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  • La Ville de Paris favorable à la création d’une zone naturiste dans la capitale - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    La Ville de Paris favorable à la création d’une zone naturiste dans la capitale

    2 Novembre 2016, 13:52pm |

    Publié par S. Sellami
    © Fred Dufour, AFP | Des promeneurs dans camp de naturistes de la région lyonnaise, le 26 juillet 2005.

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 26/09/2016
    Le Conseil de Paris doit débattre lundi d’une proposition du groupe écologiste : la création d’une zone naturiste dans la capitale. Un adjoint de la mairie de Paris a d’ores et déjà annoncé qu’il soutiendrait le projet.

    Pourra-t-on bientôt se promener tout nu dans Paris ? Le projet de créer une zone naturiste en plein air dans la capitale française prend tournure. La proposition du groupe écologiste doit être examinée lundi 26 septembre par le Conseil de Paris. Juste avant le vote, un adjoint de la mairie de Paris a annoncé qu’il soutiendrait le projet. « C’est moi qui sera chargé de répondre aux écologistes au Conseil de Paris. Je suis pour, et je crois que la maire de Paris aussi. Donc on va le faire », a ainsi déclaré Bruno Julliard sur BFMTV. Anne Hidalgo, la maire de Paris, avait déjà déclaré juger l’idée « très sympa ».

    L’endroit reste en revanche à définir : Bruno Julliard a estimé que ce serait « probablement dans un parc ou un jardin » de la capitale. « Les écologistes proposaient le cœur de Paris, voire les voies sur berge, on ne va pas commencer par là », a précisé l’adjoint de la mairie de Paris. « Cela ne fait de mal à personne. On va le faire en respectant les sensibilités de tout le monde », a-t-il encore assuré.

    Comme à Berlin ou Barcelone

    « D’autres capitales européennes le font, Berlin tout récemment », a aussi fait valoir l’adjoint de la mairie de Paris. C’est également le cas dans d’autres villes européennes comme Munich et Barcelone.

    À Paris, jusqu’à présent, seule la piscine Roger Le Gall, dans le 12e arrondissement, ouvre son bassin plusieurs fois par semaine en nocturne aux naturistes. Pratiquer le naturisme dans un endroit non autorisé peut coûter cher : « L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende », indique l’article L222-32 du code pénal qui réglemente la nudité.

    Selon une enquête Ifop réalisée en 2014, un Français sur six est prêt à expérimenter les vacances naturistes. Avec plus d’une centaine de plages naturistes et quelque 20 000 emplacements de camping, la France est la première destination naturiste mondiale.

  • Alerte Info : un contre-coup anti-Clinton Machine en cours aux Etats-Unis… (Steve Pieczenik) - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Alerte Info : un contre-coup anti-Clinton Machine en cours aux Etats-Unis… (Steve Pieczenik)

    2 Novembre 2016, 11:59am |

    Publié par S. Sellami
    Alerte Info : un contre-coup anti-Clinton Machine en cours aux Etats-Unis… (Steve Pieczenik)

    Époustouflant !…

    Cette information vient d’être révélée par un vétéran du renseignement et de la machine administrative yankee : le psychologue spécialiste en guerre psychologique Steve Pieczenik, bien connu des médias alternatifs. Nous avons publié au cours des années des articles s’appuyant sur ses analyses et commentaires.

    Il vient de diffuser une vidéo relayée aux Etats-Unis et dans le monde entier par InfoWars et son propre site internet. Nous mettons cette vidéo en section commentaire. Durant son allocution il explique ce qui a été une évidence depuis des années, à savoir la guerre interne de deux factions dans les services de renseignement américains et par ruissellement dans les services occidentaux inféodés. Il explique que le gang Clinton, via la Clinton Foundation a kidnappé de longue date les hautes sphères du pouvoir à Washington et que devant le niveau de corruption sans précédent, une faction puissante du renseignement américain a décidé de tirer la chasse d’eau sur la fange ambiante. Pieczenik n’est qu’un porte-parole d’un mouvement s’étendant bien au-delà de lui.

    Il explique également que cette faction à laquelle il appartient a utilisé Wikileaks et Julian Assange, avec le plein accord de celui-ci, pour diffuser le trop-plein de preuves accablantes pour le gang Clinton. Du coup, un autre masque semble aussi vouloir tomber : celui de Wikileaks, puisqu’annoncé de facto comme instrument d’une faction du renseignement américain, ceci validerait du même coup bien des hypothèse émises dans le temps au sujet de l’organisation et d’Assange lui-même.

    Nous n’en sommes qu’au tout début de cette affaire, mais si cela suit son cours normal, d’énormes répercussions à tous les niveaux doivent être attendues aux Etats-Unis et à l’étranger !…

    Est-ce une manœuvre d’intox ? C’est possible, mais le choix de Pieczenik comme porte-parole peut être interprêté comme un signe de confiance.

    A suivre quoi qu’il en soit dans les jours qui viennent. A une semaine de la farce des élections yankees, çà tape fort. Comment les merdias pressetituées vont-ils gérer l’affaire ? Il va être très très difficile de l’ignorer !…

  • Etats-Unis : Coup de tonnerre, le FBI lance la procédure RICO contre Hillary Clinton - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Énorme ! Ce pourrait être le plus grand scandale politique depuis le Watergate, c’est vous dire l’ampleur des dégâts que pourraient occasionner les résultats de cette nouvelle enquête dans laquelle sont impliquées des personnes très proches de l’ancienne première dame américaine, Hillary Clinton, mais qui pourrait également ternir l’image duFBI.

    La procédure RICO (pour Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act) est tout sauf anodine, puisqu’il s’agit d’une Loi sur les organisations mafieuses et la corruption. A seulement quelques jours des élections présidentielles américaines, ce pourrait être un coup fatal pour la candidate qui, contrairement à ce que nous raconte la presse atlantiste, est au coude à coude avec un Donald Trump qui ne va pas manquer de saisir l’occasion pour lui asséner le coup de grâce.

    Comme le souligne un article de OuestFrance, l’ampleur du travail pour étudier des milliers de messages rend peu probable que le FBI parvienne à de nouvelles conclusions d’ici au 8 novembre, mais pour autant, quel que soit le résultat des élections, l’enquête en cours ne s’arrêtera pas pour autant, et ce pourrait être alors un mandat de courte durée pour Hillary.

    Le businessmen Trump déclare sans surprise (et à juste titre) de son coté que « Hillary aurait dû être condamnée il y a bien longtemps », et de plus en plus d’éléments tendent à le prouver. Quand on voit chez nous en France se représenter aux élections un Nicolas Sarkozy, dont la responsabilité est mise en cause dans de nombreuses affaires malhonnêtes, peut-t-on espérer voir la justice faire enfin son travail correctement ?

    J’aimerais pouvoir vous affirmer que oui, mais les grands mécènes qui tirent les ficelles de ces marionnettes ne sont certainement pas décidées à voir leurs plans échouer, et feront une fois encore tout ce qui est en leur pouvoir pour continuer en toute impunité. Que voulez-vous, on ne change pas le monde en signant des pétitions, et pour reprendre un autre passage de Ouestfrance citant une déclaration de Sean Spicer :

    On les a vus faire pendant 30 ans. Le zèbre ne va pas changer ses rayures...
    Le Veilleur

    Le FBI a activé la procédure RICO contre le crime organisé, pour rouvrir l’enquête sur Hillary Clinton

    Coup de tonnerre, revirement spectaculaire, à 11 jours de l’élection présidentielle, le FBI rouvre son enquête sur le scandale des emails d’Hillary Clinton.

    Selon les premières informations disponibles, des milliers d’emails assez préoccupants pour rouvrir l’enquête — alors que James Comey a décidé de ne pas faire inculper Hillary Clinton en juillet dernier malgré les charges accablantes — ont fait surface sur les ordinateurs et smartphone d’Anthony Weiner et de sa femme Huma Abedin.

    Huma Abedin, la personne la plus proche d’Hillary Clinton, son bras droit, sa confidente, sa conseillère, sa collaboratrice politique, est sérieusement mise en cause. Lors de l’enquête du FBI sur les emails, Abedin a été entendue sous serment, et a été amenée à fournir aux enquêteurs l’ensemble des appareils sur lesquels elle avait pu échanger des mails avec Clinton.

    Il semble maintenant confirmé qu’elle a menti aux enquêteurs, puisque des milliers d’emails ont été découverts, lors de l’enquête du FBI sur le second scandale sexuel qui implique son mari, Anthony Weiner.

    Quatre appareils : un ordinateur partagé avec son mari pédophile visé par une enquête du FBI pour s’être engagé dans des activités sexuelles avec une mineure, deux smartphones de Weiner, et un smartphone appartenant à Huma Abedin contenant des milliers d’emails ont été découverts.

    Tremblement de terre constitutionnel

    L’enquête va se prolonger bien au-delà de l’élection, ce qui fait qu’en cas d’élection, une présidente élue sera sous les projecteurs d’une enquête du FBI, et pourra être mise en accusation à tout moment. Quid de la validité des décisions qu’elle prendra ? Quid de sa légitimité ? Quid de l’image de l’Amérique, un nouveau Vénézuéla ?

    Hypocrisie et mensonge

    Après avoir appris que le FBI rouvre son enquête, Hillary Clinton a demandé que le policier fédéral rendu public les emails concernés.

    Étrange demande de transparence venant d’une femme qui a détruit plus de 30 000 emails, a chargé une société informatique d’effacer le contenu des disques dur des serveurs de mail, a fait détruire à coups de marteau, certains de ses BlackBerry, et a refusé pendant des mois de rendre public le contenu de ses emails, au prétexte qu’il s’agissait de mails de yoga ou d’organisation du mariage de Chelsea.

    Hypocrisie également de la gauche américaine en panique, qui maintenant accuse James Comey d’être vendu aux républicains, après avoir, en juillet dernier, déclaré qu’il est un grand homme, intègre, que l’Amérique doit être fière d’avoir à la tête du FBI.

    Hillary Clinton, qui n’est pas à un mensonge près, a déclaré que toute l’affaire était suspecte, car seuls les députés républicains ont été informés par le courrier de James Comey de la réouverture de l’enquête. En réalité, démocrates et républicains ont reçu sa lettre.

    Spéculations

    Au point où nous en sommes, avec le peu d’informations disponibles, on ne peut que faire des spéculations sur ce qui a pu motiver Comey de reprendre l’enquête. En voici quelques-unes :

    Il est sous une formidable pression de la part des agents du FBI dégoûtés qu’à lui seul il ait pu détruire la réputation de l’agence.
    Anthony Weiner, l’ex-député démocrate et mari d’Huma Abedin qui fait l’objet d’une enquête du FBI, et risque 15 à 20 ans de prison pour cette nouvelle affaire de pédophilie, a peut-être passé un accord avec le FBI : sa liberté ou une réduction très substantielle de peine contre les ordinateurs et smartphone qu’Huma Abedin a dissimulées aux enquêteurs. Ce peut être aussi, en partie, une vengeance contre Abedin qui l’a quitté en plein scandale.
    D’un autre côté, les emails peuvent n’être que des doublons de ce que le FBI a déjà découvert. Comey ne lâcherait pas une telle bombe atomique à 11 jours de l’élection. Mais que peuvent-ils bien contenir d’éléments nouveaux, alors que des dizaines de milliers sont passés entre les mains des enquêteurs sans que Clinton ne soit mise en accusation.
    Wikileaks s’apprête peut-être à publier des emails qui accusent Hillary Clinton si lourdement, qu’ils mettent directement en cause la probité de James Comey, déjà extrêmement fortement entamée par la légèreté avec laquelle il a conduit l’enquête, bafouant tous les standards de rigueur de l’agence.
    Les agents qui enquêtent dans le dossier Weiner ont peut-être trouvé des emails si compromettants que James Comey a craint qu’en refusant de rouvrir l’enquête, les documents fuiteraient à la presse, et ruinerait non seulement sa carrière, mais son futur, voire pire si Trump est élu.
    Beaucoup ont suggéré que James Comey n’a pas voulu recommander l’inculpation d’Hillary Clinton, car il ne voulait pas être celui qui influence une élection présidentielle. Son annonce, à 11 jours de l’élection, rend caduque cette hypothèse.
    Procédure de la loi RICO

    La Loi sur les organisations mafieuses et la corruption (RICO), votée en 1970, offre aux différentes agences chargées d’enquêter, un outil pour lutter contre le crime organisé, et permet de poursuivre et faire condamner toute personne impliquée dans une affaire de corruption ou de racket à propos d’une enquête en cours.

