• Montréal, la cité des dieux Le Devoir - 19 novembre 2016 - Lisa-Marie Gervais
    http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/485146/diversite-de-cultes-diversite-de-lois

    Les citoyens d’Outremont se prononceront dimanche sur l’interdiction des lieux de culte sur leurs artères commerciales. Mais la prolifération anarchique des lieux de prière dans la grande région métropolitaine a déjà poussé plusieurs villes et arrondissements à intervenir, avec plus ou moins de succès. Survol du Montréal religieux en mutation.

    « Avec tous les dieux qu’il y a autour, c’est sûr qu’on est protégés ! » rigole Annette Dormoy, qui réside dans un HLM dans un secteur plutôt industriel de l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Sur la rue Charland, tout près de chez elle, entre les grossistes alimentaires italiens, les bureaux d’assurance et les gros garages, l’Église du Christ, l’église adventiste du 7e Jour Béthesda et autres lieux de culte du même acabit ont depuis longtemps installé leurs pénates, loin du paradis terrestre.

    Sur l’avenue de Courtrai, dans Côte-des-Neiges, c’est le même manège : Dieu est partout. Les lieux de culte s’alignent sur cette avenue adossée au chemin de fer, sans discrimination sur l’adoration. Sur quelques centaines de mètres se dressent un temple bouddhiste gardé par des lions de plâtre, deux mosquées et des églises évangéliques plus modestes dans des bâtiments qui ne paient pas de mine. « On a l’impression que Montréal est une ville où c’est le chaos et où il n’y a pas de contrôle », souligne le religiologue et historien Frédéric Castel. Or, ce n’est pas toujours le cas.

    Une « patate chaude »
    Dans la métropole, l’inquiétude entourant les lieux de culte a été ravivée ces dernières années, notamment avec la controverse, début 2015, entourant l’ouverture empêchée d’un centre communautaire où voulait prêcher l’imam Hamza Chaoui dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

    Mais cela faisait un bon moment déjà que des cas de lieux de culte sans permis ou dérangeants faisaient la manchette, ravivant le débat public. « Les lieux de culte et les bars de danseuses », c’est la « patate chaude » des arrondissements, illustre Frédéric Dejean, sociologue et chercheur à l’IRIPI – Collège de Maisonneuve.

    Si parfois c’est le « religieux » qui inquiète, le plus souvent, ce sont des questions qui relèvent de l’urbanisme, comme le bruit ou le stationnement, qui posent problème. Aux habitations Emmaüs, tout près de la rue Charland, certains résidants évitent de sortir le dimanche, en raison de l’achalandage. « Quand ma fille vient me visiter, elle a de la misère à se trouver du stationnement autour », explique Claudette Turner, qui vit depuis près de 20 ans dans le coin.

    Hors des milieux résidentiels, une certaine intolérance se manifeste de plus en plus sur les rues marchandes. Le cas d’Outremont, où un règlement municipal visant à empêcher l’installation de nouveaux lieux de culte sur les avenues Bernard et Laurier fera l’objet d’un référendum ce dimanche, est patent.

    D’autres arrondissements, comme Ahuntsic-Cartierville et Mercier–Hochelaga-Maisonneuve ont déjà légiféré, sans que cela fasse l’objet d’un plébiscite. C’est le cas de l’arrondissement Sud-Ouest, qui interdit depuis janvier dernier l’installation de lieux de culte. Rien que sur le boulevard Monk, une dizaine de devantures sacrées — un temple hindou, une citadelle chrétienne et plusieurs églises évangéliques — ont désormais pignon sur rue entre les salons de toilettage pour animaux, les cliniques dentaires, les dépanneurs et les restos.

    Frédéric Dejean comprend que certains commerçants se soient montrés agacés par le nombre croissant de ces lieux consacrés. Il existe d’ailleurs des études qui ont démontré l’impact sur le commerce de la pratique religieuse, rappelle-t-il. « Ce n’est pas terrible d’un point de vue esthétique, car les gens opacifient les fenêtres avec des rideaux ou des cartons. En termes de vitalité commerçante, c’est moins attractif. » Comment, donc, organiser ce sacro-saint vivre-ensemble ?

    « Bricolage à la pièce »
    Mais en voulant légiférer rapidement, les arrondissements ont fait du « bricolage à la pièce » , n’hésite pas à dire certains chercheurs. « Des représentants de diverses instances municipales ont traité ces dossiers en oscillant entre libéralisme et intransigeance, et pas nécessairement avec cohérence », souligne le religiologue Frédéric Castel.

