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  • New Texts Out Now : Rula Jurdi Abisaab and Malek Abisaab, The Shi‘ites of Lebanon : Modernism, Communism, and Hizbullah’s Islamists
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/20023/new-texts-out-now_rula-jurdi-abisaab-and-malek-abi

    A propos d’un livre qui vient de sortir :
    Rula Jurdi Abisaab and Malek Abisaab, The Shi‘ites of Lebanon : Modernism, Communism, and Hizbullah’s Islamists. Syracuse : Syracuse University Press, 2014.

  • New Texts Out Now: Rula Jurdi Abisaab and Malek Abisaab, The Shi‘ites of Lebanon: Modernism, Communism, and Hizbullah’s Islamists
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/20023/new-texts-out-now_rula-jurdi-abisaab-and-malek-abi

    This book invites scholars to rethink, first of all, the separations and the contrasts that we draw between religious movements and secular ideas. We cannot give the secular and the secularists generic descriptions or assign them peripheral roles in shaping the public and private worlds of the Lebanese. This study hopes to open a new space for studies that stress the pervasiveness of particular secular ideas and processes in Lebanese society and their complex interface with sectarianism and religion.

  • Debt and Obligation in Contemporary Ramallah
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/19665/debt-and-obligation-in-contemporary-ramallahn
    Entre dépendendance...

    Given low rates of pay, this can mean many years of working the equivalent of two days a week for the bank (since banks can by law deduct up to forty percent of an individual’s salary upon deposit for debt repayment).

    ... et frugalité volontaire mais invisible et politiquement signifiante :

    In Um-Asharayet, the multiple ways in which residents owe things to others creates a space of social, which is to say political, contestation—if we understand politics to be the ways in which the problems of living together are worked through and worked out. This space is dynamic and changing, but it would be wrong to assume that there is some sort of teleological end point. While Israeli and PA elites and international donor states have a very great capacity to act in this context, residents such as those in Um-Asharayet we have talked with also shape the current state of affairs by circulating ideas about the enduring and renewed importance of social ties and commitments, including their importance over financial obligations. As Waleed contends, “Social obligations are the basic obligations and financial obligations are just a means to facilitate social life.” Residents also develop or reinforce economic relations in ways that bypass banks through personal agreements with traders and building owners. We also encountered acts of personal austerity where residents refused to live a consumption-driven lifestyle. Rami told us, ‘It is not important for me to possess everything that my friend or neighbor owns. I guess satisfaction with your personal financial situation is an important aspect in the process of acclimatization. Loans provide temporary luxury.” During our research there were also multiple examples of improvisation, where residents used what was at hand—such as the urban environment—to enable social life at little to no cost (e.g. a wedding lunch in a parking garage).

    Often such ideas and practices are far less visible than adverts for the Bank of Palestine, and in some cases actively seek invisibility. Hence the potency of such acts may seem negligible in the face of the power of the PA-businessmen-donor consensus. However, as Elizabeth Povinelli (2011: 78) reminds us, “The social worlds of the impractical and disagreeable remain in durative time. They persist. But do not persist in the abstract.” Put another way, while living with debt might be seen as a sacrificial good (i.e. suffer now, benefit later) from the perspective of dominant worlds, or as a state of limbo by critical scholarly communities, those who live in such a situation are by necessity problem solvers, constantly working away at how to endure and move beyond such conditions. One of the key challenges in contemporary Ramallah is how to support and disseminate such practices of endurance and invention.

    #frugalité #résistance #aliénation #dette #banque #consommation

  • Le projet de ville-nouvelle Bio-Istanbul : Un urbanisme spéculatif, ségrégatif et durable
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/19394/le-projet-de-ville-nouvelle-bio-istanbul_un-urbanin
    par @elvan

    Ekolojik (écologique), yeşil (vert), doğal (naturel) ou akıllı (intelligente équivalent du smart anglais), tels sont les nouveaux concepts de plus en plus mis en avant par les brochures publicitaires des projets immobiliers à Istanbul. Labélisés du sceau de la « durabilité » (sürdürülebilirlik en turc), terminologie ayant signé son entrée dans le vocabulaire des politiques urbaines depuis le début des années 2000 en Turquie (Pérouse 2011), ces projets témoignent-ils pour autant des nouvelles manières de penser et de produire l’urbain dans la métropole stambouliote ? Pour répondre à cette interrogation, il nous paraît utile dans un temps introductif de contextualiser l’intégration du référentiel du développement urbain durable (DUD) dans le régime dominant de la fabrique métropolitaine. Les deux parties suivantes permettront de repérer les éventuelles évolutions ou les continuités des modes de faire et de penser la ville durable, à travers l’exemple du projet de ville-intelligente appelée Bio-Istanbul.

  • Three Travelling Plaques Become Four in Mohamed Mahmoud Street
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18471/three-travelling-plaques-become-four-in-mohamed-ma

    Not only are the travelling plaques striking, reminding us of the constantly multiplying numbers of martyrs, but they also symbolize the dynamic making of a collective memory. The display of English translations from the holy texts of the three monotheistic religions reveals an urgent desire to communicate universally about martyrdom, mourning, and perhaps about incomplete revolutions. Today, the pessimists argue that the martyrs, massacres and dramatic confrontations of the past three years have been forgotten, and that the deep state remains untouched. Yet as Mohamed Mahmoud Street’s stories show, Egypt has witnessed a palpable qualitative transformation in the public sphere and culture since 2011. It may be fragile, and hosts paradoxes and contradictions at times, but it continues its resistance.

    Mona Abaza sur la rue Mohamed Mahmoud. Moins sur les inévitables graffitis que sur les pratiques de commémoration et la vie qu’abrite cette galerie à ciel ouvert au sein d’un Caire où l’ordre, al amn et al istiqrar, les deux mots magiques de l’Etat militaire sont bien en place. La rue MM est bizarrement un reliquat « révolutionnaire » autorisé dans tout ça. Musée (ou cimetière diraient nos amis futuristes) d’une révolution qui a mal vieilli.

