• Levée de l’embargo contre #Cuba : pour la première fois, les Etats-Unis s’abstiennent
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/10/26/levee-de-l-embargo-contre-cuba-pour-la-premiere-fois-les-etats-unis-s-abstie

    Pour la première fois, les #Etats-Unis, ainsi qu’#Israël, se sont abstenus. L’Assemblée générale a donc adopté la résolution mercredi 26 octobre à la quasi-unanimité de ses 193 membres (191 voix pour).

  • L’#ONU face au «  scandale  » du #choléra en #Haïti en 2010
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/10/26/l-onu-face-au-scandale-du-cholera-en-haiti_5020605_3222.html

    Philip Alston, le rapporteur indépendant de l’ONU sur les questions d’extrême pauvreté et des droits de l’homme, n’a pas mâché ses mots devant l’Assemblée générale. L’attitude de l’organisation, qui a refusé de reconnaître pendant six ans sa responsabilité dans l’épidémie de choléra à Haïti ? « Un désastre, dit-il, moralement condamnable, indéfendable du point de vue légal et contraire aux intérêts [de l’ONU]. »

    Il dénonce aussi « le voile de silence et la chape de plomb » imposés par le département des affaires juridiques de l’ONU et les Etats-Unis, un des plus gros contributeurs au budget onusien, qui auraient tous deux poussé l’organisation à nier sa culpabilité en vertu de l’immunité dont elle dispose. « Un scandale digne du Watergate, à mon avis », avance-t-il.

  • Eduardo #Cunha, l’architecte de la destitution de Dilma Rousseff, a été arrêté
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/10/19/bresil-eduardo-cunha-a-ete-arrete_5016643_3222.html

    La chute d’Eduardo Cunha se poursuit. Celui qui a mené à la destitution de Dilma Rousseff a été arrêté par la police mercredi 19 octobre. L’ex-président de la Chambre des députés est l’objet de multiples accusations de corruption dans le cadre du scandale #Petrobras. Il est soupçonné notamment d’avoir alimenté un compte secret en Suisse.

    M. Cunha « a été arrêté à Brasilia, nous pouvons le confirmer », a déclaré un porte-parole de la police, qui a exécuté une ordonnance de placement en détention préventive signée par le juge Sergio Moro, chargé de la tentaculaire enquête de corruption autour du géant étatique pétrolier Petrobras.

    Eduardo Cunha sera transféré à Curitiba (sud du #Brésil) pour rester à disposition du juge Moro, qui a demandé la prison « préventive et pour une durée illimitée ».

  • Avec le « Zumwalt », les Etats-Unis rejouent « Star Trek » en mer
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/10/14/avec-le-zumwalt-la-navy-americaine-rejoue-star-trek-en-mer_5014034_3222.html

    Etrange coïncidence, son commandant se nomme James Kirk, comme celui du navire spatial Enterprise dans la série de science-fiction Star Trek. Bien réel, ce bateau de guerre est présenté comme le destroyer américain du futur, électronique, furtif, puissant comme aucun autre avant lui avec ses 14 000 tonnes, et capable, demain, de tirer des armes laser. Le tout premier DDG 1000, baptisé Zumwalt, en mémoire d’un célèbre amiral, est mis en service officiellement par la marine américaine samedi 15 octobre, lors d’une cérémonie à Baltimore.
    […]
    Mais le Zumwalt, pour l’heure, est aussi un échec. La marine avait prévu d’en acquérir trente-deux. Elle s’arrêtera à… trois. A plus de 6 milliards de dollars l’unité (5,5 milliards d’euros), sans compter les frais de développement, le programme dépassera les 20 milliards. En 2009, le ministère de la défense a arrêté les frais en décidant de privilégier les destroyers de classe Arleigh Burke, un peu plus légers, un peu moins furtifs, mais tout aussi performants et pour moins cher.
    Pour toutes les armées modernes, la course à la technologie est un piège. « Pour payer de tels navires, la marine renonce à l’autre condition de la supériorité, le nombre et la présence, rappelle Thibault Lamidel. Aujourd’hui, l’US Navy compte 320 à 340 bateaux, et il lui en faudrait au moins 400 pour être une marine globale présente partout dans le monde comme le souhaitait Reagan. »

    Pour ce spécialiste, le Zumwalt « reste un exercice technologique ». Incapable de renverser un rapport de force dans la région Asie-Pacifique. Mais suffisamment impressionnant pour « faire de la diplomatie navale de prestige » en direction de la Chine.

    Pour le dernier point, on peut rester très dubitatif : pour tout ce qui concerne leur marine, les Chinois font preuve d’un pragmatisme certain. Et plutôt qu’une fuite en avant technologique, ils ne rechignent pas à acheter des navires d’occasion (le Varyag, pour ne pas le nommer) censément pour en faire un casino flottant (au moment de l’achat à l’Ukraine…) puis le réhabiliter totalement et se doter d’un premier groupe aéronaval autour du Lianoning. Pas vraiment la même démarche.