de marijuana, à savoir que ce n’est pas une activité de lutte contre la drogue de haute priorité. »
       http://www.ledevoir.com/politique/canada/459131/le-pot-encore-derriere-les-barreaux

    • Pas mal de conneries que je n’attendais pas de la part de ce manifestant là,
      #Ivan_Segré
      http://seenthis.net/messages/426340
      A publié, entre autres, ce remarquable Le manteau de #Spinoza. Pour une #éthique_hors_la_Loi, table et premières pages
      http://www.lafabrique.fr/spip/IMG/pdf_Untitled_Extract_Pages-3.pdf

      http://seenthis.net/messages/353889
      http://seenthis.net/messages/238589
      http://seenthis.net/messages/354853
      http://seenthis.net/messages/431654

      mais aussi, malgré le reste, un questionnement qui n’est pas si mal venu :

      Quant aux motivations subjectives de ces lanceurs de bougies, de pierres ou de bouteilles, je les crois principalement narcissiques : ils éprouvent de la #jouissance à combattre les forces de l’ordre, plutôt que le #désir de transformer le monde ou, plus modestement, le rapport de force inégalitaire.

      à rapprocher de la distinction entre #violence et #force. La première étant souvent un pis-aller (plus ou moins mécanique, +ou - « jouissif ») venant compenser l’absence de la seconde.

    • @rastapopoulos

      Les quelques dizaines d’individus (disons entre vingt et trente) soucieux d’engager le combat avec les forces de l’ordre, notamment en jetant des projectiles avec intention explicite de nuire, ont évidemment une fonction objectivement réactionnaire...

      le « objectivement » sent bon son PC stal.
      De plus, pour ce que j’ai compris c’est la tentative de sortir de la nasse pour partir en manif qui a été suivie de gazage, pas le jet de projectiles. C’est donc le fait de mettre en oeuvre pratiquement la position de tous ceux qui étaient là pour imposer que la manif ait lieu malgré et contre l’état durgence. De cela il n’est pas question de se désolidariser. L’allure de « Lord » ne justifie pas un tel manque d’élégance.
      Ce qui est « objectivement réactionnaire » c’est l’état d’urgence et l’interdiction de manifester.

      toutes ces simagrées pour conclure sur

      je trouve aimable, et même salutaire qu’on détruise les idoles

      à propos du mémorial et de ses bougies, eh bien je trouve que à vouloir faire le malin, en l’occurrence aller contre le "scandale’ de l’atteinte à la mémoire et à la compassion, dont média, pref, ministères et présidence ont de suite fait leurs choux gras, il n’est pas nécessaire de dire, comme il le fait en amont, prétendant être « comme tout le monde »

      ...je déteste qu’on jette des projectiles sur les forces de l’ordre

      Il n’est pas nécessaire lorsque l’on veut relativiser ou refuser ce qui a été érigé publiquement comme l’élément le plus choquant (la profanation), de rejoindre le choeur des condamnations de « la violence ». Je préfèrerais un questionnement plus déployé sur la puissance, ce que Lordon prétend amorcer faire avec son ’ce que l’on peut, où il prend soin d’insister sur les capacités communes (manière de relativiser la délégation à l’intellectuel et à sa tribune), ou ce à quoi invite #Alain_Bertho, avec son appel, en creux ("A-t-on bien réfléchi à ce que pouvait être la figure d’une révolte sans espoir ?"), à réinventer une forme d’espoir. Ce qui ne nous équipe guère mais indique une voie à frayer.

      Déjà, Segré a publié un papier que je trouve douteux, avec cette façon de faire mine de prendre au premier degré les questions de sécurité

      L’état d’urgence planétaire
      https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/271115/letat-durgence-planetaire

      Une police française s’efforçant de garantir la sécurité de manifestants venus affirmer, au péril – qui sait ? - de leur vie, la nécessité de prendre vraiment en considération les générations futures, voilà qui aurait donné une signification certaine à la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques, ainsi qu’à la « guerre » des gouvernements français, américains et russes contre « Daesh ». Hélas, nos gouvernants semblent avoir une tout autre vision des choses.