  • [Info-Palestine.eu] - Dans la propagande israélienne, les hommes de Gaza sont-ils encore vus comme des victimes ? - par Maya Mikdashi
    http://www.info-palestine.net/spip.php?article14907

    Le meurtre de femmes et d’enfants est horrible, cependant, dans la répétition de ces faits dérangeants, il manque quelque chose : le deuil de l’opinion publique pour les hommes palestiniens assassinés par la machine de guerre israélienne.

    En 1990, Cynthia Enloe (3) a inventé le concept « femmesetenfants » afin de réfléchir à la mise en place d’une rhétorique sexuée [genrée] pour justifier la guerre du Golfe. Aujourd’hui, nous devons être conscient-e-s de la façon dont le cliché « femmesetenfants » est véhiculé au sujet de Gaza et plus largement de la Palestine.

    Il accomplit plusieurs exploits rhétoriques, dont deux principaux : d’un côté, le regroupement des femmes et des enfants au sein d’une même catégorie indistincte, regroupé-es par « similitude » de genre et de sexe ; de l’autre, la reproduction du corps de l’homme palestinien (et plus généralement de celui de l’homme arabe) comme toujours dangereux. Ainsi le statut des hommes palestiniens (une désignation qui inclut les garçons âgés de 15 ans et plus, et parfois aussi jeunes que 13 ans) comme « civils » est toujours perçu comme douteux.

    Cette manière de genrer la guerre d’Israël sur Gaza est proche de la rhétorique de la « Guerre contre le terrorisme », et comme Laleh Khalili l’a remarquablement démontré (4), proche de la stratégie contre-insurrectionnelle et du « war-making » plus globalement. Dans ce cadre, le meurtre de femmes, de filles, de pré-adolescents et de jeunes garçons est à relever tandis que les adolescents et les hommes sont présumés coupables de ce qu’ils auraient pu faire si on les avait laissés en vie. De plus, ces adolescents et hommes sont potentiellement dangereux non seulement pour les soldats qui occupent leur pays mais aussi pour les « femmesetenfants » qui sont les réel-le-s civils. Les jeunes garçons après tout peuvent grandir pour devenir de violents extrémistes. En tuant le corps, on désamorce ce potentiel.

    Ainsi avec cette logique, la critique de la guerre d’Israël sur Gaza se voit répondre, sur un ton très sérieux, des allégations sur le « sort » des femmes et des homosexuel-le-s « sous » le Hamas. Récemment, un porte-parole d’Israël a répondu à Noura Erakat, qui condamnait la violation par Israël des droits universels de l’être humain, en partageant cette pépite de sagesse : « Le Hamas, ils n’autoriseraient pas une jeune femme progressiste laïque à exprimer ses opinions tel que vous le faites, m’dame. Il ne permettrait pas à mes amis gays d’exprimer leur sexualité librement ». Cette allégation vise à mobiliser la rhétorique genrée de la « Guerre contre le terrorisme », rhétorique qui joue sur les registres émotionnels du progressisme états-unien en dévoyant le féminisme et les droits des LGBTQ [Lesbiennes, Gais, Bisexuelles, Trans’, Queers].

    Ce même dévoiement permet à l’islamophobie et à la guerre d’être promues comme un bien populaire et international – après tout, c’est bien « nous » qui défendons les personnes sans défense des ravages des hommes arabes et musulmans (5). Laleh Khalili a nommé ceci « l’usage d’une narration genrée pour distinguer ceux et celles qui doivent être protégé-e-s de ceux que l’on doit craindre et détruire ». Ce discours est si efficace qu’il n’a pas besoin de s’appuyer sur les faits : il les outrepasse.

    ...

    Le grand nombre de « femmesetenfants » mort-e-s suffit à mobiliser le président des Etats-Unis et les Nations Unies à faire des déclarations dans lesquelles la violence est « condamnée » - mais le meurtre, l’emprisonnement, la mutilation des hommes et garçons palestiniens en temps de guerre et de cessez-le-feu restent tus.

    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18644/can-palestinian-menbe-%20victimsgendering-israels-w

    #Palestine

  • Université / Gaza :

    La Critical Ethnic Studies Association soutient le boycott universitaire
    USACBI, le 18 juillet 2014
    http://www.usacbi.org/2014/07/critical-ethnic-studies-association-passes-bds-resolution-supporting-academi

    La African Literature Association également :
    http://africanlit.org/about-the-ala/ala-resolutions-and-executive-letters

    La communauté internationale doit mettre fin à la punition collective de la
    population civile de la bande de Gaza par Israël
    300 juristes internationaux, le 28 juillet 2014
    http://fondation-frantzfanon.com/IMG/pdf/op._jur._gaza_french-1-8-2014-1.pdf

    Des étudiants de la San Diego University se mobilisent contre le massacre à Gaza
    Le 28 juillet 2014
    http://www.thecollegefix.com/post/18582

    Les étudiants salariés de l’université de Californie soutiennent la Palestine
    Le 31 juillet 2014
    http://www.aurdip.fr/Les-etudiants-salaries-de-l.html

    Près de 1000 historiens écrivent une lettre au président Obama et aux membres du congrès américain pour demander des pressions américaines et la suspension de l’aide militaire
    Le 31 juillet 2014
    http://www.historiansagainstwar.org/gazapetition.html

    Lettre ouverte à David Cameron de Medical Aid for Palestinians
    Juillet 2014
    http://www.map-uk.org/campaign-with-us/gaza-crisis-an-open-letter-to-david-cameron

    Près de 100 chercheurs et membres du International Institute of Social Studies (ISS) de la Haye rejoignent la campagne BDS contre israel
    Le 31 juillet 2014
    http://www.iss.nl/fileadmin/ASSETS/iss/Documents/News___events_docs/Gaza_OpenLetter_NL_govt_July2014.pdf

