• SILA : commerce ou culture ? - RipouxBliquedesCumulardsVentrusGrosQ
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    Quels sont donc les paramètres liés à l’importance d’un salon dédié au livre ? Le nombre de copies vendues ou celui des visiteurs ? Le chiffre d’affaires réalisé ou le remplissage des parkings et autres espaces y attenant ? A qui aurait en finalité profité l’organisation d’un tel salon ? Quelle est cette plus-value intellectuelle que va apporter cette manifestation ? 

    Sans oser attenter à la solennité du lieu ou à l’esprit intrinsèque de l’événement, tout salon n’est que confort d’assise et d’abandon aux nonchalances du cuir et du velours des sièges et sofas. Dans une administration, un salon cache un bureau, dans une entreprise, l’exposition dissimule la machine de production, dans une justice il éclipse la balance et que divulgue-t-il enfin dans la vente de livres ? 

    La foire dans le livre comme toute autre est où le premier profit est le profit. Entre l’éditeur et l’écrivain le fossé n’est fait que du nombre de feuillets, du bristol et de l’encre usitée. Ce folklore paginé ne profite qu’aux industriels de la barbotine alfatière. Il y avait autant de livres que moins de lecteurs, autant d’auteurs que moins d’éditeurs. Autrement dit et vu sous un autre angle ce commerce de l’intelligence est aussi un monde où se disputent l’art et l’intérêt, la gloire et le gain. Ainsi un amalgame vient chaque année pour s’instaurer dans l’idée génésiaque présidant à l’organisation d’une exposition commerciale. Le public est confondu. Enfants à la recherche de manuels scolaires, avec une croyance ferme qu’il pourrait s’agir là d’une kermesse à bas prix ; se pressent en compagnie de mères dont le seul souci réside dans l’économie des frais de fournitures scolaires. Les autres, rares mais plus avertis et habitués sont préparés à épier les nouveautés dans le rang des best-sellers nationaux ou étrangers. Les libraires peu nombreux emplissent l’étagère beaucoup plus par du papier-fort et des boites de couleurs que des dernières œuvres littéraires. Chez eux aussi le spectre de l’informel fait ravage. Derrière chaque libraire se cache un éditeur. Derrière chaque grand éditeur se cache une grosse machine d’imprimerie. Le plus gros de l’âme d’un livre ne se situe plus dans le fil romanesque qui ‘anime mais bel et bien dans le vacarme des rotatives toussant de jour comme de nuit. Le réseau de distribution ressemble étrangement à celui qui se pratique dans l’agro-alimentaire. Les retards de livraison, les crédits à la vente, le défaut de paiement, le retour d’invendus font la même scène que s’il s’agissait de pomme de terre ou parpaings bitumeux. Ainsi pour paraphraser un ami en butte à l’édition l’on saura bien dire que « derrière chaque livre, il existe une grosse affaire d’argent » pas pour son auteur, mais pour son fabricant. 

    S’il y a un mérite qui existe dans ce salon, c’est qu’il met en relief timidement de nouveaux noms. Ceux à qui le monde de l’édition demeure un obstacle plus saumâtre et laborieux que l’œuvre elle-même. Par contre les « clients potentiels » sont les eternels convives, les seuls modérateurs et les animateurs privilégiés. Ils sont toujours les mêmes. On les voit un peu partout. Ce sont presque comme ces leaders de partis qui n’apparaissent qu’à l’intermittence des échéances électorales. Il est en toute évidence un vrai salon calfeutré et capitonné pour certains au moment ou nombreux autres sont dans l’antichambre, le patio ou les couloirs poisseux d’un espace qui ne peut dire son véritable raisonnement. C’est une affaire de location du sol. A 6000 dinars le mètre carré, les petites boites on ne les voit pas. Cependant celles appartenant à l’Etat sans y être impliquées directement dans le processus du livre mais gravitant autour comme des scories, y sont majestueusement installés. Juste pour la galerie. Façon de dire, on est là. 

    Les statistiques fournies par les organisateurs ne montrent que des chiffres sur le nombre des éditeurs, exposants, leurs nationalités. Il n’existe aucun renseignement sous forme de bilan dressé au titre du salon précédent. En fait l’on aimerait être édifié sur le profil du visiteur de ce salon. Visiteur, curieux, badaud, lecteur, accrocs, revendeur, libraire ? Son niveau, son rang, ses goûts, ses préférences ? Sa langue de lecture ? Enfin son intérêt, son amour pour la chose culturelle ? 

    Le salon international du livre d’Alger est une circonstance formidable dans la mesure où il participe à la médiatisation de la production littéraire nationale ou étrangère. Il tient à aider les maisons d’éditions dans un travail supplémentaire de marketing qu’elles n’arrivent pas encore à maîtriser sauf par quelques panneaux d’une publicité timide à insérer dans certains quotidiens nationaux. Si ce n’étaient les rubriques culturelles de quelques rédactions, personne n’en saurait davantage sur tel ou tel auteur. Ainsi tous s’équivaudront. Croyez-vous que pour être édité il vous faudrait de l’aptitude ? Le talent devra exister avant la germination du désir envers l’édition. Le piston dans l’édition bat son plein. C’est ainsi que certaines maisons d’éditions à peine de disparaître doivent fournir un grand effort vers la promotion de leur produit. L’ENAG, entreprise publique confond les rôles qui lui sont attribués. Elle se noie dans la complexité de l’édition et du commissariat du salon. Elle oublie ses auteurs. Sinon elle fait dans les deux poids deux mesures. Wacini est invité à déjeuner, l’autre ou les autres en séance de signature pas même une bouteille d’eau. Le grand mal de cette entreprise se situe dans sa politique d’édition, si du moins elle existe. Elle est totalement absente. Un déclic lui doit être administré dans son volet de politique promotionnelle éditoriale, sans ça, c’est l’asphyxie. Sans la subvention publique, elle mourra. Pari. 

    Il fut un temps où le temps était au monopole de l’unique société nationale d’édition et de diffusion (sned) que de rares noms avaient pu émerger des presses politiquement grincheuses et parcimonieuses de cet organisme de l’Etat. Avec l’avènement de la démocratie, conditionnée dans son essence par la liberté d’expression, la chose imposait sans ambages l’ouverture du monde de l’édition. Il n’y a pas plus nostalgique que de revisiter les années passées où la foire du livre, au plan local ou régional constituait un événement. En ces temps là, la révolution culturelle ne manquait que d’une culture révolutionnaire. Sinon, le soutien accordé aux prix du livre importé, sur budget de l’Etat ne rimait pas avec commercialité, rentabilité ou performance des entreprises. 

    Le SILA, devrait à l’aide de ses sponsors (peu nombreux et hors champ culturel) créer l’envie de lire. Il devra entre autre ; de paire avec ses « clients » et patentés que sont les éditeurs inciter à la consommation bibliographique. Il n’est cependant en aucun cas responsable de la léthargie dans laquelle se trouve la situation atrophiée du taux négligeable de lecture actuelle. Le prix est certes déterminant dans la relance de la lecture, mais il ne peut être l’unique facteur de la régression lectorale. Que faut-il attendre pour la politique du livre, que si dans un pays le prix d’un livre de poche dépasse celui de la poule de chair ? Le constat est amer. L’école ne fait plus donner l’envie de lire et de bouquiner. Nos universités ne sont que des débats de restauration, de transport et d’hébergement. Enfin cette reculade face à l’ardeur de dévorer les pages, de connaître les chefs d’œuvres universels, de découvrir les nouveaux talents, les poètes en herbe, les néo-nouvellistes suscite à bien des égards beaucoup d’inquiétude. 

    Le problème en somme n’est donc pas un cas d’édition. Ni encore de production. Il s’agit d’une absence manifeste d’acheteurs. Les éditeurs choisissent, et c’est une légitimité, l’aspect commercial, loin de l’authenticité d’un travail intellectuel. Combien ceci va remporter s’exprime en centimes et non pas en audience. Ceci reste corroboré par la convoitise acharnée pour le livre scolaire, point de fixation des imprimeries privées, car les « acheteurs » sont répertoriés sur les bancs des écoles et bien obligés d’honorer la commande, sinon le ministère de l’éducation ou de la solidarité nationale le fera à leur place. 

    Enfin le Sila ressemble bel et bien à ce monde que nous vivons dehors. Il y ceux qui sont déjà connus et qui semblent rapporter et ceux qui y viennent croyant se faire connaitre. J’ai vu des auteurs dédicaçant tout le long de la semaine leurs œuvres. Ils pointent la journée entière, se fixent derrière l’amas de livres et attendent d’y apposer une dédicace. L’on dirait qu’ils sont recrutés journaliers chez leurs éditeurs. D’autres moins nombreux, à l’instar de Yasmina Khadra ou Daoud qui ont crée une longue file d’attente ou Azzedine Mihoubi doivent leur aura à autre chose. Le talent ? Le statut ? Les médias ? Deux plumes, deux livres. Poids et mesures. 
                             

    par El Yazid Dib

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  • Du Sarkoprez au Sarkotrou ? - RipouxBliquedesCumulardsVentrusGrosQ
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    Il a fallu plus de dix ans pour que la justice s’invite enfin dans la vie de l’ex-président de la République…même si aujourd’hui, droit dans ses bottes, il affirme que tout ça n’est qu’un infâme tissu de mensonges.