      Déjà, lorsqu’il écrivait que le noyau de la révolution était messianique, je n’étais pas convaincu.
      En revanche, la lecture de son Le manteau de Spinoza, pour une éthique hors la loi me parait valoir un moment.

      #rhétorique

    • En noir et masqué, à un mètre de la police, où sont les projectiles ?

      Eh bien les projectiles, ils arrivent lorsqu’il est devenu clair qu’être proche d’un flic c’est se faire taper et gazer, qu’il reste la possibilité d’agir à distance, même si c’est du symbolique faible, plutôt qu’une façon d’ouvrir à une manifestation qui aura bien été interdite.

      Le narcissisme évoqué par Segré, c’est bien gros, bien massif. Faudrait y aller voir plus avant, entre moi idéal et idéal du moi (dans son rapport à un un surmoi de groupe, aussi). Le moment moique prévaut-il ou n’est ce qu’une composante, etc. Le « désir de transformation » ne peut pas se résumer à l’attitude pacifique, en excluant toute autre pratique. Il est bien des cas ou des minorités active ont, par exemple ouvert un chemin à telle ou telle manif bloquée par les forces de l’ordre. Tenter de le faire, voire mimer seulement ce geste, c’est en rappeler la possibilité.

    • Il semblerait que les règles de base en maintien de l’ordre aient évolué. Ça fait plusieurs comptes-rendus de manifs où les manifestants se retrouvent totalement encerclés.

      Le Manuel de maintien de l’ordre à l’usage des forces armées (des années 70) que j’avais eu entre les mains de par mes fonctions au service militaire (et que j’avais très attentivement étudié) interdisait formellement cette situation et prescrivait de toujours laisser une échappatoire visible attirant l’attention sur le fait que l’encerclement pouvait provoquer des comportements de panique ou de désespoir poussant à l’augmentation de la violence. Apparemment, on n’en est plus là.

      De même, il était formellement interdit de présenter l’avant des véhicules vers les manifestants. J’avais déjà eu l’occasion de m’étonner du non respect de cette consigne pour la manif NDDL à Nantes.

    • C’est pour diminuer la violence létale - et par là potentiellement scandaleuse - de la répression que cette règle, laisser une #voie_de_sortie", avait été instaurée lors d’époques où obéissance et euphémisation de la violence étaient moindres (les ouvriers ne voyaient pas les flics comme des travailleurs sociaux à leur service...). Cette règle reste d’ailleurs appliquée dès que le contrôle des manifs n’est pas certain. Coincer des manifestants pas trop bridés, pas trop citoyens peut s’avérer dangereux, mieux vaut les trier en action, faire fuir etc avant de se lancer dans des interpellations.
      Avec cette technique des nasses, on est plutôt dans le cadre du #contrôle, en partie autoadministré par des sujets s’adaptant à la contrainte de l’encerclement, en partie dans la négation complète de l’existence de ces manifestations (les manifestants sont souvent eux mêmes devenus très aquoibonistes et/ou critiques sur cette forme d’action sous prétexte de son inefficacité... voilà qui est désarmant, aussi).
      On créée des « cages en plein air » qui permettent, depuis des années déjà, d’échapper alors au cadre légal du contrôle d’identité (qui ne peut dépasser 4h, sauf bricolage prétextant l’urgence) sans avoir à mettre en garde à vue, quitte à le faire ensuite, en triant avec des flics physionomistes et au pif, ou/et en fonction d’un objectif chiffré qui puisse servir de signal politique. Dans les deux cas, on montre publiquement que l’on tient le haut du pavé à des foules qui font rarement l’expérience de leur force, et on économise du temps de transport, de travail, de la paperasse, des procédures qui vont pas tenir la route, etc..

      Il n’empêche, être immobilisé, réduit à l’impuissance, perdre son #temps, être humilié, lorsque c’est répété, par l’une ou l’autre des techniques employées par ces gens, ça conduit à des calculs coûts/bénéfices qui poussent à ne pas, ne pas risquer de rater un rencart, être n garde à vue, prendre un coup de tonna ? Ne pas manifester. Ne pas prétendre décider de quoi que ce soit, sauf dans son coin, son petit « pour soi » en soi et tout seul.