    En 2013, l’arrondissement de Montréal-Nord a modifié le zonage et adopté un nouveau règlement qui exigeait la preuve qu’une forte majorité des fidèles résident dans l’arrondissement où est situé le lieu de culte. Le Conseil des leaders religieux de Montréal-Nord a jugé ce règlement discriminatoire, et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse y a fait écho dans un avis qu’elle a rendu.

    À Saint-Laurent, le Centre islamique du Québec, qui s’est agrandi au fil des ans pour pouvoir s’ajuster au nombre croissant de ses fidèles, a fait face à beaucoup d’opposition. L’arrondissement a tenté de freiner son développement sur une question architecturale, prétextant que cela ne collait pas à l’environnement immédiat… soit un centre d’achat dont l’esthétique n’aurait pas gagné de concours.

    « Je sens une volonté de détourner l’urbanisme à des fins plus politiques et, pour ce faire, on utilise des considérations techniques, dit M. Dejean. On sait que l’implantation de certains lieux de culte va susciter une certaine passion. » Notamment, les mosquées qui, selon lui, sont associées à tort à l’intégrisme religieux. « La radicalisation, ça se fait rarement dans les mosquées », insiste celui qui a étudié ce sujet délicat pour le Collège de Maisonneuve.

    Centraliser et régulariser
    Pour Frédéric Castel, l’un des problèmes vient du fait que les fonctionnaires municipaux ont beau se dire « athées mordicus », ils pensent en catholiques. « Ils s’attendent à ce que, comme dans le temps des grandes paroisses, le lieu de culte soit relativement majestueux et esthétique et attire un grand volume de croyants », constate-t-il.

    À cet égard, l’arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce est un exemple de bonnes pratiques. Pour chaque demande de permis, le groupe religieux répond à un questionnaire. « On veut essayer de bien les comprendre, dit Richard Gourde, conseiller en urbanisme de l’arrondissement. On ne peut pas trouver le bâtiment à leur place, mais on peut les orienter au bon endroit pour leur éviter des démarches lourdes et coûteuses. »

    La spécialiste des lieux de culte Annick Germain prêche pour une régularisation. « Il y a trop d’iniquité dans les règlements, et c’est un problème réel. Il me semble qu’on gagnerait à avoir une gestion plus macro, à la ville centre, tout en impliquant les arrondissements. Ça soulagerait le fardeau qui pèse sur eux ».

    Et si, comme sur la rue Charland, on installait les lieux de culte dans les zones industrielles, qui manquent certes de poésie, mais où il n’y a personne à déranger ? Le sociologue Frédéric Dejean s’interroge et croit qu’il faudra collectivement se poser la question. « Est-ce que c’est vraiment la meilleure façon de faire leur intégration ou si ce n’est pas plutôt une forme de marginalisation ? »

    #Montréal #Canada #religieux #intégristes

    Commentaires :
    Peut-être devrait-on créer des parcs religieux comme on a des parcs industriels. Dans certains cas, on pourrait combiner les deux : les industries ouvertes en semaine et les églises en fin de semaine, ce qui maintiendrait permettrait aux uns de profiter du stationnement des autres.
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    Combien ça coûte aux villes et au Québec tous ces lieux de culte qui bénéficient d’exemptions fiscales ?

    Outremont organisera un référendum sur l’interdiction de nouveaux lieux de culte Le Devoir - 19 novembre 2016 - |Giuseppe Valiante
    http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/485159/les-hassidim-suivront-de-pres-un-referendum-organise-dans-outremont

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    Il y a une dizaine d’années par exemple, la communauté hassidique avait payé un centre d’entraînement du YMCA pour qu’il fasse givrer ses fenêtres — une mesure visant à prévenir les regards baladeurs des garçons fréquentant une école juive avoisinante.
     
    Cet épisode avait avivé l’épineux débat des « accommodements raisonnables » aux quatre coins du Québec.
     
    La plupart des incidents ayant alimenté ce débat houleux depuis les années 1980 ont abouti devant les tribunaux.
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    La communauté hassidique — qui compose près du quart de la population d’Outremont — estime que ses membres devraient avoir accès à leurs services à une distance de marche, puisque les hommes hassidim prient deux fois par jour et se voient interdire l’utilisation de leur véhicule automobile lors de certains congés.
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    #accommodements_raisonnables #hassidique

    Commentaire :
    Ils exigent toujours plus mais ne nous donnent rien en retour !
    Et quand tout ce beau monde compte-t-il s’intégrer à la population québécoise ? S’ils ne l’ont pas déjà fait, c’est qu’ils ne comptent pas le faire un jour ! Ils veulent transformer un des plus beaux quartiers de Montréal pour en faire un quartier juif, et repousser lentement mais sûrement tous ceux qui ne font pas partie de leur communauté. Ce qu’ils nous disent en fait, c’est laissez-nous vivre à notre manière et selon notre religion dans un ghetto où bientôt plus personne n’y aura accès, sauf eux. Montréal sera bientôt une ville de quartiers ghettos multiethniques sans réel attrait autre que faire un mini tour du monde d’un quartier à l’autre, comme une
    exposition universelle qui rassemble plusieurs pays. Elle n’aura plus de spécificité propre à elle-même, ce sera une véritable tour de Babel !