    Israël viole à Gaza pratiquement tous les aspects du droit international
    150 avocats, juristes et universitaires belges, DeMorgen.be, le 1er août 2014
    http://www.aurdip.fr/Israel-viole-a-Gaza-pratiquement.html

    Chuck D, Jonathan Demme, Gloria Steinem, Wallace Shawn, Tony Kushner, Mira Nair, Roger Waters, Brian Eno, Eve Ensler, Angela Davis, Ken Loach, Naomi Klein, Emily Jacir, Annemarie Jacir, Remi Kanazi, Cherien Dabis, DAM, Udi Aloni, Desmond Tutu, Rigoberta Menchu, Jody Williams, Adolfo Pérez Esquivel et d’autres Célébrités, Artistes, Militants et Prix Nobel de la Paix S’élèvent pour Défendre les Droits des Palestiniens dans une Nouvelle Vidéo
    Freedom for Palestine, le 2 août 2014
    http://www.aurdip.fr/Gloria-Steinem-Chuck-D-Jonathan.html

    Appel urgent de l’Institut des Études sur les Femmes, Université de Birzeit
    Institut des Études sur les Femmes, Université de Birzeit, le 4 août 2014
    http://www.aurdip.fr/Appel-urgent-de-l-Institut-des.html

    La Palestine comme métaphore
    Une quarantaine d’artistes, militants, étudiants, intellectuels et universitaires dont Rocé, Philipe Caubère, Serge Teyssot-Gay, Nacera Guénif, Nadir Dendoune ou Sonia Dayan Herzbrun, Médiapart, le 5 août 2014
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/050814/la-palestine-comme-metaphore

    Les universités israéliennes profondément impliquées dans le massacre de Gaza
    PACBI, le 5 août 2014
    http://www.aurdip.fr/Les-universite-israeliennes.html

    Israel bombarde l’Université islamique et des écoles à Gaza
    PACBI, le 6 aout 2014
    http://pacbi.org/etemplate.php?id=2532

    Plus de 100 professeurs, chercheurs, bibliothécaires et archivistes du monde entier, spécialistes du Moyen-Orient, appellent au boycott des institutions universitaires israéliennes
    Jadaliyya Reports, le 6 août 2014
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18811/over-100-middle-east-scholars-and-librarians-call-

    Lettre ouverte de 180 universitaires néerlandais, le 6 août 2014
    http://www.aurdip.fr/Lettre-ouverte-Gaza-Universitaires.html

    1200 professeurs et chercheurs espagnols demandent la rupture des relations universitaires avec israël, le 6 août 2014
    http://boicotisrael.net/bds/1200-professors-researchers-academic-bds

    « National Union of Students », un syndicat britannique qui représente 7 millions d’étudiants, condamne Israël et appelle au boycott
    Asa Winstanley, Electronic Intifada, le 7 août 2014
    http://www.aurdip.fr/Une-organisation-etudiante.html

    L’université d’Illinois licencie le professeur Steven Salaita à cause de ses tweets sur le massacre de Gaza
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 8 août 2014
    http://www.aurdip.fr/L-universite-d-Illinois-licencie.html

    Lettre de l’AURDIP et BRICUP à la Chancelière de l’Université de l’Illinois suite à l’annulation d’une position universitaire pour le Dr. Steven Salaita
    AURDIP & BRICUP, le 9 août 2014
    http://www.aurdip.fr/Lettre-de-l-AURDIP-et-BRICUP-a-la.html

  • Démontage de cinq « éléments de langage » israéliens (traduction d’un article de « The Nation »)
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18758/cinq-points-de-discussion-isra%C3%A9liens-sur-gaza_d%C3%A9my

    Israël met en avant que ses guerres actuelles et passées contre la population palestinienne de Gaza sont une réponse aux tirs de roquette. Une preuve empirique de 2008, 2012 et 2014 réfute cette allégation. D’abord, selon le ministère des Affaires étrangères d’Israël, la plus grande réduction des tirs de roquette a été obtenue par la voie diplomatique et non par des moyens militaires. Ce graphique (http://blog.thejerusalemfund.org/2014/07/gaza-cease-fire-dynamics-explained-what.html) démontre la corrélation entre les attaques militaires d’Israël sur la bande de Gaza et l’activité militante du Hamas. Les tirs de roquettes du Hamas augmentent en réaction aux attaques militaires israéliennes et décroissent en corrélation directe avec elles. Les cessez-le-feu ont apporté la sécurité la plus grande à la région.

    Pendant les quatre mois du cessez-le-feu sous négociation égyptienne en 2008, les militants palestiniens ont ramené le nombre de tirs de roquettes à zéro, ou à un seul chiffre, dans la bande de Gaza. En dépit de cette sécurité et de ce calme relatifs, Israël a brisé le cessez-le-feu pour se lancer dans cette bien connue offensive aérienne et terrestre qui a tué 1400 Palestiniens en vingt-deux jours. En novembre 2012, l’assassinat extrajudiciaire par Israël du responsable de la branche militaire du Hamas à Gaza, Ahmed Jabari, alors même que celui-ci était chargé d’examiner les conditions pour une solution diplomatique, a brisé une fois encore le cessez-le-feu et précipité l’offensive aérienne de huit jours qui a tué 132 Palestiniens.

    Immédiatement avant la plus récente des opérations d’Israël, les attaques de roquettes et de mortier du Hamas ne menaçaient pas Israël. Israël a délibérément provoqué cette guerre avec le Hamas. Sans fournir la moindre parcelle de preuve, il a accusé la faction politique de l’enlèvement et du meurtre de trois colons près d’Hébron. Quatre semaines et plus de 700 vies plus tard, Israël n’a toujours pas apporté la moindre preuve démontrant l’implication du Hamas. Durant les dix jours de l’opération Gardien de nos frères en Cisjordanie, Israël a arrêté environ 800 Palestiniens, sans inculpation ni jugement, il a tué neuf civils et pillé près de 1300 bâtiments résidentiels, commerciaux et publics. Son opération militaire a ciblé les membres du Hamas qui avaient été libérés lors de l’échange de prisonniers avec Gilat Shalit, en 2011. Ce sont ces provocations israéliennes qui ont précipité les tirs de roquettes, lesquels selon Israël ne lui auraient laissé d’autre choix que cette opération militaire épouvantable.