      La pref s’est un peu ridiculisé aux yeux mêmes d’une partie de ses employés en ne trouvant que 9 « violents » à mettre en cause dans ce grand ramassage. Quand on sait qu’il suffit de blesser un manifestant pour l’accuser de violences et le poursuivre, le « résultat » est faible.

    • Les « anarchistes » ont joué leur rôle d’idiots utiles, Daoud Boughezala, rédac’ chef de Causeur.
      http://www.causeur.fr/cop21-republique-black-blocks-35614.html

      Il faut dire que l’« antifascisme de manière, inutile, hypocrite et, au fond, apprécié par le régime » (Pasolini) ne recule devant aucune facilité. Quoi qu’en diront les lecteurs de Mediapart, si les émeutiers de dimanche se révèlent littéralement indéfendables, ce n’est pas tant en raison de leur indécence commune – laquelle leur a fait allègrement profaner le temple laïc de la République – qu’à cause de leur profonde bêtise. Comme leurs meilleurs ennemis skinheads, mais à une échelle de violence bien supérieure [ça porte un nom arabe et ça traite de doux les fafs skins, faut oublier quelques machabbés, et quelques blessés à vie, quimporte] , ces orphelins du XXe siècle tournent sans fin dans la nuit à la recherche d’un ennemi rassurant (l’Etat policier, la bourgeoisie, le flic raciste et misogyne…). Le péril islamiste, hélas bien réel, sied si mal à leur esprit anachronique qu’ils préfèrent l’ignorer, voire le railler. Leur désordre est la continuation de l’ordre par d’autres moyens.

    • merci @zorro du compliment, c’est toujours un plaisir de se faire qualifier ainsi. Tu m’excusera de ne pas te le retourner, j’ai mieux à faire.

      je me disais juste que sur seenthis on est assez malin pour prendre une source pour ce qu’elle est. Une source, un document.

      Mais bon, il parait qu’il faudrait toujours accompagner une image (animée ou non) d’un commentaire, sinon les gens sont pas assez grand pour comprendre. (Non en vrai il était tard, j’ai eu la flemme)

      Alors l’accompagnement :
      Lors de ses points à la presse, la préfecture (qui communique mieux que nous) a présenté plusieurs vidéos. (je vous épargne de voir encore une fois la tête du préfet, cherchez donc « point presse prefet 29 novembre 2015 » sur youtube).

      Ce document a donc déjà produit son effet dans la presse.

      Si l’on ouvre les yeux en regardant cette vidéo, (ho mon dieu, tourné par des caméras de surveillances sous controle de méchants flics) on constate que c’est pas un simple plan séquence mais un montage de différents moments.

      Egalement on constate que les caméras sont en direct controlées par un opérateur qui les fait pivoter et (dé)zoomer.

      Ce qui m’a un peu surpris en la regardant c’est qu’en vrai il ni s’y passe pas grand chose.

      Certes ce sont des moments spectaculaires (du spectacle de très bas niveau, très loin du riot porn) qui ont été choisi au montage pour desservir la manif. Bin oui hein, ce qu’on voit là c’est du travail de flics.

      C’est plus la contextualisation faite par le préfet qui fabrique le drame ensuite propagé servilement par les principaux médias.

      Bon je m’arrête là. C’est toujours délicat de commenter des images. En ce moment même des camarades passent en comparution immédiate.

    • Dans le Savant et le Politique, Max Weber forge le concept politique de violence légitime. Weber définit en effet l’Etat comme l’institution détenant le monopole de l’usage légitime de la force physique :

      « un Etat est une communauté humaine qui revendique le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire donné »

      in http://la-philosophie.com/letat-detient-le-monopole-de-la-violence-legitime-weber

      Sur l’auteur
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Weber

      et le concept :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Monopole_de_la_violence#Max_Weber

      #sociologie #anarchisme #violence_d'état

    • Sur ces histoires d’encerclement et de nasse.