    De l’eau a coulé sous les ponts depuis que j’ai publié un article sur la question, et, à l’instar de l’affaire Bettencourt, ils étaient nombreux à penser que l’affaire était enterrée.

    Surprise donc lorsque la garde à vue de l’intéressé a été décidée, avec les conséquences que l’on connait, et même si celui-ci a proposé sur TF1 un numéro d’illusionniste, qui n’a rien à envier à celui de Cahuzac, lors de sa prestation : « les yeux dans les yeux »…, il semble bien que certaines vérités sortent du puits.

    Pour bien comprendre, il faut rester dans les faits, et rien que dans les faits.

    Lors de son passage à TF1, Nicolas Sarközi a donc récemment affirmé que les documents produits étaient des faux… or, comme l’a expliqué Edwy Plenel sur l’antenne de France Inter le 22 mars 2018, ces documents ont été authentifiés et validés par la justice française.

    Essayons d’y voir plus clair.

    Tout avait peut-être commencé en 2007 lorsque Kadhafi, le « guide » libyen, faisait des pieds et des mains, et les yeux doux, à la France pour obtenir une centrale nucléaire afin d’obtenir une source énergétique supplémentaire…dans un pays pourtant très riche en énergie fossile.

    Mais qui a oublié que dès 1992 le ministère des affaires étrangères kazakh avait reçu un courrier provenant du leader libyen, lequel voulait créer la « première bombe nucléaire islamique » ? lien

    D’ailleurs, dès les années 70, s’il faut en croire Yves Girard, vice-président de Framatome, le futur Areva, Kadhafi a toujours voulu la bombe atomique, grâce à un réacteur genre Dimona, réacteur à basse température, destiné à « faire du dessalement d’eau de mer », réacteur alimenté en uranium naturel, dont on peut tirer du plutonium de qualité explosive. lien

    Il n’est donc plus question de « survie énergétique »…

    D’après Médiapart, généralement bien informé, il y a eu un échange téléphonique le 28 mai 2007 entre Kadhafi et Sarközi, dans lequel ce dernier lui aurait proposé de se doter d’énergie nucléaire… pourtant sur l’antenne de France Inter, le 17 avril 2012, l’ex-président français a assuré : « il n’a jamais été question de vendre une centrale à Mr Kadhafi ». lien

    Hélas pour l’ex-président français, sa déclaration « émouvante » est démentie par les faits.

    Il suffit de réécouter ses propos du 3 juillet 2008 : « je sais qu’il y a des gens et des pays qui se disent : n’est-ce pas un peu dangereux de proposer le nucléaire civil à des pays comme l’Algérie, les Emirats arabes unis…ou la Libye ? » ajoutant : « ce qui serait vraiment dangereux, ce serait de le leur refuser ». lien

    Il faut revoir cette déclaration à la lumière de l’accord de coopération pour le « développement des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire » signé une 1ère fois le 25 juillet 2007, puis confirmé le 8 juillet 2009, en faveur du ministre libyen des affaires européennes, Abdelaati Ibrahim el Obeidi.

    Voici ci-dessous les 2 photos de ce document.

    Un autre témoignage vient apporter de l’eau à ce moulin, c’est celui d’Anne Lauvergeon, laquelle était à l’époque la patronne d’Areva, expliquant que le projet franco libyen consistait à la mise en place d’un EPR, déclarant : « personne n’imagine trop une centrale nucléaire totalement dédiée à la dessalinisation. D’abord il y a des besoins d’électricité qui sont tels que ce ne serait pas véritablement optimal. Par contre, avoir un système ou une partie de la production est utilisée pour la dessalinisation et une partie en production d’électricité pour le pays, ça, c’est modèle sur lequel nous discutons avec d’autres pays de la région ». lien

    Le 11 décembre 2007, Libération publiait une enquête sur le sujet, évoquant les réticences du groupe nucléaire, lequel cherchait à faire trainer la signature en vue de la construction d’une centrale nucléaire en Libye, doutant de l’argument « dessalinisation », soupçonnant d’autres buts : « une telle usine de traitement de l’eau de mer n’a absolument pas besoin d’une centrale nucléaire pour fonctionner, surtout dans un pays dont le sous-sol regorge de pétrole et de gaz ». lien

    Malgré toutes ces preuves, Sarközi, droit dans ses bottes, continue d’affirmer : « entre ceux qui disent que monsieur Kadhafi a payé ma campagne et les autres qu’on voulait lui offrir une centrale nucléaire, est-ce que vous croyez vraiment que j’aurais fait tout cela, si tout ça était vrai ? »

    Sauf que les Inrockuptibles ont pu consulter des dossiers relatifs à l’affaire Kadhafi, lesquels décrivent que l’essentiel de l’affaire s’est soldé en 7 jours, en une succession de bluffs, loin du temps long de la raison diplomatique. Le sort des infirmières bulgares s’est joué sur des missiles français et une centrale nucléaire.

    Quelques mois après on se souvient que Kadhafi était venu planter sa tente bédouine dans les jardins de l’hôtel Marigny, non loin de l’Elysée, avec dans ses bagages une poignée de contrats, des promesses d’achat pour 14 Rafales, 21 Airbus, des contrats pour Vinci, Veolia, la centrale nucléaire, et 50 millions d’euros. lien

    Par la suite, les choses se sont gâtées entre le président français, et le chef Libyen, suite à une fronde menée par Rama Yade, finalement la Libye n’achètera rien, évoquant une arnaque…et la situation se dégradera encore plus lorsque Sarközi soutiendra plus tard le CNT (Conseil National de Transition), lequel veut démettre le dictateur libyen.

    Pas surprenant dès lors que le 16 mars 2011, l’un des fils de Kadhafi, Saïf al-Islam, numéro 2 de l’état, interrogé par Riad Muasses, journaliste à Euronews, déclarait : « tout d’abord il faut que Sarközi rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne présidentielle. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen. Nous lui avons accordé une aide pour qu’il œuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçus ». lien

    Il attend encore d’être entendu par la justice. lien

    Ce qui confirme la déclaration qu’avait fait le dictateur libyen le 10 mars 2011, menaçant de « révéler un grave secret qui entraînera la chute de Sarközi », ce qui a été confirmé par l’agence officielle libyenne Jana. lien

    Ceci explique peut-être la décision prise 3 jours après par le président français de lancer 8 bombardiers Rafale avec leurs bombes sur l’armée de Kadhafi… on connait la suite.

    Kadhafi sera tué, un certain 20 octobre 2011 : il aurait été capturé vivant, et les versions sont nombreuses : d’après l’ONG Human Right Watch, il aurait été passé à tabac, et aurait succombé à ses blessures, chargé dans une ambulance alors qu’il semblait sans vie… d’autres sources disent qu’il était encore vivant dans l’ambulance, et que celle-ci aurait été attaquée par des miliciens (lien), comme le montre cette vidéo.

    Pourtant, s’il faut en croire Morice qui s’exprimait dans les colonnes d’Agoravox, la décision du dernier carré de fidèles au leader libyen, fuyant les bombardements, avait été prise de partir vers le sud, avec 45 véhicules, dans lesquels s’étaient entassés près de 200 combattants.

    Il y eut tout d’abord un drone américain qui, tirant un missile, mit 3 voitures sur le flanc… et à 11 h du matin, des avions français attaquaient, larguant 2 bombes au milieu du groupe en fuite, faisant un carnage, blessant Kadhafi, lequel, ne pouvant plus se déplacer se cacha dans un égout, avant d’en être extrait pour être finalement lynché. lien

    Auparavant, Le 1er mai 2011, c’était l’un des fils du « guide » Libyen qui trouvait la mort, suite à un raid de l’Otan. lien

    Petit à petit, toutes les preuves du don des 50 millions s’envolent, sauf qu’il en reste encore quelques-unes s’il faut en croire les derniers rebondissements.

    Il y a Abdallah al Senoussi, ex-chef des services secrets libyens, surnommé « la boite noire de Kadhafi », beau-frère de ce dernier, qui détient les preuves du financement de la campagne présidentielle française, et fut arrêté en Mauritanie le 16 mars 2012, et dont la France demanda en vain l’extradition. lien

    Il a été remis aux dirigeants libyens du CNT, purge ses jours en prison à Tripoli, et, interrogé par la justice, il affirme qu’il y a eu un « pacte de corruption », conclu en 2005 dans un hôtel de Tripoli, entre Sarközi, et lui-même.