    Sont considérées comme activité de racket par la loi : la corruption, la contrefaçon, le blanchiment d’argent, le détournement de fonds, etc.

    Le chercheur Frank Huguenard, un chroniqueur et supporter de Bernie Sanders, a publié un papier dans le Huffington Post expliquant que « Hillary Clinton va être mise en accusation selon la procédure RICO ». Son article a été supprimé du site et son compte a été fermé par le HuffPost sans explication.

    Huguenard affirme que selon ses sources au sein du FBI, l’agence envisage de se servir de la procédure RICO contre Hillary Clinton.

    Carl Bernstein, l’un des journalistes du Washington Post qui a fait éclater l’affaire du Watergate contre Nixon dans les années 70, pense que le FBI ne rouvrirait pas l’enquête à moins que les documents qu’il a découverts sur les smartphones et l’ordinateur d’Anthony Weiner ne fussent pas « nucléaires ».

    Andrew C. McCarthy, l’ex procureur général en charge du dossier de l’attentat contre le World Trade Center en 1993 dans article publié dans laNational Review, affirme que :

    Mme Clinton semble avoir transformé le bureau du Secrétariat d’Etat en une entreprise de racket. Il s’agit d’une violation de la loi RICO — la Loi sur les organisations mafieuses et la corruption de 1971 — Code pénal sections 1961 et suivantes
    McCarthy poursuit :

    Sous la loi RICO, une « entreprise » peut être une association formelle ou informelle, légitime ou illégitime, entre plusieurs personnes —ce peut être une famille mafieuse, une fondation caritative, ou un département du gouvernement. Il y a racket [au sens de RICO] si ses affaires montrent une répétition d’activités de racket. 

    On entend par « répétition » le fait d’avoir violé deux lois fédérales ou plus, quand elles s’ajoutent à la liste des délits répertoriés dans l’enquête.

    Dans le cas présent, la liste des délits comprend la corruption, la fraude et l’obstruction de la justice. 

    La fraude consiste par exemple à avoir levé des fonds sous de fausses raisons (la fondation Clinton par exemple, qui aurait camouflé des dons ayant des retombées politiques illégales) et des comportements destinés à priver les Américains de leur droit d’obtenir un service honnête de la part d’un employé de l’Etat (par exemple en offrant des avantages à des personnes en échange de sommes d’argent). 

    La fraude et l’obstruction envers la justice peuvent être démontrées par de faux témoignages —qui peuvent être des déclarations publiques (par exemple « j’ai remis l’ensemble de mes emails professionnels au Département d’Etat ») ou des mensonges proférés à des employés du gouvernement (par exemple dissimuler des dons « humanitaires » reçus de pays étrangers après avoir promis de les divulguer, ou prétendre ne pas savoir que le symbole « » dans un document du gouvernement veut dire que le document est classé confidentiel).

    Les révélations de WikiLeaks au travers des emails piratés sur le compte email de John Podesta, le président de la campagne électorale de Clinton, accumulent les preuves que la fondation Clinton était organisée dans le but d’enrichir personnellement les Clinton en utilisant les pouvoirs dont disposait alors la Secrétaire d’Etat Clinton. Hillary a systématiquement conduit ses affaires sur un serveur email extérieur au gouvernement. Elle a fait de faux témoignages devant le public, devant la Maison-Blanche, devant le Congrès, devant les tribunaux, et devant le FBI. 

    Elle a détruit des milliers d’emails —alors qu’ils faisaient l’objet d’une demande du Congrès, et d’une demande au nom de la loi sur la liberté de l’information — et ce dans le but de dissimuler (entre autres) les interactions choquantes entre le Département d’Etat et la fondation Clinton.

    Selon la loi fédérale, ce sont les caractéristiques d’une entreprise de fraude, de corruption et d’obstruction prévues par la loi RICO.

    En cas de confirmation, l’obligation d’appointer un juge indépendant qui mène une enquête criminelle crédible est criante.
    Par Jean-Patrick Grumberg - Dreuz.info

    Le-veilleur.com - Article libre de reproduction à condition de laisser le lien pointant vers cette page

    Note

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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  • Qu’est-ce que tu fêtes ? - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Ne cherche pas à savoir s’il y a une vie après la mort...
    Cherche plutôt à avoir une vie avant la mort.
    Le plus difficile, c’est vivre. Vivre ici et maintenant.
    Vivre ta vie sans oublier la vie de l’Autre.
    On célèbre la mort, un jour par an, pour faire un clin d’œil à la vie, à tout ce qui vit, aux vivants...
    La fête des morts est un hymne à la vie qui signifie : souviens-toi que tu n’es pas mort, que tu es toujours en vie.
    C’est en même temps ton infortune et ta fortune, ta bénédiction et ta malédiction, un don et un abandon dont tu dois être conscient, à chaque instant...
    Pour que ton infortune n’opportune pas ta fortune,
    Que ta malédiction n’assombrisse pas ta bénédiction
    Pour que tu te donnes et ne t’abandonnes jamais !
    Ce n’est un secret pour personne, c’est pour cela que c’est sacré !
    Tu sais ce qui se joue même si tu ne joues pas le jeu.
    Parce que c’est aussi difficile d’être courageux
    De ne pas lâcher prise et te dire : je veux donc je peux.
    Il n’y a pas plus belle devise
    Jusqu’à ce que tu t’aperçoives que vivre ne fait pas vivre.
    C’est trop ou pas assez...
    Il en faut un peu moins ou un peu plus pour résoudre cette énigme :
    Le fait que ton désir ne coïncide presque jamais avec le devenir, c’est ou trop tôt ou trop tard.
    Et ce décalage n’a hélas pas d’âge : c’est aujourd’hui que j’aurais dû te rencontrer, c’est hier que j’aurais dû te quitter...
    C’est pour cette raison que nous avons autant de mal à nous supporter.
    Vivre, c’est relever ce genre de défi, ne pas reporter ce déficit mais l’accepter.
    C’est la seule façon de le surmonter.
    Et lorsque tu l’auras surmonté, tu cesseras de vivre.
    Et tu commenceras à exister !

  • La guerre politique éclate à Washington - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    La guerre politique éclate à Washington

    1 Novembre 2016, 10:52am |

    Publié par S. Sellami

    Une semaine seulement avant le jour des élections, la crise qui frappe la classe dirigeante et l’État américains, qui est marquée par des conflits internes et insurmontables, a éclaté en une guerre politique ouverte.

    La lettre envoyée par le directeur du FBI, James Comey, au Congrès vendredi dernier pour annoncer de nouvelles « mesures d’enquête » contre Hillary Clinton a mené les tensions sous-jacentes au point d’ébullition. Elle a mis à nu les conflits qui font rage au sein du FBI et de tout l’appareil de sécurité national.

    La lettre sommaire de Comey reconnaît que le FBI n’a pas réellement examiné de nouveaux courriels qui « semblaient pertinents » pour son enquête précédente entourant l’utilisation par Clinton d’un serveur de courriels privé pour ses affaires personnelles alors qu’elle occupait le poste de secrétaire d’État. L’agence, écrit-il, « ne peut évaluer à ce point-ci si ce matériel est important ». Cet aveu étonnant rend encore plus extraordinaire la décision de Comey de révéler publiquement la découverte de nouveaux courriels, onze jours seulement avant les élections.

    Dans une série de développements qui ont déboulé ce weekend, des responsables du Département de justice américain ont révélé s’être opposés à la décision de Comey d’envoyer la lettre, affirmant qu’elle violait un principe de longue date selon lequel aucune action du Département de justice ou du FBI qui puisse affecter un candidat ne devrait être entreprise moins de 60 jours avant une élection.

    L’équipe de campagne de Clinton et les démocrates du congrès ont fustigé la décision de Comey de rendre publique sa lettre à ce moment. Lors d’un rallye de campagne à Daytona Beach en Floride, Clinton a dit que le geste de Comey était « non seulement étrange, mais sans précédent ». Elle a aussi écrit sur « Twitter » que le « directeur du FBI Comey plie sous la pression partisane », suggérant que la lettre visait à rassurer les leaders républicains au Congrès opposés à la déclaration de Comey en juillet dernier qu’il n’y avait aucun fondement pour porter des accusations criminelles contre Clinton en lien avec l’utilisation de son serveur personnel.

    Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a envoyé une lettre à Comey dans laquelle il l’accuse d’avoir violé la loi interdisant aux employés de l’État d’utiliser leurs positions pour influencer le résultat d’une élection. « Je vous écris pour vous informer que mon cabinet a déterminé que ces actions violent possiblement la loi Hatch », a-t-il écrit. « Par vous actions partisanes, vous avez possiblement violé la loi ».

    Il a ajouté que Comey avait « appliqué de manière troublante deux poids deux mesures dans le traitement de cette information sensible, ce qui semble être une tentative claire de favoriser un parti politique par rapport à un autre », parce qu’il a renouvelé la controverse entourant Clinton tout en demeurant silencieux sur ce que Reid qualifie d’ « information explosive » liant supposément le candidat républicain Donald Trump aux responsables du gouvernement russe.

    Les propos de Reid s’inscrivent dans la propagande anti-Russie qui a été au cœur de la campagne de Clinton suite à la publication par WikiLeaks de dizaines de milliers de courriels et autres documents envoyés ou reçus par le responsable de la campagne, John Podesta, y compris des renseignements incriminants montrant comment Bill Clinton s’est servi de la Fondation Clinton pour être engagé et grassement payé à titre de conférencier auprès de grandes entreprises. Les porte-paroles de la campagne ont refusé de discuter du contenu des courriels, affirmant qu’ils ont été piratés par des agents du gouvernement russe et ensuite transmis à WikiLeaks dans le but de nuire à Clinton et aider Trump.

    NBC News a rapporté dimanche que le FBI a maintenant obtenu un mandat de perquisition pour passer au peigne fin les 650.000 courriels trouvés dans l’ordinateur portable de l’ancien membre du Congrès Anthony Weiner, l’ex-mari de la plus proche assistante de Clinton, Huma Abedin. Weiner fait l’objet d’une enquête du FBI pour avoir supposément envoyé des messages SMS au contenu sexuellement explicite à une jeune fille mineure.

    Le Wall Street Journal a donné plus de précisions, dans un article publié dimanche après-midi sur son site web, sur la crise interne explosive qui sévit au sein du FBI et qui a provoqué l’envoi de la lettre au Congrès par Comey. Selon cette explication, une lutte agressive prend place dans le FBI entre le FBI et le département de la Justice, non seulement sur l’enquête des courriels de Clinton, mais aussi sur d’autres enquêtes distinctes impliquant quatre bureaux régionaux du FBI (New York, Washington DC, Los Angeles et Little Rock en Arkansas) dans les activités de la Fondation Clinton.

    Il y a plus de huit mois de ça, des agents du FBI ont présenté à des procureurs du département de la Justice des plans pour une enquête plus agressive sur la fondation, mais leur proposition a été rejetée sous prétexte que les preuves étaient insuffisantes. Les bureaux du FBI ont tout de même continué leurs enquêtes, qui ont été intensifiées après l’arrêt de l’enquête sur les courriels de Clinton en juillet.

    L’article du Journal laisse entendre qu’une faction considérable au sein du FBI était convaincue que de hauts représentants du FBI tentaient de camoufler des activités criminelles d’Hillary et Bill Clinton, ou bien que des dissidents du FBI, dans des visées politiques, ont utilisé les ressources de l’agence pour miner la campagne présidentielle d’Hillary Clinton, ou même les deux.