      D’une part, la doctrine générale appliqué par la police française : laisser une voie de sortie aux manifestants, pour trier le bon grain de l’ivraie, éviter une escalade allant vers des niveaux incontrôlable d’affrontements. Ce principe a émergé au regard du nombre de morts occasionné par le passé lors d’encerclement par les forces de l’ordre sans possibilité de sortie, assortis de charges, d’attaques policières contre les manifestants ; D’autre part la pratique qui me parait « récente », une dizaine d’années (?) qui consiste à enfermer des manifestants en plein air en les encerclant. Dans ce cas, les obstacles matériels (murs, grilles) comptent pour peu (un des côtés de la cage en plein air, mais pas toujours), et l’encerclement d’un groupe de manifestants (et donc souvent de presque tous les manifestants, s’agissant de manif peu importante en nombre) est principalement le fait de policiers en action mas une action toute particulière, une action de contention et non pas d’attaque ouverte (charge, tirs), ou gazeuses manuelles, coups de boucliers et de tonfas ont leur place, le niveau de violence ouverte exercé restant limité

      Dimanche, les barrages policiers qui fermaient la place n’étaient le plus souvent et très vite pas « filtrants » et aucune voie n’était libre. Tout à donc été fait pour mettre en place un traquenard de masse, en estimant que la com’ permettrait d’imputer l’action policière aux manifestants eux mêmes.

      S’y est ajouté, une fois les charges policières et le début de reprise policière de la place de la République, la mise en nasse d’un gros groupe de manifestants puis de deux. Pas facile d’évacuer une place que l’on a bouclé... Et comme plein de conseillers bénévoles du ministère l’ont dit, incapacité à trier les arrêtés pour ficeler des « affaires ».

      On a donc associé une pratique « moderne » la cage en plein air a une pratique ancienne et réputée périmée car proscrite, l’encerclement de l’ensemble de la manif. C’est le fruit dune anticipation réussie : on a compté sur la #non_violence générale des manifestants (100 manifestants décidés sont en mesure, si ils sont organisés pour prendre l’initiative, d’ouvrir une brèche dans laquelle une manif peut se former). Et le pari a été gagné, des tentatives de passer les lignes, des canettes vides, des bougies, rien que de très symbolique (pour ainsi dire aucun blessé chez les flics, ce qui démontre que ce qu’on nous présente comme des affrontations étaient constitué de gestes bridés), à aucun moment la domination de la police n’a été réellement mise en cause. Et la responsabilité de leur intervention a pu être publiquement imputée aux manifestants.

      Après coup, ça se complique, le faible nombre de mises en accusation après 317 garde à vue montre que justice et police ne font pas l’effort d’incriminer 10% des manifestants arrêtés alors que toute la procédure leur en laisse le loisir (est-ce parce qu’il sont effectivement suroccupés) tout se passe comme si ils n’en avaient pas blessés assez pour les accuser de violences, la violence exercée (si on excepte le grand nombre de grenade de désencercelement, de lacrymos, de cars, d’hommes) a de ce côté aussi été relativement faible, le primat étant donné à la violence symbolique (on ne se rassemble pas, force reste à la loi et à celle qui avec le budget est la mère de toute les lois à cette heure, l’état d’urgence) et tout se complique encore avec le premier compte rendu de procès. Ils n’ont pas trouvé mieux qu’un jet de canette en alu, vide, et un refus de prise d’empreintes... (les post qui suivent l’article du Monde sont très étonnement critiques, là où d’habitude ça réclame plus de Cognes, de prison, de fermeté, bla bla). Comme le dit @parpaing, même le montage des poulets ne montre qu’un ballet un peu vaporeux, le clip est avant tout une pub pour la force policière, attestée par les manifestants eux mêmes et parmi les plus « radicaux » : on voit les fameux blacks bloc, en tout cas des gens en noir visage cachés, faire mine d’avancer puis reculer d’abord doucement avant de tourner les talons, face à quoi ? deux simples cordons de policiers, dont on sait qu’ils sont par ailleurs appuyés par une masse d’hommes en armes qui cernent toute la place.

      Effets de « la guerre », produire cette paix. Les présents savent qu’ils risquent pour l’essentiel d’être accusés d’avoir bravé l’état d’urgence en manifestant, un délit très strictement politique. La place de la République n’a ce moment rien d’un espace tragique, reste celui dune démocratie du chloroforme. Il ne saurait y avoir, 3 semaines après un massacre qui aura permis de mettre en scène une « célébration de la vie », de massacre policier ni même d’hostilité trop résolue du côté des manifestants. On est dans du contrôle soft, certes ultra équipé, débordant des moyens d’affirmer l’autorité de l’état.