    #Israël #Palestine #Gaza

  • Mohamed Bouazizi, l’ouvrier agricole : Relire la « révolution » depuis les campagnes tunisiennes
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18630/mohamed-bouazizi-louvrier-agricole_-relire-la-%C2%AB-r%C3%A9

    Comment expliquer ces silences narratifs, alors que certains travaux biographiques ont évoqué le passé rural et agricole de Mohamed Bouazizi [2] ? Pourquoi certaines catégories d’appartenance ont-elles été supprimées (ouvrier agricole, habitant d’une région à dominante rurale, militant contre une dépossession foncière) là où d’autres semblent avoir été créées (chômeur, diplômé, giflé) ?

  • Can Palestinian Men be Victims ? Gendering Israel’s War on Gaza
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18644/can-palestinian-men-be-victims-gendering-israels-w

    On pleure la perte des femmes et des enfants, mais les hommes palestiniens peuvent-ils aussi être des victimes ?

    Only within this logic can criticism of Israel’s war on Gaza be answered, straight faced, with statements about the “fate” of women and homosexuals “under” Hamas. Recently, a spokesman for Israel answered Noura Erakat’s condemnation of Israel’s violation of international human rights by sharing this gem of wisdom: “Hamas, they wouldn’t allow a young, liberal, secular woman to express her views like you do, ma’am. They would not allow my gay friends to express their sexuality freely.” This statement aims to mobilize the gendered discourse of the War on Terror, a discourse that plays on the affective registers of US liberalism through a pandering to feminist and LGBTQ rights. This pandering allows Islamophobia and war to be manifested as a public and international good—after all, it is “we” that are defending the helpless from the ravages of Muslim and Arab men. Laleh Khalili has called this “the use of gendered ‘telling’ to distinguish those who are to be protected from those who are to be feared or destroyed.” This discourse is so powerful that it does not need to rely on facts—it has in fact overridden them.

    The Israeli war machine, much like the US war machine in Afghanistan or Iraq, does not protect Palestinian queers and women and children. It kills them, maims them, and dispossesses them alongside their loved ones—for the simple reason that they are Palestinian, and thus able to be killed with impunity while the world watches. Today, the difference between Palestinian womenandchildren and Palestinian men is not in the production of corpses, but rather in the circulation of those corpses within dominant and mainstream discursive frames that determine who can be publicly mourned as true “victims” of Israel’s war machine. Thus the sheer number of womenandchildren dead are enough to mobilize the US president and the UN to make statements “condemning” the violence—but the killing, imprisonment, and maiming of Palestinian men and boys in times of war and ceasefire goes uncited. In Israel men, settlers, and even soldiers are framed as victims of Palestinian terrorism and aggression. All are publicly mourned. In an almost direct reversal, while Palestinian boys and men have been the primary target of Israel, as evidenced by the population of political prisoners and targeted assassinations, are not seen by western based mainstream media as victims of Israeli terrorism and aggression. Palestinians are put in the self-defeating position of having to fight to be recognized as human, to be recognized in death and in life as victims of Israeli policies and actions.

    #Proche_Orient #racisme #pinkwashing

  • HRW’s Pro-Israel Partisanship on ’Protective Edge’
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18509/hrws-pro-israel-partisanship-on-protective-edge

    The NYC-based organization Human Rights Watch, which has grown increasingly closer to the US government over the years, has sunk to a new low in the kneejerk response it published July 9, to Israel’s deadly ’Operation Protective Edge’. See how.

  • New Texts Out Now : Pascal Menoret, Joyriding in Riyadh : Oil, Urbanism, and Revolt
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18310/new-texts-out-now_pascal-menoret-joyriding-in-riya
    Très stimulant entretien ! Je viens d’acheter le livre...

    Joyriding in Riyadh is the first book in English that analyzes contemporary Riyadh. With more than six million inhabitants, Riyadh is the third most populated Arab city; it is also the capital of the wealthiest state in the region. The book looks at the recent history of the city from the conflicted points of view of its princes, planners, developers, realtors, and joyriders. In the 1960s, the princes didn’t want a big city, with its problems and its dangers, but rural migration contributed to creating a huge metropolis. The Greek urbanists didn’t really understand the growth of Riyadh (nobody did), and sort of blind-planned the city. Realtors started with modest projects, but the 1973 oil bonanza exceeded all their hopes. They unexpectedly became the actual makers of the city as we know it today. All these characters’ expectations about the city were trumped by the logics of urbanization and real estate development.

    Joyriders belong in majority to migrant communities who left the Saudi countryside to seek opportunities in the capital. They are the product of the massive rural migration that fueled urban growth since the 1960s. If a few migrants managed to attain wealth and influence, most of them were betrayed by the city’s exclusive economy. Often dropouts and jobless, the youngest migrants or sons of migrants run amok in those areas where real estate development is raging: they steal cars and destroy them on freshly asphalted roads in the midst of new developments, where no police force is yet able to stop them. Their road revolt feeds off the two channels of rent distribution: real estate and consumer good import.
    [...]
    espite having the highest Twitter penetration rate in the world, Saudi Arabia hasn’t undergone the kind of political change that we’re told was triggered by social media. Joyriding in Riyadh shows that there is something else to the story of mobilization than virtual connections, and that physical infrastructure plays a vital role in providing opportunities for the emergence of class consciousness and activism. Marx noted that it took centuries for the burgers of the Middle Ages to develop class consciousness, whereas railroads allowed the proletariat to swiftly understand both its predicament and its collective power. Railroads were at once the epitome of industrial capitalism and the best way to connect isolated work forces. Today’s roads are as ambiguous. As one of my interviewees put it, car-possessing local elites benefited from the roads that were supposed to bring “development” to the people. Roads created huge investment opportunities for the clients of the royal family, and carried state power and nepotism deep into Saudi society. Joyriding in Riyadh shows how western experts, Saudi investors, and Riyadh youth have turned these instruments of authoritarianism into tools of anarchism and disorder.