    Selon Ziad Takieddine, il s’agissait d’effacer le mandat d’arrêt international qui visait Al Senoussi, condamné par contumace par la France, dans l’affaire de l’attentat du DC10 d’UTA, au Niger, en 1989. lien

    C’est ce même Takieddine qui, questionné par la justice, affirmait avoir remis à Claude Guéant, puis à Nicolas Sarközi, alors ministre de l’intérieur, 5 millions d’euros en liquide, provenant de Tripoli. lien

    La justice fera-t-elle toute la vérité sur cette affaire pestilentielle ? L’avenir nous le dira, car pour l’instant, les témoins éventuels tombent comme des mouches : on a vu que l’un des fils du leader libyen avait péri le 1 mai 2011, (lien) Béchir Saleh, l’ex-trésorier du dictateur a été blessé par balle à Johannesburg, et l’intermédiaire Alexandre Djouhri a été placé en coma artificiel, après une « attaque cardiaque »…quand à l’ex-ministre libyen du pétrole, il s’est noyé dans le Danube, à Vienne. . lien

    Ça ne peut être bien sur que des coïncidences…

    Comme dit mon vieil ami africain : « bouche de miel, cœur de fiel ».

    L’image illustrant l’article vient de ripostelaique.com

    Merci aux internautes de leur aide précieuse

    Olivier Cabanel

    Articles anciens

    Quand c’est fini, Sarko-mence !

    La chasse aux « big millions »

    Le maillon faible du karachi-gate

    Bettencourt, une affaire d’Etat.

    Affaire Kadhafi, la note risque d’être Saleh

    Woerth-Bettencourt, une justice aux ordres.

    affaire Bettencourt, la nasse se referme.

    Sarkozy peut-il tenir ?

    Il y a quelque chose de pourri au « royaume » de France.

    Woerth, un lapsus révélateur.

    Kadhafi, le retour

    J’ai fait ça en douce

    Allo, j’écoute

    Vers un dénouement du Karachigate

    Les dessous sales du Karachigate

    Sarközi, présidandidat

    Quand Sarkomence

    Les saigneurs de la République

    Garçon ! L’addition !

    Les folies de Mr Blabla

    L’orchestre jouait une valse

    Allo, j’écoute

    Nous étions au bord du gouffre…

    Main basse sur la République

    Une Ripoublique irréprochable

    La stratégie du toc

    Les vessies pour des lanternes

    Apprenez le « parler creux »

    L’Attila de la République

    Un bonimenteur

    Sarko…verdose

    Pourquoi Sarközi a perdu                                                                                                                                              

    par olivier cabanel (son site) 
    mardi 27 mars 2018
     https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/du-sarkoprez-au-sarkotrou-202745

  • Jacques Morel : « Le nouveau chef d’état-major défendait les auteurs du génocide rwandais » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Le chef de l’Etat a nommé François Lecointre chef d’état-major des armées, alors que celui-ci a fait partie de l’opération Turquoise au Rwanda. Le spécialiste de la politique française en Afrique, Jacques Morel, revient sur ses missions sur le terrain.

    Emmanuel Macron a désigné François Lecointre nouveau chef d’état-major des armées. Quel a été son rôle dans l’opération Turquoise au Rwanda, en 1994, lors du génocide des Tutsis ?

    Jacques Morel : Il était capitaine d’infanterie de marine. François Lecointre était affecté au groupement Nord Turquoise, où il était responsable du secteur de la commune de Gisovu. Responsable des troupes, il collaborait avec le directeur de l’usine à thé, Alfred Musema, un des organisateurs du génocide dans la région de Bisesero. Nous en avons des preuves. Au moment de son procès au Tribunal pénal international pour le Rwanda (Tpir), où il a été condamné à perpétuité pour génocide, une pièce à conviction déposée par sa défense est une lettre du capitaine Lecointre adressée à Musema. Dans cette missive datée du 18 juillet 1994, il l’informe qu’il va changer de secteur et qu’il laisse la région à un subordonné. Ce document montre que leurs relations étaient cordiales. Au lieu d’enquêter et de l’arrêter, Lecointre a collaboré avec lui. Ce ne sont pas les seuls éléments. Dans une lettre rédigée dans l’Ancre d’or datée du 18 juillet, le capitaine évoque les sauvetages d’enfants tutsis cachés chez des Hutus. Il y décrit des opérations de sauvetage qui se déroulaient la nuit, sans lampe, pour ne pas être repérés par les miliciens, qui, dit-il, « poursuivent leurs patrouilles de nuit ». Preuve que les Français ont laissé les miliciens opérer librement dans la zone « humanitaire sûre » décrétée par l’Hexagone début juillet. Cette zone humanitaire était sûre pour les miliciens, car ils pouvaient continuer à opérer sans être attaqués par le Front patriotique rwandais (FPR). De fait, le nouveau chef d’état-major défendait les auteurs du génocide rwandais.

    Pendant sa campagne, Emmanuel Macron s’était engagé à « réconcilier les mémoires ». Avec la nomination de François Lecointre, dans quelle tradition idéologique s’inscrit-il ?

    Jacques Morel : Il poursuit la ligne de Jean-Yves Le Drian, ex-ministre de la Défense sous François Hollande. Ce professeur d’histoire-géographie couvrait sans cesse le génocide rwandais. Il disait notamment que la France devait être fière de ce qu’elle avait fait là-bas. Pourtant, les documents publiés par la mission d’information parlementaire de 1998 sont extrêmement compromettants. L’armée française est mouillée jusqu’au cou. On est dans le pire mensonge. D’ailleurs, l’actuel sous-chef d’état-major « opérations », Grégoire de Saint-Quentin, était l’un des premiers sur les lieux du crash de l’avion du président rwandais, Juvénal Habyarimana, lors de l’attentat du 6 avril 1994.

    Quel signal cette nomination envoie-t-elle quant à la conception des missions de l’armée française, notamment en Afrique ?

    Jacques Morel : François Lecointre, un officier des troupes de marine, autrement dit des troupes coloniales, a été nommé à la tête des armées. Signe que l’armée française intervient pour contrôler des pays africains, motivée par des raisons de puissance et d’enjeux pétroliers. C’est une vision postcoloniale. Emmanuel Macron justifie les opérations françaises au Sahel, entre autres l’opération Barkhane commandée par le général Bruno Guilbert, ex-adjoint du colonel Hogard impliqué dans le génocide des Tutsis, au motif de lutter contre le terrorisme et d’assurer notre sécurité, alors que des commandants ont collaboré avec les pires assassins. La France se porterait mieux si elle rapatriait ses troupes d’Afrique.

    Source : L’Humanité, Lola Ruscio, 21-07-2017

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  • Norman Finkelstein : Charlie Hebdo n’est pas satyrique, il est sadique PAR WILL SUMMER le 20 JANVIER 2015 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Par Mustafa Caglayan, le 19 janvier 2015

    Dans l’Allemagne nazie, il y avait un journal hebdomadaire antisémite appelé Der Stürmer.

    Dirigé par Julius Streicher, il était réputé comme l’un des défenseurs les plus virulents de la persécution des Juifs pendant les années 1930.

    Tout le monde se souvient des caricatures morbides de Der Stürmer sur les Juifs, le peuple qui était alors confronté à une discrimination et à une persécution généralisées.

    Ses représentations validaient tous les stéréotypes communs sur les Juifs – nez crochu, avarice, avidité.

    « Imaginons qu’au milieu de toute cette mort et de toute cette destruction, deux jeunes juifs aient fait irruption dans le siège de la rédaction de Der Stürmer, et qu’ils aient tué tout le personnel qui les avait humiliés, dégradés, avilis, insultés », se demande Norman Finkelstein, un professeur de sciences politiques et auteur de nombreux ouvrages dont L’industrie de l’Holocauste. Réflexions sur l’exploitation de la souffrance des Juifs et Méthode et démence [consacré aux agressions israéliennes contre Gaza].

    « Comment réagirais-je à cela ? » se demanda Finkelstein, qui est le fils de survivants de l’Holocauste.

     

    Finkelstein dressait ainsi une analogie entre une attaque hypothétique contre le journal allemand et l’attaque mortelle du 7 janvier au siège parisien du magazine satirique Charlie Hebdo qui a causé la mort de 12 personnes, dont son éditeur et ses principaux dessinateurs. L’hebdomadaire est réputé pour sa publication de contenus controversés, y compris des caricatures dégradantes sur le prophète Mahomet en 2006 et en 2012.

    L’attaque a déclenché un énorme tollé mondial, avec des millions de personnes en France et dans le monde qui ont défilé dans les rues pour soutenir la liberté de la presse derrière le cri de ralliement « Je suis Charlie » ou « I am Charlie ».

    Les caricatures du Prophète Mahomet que Charlie Hebdo a réalisées « ne sont pas de la satire », et ce qu’ils ont soulevé n’était pas des « idées », a soutenu Finkelstein.