    • Outremont rejette les nouveaux lieux de culte
      L’option du « Oui » l’emporte

      http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/485221/avenue-bernard-outremont-rejette-les-nouveaux-lieux-de-culte

      Les résidants d’Outremont ont adopté dimanche le nouveau règlement de zonage visant à interdire les nouveaux lieux de culte sur l’avenue Bernard. L’option du « Oui » a remporté le scrutin avec 1561 votes, contre 1202 personnes « Non ». Le taux de participation a été de 60,2 %.

      Sur place, le membre de la communauté hassidique Mayer Feig s’est désolé de la victoire du camp du « Oui » ; un choix qui fait en sorte que le règlement entrera bel et bien en vigueur.

      « Nous sommes déçus, c’est le moins que l’on puisse dire, a dit M. Feig. Nous croyons que l’arrondissement aurait pu s’y prendre autrement. Nous avons voulu nous asseoir avec eux pour discuter, mais ils n’ont jamais voulu. »

      Dans le Mile-End voisin, un zonage dérogatoire a été consenti à la communauté hassidique. Elle peut y installer de nouveaux lieux de culte à condition de respecter des règles strictes sur le plan architectural. Le secteur exige notamment que les activités religieuses se tiennent à l’étage et qu’un commerce occupe le rez-de-chaussée.. . . .

  • Aide à mourir : des évêques prônent le refus à des funérailles religieuses _ Le Devoir 29 septembre 2016 |Isabelle Paré
    http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/481105/aide-a-mourir-des-eveques-pronent-le-refus-a-des-funerailles-religieuses

    Une directive des évêques de l’Ouest canadien pressant les prêtres de refuser l’accès aux rites et funérailles religieux aux personnes ayant demandé l’aide à mourir soulève la colère des organismes qui protègent les droits des personnes malades. Cette position, qualifiée de « rétrograde » par certains, sème aussi la division chez les évêques canadiens réunis cette semaine en assemblée annuelle.
     
    Le vade-mecum controversé des évêques de six diocèses de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest de l’Ouest, émis le 14 septembre dernier, survient alors que la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a fait de l’aide à mourir l’un des thèmes centraux de sa rencontre annuelle qui se déroule cette semaine à Cornwall.
     
    La position radicale des évêques de l’Ouest constitue une réponse à la nouvelle loi fédérale autorisant le recours à l’aide à mourir et au suicide assisté. Même si l’Église s’est toujours clairement prononcée contre toute forme d’aide à mourir, aucune directive n’avait encore été édictée par les autorités religieuses sur l’impact de cette nouvelle réalité sur la pastorale et les pratiques religieuses.
     
    « Si l’Église refuse d’accorder des funérailles à quelqu’un, ce n’est pas en guise de punition mais en guise de reconnaissance de sa décision — une décision qui amène cette personne à poser un geste contraire à la foi chrétienne » , tranche le document, transmis cette semaine à tous les évêques canadiens.
     
    Le document souligne qu’il serait « scandaleux » que la cérémonie religieuse donne l’impression de cautionner ce « péché mortel » et « soit interprété comme un encouragement pour d’autres à commettre ce mal ».
     
    Cette orientation divise grandement les évêques du pays, car aucun consensus n’a encore été arrêté sur cette question délicate, assure l’évêque de Valleyfield, Mgr Noël Simard. « Dans mon atelier, dit-il, les avis étaient partagés. »
     
    Dissimuler l’aide à mourir
    Selon ce dernier, il n’y a « pas encore de lignes directrices sur l’approche à avoir ». Mais il est urgent de réfléchir à cette question puisque l’accès à l’aide à mourir au Québec a déjà poussé certains citoyens à dissimuler à des prêtres le fait que leur proche ait requis ce soin de fin de vie, par crainte de se voir refuser des obsèques à l’église.
     
    « J’ai connaissance d’un cas ou le prêtre a eu connaissance après les funérailles de personnes qui ont caché la cause réelle du décès. Les gens connaissent la position de l’Église à ce sujet », soutient Mgr Noël.
     
    Selon ce dernier, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AECQ) devra tôt ou tard se positionner elle aussi sur le sujet, car la réalité de l’aide à mourir soulève de nombreuses questions. - « Qu’est ce qu’on fait avec les préarrangements funéraires ? Avec l’extrême-onction, et que faire quand un geste devient public ? » , soulève Mgr Noël.
     