    Lorsque de hauts représentants du FBI et du département de la Justice se sont opposés à ces enquêtes, une rébellion a éclaté, exprimée par des fuites au Wall Street Journal ciblant particulièrement le directeur adjoint du FBI Andrew McCabe, dont la femme a été candidate démocrate perdante au Sénat de l’État de Virginie l’an dernier. D’après certains reportages, Comey a envoyé sa lettre au Congrès la semaine dernière, car il était convaincu que l’information allait être rendue publique de toute façon par d’autres fuites venant de subordonnés au FBI.

    La guerre ouverte dans laquelle est entraînée Washington à la veille de l’élection présidentielle révèle à quel point le système politique au complet et l’appareil d’État lui-même sont rongés par des tensions et des conflits si profonds et intenses qu’ils ne peuvent être contenus dans le cadre traditionnel des élections bourgeoises. La convergence des crises économique, géopolitique, politique et sociale alimente ces tensions.

    Plus de huit ans après le krach de Wall Street de 2008, l’économie américaine et mondiale stagne, et l’on craint de plus en plus que les politiques des banques centrales visant à soutenir les banques et à faire grimper le cours des actions conduisent à une autre catastrophe financière. La crise économique alimente la colère et l’aliénation sociales envers tout le système politique, comme cela est reflété de différentes façons dans l’appui de masse pour la campagne anti-Wall Street du soi-disant « socialiste » Bernie Sanders, ou dans la campagne pseudo-populiste « les États-Unis d’abord » de Donald Trump.

    Vingt-cinq années de guerre sans interruption et quinze années de « guerre contre le terrorisme » n’ont pas permis aux États-Unis d’assurer leur hégémonie au Moyen-Orient et n’ont fait qu’augmenter les craintes au sein de l’élite dirigeante que l’impérialisme américain perd du terrain devant ses rivaux comme la Russie et la Chine. La confusion de la politique américaine en Syrie, en particulier, provoque d’intenses conflits et de sévères critiques envers cette politique, et plusieurs exigent une escalade majeure de violence militaire, non seulement en Syrie, mais à travers le Moyen-Orient. À ces demandes s’ajoutent les appels pour une confrontation plus agressive avec la Russie et la Chine.

    Le grave danger est que ces conflits sont menés à l’insu de la classe ouvrière par différentes factions de la même classe dirigeante réactionnaire. Sans l’intervention de la classe ouvrière en tant que force politique et révolutionnaire indépendante, luttant pour ses propres intérêts en opposition à tous les partis et factions de la classe capitaliste, la crise va entraîner inévitablement des politiques de plus en plus à droite au pays et des guerres toujours plus vastes à l’étranger, jusqu’à une nouvelle guerre mondiale.

    Le système bipartite capitaliste n’offre que deux options réactionnaires : le milliardaire fascisant Trump, qui exige une vaste augmentation des dépenses militaires et des formes de pouvoir autoritaire, et la multimillionnaire Clinton, la candidate favorite de Wall Street et de l’appareil militaire et de renseignement, qui poursuivrait et intensifierait les politiques de droite de l’administration Obama.

    Toutes les factions de l’élite dirigeante sont d’accord qu’il faut cacher à la classe ouvrière les conséquences de la crise capitaliste mondiale. Ce qui explique le caractère dégénéré de la campagne électorale bourgeoise, dans laquelle toute discussion sérieuse de la crise sociale et du danger de guerre est étouffée par le sensationnalisme des médias et un torrent de scandales sexuels et de propagande anti-russe.

    Le Parti de l’égalité socialiste se présente dans les élections américaines pour préparer la classe ouvrière aux convulsions politiques qui sont déjà en cours, avant même le décompte des votes le jour de l’élection. Nos candidats, Jerry White à la présidence et Niles Niemuth à la vice-présidence, expliquent sans relâche que les campagnes capitalistes visent à dissimuler la crise et désarmer les travailleurs. L’objectif premier de la campagne électorale du PES n’est pas la récolte de votes, mais la construction d’une direction politique dans la classe ouvrière pour les grandes luttes à venir.

    Nous exhortons tous les lecteurs du World Socialist Web Site à appuyer activement la campagne du PES. Il n’y a pas de temps à perdre. Il faut prendre position contre l’inégalité sociale, la répression politique et la guerre.

    Le PES et les Étudiants et jeunes internationalistes pour l’égalité sociale organisent une conférence ce samedi 5 novembre à l’Université Wayne State de Detroit, intitulée « Le socialisme contre le capitalisme et la guerre » (Socialism vs. Capitalism and War). Le but de cette conférence est d’établir les fondements politiques d’un mouvement contre la guerre impérialiste, à l’échelle nationale et internationale, basé sur la classe ouvrière et la lutte pour le socialisme. Venez participer à la conférence en vous inscrivant aujourd’hui.

    (Article paru en anglais le 31 octobre 2016)
    Par Patrick Martin et Barry Grey
    1 novembre 2016 http://www.wsws.org/fr

  • L’émouvante dernière lettre de la jeune Iranienne condamnée à mort RÉDACTION EN LIGNE Publié le lundi 27 octobre 2014 à 14h37 - Mis à jour le lundi 27 octobre 2014 à 14h43 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    L’émouvante dernière lettre de la jeune Iranienne condamnée à mort RÉDACTION EN LIGNE Publié le lundi 27 octobre 2014 à 14h37 - Mis à jour le lundi 27 octobre 2014 à 14h43

    1 Novembre 2016, 14:58pm |

    Publié par S. Sellami
    L’émouvante dernière lettre de la jeune Iranienne condamnée à mort RÉDACTION EN LIGNE Publié le lundi 27 octobre 2014 à 14h37 - Mis à jour le lundi 27 octobre 2014 à 14h43

    Samedi matin, Reyhaneh Jabbari a été pendue en Iran. Cinq ans plus tôt, la jeune femme avait été condamnée à mort pour le meurtre d’un homme qu’elle accusait de l’avoir agressée sexuellement en 2007. Malgré les nombreuses protestations de la communauté internationale, la justice iranienne a suivi son cours et amené Reyhaneh à subir la loi du talion.

    Deux jours après sa mort, une lettre écrite par la jeune décoratrice d’intérieur en avril dernier et adressée à sa mère - qui avait demandé d’être pendue à la place de sa fille - a été dévoilée par des militants pacifistes iraniens. Nos confrères du Huffington Post ont traduit cet ultime courrier de la condamnée, dans lequel elle demande à sa mère de vérifier que tous ses organes soient donnés après sa mort.

    La lettre de Reyhaneh Jabbari à sa mère

    Chère Sholeh,

    Aujourd’hui j’ai appris que c’est à mon tour de faire face à Qisas (la loi du talion dans le système judiciaire iranien, ndlr). Je suis blessée d’apprendre que tu ne m’as pas laissé savoir que j’avais atteint la dernière page du livre de ma vie. Ne penses-tu pas que j’aurais dû savoir ? Tu sais que ta tristesse me rend honteuse. Pourquoi ne m’as tu pas laissé la chance d’embrasser ta main et celle de papa ?

    Le monde m’a permis de vivre pendant 19 ans. Durant cette nuit inquiétante, j’aurais dû être tuée. Mon corps aurait été jeté dans un coin de la ville, et après quelques jours, la police t’aurait conduite dans le bureau du médecin légiste afin d’identifier mon corps et tu aurais appris que j’avais également été violée. Le meurtrier n’aurait jamais été retrouvé puisque nous n’avons ni leur richesse ni leur pouvoir. Tu aurais alors continué ta vie dans la douleur et dans la honte, et quelques années plus tard tu serais morte de cette douleur, voilà tout.

    Néanmoins, avec ce maudit coup, l’histoire a changé. Mon corps n’a pas été jeté au loin, mais dans la tombe de la prison d’Evin et ses cellules d’isolement, et à présent la prison de Shahr-e Ray, qui ressemble aussi à une tombe. Mais tu dois céder au destin. Ne te plains pas. Tu sais mieux que moi que la mort n’est pas la fin de la vie.

    Tu m’as appris que l’on vient au monde pour profiter d’une expérience et apprendre une leçon, et qu’avec chaque naissance, une responsabilité est placée sur notre épaule. J’ai appris que parfois l’on doit se battre. Je me souviens quand tu m’as raconté que l’homme s’est opposé à l’homme qui me flagellait, mais que ce dernier lui a fouetté la tête et le visage jusqu’à ce qu’il meure. Tu m’as dit que pour créer de la valeur, l’on devait persévérer même si un autre mourait.

    Tu m’as appris que, puisque nous allons à l’école, nous devons nous comporter en dame face aux querelles et aux plaintes. Te souviens-tu à quel point tu insistais sur la façon dont on se comportait ? Ton expérience était incorrecte. Quand cet incident s’est produit, mes enseignements ne m’ont pas aidé. Etre présentée à la barre m’a fait passer pour une meurtrière de sang-froid et une criminelle sans pitié. Je n’ai pas versé une larme. Je n’ai pas supplié. Je n’ai pas pleuré toutes les larmes de mon corps car je faisais confiance à la loi.

    Mais j’été accusée d’être indifférente au crime. Tu vois, je ne tuais même pas les moustiques et je prenais les cafards par les antennes pour les jeter un peu plus loin. Désormais je suis devenue une meurtrière préméditée. Mon traitement des animaux a été interprété comme ayant un penchant masculin et le juge n’a même pas pris la peine de regarder les faits et de voir qu’au moment de l’incident j’avais de longs ongles vernis.

    C’était si optimiste d’attendre de la justice de la part des juges ! Il ne s’est jamais interrogé sur le fait que mes mains ne sont pas épaisses comme celles d’une sportive, en particulier d’une boxeuse. Ce pays que tu m’as fait chérir n’a jamais voulu de moi et personne ne m’a soutenu quand, sous les coups des interrogateurs, je criais et j’entendais les mots les plus vulgaires. Quand j’ai perdu mon dernier signe de beauté en me rasant les cheveux, j’ai été récompensée : 11 jours en cellule d’isolement.

    Chère Sholeh, ne pleure pas pour ce que tu entends. Le premier jour, au poste de police, quand un vieil agent non marié m’a brutalisé à cause de mes ongles, j’ai compris que l’on ne recherche pas la beauté dans cette ère. La beauté des apparences, la beauté des pensées et des souhaits, une belle écriture, la beauté des yeux et de la vision, et même la beauté d’une douce voix.

    Ma chère mère, mon idéologie a changé et tu n’en es pas responsable. Ma lettre est interminable et je l’ai donné à quelqu’un pour que, lorsque je serai exécutée sans ta présence et sans ton savoir, elle te sera donnée. Je te laisse ce matériel écrit en héritage.
    Cependant, avant ma mort, je veux quelque chose de toi, que tu dois me fournir avec toute ta force, quelle que soit la manière dont tu l’obtiens. En fait, c’est la seule chose que je veux de ce monde, de ce pays et de toi. Je sais que tu as besoin de temps pour cela.
    Je vais donc te raconter une partie de mon vœu dès maintenant. S’il te plaît, ne pleure pas et écoute. Je veux que tu ailles au tribunal et que tu leur fasses part de ma requête. Je ne peux pas écrire une telle lettre qui serait approuvée par le chef de la prison ; alors une fois de plus, tu dois souffrir à cause de moi. Pour cette chose seulement, je t’autorise à supplier, bien que je t’ai dit à maintes reprises de ne pas supplier de me sauver de l’exécution.

    Ma tendre mère, chère Sholeh, qui m’est plus chère que ma propre vie, je ne veux pas pourrir sous terre. Je ne veux pas que mes yeux ou mon jeune cœur deviennent poussière. Tu dois les supplier pour que, dès que je serai pendue, mon cœur, mes reins, mes yeux, mes os et tout ce qui peut être transplanté soit retiré de mon corps et donné à quelqu’un qui en a besoin. Je ne veux pas que le receveur connaisse mon nom, ni qu’il m’achète des fleurs ou même qu’il prie pour moi.

    Je te le dis depuis le plus profond de mon cœur : je ne veux pas d’une tombe où tu viendrais pleurer et souffrir. Je ne veux pas que tu portes du noir pour moi. Fais de ton mieux pour oublier mes jours difficiles. Donne-moi au vent, afin qu’il m’emporte.

