Et dans cet article du Figaro, Fabrice Balanche, Agrégé et docteur en Géographie, maître de conférences à l’Université Lyon-2 et chercheur invité au Washington Institute nous dit que la Russie avait prévenu de ses bombardements et que les civils qui n’ont pas fui appartiennent aux familles des rebelles :
Après trois années de bombardement, le camp de Bashar el Assad considère que ceux qui restent dans Alep-Est soutiennent les rebelles, car les autres ont eu tout le temps de fuir. C’est en partie vrai, car il s’agit pour l’essentiel des familles des combattants, qui sont donc payées pour rester. Désormais, la seule solution envisagée par les militaires pour les convaincre de quitter Alep-Est est de frapper aveuglément et massivement.
La population d’Alep-Est est ainsi passée de plus d’un million d’habitants en 2011 à 200,000 aujourd’hui selon l’ONU, mais sans doute beaucoup moins.
▻http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/09/29/31002-20160929ARTFIG00111-alep-pourquoi-la-tragedie-humanitaire-ne-boulever
Qu’en est-il ? Combien de civils restent piégés à Alep ? Beebers Mishal, 31 ans, l’un des fondateurs de la Défense civile syrienne, qui témoigne de la situation humanitaire atroce à Alep sur ce site « L’état d’exception », serait-il d’accord avec cette analyse de Fabrice Balanche ?
Difficile de mettre en cohérence ces informations et témoignages contradictoires sur cette tragédie épouvantable qui en occident semble effectivement laisser beaucoup de monde indifférent.