    What does the study of urban spaces in Saudi add to our understanding of the Arab uprisings? There is a vague sense among those who study the region that the heart of the Middle East lies on the shores of the Mediterranean Sea, and that the south of the Arab world, from Mauritania to Upper Egypt to the Gulf, is peripheral. Scholarship on the 2011 uprisings tends to reinforce that stereotypical geography: the action seems to happen around the Mediterranean, from Tunis to Cairo to Benghazi to Damascus, while many would probably contend that the hinterland personifies political reaction.

    It is true that Saudi Arabia didn’t experience an uprising of the scale of those which dethroned Ben Ali, Mubarak, or Qaddafi. Yet labeling the country as counterrevolutionary would be misleading: if the Al Saud helped repress the Bahraini revolution and supported field marshal El-Sisi’s coup in Egypt, they welcomed change in Libya and supported the Syrian insurgency. Treating Saudi Arabia as the epicenter of the counter-revolution would also be unfair to those who, from Jeddah to Riyadh to Qatif, courageously protested corruption, economic inequality, and repression. Demonstrations took place, people immolated themselves in several towns, women came out to protest repression.

    Yet the Saudi revolution didn’t take place. The Saudi system of power, often described as vernacular, “Islamic,” or exceptional, relies in reality on transnational networks, arms sales, corruption, and on the creation at home of an economy that is both connected to and insulated from international dynamics. The country’s economic importance generates enough resources to not only silence a large part of the population, but also turn it into an active promoter of authoritarian government. Contrary to widespread stereotypes, the Saudi opposition is highly vocal, articulate and transnational (think of Osama bin Laden or Salman al-’Awda). It scares the state, which has the means to sustain an impressive array of repressive tools. The level of political violence that Saudis experience is extremely high, and largely explains the stability of government in the country.

    But there is more to this story than forced acquiescence. Saudis resent the system almost as much as they benefit from it, and this mix of protest and acquiescence is one of the topics of Joyriding in Riyadh. The book shows that physical infrastructures, produced at the intersection of global networks and local powers, became targets and symbols for popular uprisings. “Roads bring invaders,” as Arabian Peninsula leaders would say a century ago. They now bring state power and economic violence to the sprawling suburbs of Riyadh. In a system where the state itself is out of reach, it is roads, cars, and cops that are everyday targets of car riots against infrastructures, commoditization, and trade monopolies. Pedestrian demonstrations may be rare in Riyadh, but for more than three decades, car demonstrations occurred on a daily basis in those very places where financial investments and royal power reshape the cityscape.

    #Riyadh #Arabie_Saoudite #Pascal_Menoret

  • ابحثوا عن السعودية
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18249/arabic

    «في حال فوز نوري المالكي رئيس الوزراء الحالي المنتهية ولايته، في الانتخابات التي يجري الإعداد لها في الفترة الراهنة، سوف يقسّم العراق»

    Rappelés dans cet article de Jadaliyya, ces mots de Turki al-Faisal, ex patron des renseignements saoudiens, avant les élections irakiennes, rempportées par Al-Maliki : « En cas de victoire de Nouri al-Maliki, l’actuel Premier ministre dont le mandat arrive à terme à l’occasion des élections qui se préparent, l’Irak sera partitionné (yuqassam al-’irâq). »

  • Sub-Saharan Migrants’ Quest for Hope and Other Dangerous Pursuits

    The present photography essay stems from my doctoral fieldwork (2011-13) in Rabat, Morocco. The pictures were taken in the marginal neighborhood of #Douar_Hajja, where the presence of sub-Saharan migrants is highly visible. Douar Hajja is a liminal space, a crossroad where migrants look for work, and mostly wait whilst healing their wounds and considering their options: keep going despite the odds, remain in Morocco if conditions improve, or go back for those who cannot take it anymore. Rather than passively waiting, and in spite of dreadful living conditions exacerbated by institutional racism, migrants there organize life in collective houses, set up businesses and political organizations. It is a place of hope where sub-Saharan migrants long for a better future, somewhere. The pictures are not meant as a contribution to an aesthetic of misery appealing to what Reuben Odoi has denounced as “philanthropy.” Rather, they illustrate migrants’ strategies, trials, and failings at coping when violence and precariousness have become ordinary.

    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18153/sub-saharan-migrants%E2%80%99-quest-for-hope-and-other-dan

    #photographie #migration #photoreportage #Maroc #espace_liminal #frontière #survie

    cc @albertocampiphoto

  • J’aimerais bien que quelqu’un traduise la déclaration de Falah Alwan pour la Fédération des conseils ouvriers et syndicats en Irak.
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18142/حول-الأحداث-الأخيرة-في-الموصل-ومدن-أخرى-في-العراق

    إن مطالب الجماهير ضد التمييز والطائفية هي عادلة ومشروعة، وسياسة المالكي هي رجعية تمييزية، تابعة، ومرفوضة. وفي الوقت نفسه، فإن تمكن داعش من السيطرة على المدن والتحكم بالجماهير يشكل خطراً جدياً على الحياة والمجتمع.

    إن مطلب الجماهير تحول الى وسيلة بيد القوى السياسية الرجعية للتسابق على اقتسام الغنائم السياسية، من إرهابيي القاعدة الإسلاميين والبعثيين والعشائريين، إلى رجال الدين الشيعة الذين دعوا الى الاقتتال، والقوى القومية الكردية التي حققت مكاسب سياسية وعسكرية في وقت أصبح العراق عموماً مقسماً بوضوح، بين إرادات القوى السياسية المسيطرة مقابل غياب إرادة الجماهير.