    À l’image de l’AECQ, qui a jusqu’ici prôné une pastorale
    « d’accompagnement » sans dicter de ligne à suivre en ce qui à trait aux rites de fin de vie, Mgr Noël estime que la décision doit être jugée « au cas par cas ». « Avant d’arriver à une norme et de dire non, il faut recevoir, accompagner et accueillir. Ces situations sont complexes et la pastorale essaie de comprendre cette nouvelle réalité » , a-t-il dit.
     
    Chose certaine, la position adoptée dans l’Ouest canadien trouve des émules, notamment à Ottawa, où l’archevêque Terrence Prendergast a déjà affirmé que ceux qui ont demandé l’aide à mourir ne devraient pas recevoir les derniers sacrements ou des funérailles religieuses. Les évêques de l’Ouest font valoir que l’aide à mourir diffère du cas des personnes ayant commis le suicide — auxquelles l’Église accorde aujourd’hui le droit à des funérailles — puisqu’on reconnaît aujourd’hui que ce geste irréparable découle d’une détresse psychologique ou d’une maladie mentale.
    « Le problème avec l’aide à mourir , nuance Mgr Noël, c’est que c’est prémédité. » _
     
    Colère chez les patients
    Cette attitude jugée « rétrograde » a soulevé mercredi la colère d’organismes oeuvrant pour la protection des droits des personnes malades. « C’est inacceptable, on retourne 50 ans, 100 ans en arrière. Refuser l’accès aux derniers sacrements, je trouve ça d’une barbarie sans nom » , s’est offusqué Pierre Blain, président du Regroupement provincial des comités des usagers (RCPU), un organisme favorable à l’aide à mourir. À son avis, si la position des évêques albertains venait à être adoptée au Québec, ce serait clairement discriminatoire.
     
    La réaction est tout aussi vive au Comité pour la protection des malades, dont le président, Paul Brunet, se dit croyant, tout comme son frère aujourd’hui décédé, Claude Brunet, qui a fondé l’organisme en 1974. « On a permis aux divorcés de fréquenter l’église, alors je ne vois pas en quoi cette position est inclusive, soulève-t-il. J’aurais beaucoup de difficulté à ce qu’un prêtre ne prenne pas en considération la demande venant d’une personne qui a requis l’aide à mourir. Qui sont-ils pour juger ? »
     
    Chose certaine, le sujet risque de faire surface au Québec et ailleurs, d’autant plus que les lignes édictées par les assemblées épiscopales constituent davantage des orientations que des obligations, selon les informations obtenues de l’Assemblée des évêques québécois. Ni l’AECQ ni la CECC ne peuvent dicter la conduite des évêques, puisque ces assemblées constituent davantage des lieux de réflexion sur la liturgie et la justice sociale. Chaque évêque est en effet libre d’adopter sa propre « approche pastorale. »

    #eglise_catholique #évêque #Canada #Mgr_Noël #Noël

    • L’Église québécoise offrira les rites funéraires Le Devoir 30 septembre 2016 |Isabelle Paré *
      Les archevêques de Montréal et de Québec prennent leurs distances de leurs confrères de l’Ouest _
      http://www.ledevoir.com/societe/sante/481251/aide-medicale-a-mourir-les-hopitaux-catholiques-de-l-ontario-boycottent

      Les prêtres de Montréal et de Québec ne refuseront pas d’offrir des funérailles religieuses ou d’autres rites funéraires aux personnes ayant requis l’aide à mourir, au contraire d’une directive édictée par des évêques de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest.
       
      En réaction au tollé suscité par la prise de position stricte de six diocèses de l’Ouest, les archevêques de Québec et de Montréal ont fait savoir jeudi en marge de l’Assemblée annuelle des évêques qui se déroule à Cornwall qu’ils prônaient plutôt une approche « d’accompagnement » , malgré leur opposition morale à l’aide à mourir.
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      Hôpitaux catholiques
      Par ailleurs, cette semaine, l’Association des hôpitaux catholiques de l’Ontario, a elle aussi soulevé la colère en édictant des directives prévoyant qu’aucune conversation sur l’aide à mourir ni aucune forme de soutien à l’aide à mourir ne devaient avoir lieu dans les murs des 29 hôpitaux qu’elle représente.
       
      En clair, cela signifie que plusieurs Canadiens vivant dans des régions desservies par des hôpitaux catholiques, mais financés par des fonds publics, pourraient se voir nier l’accès à l’aide à mourir. Ces patients seront plutôt transférés mourants dans d’autres établissements en raison des objections religieuses brandies par ces institutions.
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      #hôpitaux #hôpitaux_catholiques