    La satire authentique est exercée soit contre nous-mêmes, afin d’amener notre communauté à réfléchir à deux fois à ses actes et à ses paroles, soit contre des personnes qui ont du pouvoir et des privilèges, a-t-il affirmé.

    « Mais lorsque des gens sont misérables et abattus, désespérés, sans ressources, et que vous vous moquez d’eux, lorsque vous vous moquez d’une personne sans-abri, ce n’est pas de la satire », a affirmé Finkelstein.

    « Ce n’est rien d’autre que du sadisme. Il y a une très grande différence entre la satire et le sadisme. Charlie Hebdo, c’est du sadisme. Ce n’est pas de la satire. »

    La « communauté désespérée et méprisée » d’aujourd’hui, ce sont les musulmans, a-t-il déclaré, évoquant le grand nombre de pays musulmans en proie à la mort et à la destruction, comme c’est le cas en Syrie, en Irak, à Gaza, au Pakistan, en Afghanistan et au Yémen.

    « Donc deux jeunes hommes désespérés expriment leur désespoir contre cette pornographie politique qui n’est guère différente de celle de Der Stürmer, qui, au milieu de toute cette mort et de toute cette destruction, a décrété qu’il était en quelque sorte noble de dégrader, d’avilir, d’humilier et d’insulter les membres de cette communauté. Je suis désolé, c’est peut-être très politiquement incorrect de dire cela, mais je n’ai aucune sympathie pour [le personnel de Charlie Hebdo]. Est-ce qu’il fallait les tuer ? Bien sûr que non. Mais bien sûr, Streicher n’aurait pas dû être pendu. Je ne l’ai pas entendu dire par beaucoup de personnes », a déclaré Finkelstein.

    Streicher fut l’un de ceux qui furent accusés et jugés au procès de Nuremberg, après la Seconde Guerre mondiale. Il a été pendu pour ses caricatures.

    Finkelstein a également fait référence au fait que certaines personnes soutiendront qu’elles ont le droit de se moquer de tout le monde, même des gens désespérés et démunis, et elles ont probablement ce droit, a-t-il concédé. « Mais vous avez aussi le droit de dire : ‘Je ne veux pas publier ça dans mon journal…’ Lorsque vous le publiez, vous en prenez la responsabilité. »

    Finkelstein a comparé les caricatures controversées de Charlie Hebdo à la doctrine des « propos incendiaires », une catégorie de propos passibles de poursuites dans la jurisprudence américaine.

    Cette doctrine se réfère à certains propos qui entraîneraient probablement la personne contre qui ils sont dirigés à commettre un acte de violence. C’est une catégorie de propos qui n’est pas protégée par le Premier Amendement.

    « Vous n’avez pas le droit de prononcer des propos incendiaires, parce qu’ils sont l’équivalent d’une gifle sur le visage, et ça revient à chercher des ennuis », a déclaré Finkelstein.

    « Eh bien, est-ce que les caricatures de Charlie Hebdo sont l’équivalent des propos incendiaires ? Ils appellent cela de la satire. Ce n’est pas de la satire. Ce ne sont que des épithètes, il n’y a rien de drôle là-dedans. Si vous trouvez ça drôle, alors représenter des Juifs avec des grosses lèvres et un nez crochu est également drôle. »

    Finkelstein a souligné les contradictions dans la perception occidentale de la liberté de la presse en donnant l’exemple du magazine pornographique Hustler, dont l’éditeur, Larry Flynt, a été abattu et laissé paralysé en 1978 par un tueur en série suprématiste blanc, car il avait publié des illustrations de sexe interracial.

    « Je n’ai pas le souvenir que tout le monde l’ait glorifié par le slogan »Nous sommes Larry Flynt » ou »Nous sommes Hustler », a-t-il souligné. Est-ce qu’il méritait d’être attaqué ? Bien sûr que non. Mais personne n’a soudainement transformé cet événement en un quelconque principe politique. »

    L’adhésion occidentale aux caricatures de Charlie Hebdo est due au fait que les dessins visaient et ridiculisaient les musulmans, a-t-il affirmé.

    Le fait que les Français décrivent les musulmans comme des barbares est hypocrite au regard des meurtres de milliers de personnes durant l’occupation coloniale française de l’Algérie, et de la réaction de l’opinion publique française à la guerre d’Algérie de 1954 à 1962, selon Finkelstein.

    La première manifestation de masse à Paris contre la guerre « n’a eu lieu qu’en 1960, deux ans avant la fin de la guerre », a-t-il rappelé. « Tout le monde soutenait la guerre française annihilatrice en Algérie. »

    Il rappela que l’appartement du philosophe français Jean Paul Sartre a été bombardé à deux reprises, en 1961 et en 1962, ainsi que les bureaux de son magazine, Les Temps Modernes, après qu’il se soit déclaré absolument opposé à la guerre.

    Finkelstein, qui a été décrit comme un « Radical Américain », a déclaré que les prétentions occidentales sur le code vestimentaire musulman révèlent une contradiction remarquable lorsqu’on les compare à l’attitude de l’Occident envers les indigènes sur les terres qu’ils occupaient durant la période coloniale.

    « Lorsque les Européens sont arrivés en Amérique du Nord, ce qu’ils ont déclaré à propos des Amérindiens, c’est qu’ils étaient vraiment barbares, parce qu’ils marchaient tout nus. Les femmes européennes portaient alors trois couches de vêtements. Et maintenant, nous marchons tout nus, et nous proclamons que les musulmans sont arriérés parce qu’ils portent tant de vêtements », a-t-il affirmé.

    « Pouvez-vous imaginer quelque chose de plus barbare que cela ? Exclure les femmes qui portent le voile ? », a-t-il demandé, faisant référence à l’interdiction du voile dans les emplois de service public français promulguée en 2004.

    Les travaux de Finkelstein, accusant les Juifs d’exploiter la mémoire de l’Holocauste à des fins politiques et dénonçant Israël pour son oppression des Palestiniens, ont fait de lui une figure controversée même au sein de la communauté juive.

    Sa nomination en tant que Professeur à l’Université De Paul en 2007 a été annulée après une querelle très médiatisée avec son collègue académique Alan Dershowitz, un ardent défenseur d’Israël. Dershowitz aurait fait pression sur l’administration de De Paul, une université catholique de Chicago, afin d’empêcher sa nomination. Finkelstein, qui enseigne actuellement à l’Université de Sakarya en Turquie, affirme que cette décision fut fondée sur des « motifs politiques transparents ».

    Source : http://normanfinkelstein.com/2015/01/19/norman-finkelstein-charlie-hebdo-is-sadism-not-satire

    Traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr

    Via : http://www.cercledesvolontaires.fr/2015/01/20/norman-finkelstein-charlie-hebdo-nest-pas-satirique-il-est-sadi

    https://globalepresse.net

  • Trump sur Hollande : « Je ne vais pas perdre mon temps à rencontrer un président qui ne le sera plus dans 6 mois » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    http://www.croa.fr/uploads/media/default/0001/03/donald_trump_je_ne_vais_pas_perdre_mon_temps_a_rencontrer_un_president_qui_ne_l

    Trump sur Hollande : « Je ne vais pas perdre mon temps à rencontrer un président qui ne le sera plus dans 6 mois »
    13 Novembre 2016, 16:17pm | Publié par S. Sellami

    « Je ne vais pas perdre mon temps à rencontrer un président qui ne le sera plus dans 6 mois ! »

    Au delà du titre putalikes assumé de cet article, telle serait la phrase que pourrait prononcer Donald Trump à celui qui avait parlé « d’excès » à son sujet et de « sentiment de haut-le-cœur », et qui avait annoncé avec certitude la victoire d’Hillary Clinton en expliquant que « dans quelques jours, une présidente sera élue ».

    Il est a noté que dans les faits et comme en atteste l’article d’Europe 1 ci dessous, Trump n’est pas pressé du tout de rencontrer François Hollande. Il a tout de même pris 5 minutes pour lui parler au téléphone et c’est sans doute la seule considération que recevra notre invertébré de la part de son nouveau maître fraichement élu.

    Le nouveau président américain s’est entretenu avec François Hollande par téléphone mais ne l’a pas convié à Washington, contrairement à d’autres chefs d’États.
    Deux jours après l’élection de Donald Trump à la Maison-Blanche, le nouveau président des États-Unis s’est entretenu avec François Hollande vendredi, par téléphone. Le communiqué de l’Élysée se veut positif : "7 à 8 minutes" d’échange entre les deux chefs d’États "dans de bonnes conditions". Un coup de fil "direct mais courtois", "très professionnel" et "sérieux". Objectif : "clarifier les positions" sur la lutte anti-terroriste, la Syrie, ou l’accord de Paris sur le climat.