    Le monde ne nous a pas aimé. Il n’a pas voulu mon destin. Et à présent, je lui cède et j’embrasse la mort. Car dans la cour de Dieu, j’accuserai les inspecteurs, j’accuserai l’inspecteur Shamlou, j’accuserai le juge, et les juges de la Cour Suprême du pays qui m’ont tabassé quand j’étais éveillée et n’ont eu cesse de me harceler.

    Dans la cour du Créateur, j’accuserai le Docteur Farvandi, j’accuserai Qassem Shabani et tous ceux qui, par ignorance ou avec leurs mensonges, m’ont fait du mal et ont piétiné mes droits et n’ont pas tenu compte du fait que parfois, ce qui semble être la réalité ne l’est en fait pas du tout.

    Ma chère et tendre Sholeh, dans l’autre monde c’est toi et moi qui sommes les accusatrices et les autres qui sont les accusés. Nous verrons ce que Dieu désire. Je voulais t’embrasser jusqu’à ce que je meurs. Je t’aime.

  • Primaire démocrate : Clinton connaissait à l’avance les questions lors des débats télévisés - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/primaire-democrate-clinton-connaissait-a-l-avance-les-questions-lo

    Hillary Clinton a reçu en avance les questions qui lui ont été posées lors de débats de la primaire démocrate, révèlent des emails publiés le 31 octobre par WikiLeaks, qui confirment des accusations lancées par Donald Trump.

    Un des emails rendus publics est particulièrement éloquent : rédigé par l’actuelle présidente intérimaire du Parti démocrate, Donna Brazile, il est adressé à John Podesta, président de la campagne de Hillary Clinton et Jennifer Palmieri, directrice de la communication de la candidate.

    Le message est daté du 5 mars, veille d’un débat qui s’est déroulé dans la ville septentrionale de Flint, devenue symbole d’injustices sociales aux Etats-Unis en raison de son réseau hydraulique gravement contaminé au plomb.

    « Une des questions qui sera posée à HRC [Hillary Rodham Clinton, ndlr] proviendra d’une femme qui a une éruption cutanée, avertit Donna Brazile, qui officiait alors comme commentatrice sur la chaîne CNN ».

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    WikiLeaks ✔@wikileaks
    3rd email shows CNN’s Donna Brazile rigging Clinton v Sanders debate by leaking more questions to Clinton in advancehttps://wikileaks.org/podesta-emails/emailid/39807#efmAAYAAu …
    23:53 - 31 Oct 2016
     
     
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    « Sa famille a été empoisonnée au plomb et elle demandera ce qu’Hillary pourrait faire pour les gens de Flint si elle devient présidente », précise Donna Brazile.

    Au débat le lendemain, Hillary Clinton avait en effet été interrogée par une femme qui s’était plainte des problèmes cutanés de sa famille, même si les termes de la question énoncée étaient sensiblement différents.

    Lire aussi : Des proches de Clinton se lâchent contre elle dans les derniers emails piratés de John Podesta

    Dans un message du 12 mars, veille d’un débat organisé par CNN, Donna Brazile promet à Jennifer Palmieri d’en « envoyer quelques-unes supplémentaires », en faisant très vraisemblablement référence à des questions du débat.

    Enfin, dans un autre email récemment révélé, Donna Brazile avait écrit : « De temps en temps j’obtiens les questions à l’avance. » Dans ce même message, la stratège du Parti démocrate sous-entendait qu’Hillary Clinton se verrait poser une question sur la peine de mort.

    Après ces révélations, CNN a affirmé que Donna Brazile avait donné sa démission à la chaîne.

    « Merci CNN. Honorée d’avoir été une politologue et commentatrice démocrate sur votre chaîne », a-t-elle tweeté le 31 octobre.

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    Donna Brazile ✔@donnabrazile
    Thank you @CNN. Honored to be a Democratic Strategist and commentator on the network. Godspeed to all my former colleagues.
    16:56 - 31 Oct 2016
     
     
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    Depuis des semaines le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, répète que sa rivale a été avantagée dans la campagne de la primaire démocrate face à son principal concurrent Bernie Sanders, notamment en bénéficiant à l’avance des questions des débats. 

    Donald Trump n’a pas présenté de preuves à l’appui de ses affirmations mais les faits lui ont, ici, donné raison.

    https://francais.rt.com

  • La campagne de Sarkozy de 2007 aurait bien été financée par la Libye de Kadhafi - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/la-campagne-de-sarkozy-de-2007-aurait-bien-ete-financee-par-la-lib

    Mouammar Kadhafi, lors de sa visite en France en 2007
    Un nouveau document détenu par la justice française vient relancer les soupçons de financements libyens de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, alors que celui-ci est en campagne pour tenter de ravir la primaire républicaine.

    Lire aussi
    Chaos libyen : après Cameron, le Parlement britannique accable aussi Sarkozy
    Au moins 6,5 millions d’euros auraient été donnés par des membres du gouvernement de Mouammar Kadhafi à Nicolas Sarkozy pour le financement de sa campagne présidentielle de 2007 selon Mediapart, qui fait état de l’existence d’un carnet ayant appartenu à un dignitaire libyen dans lequel les versements à l’ex-président ont été consignés.

    Le carnet, qui était détenu par l’ex-Premier ministre libyen puis ministre du Pétrole Choukri Ghanem, retrace au moins trois versements différents opérés par trois personnalités du régime libyen, pour un total de 6,7 millions d’euros. Le carnet fait aussi état d’une réunion s’étant tenue le 29 avril 2007, soi dans l’entre-deux tours de la présidentielle, au cours de laquelle l’équipe de Nicolas Sarkozy aurait fait état d’une impatience toute particulière concernant le versement des fonds.

    Choukri Ghane, qui avait quitté le pays en juin 2011 en pleine guerre de Libye, avait été retrouvé mort dans le Danube en 2012. L’enquête avait conclu à une mort naturelle par infarctus.

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    Jean-Luc Mounier @mounierjl
    Et soudain l’argent libyen de M.Kadhafi fait son retour dans la campagne présidentielle (en 2007) de Nicolas Sarkozyhttps://www.mediapart.fr/journal/international/270916/un-carnet-consignait-en-2007-les-millions-libyens-de-nicolas-sarkozy …
    12:50 - 27 Sept 2016
     
     
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    « Il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale »
    Le 16 mars 2011, soit trois jours avant le déclenchement de l’intervention française et de ses alliés en Libye, le fils de Mouammar Kadhafi Saïf al-Islam accusait Nicolas Sarkozy d’avoir reçu de l’argent de la Libye. « Tout d’abord, il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen. Nous lui avons accordé une aide afin qu’il œuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçus. Rendez-nous notre argent. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement », avait-t-il affirmé.

    Lire aussi : Une source militaire confie à Reuters que Saïf Al-Islam Kadhafi est toujours en prison

    Mais les révélations se sont arrêtées là, et ces menaces sont restées lettre morte. Dans le même temps, la coalition occidentale menée par la France et le Royaume-uni a entamé une intervention militaire en territoire libyen qui a abouti à la chute de Mouammar Kadhafi.

    Un financement qui pourrait atteindre la somme de 50 millions d’euros
    Un document, publié le 28 avril 2012 par Mediapart, soit lors de l’entre-deux-tours de la présidentielle, faisant état d’un accord de principe de versement de 50 millions d’euros à Nicolas Sarkozy, a néanmoins relancé l’intrigue. Ce document était attribué à Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignement extérieur de la Libye, aujourd’hui en exil. L’ex-président avait porté plainte pour faux et diffusion de fausse nouvelle, mais a été débouté par la justice fin mai 2016.

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    dullague @onrigoleplus
    Sarkozy-Kadhafi : Traduction de la note sur les 50 millions d’euros !! #France3 http://ln.is/fH64f vi... by @lUMPmatuer via@c0nvey
    12:05 - 27 Sept 2016

    Sarkozy-Kadhafi : la preuve du financement
    Selon un document officiel libyen, le régime de Kadhafi a décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le chef des services libyens...
    mediapart.fr
     
     
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    En 2013, une information judiciaire a été ouverte suites aux déclaration de Ziad Takieddine, homme d’affaire proche de l’ex-président, qui avait affirmé que Nicolas Sarkozy avait bénéficié de l’ancien guide suprême libyen. C’est dans le cadre de cette enquête que ce carnet a été récupéré par la justice française.

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    ALI @A__L__I__
    Ziad Takieddine : Kadhafi a financé Sarkozy - Karl Zéro Absoluhttps://youtu.be/58AiL5SLb10

     
    "Nicolas Sarkozy est un criminel de guerre"
    20:47 - 2 Juin 2015
     
     
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    La nouvelle révélation de Mediapart émerge au moment où l’ex-président se démène en pleine campagne des primaires à droite, qui désignera le candidat républicain à la prochaine élection présidentielle.

    Lire aussi : Parlement britannique : « le changement de régime était le vrai but de l’opération en Libye »

    https://francais.rt.com

  • « Je ne les supporte plus, ces Arabes » : Dalil Boubakeur gravement mis en cause par l’ancien conseiller de Sarkozy - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    « Je ne les supporte plus, ces Arabes » et « avec les musulmans, c’est pire ». L’auteur présumé de ces propos n’est pas un militant d’extrême-droite. Ils auraient été tenus, en octobre 2002, par Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris, selon l’ouvrage La Cause du peuple de Patrick Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy.

    Ces propos auraient été tenus au cours d’une discussion où Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, aurait demandé à Dalil Boubakeur d’occuper le poste de président du Conseil français du culte musulman (CFCM). M. Boubakeur a occupé cette fonction entre 2003 et 2008 puis entre 2013 et 2015.

    « Combien, Dalil ? »

    Selon l’ouvrage de Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy aurait déclaré : « Dalil, je vais avoir besoin de toi pour représenter la communauté ». Dalil Boubakeur, peu enthousiaste, aurait répondu : « Tu sais bien que je suis très malade ». Nicolas Sarkozy aurait alors insisté : « Il me faut quelqu’un de confiance pour présider le Conseil du culte. Je ne vois que toi pour bien faire le job ». Dalil Boubakeur aurait répété : « Tu sais que je suis très fatigué ».

    Le président aurait alors lancé : « Combien ? », ce à quoi le recteur aurait répondu : « Tu sais bien que je ne les supporte plus, ces Arabes, que je les déteste. Je ne peux plus les voir en peinture ». Le ministre aurait ramené le problème à une question financière en insistant : « Combien, Dalil ? ».

    Toujours pas convaincu, Dalil Boubakeur aurait continué : « Avec les musulmans, c’est pire. Toutes leurs histoires me sortent par les yeux. Ça fait plus de soixante ans que je les subis. Il faut me comprendre : j’ai été élevé dans une mosquée. Je n’ai jamais pu en sortir ».

    Le démenti de Boubakeur

    Dalil Boubakeur a formellement démenti « les fausses allégations » rapportées par Patrick Buisson, affirmant sur le site de la Mosquée de Paris que la décision de le désigner comme président du CFCM « a été prise en présence de l’ensemble des représentants des Fédérations musulmanes et des grandes mosquées fondatrices du CFCM réunis par Nicolas Sarkozy (…), qui a ensuite annoncé publiquement le choix unanime sur lequel se sont portés tous les représentants du culte musulman en France ».

    M. Boubakeur ajoute : « Contrairement à ce qu’avancent les propos rapportés par Patrick Buisson, il n’y a eu aucune négociation personnelle et encore moins de proférations d’insultes intolérables et inacceptables ».

    La Grande mosquée de Paris est financée par l’Algérie, à hauteur d’un million d’euros par an.

    16:53 lundi 31 octobre 2016 | Par Sarah Smaïl | Actualité

  • Manuel Valls met sa tournée ouest-africaine au service de ses ambitions - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/manuel-valls-met-sa-tournee-ouest-africaine-au-service-de-ses-ambi

    Alors qu’il termine sa tournée en Afrique, Manuel Valls affiche sa sérénité et se présente de plus en plus comme un responsable politique à la stature présidentielle.