    إن القوى الاقليمية المستفيدة من تفكك العراق —وبخاصة ايران والسعودية وتركيا— تعمل، كل بطريقتها، على تحقيق مكاسب. في حين تستعد الولايات المتحدة، مسبب المشكلة أساساً، إلى التدخل بطريقتها. وقد عبر رئيس امريكا باراك اوباما عن قلقه على النفط في العراق أثناء حديثه عن أحداث العراق مرتين، في حين لم يقلق على مصير مليوني عراقي أصبحوا تحت سيطرة العصابات، ولا على النساء اللواتي انتحرن في الموصل بسبب عصبات داعش.

    إن الطبقة العاملة في العراق هي القوة المشتركة التي تتواجد من أقصى كردستان إلى أبعد نقطة في الجنوب. وهي القوة التي يكمن وجودها وحياتها في توحيد جماهير البلاد والقضاء على التمييز، وهي فقط القادرة على إنهاء التشتت والتقسيم.

    À mettre en regard de l’analyse du Akhbar :
    http://seenthis.net/messages/267082

    • Proposition de traduction perfectible sans doute :
      « Mossoul ainsi que d’autres villes en Iraq passent par des transformations tempétueuses, graves et cruciales.
      Les médias, en particulier les médias partisans du gouvernement iraqien et de l’Occident, traitent des informations relatant la domination de plusieurs villes du pays par l’Etat Islamique en Iraq et au Levant (l’ EIIL ) et déchainent contre lui la population. Les hordes terroristes de l‘EIIL sont parmi les armés et son empreinte est claire dans les évènements. Ceci est vrai. Et la population en général le refuse, que ce soit au Centre et au Sud du pays ou dans les régions sorties du contrôle de l’état, ou dans ce qui est connu sous le nom de villes sunnites, ou le triangle sunnite, un terme donné par les services de renseignements, en particulier américains, et qui était une véritable ingénierie de confessionnalisation de l’Iraq.
      En même temps, la politique d’al-Maliki et de son gouvernement, bâtie sur un fondement confessionnel sectaire, n’est généralement pas acceptée en Iraq, mais la question prend un aspect plus prononcé dans les villes où se concentre la ségrégation confessionnelle sectaire et dans lesquelles la population simple se voit traitée à la manière d’ennemis politiques.
      La prise de ces villes par les armés ne constitue pas le rêve des habitants de ces régions, leurs aspirations à se débarrasser du sectarisme sont claires et simples, et ils avaient exprimé cela lors de sit-in pacifiques, mais les forces terroristes armées ont profité du climat ambiant pour arriver au pouvoir.
      Les demandes des populations contre la ségrégation et le sectarisme sont justes et légitimes, et la politique d’al-Maliki est rétrograde ségrégationnelle, subordonnée et inacceptable. Et en même temps , si l’EIIL arrive à s’emparer des villes et à contrôler les populations, cela constituerait un sérieux danger pour la vie et la société.
      La demande des populations est transformée en un outil aux mains des forces politiques rétrogrades dans leur course pour le partage du butin politique, des terroristes islamistes d’al-Qaida et des baathistes et des claniques, aux hommes de religion shiites qui ont appelé au combat, et les forces nationalistes kurdes qui ont obtenu des acquis politiques et militaires au moment où l’Iraq en général est devenu clairement divisé entre les volontés des forces politiques dominantes parmi lesquelles la volonté des populations ne figure pas.
      Les forces régionales à qui profite le morcellement de l’Iraq –en particulier l’Iran, l’Arabie Saoudite et la Turquie- œuvrent, chacune à sa manière, à réaliser des acquis. Alors que les États Unis, l’origine même du problème, s’apprêtent à intervenir à leur façon. Et quand le président Barack Obama parlait des évènements de l’Iraq, il a, à deux reprises, exprimé son inquiétude pour le pétrole en Iraq alors qu’il ne s’était pas inquiété pour le devenir de deux millions d’iraqiens désormais sous domination de gangs, ni pour les femmes qui se sont suicidées à Mossoul à cause des gangs de l’EIIL.
      La classe ouvrière en Iraq est la force commune de l’extrême Kurdistan jusqu’au point ultime du Sud. Et c’est la force dont l’existence et la vie réside dans l’unification des populations du pays et l’éradication de la ségrégation, elle seule est à même de venir à bout de la dispersion et du morcellement.
      Nous refusons l’intervention des États Unis et nous protestons contre le discours indécent du président Obama dans lequel il s’inquiète pour le pétrole et pas sur le devenir des êtres humains.
      Nous nous dressons contre l’intervention ignoble de l’Iran
      Nous nous dressons contre l’intervention des Pays du Golfe et le financement des armés, en particulier l’Arabie Saoudite et le Qatar.
      Nous refusons la politique sectaire rétrograde de Nouri al-Maliki .
      Nous nous dressons contre la domination de Mossoul et du reste des villes par des gangs et des milices armées terroristes.
      Nous approuvons et nous soutenons les demandes des populations dans ces villes contre la ségrégation et le sectarisme.
      Nous refusons l’intervention de l’institution religieuse et ses appels aux combats, et ce, sans distinction.
      Nous œuvrons pour le soutien des forces représentatives des intérêts des populations et pour son renforcement contre la grave offensive rétrograde.
      Nous demandons une attitude internationale ferme qui empêche le délabrement, qui interdise l’intervention des forces régionales et qui soutienne la population de l’Iraq ».
      Falah Alwan

  • This Sea Is Mine : Sound Piece and Research Booklet on Beirut Coastline
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/17826/this-sea-is-mine_sound-piece-and-research-booklet-n

    Un travail et un document exceptionnel, montrant la privatisation du littoral de Beyrouth

    Dictaphone Group announces the release of a sound piece based on their summer 2012 performance, This Sea Is Mine. The research-based and site-specific performance explored the concepts of public space and seafront access in Beirut through the city’s coastline. In the performance, the audience was invited to take part in a journey on a small boat going from the Ayn al-Mrayse fishing port to Daliyeh in Rawshe. The boat stopped at each of the different seafront properties exploring its land ownership history, the laws that govern it, and the practices of its users. The goal of this project is to reexamine our understanding of public space and to re-imagine the city.