    Le regard tourné vers l’Asie
    Aux États-Unis, ce coup de téléphone est loin de faire la Une des médias. Là-bas, François Hollande est un dirigeant parmi les dizaines d’autres que Donald Trump a eu en ligne depuis son élection mardi. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a été un des premiers à avoir le nouveau président américain au téléphone. Il a d’ailleurs été invité à Washington, de même que Theresa May et le Premier ministre sud-coréen Hwang Kyo-ahn. Mais le premier à rencontrer officiellement Donald Trump sera le Premier ministre japonais Shinzo Abe, jeudi 17 novembre à New York.

  • L’Amérique devenue folle en couverture du magazine L’OBS - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Le magazine L’Obs (ex Nouvel Observateur) fait la couverture de son numéro du 27 octobre sur les élections aux Etats Unis.

    Le gros titre que nous pouvons lire en gros caractères de couleur rouge (rouge sang ?) pose la question de savoir pourquoi l’Amérique est devenue folle. Un titre qui vient légender un portrait d’un Donald Trump qui occupe toute la couverture, grimaçant et pointant un doigt qu’on peut à bon droit interpréter comme menaçant.

    Les caractères plus petits en blanc nous rappellent quand même que Donald Trump n’est pas le seul candidat au prochain scrutin présidentiel puisque sous le nom du milliardaire candidat nous pouvons lire celui de sa concurrente, Hillary Clinton.

    La différence de traitement réservé aux deux candidats manifeste dans le choix de la photo d’un des candidats et pas des deux se retrouve dans le sous-titrage en caractères blancs et plus petits sous le titre en rouge : Donald Trump est résumé par un aspect de son comportement, celui d’être bonimenteur tandis que pour Mme Clinton on nous parle du regard que portent sur elle les électeurs.

    Un bonimenteur nous dit le Larousse est une « Personne qui tient des propos habiles et trompeurs ».

    « Bonimenteur » contre « mal aimée », on aura compris vers qui penche, avec des réserves ou pas, le coeur de la rédaction de L’Obs.

    Pourtant, pour illustrer un peu mieux cette Amérique devenue folle, L’Obs aurait pourtant pu choisir aussi une photo de Mme Clinton. Par exemple celle ci-dessous qui montre une Hillary Clinton qui exulte à la nouvelle de la mort de Mouammar Kadhafi assassiné dans les conditions que l’on sait suite à l’agression de la Libye par l’OTAN, c’est-à-dire les Etats Unis.

    Hillary Clinton exulte en apprenant la nouvelle de la mort du Colonel Kadhafi
    Cette photo est extraite de la vidéo d’un entretien avec la chaîne de télévision CBS :

    Ce qu’il y a de positif chez Donald Trump par rapport à Hillary Clinton c’est que, à la différence de cette dernière, il n’a pas de morts sur la conscience et qu’il semble nettement moins belliqueux, affichant notamment une volonté de dialogue avec la Russie.

    Et puis L’Obs aurait pu compléter sa une en sous titrant après le « bonimenteur » Trump, la « mal aimée » Clinton, l’oubliée Jill Stein. la candidate écologiste est en effet la grande oubliée des médias américains, mais aussi français et de L’Obs en particulier.

    Le Dr Jill Stein candidate du Green Party
    On peut lire ici une interview acccordée par Jill Stein à Slate.

    Outre Jill Stein, le Figaro nous apprend l’existence de deux autres candidats : le libertarien Gary Johnson et le républicain Evan McMullin

  • Corruption : Charles Aznavour raconte comment il achetait des hommes politiques pour échapper au fisc - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Corruption : Charles Aznavour raconte comment il achetait des hommes politiques pour échapper au fisc
    12 Novembre 2016, 19:51pm | Publié par S. Sellami

    POLEMIQUE - Payer un homme politique, en échange d’un service. C’est la définition du clientélisme, voire de la corruption. C’est aussi ce que Charles Aznavour a fait pendant plusieurs années. Le chanteur qui aura 90 ans en mai prochain le raconte aujourd’hui ouvertement même s’il se garde bien de révéler le moindre nom de bénéficiaires de ses largesses.

    « Il y a quelques gens de la politique qui pouvaient, paraît-il, arranger mon coup et moi j’avançais un peu d’argent en liquide pour les votes qu’ils devaient avoir, notamment pour les affiches », affirme-t-il sur France Info. En promotion pour la sortie de son live Tant que battra mon cœur (ed. Don Quichotte), l’artiste affirme que cette pratique lui a coûté beaucoup, beaucoup d’argent. Plus que tous les procès qu’il a pu avoir notamment pour fraude fiscale et pour lesquels il dit avoir été blanchi. (écoutez à partir de 2’)

    Charles Aznavour explique comment il procédait pour donner de l’argent à des partis politiques. « On m’envoyait un ’go between’ qui amenait l’argent en liquide quelque part », précise-t-il. Pour qui ? « De tous les bords, partout. A gauche, à droite et dans le centre aussi », répond le chanteur qui cherchait ainsi à arranger les problèmes qu’il avait avec le fisc. Il a également confirmé qu’il paye aujourd’hui tous ses impôts dans notre pays. Et ceux-ci se sont chiffrés, l’an dernier, à 1,3 million d’euros.

     
     Actualisé 05/10/2016                                                                                                                                                        http://www.huffingtonpost.fr

  • LES TRUMPERIES DE SARKOZY et consorts - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    LES TRUMPERIES DE SARKOZY et consorts
    10 Novembre 2016, 23:46pm | Publié par S. Sellami

    Nicolas Sarkozy s’apprêtant à retourner sa veste.

     

    De façon assez cocasse, l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis commence à provoquer la remise en cause, voire la désintégration, de tout le discours des politicards français.

    D’ores et déjà, en matière de virage à 180° , Sarkozy apparaît comme le champion des bonimenteurs, ce qui n’étonnera que ceux qui n’ont toujours pas compris que cet homme est un escroc.

     

    Ce que Sarkozy disait sur Trump AVANT l’élection américaine

    « Qu’est-ce que j’ai à voir avec Monsieur Trump ? »
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/09/22/25002-20160922ARTFIG00338-sarkozy-qu-est-ce-que-j-ai-a-voir-avec-monsieur-t
    « Ce monsieur ne mérite pas tant d’intérêt que cela. Ce qui est assez effrayant c’est l’impact qu’il a. Je trouve terrifiant qu’il y ait 30% d’Américains qui peuvent se reconnaître là-dedans. » (…) « Ça fait frémir. Ça me fait frémir aussi sur l’état d’une partie de l’Amérique profonde », a ajouté Nicolas Sarkozy, dénonçant le « populisme » et la « vulgarité » du candidat républicain à la Maison Blanche.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/03/23/97001-20160323FILWWW00392-l-effrayant-trump-fait-fremir-sarkozy.php

    « Je souhaite la victoire d’Hillary Clinton »
    http://www.europe1.fr/politique/entre-trump-et-clinton-sarkozy-a-choisi-2856514

     

     

    Ce que Sarkozy dit sur Trump APRÈS l’élection américaine

    Élection de Donald Trump : Nicolas Sarkozy « a honte » de la réaction de Jean-Marc Ayrault
    http://www.europe1.fr/politique/election-de-donald-trump-nicolas-sarkozy-a-honte-de-la-reaction-de-jean-marc

    « Le message du peuple américain doit être entendu comme le choix du Brexit par les Britanniques. Il exprime une volonté de changement. Il exprime le refus d’une pensée unique qui interdit tout débat sur les dangers qui menacent notre nation »
    http://www.lepoint.fr/presidentielle/nicolas-sarkozy-se-voit-bien-dans-les-pas-de-donald-trump-09-11-2016-2081999

     

    Conclusion

    Sitôt les résultats connus, les grands médias asservis au système ont immédiatement associé la victoire de Trump à la supposée dynamique du FN et de Mme Le Pen. Ils ont ainsi tenté de faire mousser comme d’habitude le leurre FN puisque le parti de la Famille Le Pen est la « roue de secours » du système qui ne remet en cause réellement ni l’UE, ni l’euro, ni l’Otan -.

    De leur côté, les politicards LR/PS essayent maintenant de récupérer le résultat de l’élection américaine.
    Même Emmmanul Micron s’y est mis !

    http://www.lci.fr/elections-americaines/elections-americaines-comment-les-politiques-francais-tentent-de-recuperer-la-vi
    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2017/20161109.OBS0974/le-pen-sarkozy-macron-ces-candidats-qui-revent-de-l-effet-trump

    Tout cela est pitoyable.

    François XAVIER
    Adhérent UPR des Hauts-de-Seine
    10 novembre 2016

  • Trumpement de terre - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Quand tout le monde se trompe, la terre tremble.

    Trump ! Trump ! Trump !

    Il n’y croyait pas lui-même à l’incroyable USA

    Un pays pas comme les autres.

    Inégalable en puissance et en acte qui sait et a toujours su raconter les histoires, faire du cinéma, du grand cinéma, le meilleur cinéma.

    De Chaplin à Coppola ! Du whisky au coca-cola !

    Qu’en résulte-t-il pour nous autres petits spectateurs abusés puis médusés et dont la plupart reste sans voix ?