    Avec notre envoyée spéciale à Abidjan, Valérie Gas

    Manuel Valls ne s’attendait pas à un tel accueil en arrivant à cette station de pompage, près d’Abidjan. De la musique, et une séance de purification. « Puisse cette eau qui jaillira des vannes de cette station vous apportez la bénédiction qui verra la réalisation de toutes vos aspirations les plus profondes. »

     
    Alors, quand son homologue ivoirien, Daniel Kablan Duncan, l’appelle « Valls l’Africain », il jubile : « J’aime l’Afrique ! On a besoin de l’Afrique. » Et à l’issue de leur rencontre, c’est Alassane Ouattara lui-même qui poursuit les compliments : « Le Premier ministre Manuel Valls est un ami. Un ami à nous et également un ami de la Côte d’Ivoire. »

    Le plein de vitamines en Afrique

    « Je suis conscient du privilège qui est le mien, répond le chef du gouvernement français, non seulement d’être accueilli, pouvoir m’entretenir avec vous, qui avez fait tant pour la Côte d’Ivoire, pour sa réconciliation, pour la paix et pour son développement. Etre votre ami est évidemment un magnifique privilège. »

    Après son étape ivoirienne, Manuel Valls a le moral au beau fixe : « Je repartirai demain en France avec cette force que donne l’Afrique, et dans l’Afrique, cette force que donne la Côte d’Ivoire ! »

    Manuel Valls est plus fort au moment où François Hollande est au plus bas. En Afrique de l’Ouest, il a encore franchi une étape dans sa présidentialisation. Ce voyage, avec trois séquences à Lomé, Accra et Abidjan, lui a donné l’occasion de présenter sa vision de l’Afrique qu’il considère comme le « continent de l’avenir », donc de sortir des petits jeux politiciens du « bac à sable » pour s’intéresser aux grands enjeux de demain, une posture tout à fait présidentielle.

    → Relire l’interview RFI-France 24 : Manuel Valls sur RFI : « La démocratie s’installe progressivement » en Afrique

    Un jeu d’équilibriste

    La question est de savoir si Manuel Valls vise 2017 ou s’il pose des jalons pour 2022. La réponse dépend de la décision de François Hollande de se représenter ou pas. Et c’est en acceptant cette situation que Manuel Valls est loyal auprès du président de la République.

    Et cette loyauté, Manuel Valls a estimé en Afrique qu’elle ne pouvait être remise en cause par personne. Une fin de non recevoir auxtentatives de recadrage de François Hollande. Le Premier ministre joue une partition difficile, entre loyauté institutionnelle et ambition personnelle, car nul doute qu’il profite de cette séquence politique pour essayer de s’imposer comme le recours incontournable à gauche. Et ce déplacement en Afrique, où il a affiché sa sérénité et sa distance, est censé l’y aider.

  • AUDE LANCELIN : « A L’OBS COMME AU GOUVERNEMENT, IL Y A EU UNE PURGE » L’ex-directrice adjointe sur son licenciement, les intellos, les actionnaires, le PS, etc - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/aude-lancelin-a-l-obs-comme-au-gouvernement-il-y-a-eu-une-purge-l-

    C’est l’histoire d’un licenciement brutal, sauvage, dans un magazine français jusqu’alors civilisé et confortable, qui ne nous avait pas habitué à une telle brutalité. Aude Lancelin était directrice adjointe de la rédaction de L’Obs, jusqu’au printemps dernier où elle a été licenciée dans des conditions largement relayées par @si (ici ou encore là). Est-ce qu’il s’agit d’un banal conflit du travail ou d’un épisode très révélateur de la décadence d’une presse française aux mains des milliardaires et de la dissolution des valeurs de la gauche ?
    Extrait de l’émission :
     

     
    Résumé de l’émission, par Juliette Gramaglia
    [Acte 1] Le Monde libre. C’est le titre du livre d’Aude Lancelin, qui raconte son éviction brutale en mai 2016 de la direction de L’Obs. Un titre plein de symboles : le « Monde Libre », c’est le nom de la Holding de Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse (qui détiennent L’Obs, mais aussi Le Monde, Télérama...). Mais c’était, rappelle Lancelin, l’expression donnée pendant la Guerre froide au monde qui avait échappé à l’emprise soviétique. Un monde dans lequel une certaine gauche semble encore vivre, dans un « entre-soi » qu’elle protège farouchement, à coup « d’opérations de maccarthysme au sein des rédactions ».
    Qui a tué Aude Lancelin ? Car elle a beaucoup d’ennemis. Bernard-Henri Lévy, par exemple. Les rapports étaient tendus avec lui, depuis l’affaire « Botul », quand Lancelin, en 2010, l’avait épinglé pour avoir cité dans un de ses livres un philosophe qui n’existe pas (Jean-Baptiste Botul). Il y a pourtant un intérêt médiatique à interviewer BHL, malgré sa « pratique de la connivence continuelle », soutient Lancelin. Qui ajoute : « On finira par regretter BHL quand il n’y aura plus que des [Eric] Zemmour et des [Philippe] De Villiers à la télévision ».
    [Acte 2] Parmi ses ennemis, citons également Alain Finkielkraut. Un homme « révélateur d’un déplacement de la deuxième gauche sur les question identitaires » pour Lancelin. Il y a une corruption du milieu dans lequel baigne L’Obs par des voies mondaines, flatterie et dîners. Critiquer Finkielkraut, c’est du coup s’exposer à des ennuis : menaces de blâme, recherches de fautes professionnelles. Ces intellectuels sont-ils les coupables du « meurtre » de Lancelin ? « Non, ils ont joué un rôle d’ambianceur », répond elle.
    Le coupable pourrait-il être Matthieu Croissandeau, le directeur de L’Obs ?
    wes.netww.arretsurimag/emissions

  • LANCELIN : « REPORTAGE SUR UN ÉGOUT » (MÉLENCHON) Par la rédaction le 28/10/2016 - - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/lancelin-reportage-sur-un-egout-melenchon-par-la-redaction-le-28/10/2016.html

    « Un reportage sur la vie d’un égoût (...) Une fenêtre ouverte sur un spectacle méphitique et gluant ». Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon revient sur sa lecture du livre d’Aude Lancelin, Le monde libre, dans lequel l’ex-directrice adjointe de L’Obs (invitée sur notre plateau pour en parler) raconte les coulisses de son licenciement.

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    Pour le candidat à la présidentielle, ce récit permet d’approcher le "petit monde étroit, borné, et mesquin" de la « gôche médiatique », telle qu’elle est surnommée dans le texte de Mélenchon. « Ce récit nous libère aussi d’un poids. Celui que notre conscience pouvait animer dans nos scrupules quand nous attaquions si frontalement ce petit monde pour ses photos pourries, ses titres à vomir, ses complicités odieuses, son instrumentalisation de Le Pen et ainsi de suite. La vérité éclate dans ce livre : ils sont pires que nos accusations le disaient ».
    « C’était donc plus vrai que vrai ! », ajoute Mélenchon. « Ces gens-là ne sont pas les fossoyeurs de la gauche par erreur d’analyse, par préjugé inconscient ou juste à cause de leur âge canonique pour certains. Ils ne sont pas ces donneurs de leçon, coupeurs de tête, maîtres des arrosages au canon à merde et des ostracisations systématiques par égarement. Non. Ils le sont consciemment, délibérément, méthodiquement, organiquement ».
    PAS UN MOT DANS LES MEDIAS DU GROUPE LE MONDE
    Si la lecture du livre de Lancelin, sorti le 12 octobre, a emballé Mélenchon, il ne semble pas avoir soulevé le même enthousiasme dans la rédaction de L’Obs, qui n’en a pas parlé (lors de son passage sur France Inter, le co-fondateur de l’hebdo, Claude Perdriel, n’avait pas été interrogé sur le sujet par Léa Salamé). Même chose pour les autres médias du groupe Le Monde, détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse, propriétaire à 66% de L’Obs : plus de quinze jours après sa sortie en librairies, ni Le Monde, ni Télérama n’ont jugé utile de chroniquer ce livre, où Xavier Niel, alias L’Ogre, est dépeint comme le seul vrai décideur à L’Obs.
    L’occasion de revoir notre émission, avec Aude Lancelin : « A L’Obs comme au gouvernement, il y a eu une purge »

  • Manuel Valls veut permettre au gouvernement d’interner n’importe qui sans procès - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/manuel-valls-veut-permettre-au-gouvernement-d-interner-n-importe-q

    Le gouvernement français a demandé au Conseil d’Etat de valider l’arrestation et l’internement de personnes fichées par ses soins comme “menaçant la sûreté de l’état”. Le retour en bonne et due forme de la terrible “Loi des Suspects” mise en place sous la Terreur (voir ici).

    Le journal 20 minutes rapporte (source) :

    Au-delà du détail des futurs articles, déjà publiés dans la presse, le texte interroge sur la légalité de trois mesures : le placement en centre de rétention « à titre préventif, de personnes radicalisées, présentant des indices de dangerosité et connues comme telle par les services de police » et de « personnes ayant déjà fait l’objet d’une condamnation à une peine d’emprisonnement pour des actes de terrorisme » et à défaut, le placement des « personnes radicalisées (…) sous surveillance électronique ».

    Ce fichier permet au gouvernement français de suivre les individus considérés comme potentiellement dangereux et violents.

     
    Le Huffington Post (source) :

    Le fichier S comprend 16 niveaux de classification qui, plus que la dangerosité des individus, visent à indiquer la marche suivre pour les forces de l’ordre lorsqu’elles entrent en contact avec la personne fichées (ne rien faire, relever l’identité des accompagnants, etc…). Selon Le Parisien, les fiches S14 correspondent aux combattants partis mener le jihad à l’étranger et qui en sont revenus. Au mois d’août, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve annonçait que 840 fiches S avaient été émises concernant ces combattants étrangers, dont 140 ayant résidé ou résidant encoren en France.Les islamistes radicalisés ne sont toutefois pas les seuls à figurer dans ce fichier. On y dénombre également des hooligans, des activistes d’extrême gauche ou d’extrême droite, des zadistes, des personnes liées aux mouvances altermondialistes violentes (Black blocks)…

    Le problème soulevé par la proposition de Manuel Valls réside dans le fait que l’intégration dans ce fichier relève d’un processus déterminé par le seul ministère de la Police, donc du gouvernement. Virtuellement, n’importe quel individu peut y être intégré, sans qu’il le sache.

    Dans la mesure où le gouvernement déciderait, de façon discrétionnaire, qui peut être placé dans ce fichier, le même se retrouverait en position de décider de l’emprisonnement de tout individu. Et donc de traiter en “terroristes” n’importe qui, selon sa convenance.

     
    Le principe même du droit à être jugé équitablement disparaîtrait, la suspicion valant crime.❞

  • Mon halo win - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/mon-halo-win.html

    Mon halo win / Comment éteindre les feux de l’actualité ?
    Lui, c’est quelqu’un. Elle, c’est Personne.

     

    Elle tient un journal auquel il tient.

    Elle l’écrit pour écrire

    Il croit être le seul à la lire

    Qu’elle s’adresse à lui

    Alors qu’elle a toujours fui ce genre de réduit

    Qu’il ne l’aime pas ou qu’il l’aime

    Ce n’est pas son problème, à elle... Ni son thème, ni son anathème

    Elle appelle, rappelle et interpelle d’autres que lui

    Le message est pour eux, jamais pour lui.

    Personne n’a ni amant, ni ami...

    Mais des lecteurs épris de ses écrits

    Des camarades qui s’inspirent de son récit pour vivre leur vie.

    Elle invente toutes les histoires qu’elle raconte

    Et il y a toujours quelqu’un pour lui régler son compte

    Qui a mal pris, mal compris...

    Le scénario où elle pleure, le scénario où elle rit

    Il lui en veut de faire ce qu’elle fait

    Il l’envie d’être ce qu’elle est... Personne en fait !

     

    Pour vous décrire mon souci

    Je vous prie de vous représenter le plus énorme des incendies

    L’incendie des incendies qui embrase tout ce qui vit :

    Minéraux, végétaux et animaux...

    Et pendant que les uns et les autres cherchent une position d ’abri

    Le colibri arrive avec à son bec

    Une petite goutte de rosée pour éteindre le feu...

    Tous les autres animaux se mordent la queue

    En se disant : une goutte de rosée c’est trop peu

    Le colibri n’a aucune chance d’éteindre le feu

    Il sera bientôt réduit en cendre comme eux !