      Les nasses policières, ces cages en plein air sont devenues assez « habituelles » à Paris, Rennes et aussi Toulouse, je crois. En revanche l’encerclement complet des manifestants est une réinterprétation contemporaine qui semble inédite d’un archaïsme policier (autrefois coûteux non seulement en vie humaine mais en terme de légitimité d’institutions supposées protéger la vie, n’attenter à la vie de ses sujets que dans des cas répertoriés) dont rien ne dit qu’elle ne visera pas d’autres mobilisations, à condition qu’elles paraissent suffisamment extérieures à un consensus supposé solide, suffisamment marginales politiquement.

      Le 22 novembre dernier, lors dune précédente manif interdite qui s’est conclue par 58 convocations à la police, la pref et le ministère avait cru pouvoir tabler sur un accord passé avec les organisations (rassemblement sans manif) et sur l’ambiance d’obéissance générale pour que la manif n’ait pas lieu. Leur échec avait fait les choux gras de la presse internationale. Cette fois, ils ont été plus prudents (ne pas perdre la face en plein « sommet ») et ont à nouveau tablé sur la ressource la plus disponible, la plus générale, cette disposition individuelle à l’obéissance, sachant pouvoir prendre appui sur le manque d’#organisation de la désobéissance.

    • « Enquête sur la manifestation polémique du 29 novembre » http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/12/03/enquete-sur-la-manifestation-polemique-du-29-novembre_4823104_1653578.html

      S’agit-il simplement d’un couac de maintien de l’ordre, comme en a connu beaucoup la préfecture de police depuis 2012  ? (...) seules 2 interpellations sur 346 ont visé les violences en tant que telles...

      Un débat interne (propos de policiers, version de la pref) sur le #maintien_de_l'ordre, les modalités d’usage des #nasses, agrémentés pour faire vrai de quelques témoignages de manifestants. En #paywall, à moins que quelqu’un le trouve, quitte à en faire un post spécifique (ne sais jamais bien ce qui est préférable).

    • Appel aux 317 - AntiCOP21.org
      https://paris-luttes.info/appel-aux-317-4455

      Nous lançons un grand appel aux 317 interpellés du dimanche 29 novembre 2015 ainsi qu’à tout ceux qui ont connus la répression pendant les deux semaines de la COP 21 à nous adresser leur témoignage : les317@riseup.net

      Nous appelons toutes les personnes qui ont connu la violence et la répression policière à nous livrer également un témoignage qui pourra être utilisé (de façon anonymisé) pour la vidéo.

      Nous vous invitons à une réunion le mercredi 9 décembre à 18h au LEA, 10 rue Fournier à Clichy (métro Mairie de Clichy) pour nous rencontrer, en parler et donner un coup de main si vous vous en sentez la capacité et l’envie.

    • Suite aux divers commentaires sur ce texte, Ivan Segré continue d’argumenter :
      http://seenthis.net/messages/445542

      C’est de ce point de vue, celui de l’hétérogénéité radicale des forces qui s’affrontent, que certaines formulations du « manifestant anonyme » peuvent paraître fausses, voire scandaleuses.

      Je ne juge pourtant ses conclusions ni fausses, ni moins encore scandaleuses, mais bien plutôt salutaires, du moins dès lors qu’on en partage les prémisses, à savoir que ce jour-là l’affrontement commence lorsqu’entre en scène la force d’inertie : prendre la forme d’un défilé d’hommes et de femmes se mouvant par le plus court chemin d’un point à un autre.