     

    – que la terre sera pour tous, de moins en moins ronde : échec et mat pour la mondialisation, sur une ouverture qui n’a ouvert sur rien de bien excepté pour celui qui fait appel à Dieu et pour lequel un cercle peut devenir carré et l’impossible à la portée.

     

    – que le monde ne peut être conquis réellement que s’il est conquis virtuellement. Avec Internet, nous serons de moins en moins bêtes et nous aurons un peu plus le cœur en fête : parce que tous les pitres auront droit au grand chapitre qui fait ou défait les rois.

     

    – que ce ne sera plus la finance qui nous jugera en dernière instance, encore moins la bien-pensance, mais notre propre caisse de résonnance, nos petites projections individuelles qui finiront par l’emporter sur l’universel.

     

    – que les instituts de sondage sont désormais au chômage technique ou lyrique parce que le peuple a compris qu’il ne doit répondre qu’aux questions qu’il se pose lui-même et non à celles qu’on lui impose.

     

    – que les médias ne peuvent plus nous mentir en toute impunité. Pour se maintenir, ils sont condamnés à s’ouvrir à ce qui n’est pas négociable : la volonté générale.

     

    – que pour vivre ensemble, chacun doit apprendre à balayer devant sa porte, à cultiver son jardin avant d’inviter ou de s’inviter chez les autres. La mère rappelle à ses enfants que la patrie est dans la vie, le plus digne des partis pris.

     

    – que les politiques doivent impérativement changer l’ordre de leurs discours, s’ordonner au lieu de donner des ordres, et courir comme nous au lieu de discourir sur nous.

     

    Maintenant... n’exagérons rien... ce n’est pas le peuple américain qui vient de gagner mais l’empire du non sens qui vient de perdre en Angleterre, en Amérique et incessamment sous peu en France

  • John Pilger : Au coeur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Le grand journaliste australien John Pilger, qui vient d’interviewer Julian Assange nous livre ici une critique du rôle des médias occidentaux au vitriol (Bertrand)

    Au cœur du gouvernement invisible : Guerre, Propagande, Clinton & Trump
     

    John Pilger
    Le journaliste américain Edward Bernays, est souvent décrit comme l’homme qui a inventé la propagande moderne.

    Neveu de Sigmund Freud, pionnier de la psychanalyse, c’est Bernays qui a inventé le terme « relations publiques » comme un euphémisme pour dire "manipulations et tromperies".

    En 1929, il a persuadé les féministes de promouvoir les cigarettes pour les femmes en s’affichant en train de fumer pendant la New York Easter Parade - comportement alors considéré comme outrancier. Une féministe, Ruth Booth, a déclaré, « Femmes ! Allumez un autre flambeau de la liberté ! Luttez contre un autre tabou sexuel !"

    L’influence de Bernays s’est étendue bien au-delà de la publicité. Son plus grand succès a été le rôle qu’il a joué pour convaincre le public américain de se joindre au massacre de la Première Guerre mondiale. Le secret, disait-il, était « l’ingénierie du consentement » de la population de façon à la "contrôler et [l’]enrégimenter selon notre volonté sans qu’elle le sache".

    Il a décrit cela comme « le vrai pouvoir de décision dans notre société" et l’a appelé le « gouvernement invisible ».

    Aujourd’hui, le gouvernement invisible n’a jamais été plus puissant et aussi peu compris. Dans ma carrière en tant que journaliste et cinéaste, je n’ai jamais vu la propagande s’insinuer dans nos vies comme elle le fait maintenant sans être contestée .

    Imaginez deux villes. Toutes les deux sont en état de siège par les forces du gouvernement de leur pays. Les deux villes sont occupées par des fanatiques, qui commettent des atrocités, comme décapiter les gens.

    Mais il y a une différence essentielle. Dans un des deux sièges, les soldats du gouvernement sont décrits comme des libérateurs par les journalistes occidentaux embarqués avec eux, qui relatent avec enthousiasme leurs batailles et leurs frappes aériennes. Il y a en première page des photos de ces héroïques soldats faisant le V de la victoire. Il est peu fait mention de victimes civiles.
     

    Alep (Avant/Après)
    Dans la deuxième ville - dans un pays voisin - se passe presque exactement la même chose. Les forces gouvernementales assiègent une ville contrôlée par la même espèce de fanatiques.

    La différence est que ces fanatiques sont pris en charge, fournis et armés par « nous » - par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont même un centre de médias qui est financé par la Grande-Bretagne et les USA.

    Une autre différence est que les soldats gouvernementaux qui assiègent cette ville sont les méchants, condamnés pour avoir agressé et bombardé la ville - ce qui est exactement ce que les bons soldats font dans la première ville.

    Déroutant ? Pas vraiment. Tel est le double standard de base qui est l’essence même de la propagande. Je parle, bien sûr, du siège actuel de la ville de Mossoul par les forces gouvernementales de l’Irak, qui sont soutenues par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne et du siège d’Alep par les forces gouvernementales syriennes, soutenues par la Russie. L’un est bon ; l’autre est mauvais.

    Ce qui est rarement signalé est que ces deux villes ne seraient pas occupées par des fanatiques et ravagées par la guerre si la Grande-Bretagne et les États-Unis n’avaient pas envahi l’Irak en 2003. Cette entreprise criminelle a été lancé sur la base de mensonges étonnamment semblables à la propagande qui déforme maintenant notre compréhension de la guerre civile en Syrie.

    Sans ce roulement de tambour de la propagande déguisé en information, ni le monstre ISIS [Daech - NDT] ni Al-Qaida, ni al-Nusra, ni les autres bandes djihadistes ne pourraient exister, et le peuple de Syrie n’aurait pas besoin de se battre pour sa survie aujourd’hui.

    Certains se souviennent en 2003 de la succession de journalistes de la BBC se tournant vers la caméra et nous disant que le choix de Blair pour ce qui s’est révélé être le crime du siècle était "justifié". Les réseaux de télévision américains ont produit la même validation pour George W. Bush. Fox News a rameuté Henry Kissinger pour s’enthousiasmer sur les preuves fabriquées par Colin Powell.

    La même année, peu de temps après l’invasion, j’ai filmé une interview à Washington avec Charles Lewis, le journaliste d’investigation américain renommé. Je lui ai demandé, "Qu’est-ce qui se serait passé si les médias les plus libres du monde avaient sérieusement remis en question ce qui s’est avéré être de la propagande grossière ?"

    Il a répondu que si les journalistes avaient fait leur travail, "il y a une très, très forte chance que nous ne serions pas allés à la guerre en Irak".

    Ce fut une déclaration choquante, et qui fut confirmée par d’autres journalistes célèbres à qui je posais la même question - Dan Rather de CBS, David Rose de The Observer ainsi que des journalistes et producteurs de la BBC, qui ont souhaité rester anonymes.
     

     
    En d’autres mots, si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient contesté et étudié la propagande au lieu de l’amplifier, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants seraient encore en vie aujourd’hui, et il n’y aurait pas d’ISIS et aucun siège d’Alep ou de Mossoul.

    Il n’y aurait eu aucune atrocité dans le métro de Londres le 7 Juillet 2005. Il n’y aurait eu aucune fuite de millions de réfugiés ; il n’y aurait pas de camps de misère.

    Lorsque l’atroce acte terroriste a eu lieu à Paris en Novembre dernier, le président François Hollande a immédiatement envoyé des avions pour bombarder la Syrie - et plus de terrorisme s’en est suivi, de façon prévisible, comme le produit de la grandiloquence de Hollande sur la France « en guerre » et « ne montrant aucune pitié". Que la violence d’État et la violence djihadiste s’alimentent mutuellement est une vérité dont aucun dirigeant national n’a le courage de parler.

    "Lorsque la vérité est remplacée par le silence", disait le dissident soviétique Yevtushenko, "le silence est un mensonge."

    L’attaque contre l’Irak, l’attaque contre la Libye, l’attaque contre la Syrie se sont produites parce que le leader de chacun de ces pays n’a pas été une marionnette de l’Occident. Le dossier d’un Saddam ou d’un Kadhafi en matière de droits de l’homme était sans importance. Ils n’ont pas obéit aux ordres et n’ont pas abandonné le contrôle de leur pays.

    Le même sort attendait Slobodan Milosevic après qu’il ait refusé de signer un « accord » qui exigeait l’occupation de la Serbie et sa conversion à une économie de marché. Son peuple a été bombardé, et il a été poursuivi à La Haye. Ce genre d’indépendance est intolérable.

    Comme WikiLeaks l’a révélé, ce ne fut que lorsque le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2009 a rejeté un oléoduc, qui devait traverser son pays en provenance du Qatar vers l’Europe, qu’il a été attaqué.

    A partir de ce moment, la CIA a planifié de détruire le gouvernement de Syrie à l’aide des fanatiques djihadistes - les mêmes fanatiques qui tiennent actuellement les habitants de Mossoul et de l’Est d’Alep en otage.