    Car les flammes ont une faim sans fin, une faim de Dieu

    Le colibri sourit...

    Il sait que pour lui aussi, c’est fini.

    Mais il ne périra pas comme tous ces imbéciles

    Il périra avec une conscience tranquille

    Parce qu’il apporta sa part : sa petite goutte de rosée

    Pour contribuer au Salut général

    Sa petite espérance pour chasser le mal

    Il périra mais son geste ne périra pas

    Il demeurera impérissable.

  • بري : انتخاب عون تسوية أميركية ــ إيرانية وليست تسوية لبنانية صرفة - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/-6.html

    على انه لا يزال في المعارضة. وقال: “أنا رئيس المجلس النيابي، ولن أقبل أن لا يتأمن نصاب جلسة انتخاب الرئيس، ولا أحتمل أن يقولوا إني أعرقل انتخاب رئيس للجمهورية”.
    ورأى ان “زيارة الموفد السعودي تامر السبهان إلى لبنان”لم تكن سوى زيارة استلحاق لأن الطبخة كانت خالصة"، من دون السعوديين"،معتبرا ان “التسوية ربّما تكون إيرانية ــ أميركية، لكنّها حتماً ليست تسوية لبنانية صرفة”.
    وأوضح انه لم يعتقد أن “رئيس تيار”المستقبل" سعد الحريري سيرشح رئيس تكتل “التغيير والاصلاح” النائب ميشال عون للرئاسة، لافتا إلى انه اقترح منذ البداية أن يكون هناك تفاهم وطنيّ واتفاق على مرحلة ما بعد الرئاسة، حتى “لا نقع في ما سنقع فيه، بعد عصر الاثنين، لكن لم يسمعوا، لنشوف شو رح يصير”.
    وردا على سؤال حول مشاركته في الحكومة؟ قال: “ما بعرف، لهلّق أنا معارضة، وما رح أعمل شي هلق، بيفرجوني شغلة، بتعجبني، بمشي فيها، ما بتعجبني ما بمشي فيها، العدس بترابه وكل شي بحسابه، رح خلّص نهار بكرا (اليوم)، وأقعد اتفرج، لنشوف شو بيطلع معهم”. وقال: “سنقترع بورقة بيضاء بناء على رغبة رئيس تيار”المردة" النائب سليمان فرنجية، وبالتالي سنستمر معه".
    وكانت “النشرة” نقلت في السياق عينه عن شخصية دبلوماسية كلاماً عن “وجود اتفاق إيراني-أميركي حول انتخاب رئيس الجمهورية في لبنان”. وقالت “إن الأمر بدأ ترتيبه منذ أشهر من دون علم السعوديين ولا السوريين، لكن الرياض ركبت الموجة للايحاء بوجودها في صلب القرار”.

  • ACTE DE SOUMISSION - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/acte-de-soumission.html

    Le lobbyiste accorde sa grâce au candidat à la présidentielle
    Coup de téléphone de Jean-Frédéric Poisson
    "Jean-Frédéric POISSON m’a téléphoné hier après-midi et nous nous sommes longuement entretenu de la lettre que j’ai adressée dimanche à la présidente de la Haute Autorité pour la primaire au sujet de ses propos troublants sur les « lobbies sionistes », lettre que j’ai publiée hier dans le HuffingtonPost.
    "Il a réitéré ses excuses, m’a redit qu’il avait commis une erreur et qu’il voulait parler de groupes de pression aux Etats-Unis. Il m’a demandé pardon ainsi qu’aux Français juifs et aux Israéliens, qui ont été profondément heurtés par ses propos.
    "Jean-Frédéric POISSON m’a assuré qu’il n’était pas antisémite et condamnait l’antisémitisme.
    "Il m’a rapporté quelques anecdotes personnelles pour en témoigner…
    "J’ai pris acte de ses paroles et l’ai senti sincère.
    "En ce qui me concerne, je clos cette affaire à ce stade. Je pardonne mais n’oublie pas.
    "Seuls les actes compteront et la vigilance s’impose.
     

    Meyer Habib & NKM
    Meyer Habib, 26/10/2016                                                        Source : Jacob Cohen Ter

  • Après les attaques et les insultes, ma réponse à Nicolas Sarkozy - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/apres-les-attaques-et-les-insultes-ma-reponse-a-nicolas-sarkozy.ht
    https://img.over-blog-kiwi.com/0/94/68/83/20161030/ob_d4c238_bayrou.jpgOn ne peut qu’être frappé par l’obsession Bayrou qui chez Nicolas Sarkozy, alors qu’il est en perdition devant Alain Juppé dans les sondages, a envahi tous les discours et toutes les émissions, et les tribunes signées de ses séides rameutés.
    Des heures de diatribes, culminant à Marseille en ce cri enfin arraché à la foule et rapporté par une journaliste présente : « Bayrou saloperie ! ».
    À cette obsession, d’abord, on a peine à croire, on s’interroge sur la stratégie : comment une force qui se croit si considérable se sent-elle menacée à ce point par ce qu’elle prétend mépriser ? N’y aurait-il pas là en réalité un dangereux et révélateur aveu de faiblesse ? Et puis l’on réfléchit, et l’on se dit que si la question a pris une telle importance, c’est qu’elle doit couvrir un affrontement fondateur, une confrontation essentielle qui appelle à trancher d’une ligne politique et de l’avenir d’un pays.
    On doit donc entrer dans le fond de cet affrontement, car il est porteur de sens. On doit le faire sérieusement car c’est un affrontement sérieux, et sans ire superflue : en démocratie, il n’est pas besoin de se haïr pour se combattre.
    J’appartiens aux trois millions de Français qui n’étaient pas de gauche et qui ont voté contre le renouvellement du mandat de Nicolas Sarkozy. Mon vote a eu un écho, un retentissement que j’assume. En 2007, j’avais voté blanc. Mais l’exercice des cinq années de mandat et la conduite de la campagne de 2012 m’ont convaincu, comme ces millions de compatriotes, qu’une réélection du président sortant ouvrirait la porte à des dérives encore accentuées et que nous ne voulions pas voir.
    Et ce n’est pas parce que le quinquennat suivant a été porteur de tant de faiblesse et de tant d’errances que cela efface les raisons de notre choix.
    Nous n’avons rien oublié de la gravité des raisons qui nous ont convaincus à l’époque : les atteintes graves et répétées aux principes de notre vie en commun, les abus de pouvoir et l’orientation de la campagne entièrement conduite pour opposer les Français entre eux. Ces raisons étaient impérieuses. Elles reposaient toutes non pas sur des a priori, mais sur des faits indiscutables et désormais prouvés. Elles faisaient craindre pour l’intégrité de notre pays, pour l’image de nos institutions, pour notre démocratie. Elles étaient fondées : qui sait où nous en serions arrivés si une réélection-surprise avait livré le pays à l’ivresse d’un succès construit sur tant de dérives ?
    Ce qu’il y a de fascinant aujourd’hui, c’est que ces traits de caractère, ces pratiques, tous les concurrents de la primaire les dénoncent aujourd’hui, peu ou prou, chacun à leur manière, mais à l’unisson, eux qui ont vu de près l’ambiance et la manière de ces cinq années de pouvoir. Ce qui devrait faire réfléchir y compris les esprits partisans.
    Mais l’affrontement ne porte pas sur le passé seulement, ce serait trop simple. En ce qu’il porte sur l’avenir, il est encore plus grave et plus profond. Comment quelqu’un qui a été président de la République et qui aspire à le redevenir peut-il se comporter de la sorte ? Comment peut-il en arriver à cette violence de chaque minute, lâchant des insultes avec un mépris affiché, crachant sur ceux qui ne votent pas pour lui, n’hésitant pas à leur enjoindre sans crainte du ridicule de « se taire », n’hésitant pas en un moment où la sécurité est menacée et la police déstabilisée à qualifier Bernard Cazeneuve de « ce qui nous sert de ministre de l’intérieur » ?
    J’essaie de comprendre ce qui sous-tend ce mépris, cette violence, cette perpétuelle exagération de caricature et j’y découvre des différences de conception qu’il convient d’assumer.
    C’est de la démocratie d’abord qu’il est question dans cet affrontement. Pour Nicolas Sarkozy, visiblement, la fin justifie toujours les moyens. Pour moi, je crois que les moyens utilisés, quand ils sont bas, contaminent le but qu’on prétend atteindre. Pour lui, le pouvoir est une domination, et la conquête des électeurs se paie par l’hystérie… C’est exactement le contraire de ce que je pense et d’ailleurs aussi le contraire de la ligne qu’il affichait dans les discours qu’on lui faisait lire en 2007 : « je demande à mes amis de me laisser libre, libre d’aller vers les autres, vers celui qui n’a jamais été mon ami, qui n’a jamais appartenu à notre camp, à notre famille politique et qui parfois nous a combattus. Parce que lorsqu’il s’agit de la France, il n’y a plus de camp ! » Voilà ce qu’il piétine !
    L’excitation du sectarisme et de l’intolérance, c’est aussi un affrontement sur la conception même du pouvoir présidentiel. Pour moi, un chef d’État est un chef de famille. Les chefs de famille, au masculin comme au féminin, ont souvent à prendre des décisions rudes, sans se laisser détourner de leur devoir, des décisions franches, sans se laisser impressionner par des résistances infondées.
    Mais il est une chose que chef de famille on n’a pas le droit de faire, c’est d’asseoir son pouvoir sur la division de la famille, de la susciter et de l’entretenir, de monter le frère contre le frère, les proches les uns contre les autres.
    La ligne stratégique de Nicolas Sarkozy a constamment été, pour gagner des voix, pour mobiliser des foules d’électeurs autour de lui, de faire flamber la division dans son pays. Au service de ce choix, il a fait feu de tout bois : les partis, la gauche, la droite, la nationalité, l’origine, la religion, le vêtement, la nourriture, l’Islam toujours.
    Faire de la division du pays le principe de l’action présidentielle, c’est manquer à la mission première qui est d’assurer la concorde civile, de rassembler les forces et de les ordonner pour faire face aux tempêtes. L’écriture le dit depuis la nuit des temps : « toute demeure divisée contre elle-même périra ».
    C’est pourquoi, pour moi, un président qui n’est pas un rassembleur n’est pas un président.
    Et cela a une traduction simplement politique. Ce qu’affirme Nicolas Sarkozy à longueur de meetings, c’est que le pouvoir qu’il ambitionne, il veut le construire contre, contre le centre indépendant, contre la gauche quelle qu’elle soit, contre ceux qui n’auraient pas voté pour lui à telle ou telle échéance, et que ce pouvoir doit s’exercer, tout le temps qu’il durera, contre ceux qu’il doit réduire et en fait soumettre.
    C’est le contraire de ce que je pense. Encore davantage dans les temps que nous vivons. J’affirme qu’une telle conception du pouvoir serait demain vouée à l’échec. Nous vivons une des crises les plus graves et les plus décourageantes que notre pays ait connues depuis longtemps. Six millions de Français l’éprouvent dans le chômage, tout le monde s’interroge sur les régimes sociaux, la menace terroriste est partout présente, l’éducation nationale est déstabilisée. Qui peut prétendre que ce soit par le sectarisme, appuyé sur un parti politique agressif à l’égard de tout ce qui n’est pas strictement aligné sur ses ukases, donc par définition minoritaire, qu’un exécutif, quel qu’il soit, redressera le pays ?
    Face à Nicolas Sarkozy j’affirme que cette ligne politique est nuisible à la France, et qu’il convient de choisir la ligne exactement inverse : trancher, oui, avancer, oui, décider oui. Mais prendre au sérieux et respecter même les autres, les grands courants du pays, même ceux avec qui on est en désaccord, même ceux que l’on a combattus ou qu’on combat, rassembler tous ceux qui acceptent de participer à la reconstruction, affirmer leur légitimité, convaincre chaque fois que nécessaire, plutôt que contraindre.
    J’affirme même, à l’encontre de Nicolas Sarkozy, et je défendrai cette ligne, que tous ces grands courants du pluralisme français, très à droite, très à gauche ou très au centre, doivent être représentés dans nos institutions, même ceux avec lesquels je suis le plus en désaccord et en affrontement. D’abord parce qu’ils représentent bien plus de citoyens que ceux qui nous gouvernent depuis des décennies, mais surtout parce que c’est leur droit imprescriptible de citoyens de défendre des idées différentes. C’est leur droit de citoyens d’avoir leur mot à dire lorsque les décisions se prennent, même s’ils ont des nuances, ou des divergences. Rien ne justifie que la règle majoritaire empêche la représentation des minorités. La démocratie aide souvent à prendre de meilleures décisions que le pouvoir dérisoirement autoritaire.
    Enfin il y a, si possible, encore plus grave à mes yeux : il y a un contresens sur l’idée même de peuple. Nicolas Sarkozy évoque dans cette campagne, jour après jour, un peuple frustré, dont il prétend s’appuyer pour justifier sa violence sur la prétendue réalité de la vie et dont il exprimerait tout haut ce que ce peuple penserait tout bas ; en réalité, il y a dans cette vision un profond mépris du peuple. Il y a une idée péjorative, une condescendance, une mésestime consciente ou inconsciente, pour le peuple considéré comme une troupe qu’il convient de mener par les plus bas des sentiments, ceux du rejet et de l’insulte, du fanatisme et de l’aboiement contre les boucs émissaires.
    J’affirme au contraire que ce peuple que Sarkozy n’a jamais approché, au milieu duquel il n’a jamais vécu, avec lequel il n’a jamais passé ni une semaine, ni un jour sans caméras, ni en une ferme, ni en un quartier ouvrier, ni en une famille d’enseignants, ni chez des artisans, le peuple chez nous, qui y sommes nés, qui y avons grandi et travaillé, le peuple n’est pas ce qu’il veut en faire. Le peuple, contrairement à ce qu’il croit, n’est pas une masse qu’il convient de fouetter de passions et de prendre par le bas, par les instincts, par les mots qu’on jette avec un rictus, par l’excitation contre les boucs émissaires que l’on livre l’un après l’autre en pâture. C’est le contraire.
    En face de lui, j’affirme ceci qui est l’essentiel, pour un président de la République comme pour un citoyen : le peuple a besoin d’être estimé et d’estimer, le peuple, le vrai et le seul, mérite qu’on lui parle à la hauteur de son histoire et de la dignité de ses enfants.
    Et contrairement à ce que croit Nicolas Sarkozy, tout cela est parfaitement compris, parfaitement ressenti. Et je crois qu’il se trompe sur le fond. Je crois que Nicolas Sarkozy, abusé par sa propre angoisse et sa propre fuite en avant, passe à côté de l’essentiel. Je crois que ce qu’il agresse et qu’il stigmatise dans le soutien que j’ai décidé d’apporter à Alain Juppé, c’est précisément ce qu’un grand nombre de Français cherche et attend : des politiques qui soient animés d’esprit civique, qui soient capables de s’unir et de se rassembler quand l’essentiel est en jeu. Et par là-même, ces millions de Français comprennent que cette entente est une promesse : une fois l’élection acquise, ils auront une garantie, le nouveau Président de la République les entendra et on les respectera. Ce n’est pas la brutalité qu’ils veulent, ce n’est pas la violence, c’est la volonté et la compréhension des difficultés et des attentes de chacun.
    Les Français ont tout saisi sans avoir besoin d’explications complémentaires. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas assez violent, assez clivant, assez injurieux que Sarkozy décroche, c’est précisément parce que tout le monde voit toute la faiblesse que révèle un tel comportement. Et c’est pour cette raison que les Français, de droite, du centre et d’ailleurs, malgré la logique partisane de la primaire, s’apprêtent à lui dire non. Une deuxième fois.