    Research Booklet

    An English version of the This Sea Is Mine research booklet is now available for download (click here). Based on the original Arabic publication (click here), the booklet outlines the general history of Beirut coastal properties, and provides detailed information on the ownership history of the major beaches (e.g., Sporting Beach) and resorts (e.g., Movenpik Hotel Resort) of the city.

  • On Erdogan’s ‘Ordinary Things’: The Soma Massacre, the Spine Tower, and the Corporate-State’s Fitrat in Turkey
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/17742/on-erdogan%25E2%2580%2599s-%25E2%2580%2598ordinary-things%25E2%2580%2599_

    This “Labor Massacre,” and not “work accident,” illustrates the deadly and despicable effects of the “high pace of development” enshrined in the fitrat of Erdoğan’s corporate-state. Further, it reflects how that “development” produces and depends upon a variety of disasters in the cities and the hinterland. The Soma Massacre is not a calamity that has befallen the Soma miners, but a massacre committed against an entire town under the increasingly reckless and callous subcontractor (taseron) capitalism of Erdoğan’s “corporate-state.” Among the elements that constitute the particularity of the Erdoğan form is that the disposability of these particular bodies, all 321 of them and counting, is expected to be cloaked over in a language of takdir-i ilahi (divine predestination) and fitrat (genesis).

    The particular form that capitalist destruction takes under Erdoğan—and the scale and pace of the plunder economy it forms and performs—is reflected in the connections between the depths of the Soma mine and the heights of the Spine Tower, the luxury residence tower that looms imposingly over Istanbul’s Little Dubai in Maslak (Image). The Soma Group that “rents” the coal mine in Soma also happens to be the force behind the “Spine Tower.” With luxury flats for sale starting at 3.4 million USD in the Tower, the Soma Group has registered a 250 percent increase in production over the course of the last six months alone. At the same time, construction workers were faced with lowered wages, deteriorating working conditions, and a complete lack of emergency safety infrastructure in Soma. As a short article on Diken has put it: the cost of twenty safety rooms to ensure the possibility of evacuation for up to eight hundred miners in Soma would have been the equivalent of the cumulative price of four of these luxury flats in Maslak. This fact alone is maddening enough in the aftermath of the Soma Massacre to inspire a mass movement demanding that the Soma Group and its state-level beneficiaries be brought to justice and held accountable for the man-made catastrophe they have wrought.

    #Turquie #capitalisme #travail

  • Can T-Wall Murals Really Beautify the Fragmented Baghdad?
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/17704/can-t-wall-murals-really-beautify-the-fragmented-b

    Since April 2007, Baghdad has been experiencing a walling strategy designed by the US-led Multi-National Forces (MNF) occupying Iraq then. Between 2005 and 2008, kidnappings, assassinations and population displacements became the main tactics used by the Sunni insurgency and Shiite militias in their struggle to delimit newly homogenized areas over which they could gain spatial control and power. The MNF justified their strategy of surrounding some neighborhoods with concrete blast walls (also known as “T-walls”) as a way of protecting city residents from the urban violence severely affecting daily life in Baghdad. By preventing hostile groups from penetrating neighborhoods, kidnapping people or using car-bombs and suicide-bombers, these security walls brought a limited and temporary solution to the effects of the sectarian violence, but did not address its causes. With time, they progressively became the physical manifestations of a spatial reordering of the city along the same ethnic/sectarian and politicized dividing lines that have transformed Baghdadi society (see Damluji 2010, musingsoniraq, and Iraq green). In 2008, the US army, the Iraqi government, and some foreign associations commissioned a 100,000 dollars budget beautification campaign to subsidize murals on the recently built T-walls, as to mask the “ugliness” of the barriers. This resulted in the creation of a whole series of paintings all over Baghdad, led by the local municipalities.


    #Irak #Bagdad #art

  • Quelques éléments pour répondre aux remarques de @nidal (http://seenthis.net/messages/257959). Je suis d’accord sur le constat que cette arrivée massive correspondant à un cinquième ou à un quart de la population libanaise résidente se passe dans des conditions finalement pour l’instant assez remarquables. Deuxièmement, en effet, les réfugiés syriens sont largement logés en appartement (53% en mars), mais aussi dans toute une série de situations et de locaux précaires, même s’ils ne sont pas des tentes (je suppose que les tentes correspondent, dans le camembert suivant, aux collective shelters ainsi que aux informal settlements, soit 3=15%=18%, d’un total de 1 M, soit 180.000). Le chiffre est différent de celui de l’article, mais il doit y avoir des recensements plus précis par type de shelters).
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/17206670/logt-ref-syr-march2014.JPG
    (source : http://data.unhcr.org/syrianrefugees/download.php?id=5452)
    Troisièmement, il faut quand même corriger l’idée d’une répartition identique à celle de la population libanaise mais si on effectivement une impressionnante diffusion dans toutes les régions, y compris les plus éloignées de la Syrie, comme le Sud.
    Selon le tableau ci dessous on observe que la Bekaa rassemble un peu plus d’un tiers des réfugiés syriens fin avril, suivi non par le Nord mais par Beyrouth et surtout Baabda, Aley et le Metn cad la banlieue de Beyrouth (d’abord banlieue sud, puis banlieue est. Le Chouf est également en bonne position. En revanche, Jbeil et Kesrouane sont nettement en retrait pour l’accueil.
    Globalement, ce n’est pas la même structure régionale que celle de la population libanaise.
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/17206670/ref-syr-leb-gov-may2014.JPG
    Le tableau détaillé par caza :
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/17206670/ref-syr-leb-caza-may2014.JPG
    (source : http://data.unhcr.org/syrianrefugees/download.php?id=5571)
    Structure régionale de la population libanaise en 2007 (eh oui, pas de données plus récentes...)
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/17206670/pop%20leb%202007%20gov.JPG
    (source : http://cas.gov.lb/images/PDFs/Demographic2007-ar.pdf)