      Comme on sait, aussitôt après les premiers heurts les CRS ont tiré des bombes à gaz lacrymogènes sur la foule des manifestants. C’est d’ordinaire pour disperser une population qu’on tire ces bombes, or en l’occurrence toutes les issues de la place étant bloquées, cela ne rimait à rien, sinon à produire une zone de chaos. Puis les CRS laissèrent passer, ici ou là, des groupes de manifestants, en embarquèrent d’autres. Enfin ils prirent dans une nasse quelques centaines de manifestants et les gardèrent prisonniers pendant des heures, place de la République. Le gouvernement n’avait donc, on le savait à présent, jamais eu l’intention de laisser les manifestants braver l’« état d’urgence », de quelque manière que ce fût. Et c’est bien pourquoi la mise en cortège, puis les premiers heurts, leur étaient du pain béni. Cela justifierait, dans les discours publics, la répression des hommes et des femmes qui s’étaient réunis le 29 novembre place de la République dans le dessein d’affirmer que « nous sommes là », et bien vivants. On embarqua des centaines de ces hommes et de ces femmes comme si c’était des voleurs, des brigands, des coupables. Et certes, ils étaient aux yeux des gouvernants coupables d’« être là ». Ce fut ce jour-là le message de la République Française, clair et distinct, audible pour tous : occupez la place qu’on vous assigne, sans quoi vous serez coupables d’« être là ».

  • Cinq arguments féministes contre la criminalisation des clients | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/410424/cinq-arguments-feministes-contre-la-criminalisation-des-clients

    L’idée de criminaliser les clients vient d’une tradition féministe dite « abolitionniste » qui vise à éradiquer la prostitution. Or, nous devons nous interroger devant une telle alliance entre les conservateurs et certaines féministes, surtout au sujet de la sexualité. Adopter des lois qui accroissent les interdictions en matière de relations sexuelles entre adultes consentants constitue un premier pas risqué. On commence par la prostitution — demain, est-ce que ça sera l’échangisme, l’homosexualité, ou même l’avortement ? L’alliance entre certaines féministes et le gouvernement conservateur renforce un cadre qui fait appel au droit pénal pour traiter un enjeu de société. Les gais et les lesbiennes, par exemple, peuvent témoigner des conséquences néfastes d’une telle politique.

    #prostitution #féminisme #Canada

    • On commence par la prostitution — demain, est-ce que ça sera l’échangisme, l’homosexualité, ou même l’avortement ?

      – On peut pratiquer l’échangisme sans qu’il n’y ait de relation marchande (c’est d’ailleurs la majorité des pratiques).
      – On peut être homosexuel⋅le sans qu’il n’y ait de relation marchande (évident non ?).
      – On peut avorter sans qu’il n’y ait de relation marchande (du moment que c’est légalisé et intégré au système de santé public).

      Il ne peut pas y avoir de prostitution sans relation marchande.

      C’est tellement indécent comme comparaison que je ne vois pas trop l’intérêt d’en lire plus.

      Mais bon même si on commence à lire :

      La prostitution, c’est aussi un vieux monsieur […], un jeune […], un homme handicapé […], ou bien un homme qui ne répond pas aux critères de beauté […].

      Comment dire… Au moins c’est explicite quoi. Dois-je vraiment lire encore plus loin ? Pfff.

      Si de tels hommes ont recours aux services des travailleuses du sexe qui sont consentantes, cela ne veut pas dire que l’on est dans l’exploitation.

      Une pauvre personne qui exploite une encore plus pauvre personne : ça reste bien évidemment toujours de l’exploitation.

    • Le fait que la prostitution rattraperait les inégalités d’accès est un vrai mythe : la plupart des clients sont surtout ceux qui sont bien insérés, qui ont de l’argent et souvent une vie de famille. Les pauvres types se tapent la queue comme d’habitude.
      En plus l’accès à une pute n’a rien à voir avec l’accès à une compagne : elle ne fait pas le ménage, de son ventre ne sorte pas les gosses de l’homme qui la loue et ses enfants ne lui appartiennent pas non plus.

      Manière, je suis de plus en plus consciente que les femmes en 2014 restent tout de même du domaine du #trophée : la femme avec laquelle tu t’apparies est le marqueur de ta réussite sociale. Plus tu es riche, plus tu peux prétendre à la belle femme assortie à ta voiture et la belle femme en question, elle est suffisamment intelligente pour avoir compris qu’avec son intelligence, elle restera collée aux étages intermédiaires par différents plafonds de verre, alors qu’un bon plan matrimonial dans un monde d’hommes lui assurera une trajectoire stratosphérique.