  • L’orage est imminent, par Victor Davis Hanson - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/l-orage-est-imminent-par-victor-davis-hanson.html

    Cet été, le président Obama jouait souvent au golf. Hillary Clinton et Donald Trump promettaient de laisser aller le monde. L’été semblait s’achever dans la torpeur et le monde paraissait plutôt calme.

    L’été 1914 en Europe paraissait calme, lui aussi. Mais le 28 juillet, l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche fut assassiné à Sarajevo par Gavrilo Princip avec l’aide de ses complices séparatistes serbes. Cet acte isolé a déclenché la Première Guerre mondiale.

    Pendant l’été 1939, la plupart des observateurs pensaient qu’Adolf Hitler en avait enfin fini avec ses intimidations en série. On supposait que les politiques d’apaisement avaient permis de rassasier ses immenses appétits territoriaux. Mais, le 1er septembre, l’Allemagne nazie envahissait soudain la Pologne et déclenchait la Seconde Guerre mondiale, qui allait engloutir quelque 60 millions de vies.

    Les guerres paraissent souvent venir de nulle part, alors que des événements imprévus transforment en embrasements planétaires des tensions qui couvent de longue date.

    Les boutefeux sont souvent des agresseurs plus faibles qui croient naïvement que les nations plus puissantes qu’eux souhaitent la paix à tout prix et qu’elles ne réagiront pas à une agression opportuniste.

    Malheureusement, notre tranquille fin d’été 2016 a dissimulé beaucoup de tensions latentes qui maintenant émergent, en grande partie en raison du désengagement des États-Unis qui seraient, paraît-il, fatigués.

    La guerre, elle, à la différence des États, ne dort pas.

    La Russie a massé des troupes à sa frontière avec l’Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine semble croire que l’Europe est plongée dans le désarroi et il croit que la principale préoccupation du président Obama est de présenter des excuses aux étrangers pour les fautes passées des États-Unis. Poutine parie qu’au sein des puissances occidentales fatiguées, il ne s’en trouvera aucune pour pouvoir ou vouloir endiguer sa réintégration de l’Ukraine — ou ensuite des États baltes. Quel branché d’Amsterdam se soucie de ce qui pourrait arriver à la lointaine Kiev ?

    L’Iran a échangé des otages américains contre une rançon. Il n’y a pas longtemps, un missile iranien a manqué de peu un porte-avions américain. Des Iraniens ont piraté un bateau américain et ont harcelé nos navires de guerre dans le golfe Persique. Téhéran promet régulièrement de détruire soit Israël, soit les États-Unis, soit les deux. C’est un drôle de dividende de paix de « l’accord avec l’Iran » !

    La Corée du Nord n’est pas simplement délirante. Les récents essais nucléaires et tirs de missiles en direction du Japon donnent l’impression que l’homme fort de Corée du Nord, Kim Jong-Un, croit vraiment qu’il pourrait gagner une guerre − et obtenir ainsi d’encore plus grandes concessions de la part de l’Occident et de la part de ses voisins asiatiques.

    De manière analogue, les islamistes radicaux semblent décidés à mener de nouvelles attaques en postulant que l’Occident ne répondra probablement pas par un déploiement de puissance écrasant. Le week-end dernier nous a confrontés à des explosions de bombes artisanales à Manhattan et dans le New Jersey, ainsi qu’à une attaque à l’arme blanche dans un centre commercial du Minnesota − et à la frustration des Américains.

    L’Europe et les États-Unis ont été déstabilisés par un déferlement de migrants − principalement de jeunes hommes − venus du Moyen-Orient déchiré par la guerre. Le politiquement correct a figé les dirigeants occidentaux, les empêchant de ne serait-ce que formaliser la menace et, bien sûr, d’y répondre.

    Pendant ce temps le gouvernement américain semble plus préoccupé par la fermeture du centre de détention de Guantanamo, par le souci qu’aucun représentant de l’État ne prononce les mots « terreur islamique » et par la diffusion de mises en garde des Américains contre tout excès dû à leurs préjugés supposés innés.

    Les agresseurs sont également encouragés par d’importantes coupes dans le budget de la défense des États-Unis. Le canard boiteux de la présidence Obama, les politiques menées dans l’ombre et la division culturelle et raciale des États-Unis reflètent la lassitude des électeurs vis-à-vis des engagements internationaux.

    Ce serait une erreur de croire que la guerre est impossible parce qu’elle ne bénéficie à personne, ou qu’elle est surannée en notre XXIe siècle si sophistiqué, ou qu’elle serait insensée dans un monde nucléarisé.

    La nature humaine est immuable et reste irrationnelle. Le mal est éternel. Malheureusement, l’apaisement est souvent vu par les malfrats non comme de la magnanimité à charge de revanche mais comme de la timidité à exploiter.

    Quelqu’un devra bientôt dire aux Nord-Coréens qu’un ordre mondial stable ne peut tolérer leurs tirs de missiles et essais nucléaires répétés.

    Quelqu’un pourrait rappeler à Poutine que les anciennes Républiques soviétiques ont droit à l’auto-détermination.

    Quelqu’un pourrait informer les Chinois que personne ne peut installer des îles artificielles et des bases militaires pour contrôler les voies maritimes commerciales.

    Quelqu’un pourrait faire entendre aux terroristes islamistes qu’il y a une limite à la patience occidentale face à leurs bombardements permanents, leurs meurtres et leurs destructions.

    Le problème est qu’il n’y a pas de « quelqu’un » (et sûrement pas les Nations Unies ou l’Union européenne) qui possède l’autorité et la puissance requises, en dehors des États-Unis. Mais pendant longtemps, les États-Unis ont accompli plus que leur part du maintien de l’ordre international, et leur peuple est las des coûteuses chasses aux dragons à l’étranger.

    Le résultat, en cette date tardive, est que la thérapie lourde qui consisterait à restaurer la dissuasion à long terme est presque aussi dangereuse que la maladie du sempiternel apaisement à court terme.

    Obama semble convaincu de pouvoir quitter ses fonctions avec l’aura d’un porteur de paix avant que ses brebis apaisées ne finissent par s’unir dans une réaction violente. Il nous a assuré que le monde n’avait jamais été aussi calme et paisible.

    D’autres ont affirmé la même chose au cours des dernières semaines des paisibles étés 1914 et 1939.

    Les nuages de la guerre s’accumulent. L’orage est imminent.

    Source : Townhall, le 22/09/2016

    Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

  • Les Sioux et leurs terres ancestrales de nouveau menacés par l’industrie pétrolière - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/les-sioux-et-leurs-terres-ancestrales-de-nouveau-menaces-par-l-ind

    Depuis plusieurs semaines, les Sioux de la réserve de Standing Rock, dans le Dakota du Nord, résistent à un projet d’oléoduc géant. Le « Dakota Access Pipeline » menace leurs terres, leurs sources d’eau et fait peser un risque de pollution supplémentaire sur le Missouri. L’affaire est en train de prendre une envergure nationale aux États-Unis. Une décision de justice provisoire vient de faire cesser temporairement les travaux sur une partie du territoire. Voici le récit de Winona LaDuke, militante et femme politique amérindienne. « Qu’aurait fait Sitting Bull ? », s’interroge-t-elle, en référence au leader historique de la résistance à la colonisation.

    J’ai la tête plus claire à mesure que je m’approche en voiture. Ma destination est la patrie des Oceti (Sioux) Hunkpapa, la réserve de Standing Rock, dans le Dakota du Nord. C’est le début de la soirée, la lune est pleine. La route qui va vers ces contrées est peu fréquentée. La plupart des Américains ne font que passer en avion au-dessus du Dakota du Nord, sans le voir. Laissez moi vous y emmener. En fermant les yeux, 50 millions de bisons – jadis le plus important troupeau itinérant de la planète – vous reviennent à l’esprit. Le battement de leurs sabots faisait vibrer la Terre, et pousser l’herbe.

    Il y avait alors 250 espèces d’herbe. Aujourd’hui, les bisons ont disparu, remplacés par 28 millions de têtes de bétail, qui ont besoin de grain, d’eau, et de foin. Une grande partie des champs sont cultivés avec une seule variété OGM, tellement imbibée de pesticides que les papillons monarques meurent. Mais dans ma mémoire, l’ancien monde est toujours là.

    En continuant votre route, vous arrivez à la rivière Missouri. Appelée Mnisose, la grande rivière tourbillonnante, par les Lakota, c’est une puissance de la nature. Elle vous coupe le souffle. « La rivière Missouri a une place inébranlable dans l’histoire et la mythologie » des Lakota et des autres nations indigènes des Plaines du Nord, explique l’écrivain Dakota Goodhouse.