    Je n’ai pas encore trouvé les éléments permettant de savoir si la population en abris et sous tente et en installation informelle augmente, même si c’est probable. Il y avait un stock important de logements et de structures vides que les premiers arrivés ont pu utilisés. Par la suite, j’ai entendu parler d’un mouvement de construction mais j’imagine que cela est cher pour les réfugiés. Peut être certains réfugiés, trop paupérisés, sont ils conduits à quitter des logements où ils ne peuvent plus payer les loyers.
    Sur les aspects économiques, il est certain que cette population créée une demande, et que par ailleurs, il y a beaucoup d’argent de l’aide (même si pas assez) qui solvabilise cette demande, d’où des créations d’emplois. Mais certainement avec pour conséquence, en raison de l’informalité et de la pauvreté, une concurrence salariale à la baisse entre Syriens et Libanais et entre Syriens.
    Pour ce qui est de l’action des ONG, je pense qu’elle est très diversifiée et qu’elle ne s’arrête pas du tout aux camps. De ce fait, les ONG sont très actives dans les villes et villages, dans l’enseignement, la formation, l’assistance alimentaire, médicale et sanitaire.
    Voir par exemple ce témoignage sur Jadaliyya :
    The Everyday Experience of Humanitarianism in Akkar Villages http://www.jadaliyya.com/pages/index/17438/the-everyday-experience-of-humanitarianism-in-akka
    Pour ce qui est de la comparaison avec la Jordanie, je renvoie au billet de novembre synthétisant une intervention de Cyrille Roussel (http://crisyr.hypotheses.org/40). Certes, il existe en Jordanie un grand camp, et un deuxième vient d’être ouvert (Azraq) mais la population dans les camps reste de l’ordre de 25%, cad que comme au Liban, l’essentiel de la population réside dans les villes et villages (au nord principalement mais aussi de plus en plus, à Amman et vers le Sud). Autrement dit, si l’expérience de Zaatari constitue une situation radicalement opposée à celle qu’on rencontre au Liban, est n’est pas l’expérience majoritaire.
    Un étudiant que je suis vient de rentrer de Jordanie. Je vais voir avec lui pour savoir comment se débrouillent ceux qui vivent hors des camps.

    Sur le fond, totalement d’accord avec Nidal sur la question des camps, il est bien préférable que les deux populations se mêlent, sans ériger de barrières physiques qui viendraient s’ajouter aux barrières nationales qui malgré tout vont peser de plus en plus.
    #SYrie #Liban #Jordanie #réfugiés #camps

    • Merci @rumor, c’est très éclairant. Il y a un autre aspect sur lequel je n’ai pas de détails, et je profite donc de tes lumières : quel est la répartition du « niveau de vie » des réfugiés (sans aides, avec aides) par rapport à la population libanaise pauvre ?

      Il ne faut jamais perdre de vue qu’un tiers de la population libanaise vit avec moins de 120 dollars par mois, 8% avec moins de 70 dollars (chiffres d’octobre 2011) :
      http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/ACCUEILEXTN/PAYSEXTN/MENAINFRENCHEXT/0,,contentMDK:23035833~pagePK:146736~piPK:226340~theSitePK:488784,00.

      Même si de telles conditions de vie ne sont pas censées exister à grande échelle dans un pays à revenu intermédiaire comme le Liban, les dernières statistiques en date montrent qu’environ un million de Libanais, soit 28,5% de la population, continuent de vivre sous le seuil de pauvreté supérieur, fixé à 4 dollars par personne et par jour. Quelque 300.000 personnes, c’est-à-dire 8% de la population, vivent dans l’extrême pauvreté, avec moins de 2,4 dollars par personne et par jour, et ne peuvent pas satisfaire leurs besoins alimentaires et non alimentaires les plus essentiels.

      Dans un des sujets vidéo de l’UNHCR, une femme réfugiée se plaint de ne pas avoir l’eau courante et l’électricité plus que quelques heures par jour. C’est certes indigne, mais un aspect central du problème, c’est que c’est déjà le lot quotidien d’une grande proportion des Libanais.

      Ce qui pose beaucoup de questions extrêmement pénibles : quand on parle de concurrence entre réfugiés et Libanais pauvres, on est vraiment dans une question particulièrement aiguë (y compris, c’est assez épouvantable, dans la répartition de l’aide caritative – il y a beaucoup d’associations caritatives au Liban, sont-elles en train de « réorienter » leur activité ?).

      Avec plus d’un million de Libanais sous le seuil de pauvreté, auxquels on ajoute les réfugiés syriens, et on arrive à 40% de la population du Liban qui vit en dessous du seuil de pauvreté (très grossièrement : 2 millions sur 5 millions – vraiment grossièrement, puisque le revenu médian qui détermine les seuils varie également).

      Le problème humanitaire devient alors, avant tout, un problème politico-économique de développement et de répartition des richesses (dans un pays extrêmement inégalitaire). Je suspecte qu’on va assister de plus en plus à une approche limitée aux aspects humanitaires et au détournement confessionnel de ces questions, selon la méthode usuelle (l’agitation confessionnelle servant à préserver les inégalités et à justifier le pillage économique).

    • @nidal : c’est une manière très intéressante et pertinente de poser le problème, même si cela va à l’encontre des représentations politiques dominantes. Dans la banlieue sud de Beyrouth, les populations syriennes sont mêlées aux Libanais (et cela fait longtemps que cela dure) : ils en partagent les conditions de travail, la précarité du logement, etc. avec la précarité du statut en plus.
      Sur ce sujet voire le livre de J. Chalcraft et le CR par E. Longuenesse, par ex. : Chalcraft John, The invisible cage, Syrian migrant workers in Lebanon, Stanford, California, Stanford University Press, 2009, 310 p. http://remmm.revues.org/6530
      Je vais chercher pour voir s’il existe des références plus précises, notamment pour répondre à ta question sur le niveau de vie