      En dehors de la plastique qui permet à l’homme de se pavaner et de rendre les autres hommes jaloux, tout en améliorant « la race » (c’est pour cela que les princes à tête de gargouille se font plus de jolies bergères que de princesses à tête de gargouille... pour améliorer le cheptel royal !), les autres qualités intrinsèques de la femme n’ont que peu d’impact sur sa place dans la société.

      Et les femmes moches et intelligentes n’attirent personne, même pas les perdants de la compétition de l’accès aux chattes, qui ne sont perdants que parce qu’ils veulent les femelles décoratives et fonctionnelles.

  • Prostitution : Ottawa devra changer sa loi | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/395824/Prostitution+-ottawa-devra-changer-sa-loi

    Une victoire sur toute la ligne. Les trois femmes — dont la dominatrice Terri Jean Bedford — qui contestaient le régime légal balisant la prostitution au Canada ont remporté leur épique bataille haut la cravache. La Cour suprême du Canada a conclu, dans un jugement limpide et unanime, que le fait d’interdire les bordels, le proxénétisme et la sollicitation était inconstitutionnel.
    (…)
    La juge en chef de la Cour, Beverley McLachlin, qui signe l’arrêt au nom de ses collègues, résume la situation ainsi. « Le législateur ne se contente pas d’encadrer la pratique de la prostitution. Il franchit un pas supplémentaire déterminant qui l’amène à imposer des conditions dangereuses à la pratique de la prostitution. Les interdictions empêchent des personnes qui se livrent à une activité risquée, mais légale, de prendre des mesures pour assurer leur propre protection contre les risques ainsi courus. » Le « droit à la vie, à la liberté et à la sécurité » garanti par la Charte des droits et libertés est ainsi violé, conclut le tribunal.

  • Le grand zoo multiculturel
    http://quebec.huffingtonpost.ca/jerome-blanchet-gravel/le-grand-zoo-multiculturel_b_4034076.html

    Les « néoféministes » sont celles qui se sont récemment positionnées en faveur du port du voile islamique pour les femmes au service de l’État québécois. Ce sont donc celles qui, le plus souvent à gauche, dénoncent la proposition du gouvernement Marois d’une Charte de la laïcité. Ce sont celles qui, sous le couvert du politiquement correct, revendiquent pour les femmes le droit de vivre dans le passé.

    Je les nommerais : les (néo)connes ; #putes ET #soumises

  • #Matières_dangereuses - Hausse importante du trafic au Canada | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/385306/hausse-importante-du-trafic-au-canada

    Au-delà du pétrole transporté par train, c’est l’ensemble du secteur du transport des matières dangereuses (TMD) qui connaît un essor important au Canada. De 2009 à 2012, le trafic a ainsi augmenté d’entre 10 % et 25 %, selon les moyens de transport. Cela représente des dizaines de millions de tonnes métriques de produits dangereux en plus.

    Selon différentes données de #Transports #Canada obtenues par Le Devoir, les matières dangereuses sont plus présentes partout, autant sur les routes et sur les voies ferrées que sur les voies navigables du pays.

    Le bond de TMD le plus important est enregistré sans surprise par le transport par train. Quelque 259,4 millions de tonnes métriques de matières dangereuses ont circulé sur les voies ferrées canadiennes en 2012, soit une hausse de 51,7 millions par rapport aux chiffres de 2009, ou 25 %

    Le rapport du commissaire à l’environnement montrait qu’entre 2007 et 2011, on avait dénombré 416 accidents par transport routier, 27 par transport ferroviaire, 13 par transport aérien et aucun sur la voie maritime. Un millier d’accidents étaient aussi survenus sur les lieux de manutention, avant ou après le transport.

    Dans son rapport, le commissaire critiquait la gestion du TMD par Transports Canada, soulignant notamment que « bon nombre de produits comptant parmi les plus dangereux circulent depuis des années sans que le ministère ait effectué une vérification approfondie des plans d’intervention immédiate en cas d’urgence ». Il mentionnait aussi que Transports Canada n’avait pas d’« approche cohérente » en matière de vérification de conformité.

    Ces matières dangereuses circulent un peu partout, autant en zones rurales qu’en zones urbaines. Le plus souvent, cela se fait en catimini. « La loi n’oblige pas les compagnies à divulguer des renseignements aux collectivités », dit le ministère dans une réponse courriel.