    Pourquoi n’est-ce pas dans les journaux ? L’ancien fonctionnaire du Foreign Office britannique Carne Ross, qui était responsable des sanctions opérationnelles contre l’Irak, m’a dit : « soit nous nourrissions les journalistes factoïdes avec des renseignements aseptisés, soit nous les mettions au congélateur. Voilà comment cela fonctionnait. ».

    Le client médiéval de l’Occident, l’Arabie Saoudite - à laquelle les Etats-Unis et la Grande-Bretagne vendent pour des milliards de dollars d’armement - est en train, en ce moment-même, de détruire le Yémen, un pays si pauvre que, dans le meilleur des cas, la moitié des enfants y souffrent de malnutrition.

    Regardez sur YouTube et vous verrez le genre de bombes massives - "nos" bombes - que les Saoudiens utilisent contre des villages pauvres et poussiéreux, contre des mariages et des funérailles.

    Les explosions ressemblent à de petites bombes atomiques. Les lanceurs de ces bombes en Arabie Saoudite travaillent côte à côte avec des officiers britanniques. Ce fait n’est pas évoqué au journal du soir.

    La propagande est plus efficace quand notre consentement est fabriqué par des gens avec une excellente éducation - Oxford, Cambridge, Harvard, Columbia - et qui font des carrières à la BBC, au Guardian, au New York Times, au Washington Post.

    Ces organismes sont considérés comme des médias libéraux. Ils se présentent comme éclairés, tribuns progressistes du zeitgeist moral. Ils sont anti-racistes, pro-féministes et pro-LGBT.

    Et ils aiment la guerre.

    Alors qu’ils plaident pour le féminisme, ils soutiennent les guerres rapaces qui nient les droits d’innombrables femmes, y compris leur droit à la vie.

    En 2011, la Libye, un Etat moderne, a été détruite sous prétexte que Mouammar Kadhafi était sur le point de commettre un génocide contre son propre peuple. Ce fut répété sans interruption dans tous les médias ; et pourtant il n’y avait aucune preuve. C’était un mensonge.

    En fait, la Grande-Bretagne, l’Europe et les États-Unis voulaient ce qu’ils aiment à appeler un « changement de régime » en Libye, le plus grand producteur de pétrole en Afrique. L’influence de Kadhafi sur le continent et, surtout, son indépendance était intolérable.

    Donc, il a été assassiné d’un coup de poignard dans le dos par des fanatiques, soutenus par l’Amérique, la Grande-Bretagne et la France. Hillary Clinton a applaudi sa mort horrible devant la caméra, en déclarant, « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort !"

    La destruction de la Libye a été un triomphe médiatique. Alors que les tambours de guerre résonnaient, Jonathan Freedland écrivit dans le Guardian : "Bien que les risques soient bien réels, l’argument en faveur d’une intervention reste fort."

    Intervention - quel mot poli et bénin du Guardian , dont la signification réelle, pour la Libye, fut la mort et la destruction.

    Selon son propre décompte, l’OTAN a lancé 9.700 "sorties de frappes" contre la Libye, dont plus d’un tiers étaient destinées à des cibles civiles. Elles comprenaient des missiles avec des ogives à l’uranium. Regardez les photos des décombres de Misrata et de Syrte, et les fosses communes identifiées par la Croix-Rouge. Le rapport de l’Unicef ​​sur les enfants tués dit, « la plupart [d’entre eux] ont en dessous de l’âge de dix ans".

    En conséquence directe, Syrte est devenue la capitale d’ISIS.

    L’Ukraine est un autre triomphe médiatique. Des journaux libéraux respectables tels que le New York Times, le Washington Post et le Guardian, et les radiodiffuseurs traditionnels tels que la BBC, NBC, CBS, CNN ont joué un rôle crucial dans le conditionnement de leurs téléspectateurs à accepter une nouvelle et dangereuse guerre froide.

    Tous ont déformé les événements en Ukraine pour faire croire à un acte maléfique accompli par la Russie, alors qu’en fait, le coup d’Etat en Ukraine en 2014 a été le travail des États-Unis, aidés par l’Allemagne et l’OTAN.

    Cette inversion de la réalité est tellement omniprésente que l’intimidation militaire de Washington envers la Russie n’est pas dans les journaux ; elle est effacée derrière une campagne de diffamation et de diabolisation du même genre que celle dans laquelle j’ai grandi pendant la première guerre froide. Une fois encore, les Ruskoffs viennent nous chercher des noises, dirigés par un nouveau Staline, que The Economist dépeint comme le diable.
     

    Un logo parlant : le glaive désigne clairement le pays ennemi
    La suppression de la vérité sur l’Ukraine est l’un des blackouts sur l’information les plus complets dont je me souvienne. Les fascistes qui ont conçu le coup d’Etat à Kiev sont de la même espèce que ceux qui ont soutenu l’invasion nazie de l’Union soviétique en 1941. De toutes les peurs au sujet de la montée de l’antisémitisme fasciste en Europe, aucun dirigeant ne mentionne jamais les fascistes en Ukraine - sauf Vladimir Poutine, mais il ne compte pas.

    Beaucoup dans les médias occidentaux ont travaillé dur pour présenter la population russophone ethnique de l’Ukraine comme des étrangers dans leur propre pays, comme des agents de Moscou, presque jamais comme des Ukrainiens souhaitant une Ukraine fédérale ni comme des citoyens ukrainiens résistant à un coup d’Etat orchestré depuis l’étranger contre leur gouvernement élu.

    Il y a là presque la joie d’esprit [en français dans le texte -NDT] d’une réunion de classe de bellicistes. Les batteurs de tambours du Washington Post qui incitent à la guerre contre la Russie sont les mêmes éditorialistes qui ont publié le mensonge selon lequel Saddam Hussein avait des armes de destruction massive.

    Pour la plupart d’entre nous, la campagne présidentielle américaine est un monstrueux spectacle médiatique, dans lequel Donald Trump est le méchant. Mais Trump est détesté par ceux qui ont le pouvoir aux États-Unis pour des raisons qui ont peu à voir avec son comportement odieux et ses opinions. Pour le gouvernement invisible de Washington, l’imprévisible Trump est un obstacle à sa conception de l’Amérique du 21eme siècle.

    Celle-ci consiste à maintenir la domination des États-Unis et à subjuguer la Russie, et, si possible, la Chine.

    Pour les militaristes à Washington, le vrai problème avec Trump est que, dans ses moments de lucidité, il ne semble pas vouloir une guerre avec la Russie ; il veut parler avec le président russe au lieu de le combattre ; et il dit qu’il veut parler avec le président chinois.

    Au cours du premier débat avec Hillary Clinton, Trump a promis de ne pas être le premier à introduire des armes nucléaires dans un conflit. Il a dit : « Je ne voudrais certainement pas être celui qui fait la première frappe. Une fois que l’alternative nucléaire se produit, tout est fini." Cela n’a pas fait la une des journaux.

    At-il vraiment voulu dire cela ? Qui sait ? Il se contredit souvent. Mais ce qui est clair est que Trump est considéré comme une grave menace pour le statu quo maintenu par la vaste machine de sécurité nationale qui fonctionne aux États-Unis, peu importe qui est à la Maison Blanche.

    La CIA veut qu’il soit battu. Le Pentagone veut qu’il soit battu. Les médias veulent qu’il soit battu. Même son propre parti veut qu’il soit battu. Il est une menace pour les dirigeants du monde - contrairement à Clinton, qui n’a laissé planer aucun doute sur le fait qu’elle est prête entrer en guerre avec la Russie et ses armes nucléaires et avec la Chine.

    Clinton a la formation, comme elle s’en vante souvent. En effet, son dossier est éprouvé. En tant que sénateur, elle a soutenu le bain de sang en Irak. Quand elle a été candidate contre Obama en 2008, elle a menacé de « totalement oblitérer » l’Iran. En tant que secrétaire d’Etat, elle a été complice de la destruction des gouvernements de Libye et du Honduras et mis en route la provocation de la Chine.

    Elle a promis de soutenir une zone d’exclusion aérienne en Syrie - une provocation directe à la guerre avec la Russie. Clinton pourrait bien devenir le président le plus dangereux des États-Unis de toute ma vie - une distinction pour laquelle la concurrence est féroce.

    Sans la moindre preuve, elle a accusé la Russie de soutenir Trump et de pirater de ses e-mails. Ces e-mails, publiés par WikiLeaks, qui nous disent que ce qu’affirme Clinton en privé, dans ses discours aux riches et aux puissants, est le contraire de ce qu’elle dit en public.

    Voilà pourquoi faire taire et menacer Julian Assange est tellement important. En tant qu’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange connaît la vérité. Et permettez-moi de rassurer ceux qui sont inquiets, il va bien, et WikiLeaks fonctionne sur tous les cylindres.