    À l’époque d’avant Sitting Bull, la rivière Missouri était l’épicentre de l’agriculture du Nord, en raison de la fertilité de son lit. La région était le Croissant fertile de l’Amérique du Nord. C’était avant que les traités ne réduisent le territoire des Lakota. Mais le Missouri continuait à figurer dans les traités : le dernier, signé en 1868, désignait la rivière comme frontière.

    C’est ainsi que l’on appauvrit un peuple

    Survinrent ensuite les vol de terres par le gouvernement des États-Unis et l’appropriation des Black Hills en 1877, en partie en guise de représailles suite à la victoire de Sitting Bull à la bataille de Little Big Horn. Bien avant le mouvement Black Lives Matter et son homologue indigène Native Lives Matter, de grands leaders comme Sitting Bull et Crazy Horse ont été assassinés par la police.

    Contraints de mener une existence confinée dans leur réserve, les Lakota s’efforcèrent de stabiliser leur société, jusqu’à ce qu’arrivent les barrages. En 1944, le projet Pick Sloan entraîna la submersion de territoires appartenant aux tribus de la rivière Missouri, prenant aux Mandan, aux Hidatsa, aux Arikara, aux Lakota et aux Dakota leurs meilleurs terres basses. Plus de 800 kilomètres carrés des réserves de Standing Rock et de Cheyenne River furent à leur tour submergées par le barrage Oahe lui-même, entraînant non seulement des déplacements de population, mais la perte d’une partie du monde Lakota. La retenue d’eau créée par les barrages Garrison, Oahe et Fort Randall contribua à la destruction de 90% du bois et 75% de la vie sauvage dans les réserves. C’est ainsi que l’on appauvrit un peuple.

    Aujourd’hui, bien plus de deux tiers de la population de Standing Rock vit au-dessous du seuil de pauvreté – la terre et la « Rivière Mère » (le Missouri) sont tout ce qui reste, la seule constante, pour ce peuple. Ce sont précisément elles qui sont aujourd’hui menacées.

    Un projet parachevant la combustion de la planète

    Cette fois, au lieu du 7e régiment de cavalerie, ou de la police indienne envoyée pour assassiner Sitting Bull, ce sont Enbridge [entreprise canadienne impliqué dans de nombreux projets d’oléoducs controversés, NdT] et le Dakota Access Pipeline, un projet d’oléoduc long de 1800 km [1] qui font monter la pression sur ces terres indiennes.

    À la mi-août, le président tribal de Standing Rock, Dave Archambault II, a été arrêté par la police de l’État, avec 27 autres personnes, pour son opposition à l’oléoduc Dakota Access. Dans le même temps, le gouverneur du Dakota du Nord Jack Dalrymple demandait des renforts de police.

    Enbridge et ses partenaires se préparent à forer sous le lit de la rivière. L’oléoduc Dakota Access a reçu les autorisations officielles du côté est comme du côté ouest. Sa portion nord a été déplacée, pour ne pas affecter l’approvisionnement en eau de la ville de Bismarck, vers les sources d’eau de Standing Rock. Pas de chance pour les Lakota.

    Malgré les recours juridiques et réglementaires de ces derniers, la construction du Dakota Access Pipeline a commencé en mai 2016. S’il est achevé, cet oléoduc sinuera à travers le Dakota du Sud et du Nord, l’Iowa et l’Illinois, où il fera sa jonction avec un autre oléoduc, long de 1200 kilomètres, jusqu’à Nederland, au Texas.

    Plus de 570 000 barils de pétrole brut en provenance du gisement de Bakken (à cheval entre les Etats-Unis et le Canada) y seraient quotidiennement acheminés, soit plus de 245 000 tonnes métriques de carbone – suffisamment pour parachever la combustion de notre planète.

    L’oléoduc doit franchir 200 cours d’eau. Dans le seul Dakota du Nord, il traverserait 33 sites historiques et archéologiques. Enbridge vient de faire l’acquisition de ce projet d’oléoduc, constatant que son autre projet – l’oléoduc Sandpiper, qui acheminerait 640 000 barils de pétrole par jour vers le Minnesota – est désormais en retard de trois ans sur les prévisions.

    Procédure d’autorisation accélérée

    Fin juillet, la tribu Sioux de Standing Rock, représentée par l’organisation Earthjustice, a déposé plainte devant un tribunal de Washington contre l’US Army Corps of Engineers [l’administration fédérale en charge de nombreux grands projets d’infrastructures, NdT]. Standing Rock a également déposé un recours auprès de l’Organisation des Nations-Unies, en coordination avec l’International Indian Treaty Council [une organisation internationale de peuples indigènes, NdT].

    Comme l’explique le président Archambault dans les colonnes du New York Times :« Aussi bien l’Agence fédérale de protection de l’environnement, le Département de l’Intérieur que le Conseil consultatif national sur le patrimoine historique ont soutenu le renforcement de la protection du patrimoine culturel de notre tribu, mais le Corps of Engineers et Energy Transfer Partners [le consortium qui porte le projet Dakota Access Pipeline, NdT] ont ignoré nos droits. La première version de l’évaluation du tracé proposé à travers nos terres ancestrales et protégées par traités, réalisée par l’entreprise, ne mentionnait même pas notre tribu. »

    « Le Dakota Access Pipeline a bénéficié d’une procédure d’autorisation accélérée dès le premier jour, appelée Nationwide Permit nº12, qui exempte l’oléoduc de toutes les évaluations environnementales requises requises par le Clean Water Act et le National Environmental Policy Act [importantes lois sur l’eau et l’environnement, NdT] en le traitant comme une série de petits chantiers. »

    « Le projet a été approuvé en un éclair, sans plus d’examen, par les quatre États concernés. »

    Dans l’Iowa, où la construction de l’oléoduc a démarré, trois incendies se sont déclarés, endommageant sérieusement les équipements, pour un coût estimé d’un million de dollars. Selon le shérif du comté, les enquêteurs soupçonnent un incendie volontaire. En octobre 2015, trois agriculteurs de l’Iowa ont déposé plainte contre l’entreprise Dakota Access LLC et l’administration de l’Iowa pour essayer d’empêcher le recours au droit d’expropriation pour utilité publique de leurs terres pour la construction de l’oléoduc.

    Menace pour la rivière Missouri

    Il n’est tenu aucun compte de la santé de la rivière Missouri. Depuis que celle-ci a été couverte de barrages, de nouveaux projets sont venus affecter davantage son état écologique. Aujourd’hui, le Missouri est la septième rivière la plus polluée des États-Unis. Les rejets agricoles et, désormais, la fracturation hydraulique ont contaminé la rivière. Ma sœur a pêché un brochet crocodile, une espèce préhistorique de poisson géant, dans cette rivière ; il était couvert de tumeurs.

    Un seul exemple : suite à un accident survenu sur un oléoduc en janvier 2015, une fuite massive d’eau saline a atteint le Missouri. Avec l’aplomb coutumier aux agences fédérales ou d’État, le directeur de la Santé du Dakota du Nord, David Glatt, a déclaré qu’il ne s’attendait pas à des effets dommageables pour la vie sauvage ou l’approvisionnement en eau potable, car cette eau serait diluée. Comme dit le dicton,« la solution à la pollution est la dilution ». Pratique. Sauf que ce n’était pas vrai. Deux rivières, Black Creek et Little Muddy River, se sont retrouvées contaminées par presque 11 millions de litres d’eau saline, présentant des taux élevés de chlorures. Tout était dilué. Mais on a tout de même trouvé ce brochet avec ses tumeurs.

    Il y a des oléoducs partout, et moins de 150 inspecteurs dans l’administration chargée de la surveillance de ces ouvrages, la Pipeline Hazardous Materials Safety Administration ou PHMSA, dans tout le pays. S’y ajoutent désormais les risques du pétrole.

    Les entreprises qui gèrent les oléoducs se vantent généralement de leur taux de sûreté de 99 %. Une ancienne éditrice du magazine Scientific American, Trudy Bell, rapporte que les données de la PHMSA de 2001 à 2011 suggère qu’en réalité, l’oléoduc moyen « présente, sur une période de dix ans, une probabilité de 57% de subir une fuite majeure, avec des conséquences se chiffrant à plus d’un million de dollars ». Les probabilités sont contre nous.

    Conseiller de campagne de Donald Trump

    À Standing Rock, alors que le nombre de manifestants passait de 200 à 2000, les forces de police de l’État décidèrent de mettre en place un checkpoint pour filtrer les arrivées et de détourner du trafic vers l’autoroute 1806 allant de Bismarck à Standing Rock, afin de dissuader les venues et mettre sous pression le Prairie Knights Casino (un casino géré par des membres de la communauté indienne, NdT), situé dans la réserve, et desservie par cette même route.

    Nous venons de dépasser celui-ci en voiture ; la route est somptueuse. Et à mesure que les soutiens arrivent en masse, l’hôtel et les restaurants du casino sont pleins à craquer.

    Tandis que les autorités du Dakota du Nord cherchent ainsi à punir les Lakota, le président Archambault, lui, exprime sa préoccupation : « Je suis ici pour informer quiconque voudra m’écouter que le projet Dakota Access Pipeline est dommageable. Il ne sera pas seulement dommageable pour mon peuple, mais son objectif et sa construction nuiront également à la qualité de l’eau dans la rivière Missouri, qui figure parmi les rivières les plus propres et les plus sûres de tous les États-Unis. Contaminer l’eau, c’est contaminer la substance de la vie. Tout ce qui bouge a besoin d’eau. Comment peut-on parler de délibérément empoisonner l’eau ? »

    Dans le même temps, le gouverneur du Dakota du Nord Jack, Dalrymple, a déclaré l’état d’urgence et mobilisé de nouvelles ressources « pour gérer les risques pour la sécurité publique liés aux manifestations actuelles contre le Dakota Access Pipeline ». Il pourrait bien avoir outrepassé ses prérogatives en violant les droits humains et civils, dont le droit à l’eau.

    Selon les termes du président Archambault, « il n’y a peut-être que dans le Dakota du Nord, où les élus bénéficient des largesses des magnats du pétrole, et dont le gouverneur, Jack Dalrymple, est un conseiller de campagne de Donald Trump, que les autorités d’un État et d’un comté peuvent jouer ainsi le rôle d’agents armés des intérêts des multinationales ».

    « Les gens se souviennent de leur histoire »

    De nombreuses personnes présentes aujourd’hui à Standing Rock se souviennent de leur histoire et notamment de la longue confrontation de Wounded Knee en 1973 (site du massacre de centaines d’hommes, de femmes et d’enfants Sioux en 1890, Wounded Knee fut occupée en 1973 pendant plus de deux mois par des militants indigènes encerclés par la police et l’armée. La confrontation a fait deux morts). De fait, il y a parmi les militants de Standing Rock des gens qui étaient déjà en 1973 à Wounded Knee, une lutte similaire pour la dignité et l’avenir d’une nation.

    Je ne sais pas à quel point le Dakota du Nord souhaite la construction de cet oléoduc. S’il doit y avoir une bataille à propos de ce projet, c’est ici qu’elle aura lieu. Face à un peuple qui n’a plus rien que sa terre et sa rivière, je ne parierai pas forcément sur ses chances.

    Le grand leader Lakota Mathew King a dit naguère que « la seule chose plus triste qu’un Indien qui n’est pas libre, c’est un Indien qui ne se souvient pas ce que c’est d’être libre ».

    Le campement de Standing Rock représente cette même lutte pour la liberté et pour l’avenir d’un peuple. De nous tous. Si je me posais la question « Que ferait Sitting Bull ? », la réponse est claire. Il nous rappellerait ce qu’il disait il y a 150 ans :« Réunissons nos esprits pour voir quel avenir nous pouvons construire pour nos enfants. » Le moment est venu.

    Winona La Duke

    Témoignage initialement paru sur le site Yes Magazine ! sous licence Creative Commons. Traduit de l’anglais par Susanna Gendall.

    Photos : Joe Brusky CC                                   

    http://www.bastamag.net