    Aujourd’hui, la plus grande accumulation de forces dirigées par les Américains depuis la Seconde Guerre mondiale est en cours - dans le Caucase et l’Europe orientale, à la frontière avec la Russie, en Asie et dans le Pacifique, où la Chine est la cible.

    Gardez cela à l’esprit quand le cirque de l’élection présidentielle atteindra son point final le 8 Novembre, Si la gagnante est Clinton, un chœur grec de commentateurs écervelés va célébrer son couronnement comme un grand pas en avant pour les femmes. Aucun d’eux ne mentionnera les victimes de Clinton : les femmes de Syrie, les femmes d’Irak, les femmes de Libye. Aucun d’eux ne mentionnera les exercices de défense civile menées en Russie. Aucun d’eux ne rappellera Edward Bernays et ses "flambeaux de la liberté".

    L’attaché de presse de George Bush, avait un jour appelé les médias, des "facilitateurs complices".

    Venant d’un haut fonctionnaire travaillant dans une administration dont les mensonges, permis par les médias, ont causé tant de souffrances, cette description est un avertissement de l’histoire.

    En 1946, le procureur du Tribunal de Nuremberg a déclaré à propos des médias allemands : « Avant chaque agression majeure, ils ont lancé une campagne de presse calculée pour affaiblir leurs victimes et pour préparer psychologiquement le peuple allemand à une attaque. Dans le système de propagande, ce sont la presse quotidienne et la radio qui furent les armes les plus importantes."
    [Traduction : Bertrand Riviere - BNB] 

    Source : John Pilger

    https://gaideclin.blogspot.fr

  • Les réfugiés - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Les réfugiés ont été disséminés un peu partout...
     

    Dispersés, éparpillés, noyés comme un poison dans les eaux troubles de la République.

    Ils ont été semés, parsemés, ici ou là, pour ne pas troubler l’ordre public, qui n’a jamais su distinguer entre le bon grain et l’ivraie.

    Parce que la France est l’un des rares pays à vouloir récolter la concorde après avoir semé la discorde !

    On fait la guerre pour ne pas faire la guerre.

    Sombre héritage de la philosophie des lumières.

    Elle offre un droit d’asile à tous ceux qu’elle a poussés à l’exil.

    Elle et ses alliés. Les élus et les zélés.

    La Syrie n’est plus ce qu’elle fut depuis que le monde libre est à l’affût du moindre geste confus pour s’incruster entre les hommes et leur terre.

    Surtout si elle est fertile et mal arrosée.

    On voudrait les débarrasser d’un tyran mais avec une logique encore plus tyrannique.

    Le droit d’ingérence a toujours été notre mensonge pathétique pour camoufler nos intérêts économiques !

    Avec les riches, on veille au grain. Mais les pays pauvres, on les laisse mourir de faim sans se soucier de leur régime alimentaire ou politique...

    Les réfugiés sont là, juste pour nous rappeler qu’ils ne sont ni politiques, ni économiques mais des hommes, des femmes et des enfants qui ont soif de Justice. C’est nous qui avons tari leurs sources ; c’est à nous maintenant d’étancher leur soif...

    Nos calculs stratégiques ne pouvaient avoir d’autre issue que tragique !

    Oui, mais la France ne peut pas répondre à tous les malheurs du monde.

    Certes, mais au moins à ceux dont elle a favorisé l’ampleur.

     

    C’était aux syriens de chasser leur démon. Mais l’Otan en a décidé autrement. Idem pour les irakiens. Idem pour les libyens. Pour ne citer que les zones auxquelles les alliés sont très sensibles.

    Nous les avons dé-couvert, je veux dire, arraché ce qui leur sert de couverture. C’est donc à nous de fournir à leurs exilés le gite et le couvert.

    Et pour nous épargner la honte, ne pas se formaliser sur la nature de leur soif.

    Ni politique, ni économique, elle est dramatique !

  • Une confrontation Israël/Hezbollah, inévitable en Syrie ? - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Les soldats israéliens évacuent l’un des leurs, blessé près des frontières avec le Liban, le 28 janvier 2015 ©Al-Arabiya #Liban
    Le Hezbollah sort renforcé de la guerre en Syrie, ce qui rend « inévitable » une confrontation militaire avec ce mouvement, affirment les stratèges israéliens. 

    Amos Yadlin (Photo d’illustration)
    Ce point de vue est celui du général Amos Yadlin, ancien chef du renseignement de l’armée israélienne et qui dirige actuellement le think tank « Sécurité intérieure ». Il écrit :" Aussi bien le Hamas sur nos frontières sud que le Hezbollah sur nos frontières nord ont les qualités de vrais États. Et ce sont des États qui n’ont pas renoncé à leur hostilité envers Israël. Ils continuent à croire à la force armée pour détruire Israël", affirme Yadlin cité par le site israélien Arutz Sheva qui ajoute :" Ce sont en effet les missiles et les armements du Hezbollah qui constituent les ressorts de sa puissance et Israël fait tout pour empêcher que cet arsenal grossisse." 

    Pour Yadlin, " le front nord (Hezbollah) est « plus solide » que le front sud (Hamas) dans la mesure où « les deux ennemis jurés ont la capacité de prévoir leurs agissements mutuels et d’éviter un embrasement imprévu. » 

    « Cela dit sur le front qui nous oppose au Hamas, il existe une sorte de friction constante qui se manifeste à travers la restriction à la circulation, le blocus maritime, ou encore notre refus d’autoriser la reconstruction de Gaza. » 

    Selon Yadlin, le front sud implique de multiples acteurs, ce qui complexifie la donne. Certains de ces acteurs tirent des missiles en direction d’Israël pas vraiment pour s’opposer à Israël, mais pour ennuyer le Hamas. L’ensemble de ces caractéristiques invite donc les dirigeants militaires et politiques israéliens à se poser les questions suivantes en prévision d’une guerre qui semble inévitable : 

    1- Quels seront les objectifs stratégiques d’Israël en cas de guerre ? Le fait d’attaquer les infrastructures de l’adversaire suffira-t-il pour que ces objectifs soient atteints ? 

    2- Comment les acteurs régionaux et internationaux réagiront-ils à cette guerre et à l’engagement israélien ? En réaction, vont-ils décider de sanctionner Israël voire de le combattre ou se contenteront-ils de le menacer ? 

    3- Quel est le moment opportun pour déclencher cette offensive et quelles sont les informations dont dispose Israël sur les finalités et les intentions de son adversaire ? Faut-il se préparer à une occupation ou à une présence militaire provisoire ? 

    4- Et la société israélienne, comment devra-t-elle se préparer à la guerre et y a-t-il oui ou non le risque pour que plusieurs fronts soient ouverts dans le même temps ? 

    L’auteur reconnaît à la fin que les « guerres déjà menées contre le Hamas et le Hezbollah n’ont pas vraiment été bien préparées : » pour tout dire en un seul mot, la guerre à venir sera bien différente de tout ce que nous avons pu vivre jusqu’à présent. Cette guerre-là devra être bien préparée, c’est-à-dire avec sérieux et de manière logique et non passionnelle ". 

    Source : http://presstv.com

  • Le glaive américain - RipouxBlique des #CumulardsVentrusGrosQ
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    Quel débat !
    Des dommages sans intérêt.
    Des emballages, des déballages
    avec un mauvais goal-average :
    qui indique bien que
    nos deux candidats ont le même âge mental.
    Je ne croyais pas
    qu’on pouvait descendre si bas,
    en aspirant
    au plus haut niveau de l’État...
    On dirait que les deux bénéficient
    de la même disgrâce.
    Le niveau fut lamentable
    derrière un écran de lamentations
    Aucune argumentation
    mais un chassé-croisé entre
    moralisme et puritanisme.
    Ni politique, ni éthique
    Mais une morale sans texte
    et contre le sexe.
    Ça ne se situe même pas
    en-dessous de la ceinture,
    Parce que les deux pantins
    ont oublié leur ceinture au vestiaire !
    À bas Monsieur
    À bas Madame
    Les deux ne s’estiment pas
    Les deux se surestiment...
    Leur médiocrité seule
    est inestimable...
    Elle augmente même
    d’une manière déraisonnable
    Entre la laide et la bête
    La scie et le marteau
    La vendue et le vendeur de tapis !
    L’Amérique du Nord hésite
    entre le glaive et la balance.
    Et elle a tous les mérites
    de ne pas jeter les deux à l’eau !
    Il est privé de cervelle
    Elle a celui de son public !
    Qu’avons-nous retenu de leurs mimiques ?
    Des mails effacés, des impôts impayés,
    des programmes reprogrammés,
    des chiffres tronqués
    et une double mauvaise vision du monde.
    Le rêve américain ne fait plus rêver personne
    Plus de vraies mais que de fausses valeurs.
    Le dernier mot est un joyau :
    Monsieur respecte Madame
    parce qu’elle ne baisse pas son pantalon.
    Mais c’est toute la nation
    qui s’apprête à baisser le sien.