• Dans L’atlas des pesticides de la fondation Heinrich Böll, téléchargeable gratuitement : https://www.boell.de/pestizidatlas?dimension1=ds_pestizidatlas22

    Groupes chimiques : les pesticides & les semences promettent des affaires juteuses
    Le marché mondial des pesticides est en pleine croissance - et ce ne sont qu’une poignée de groupes qui se le partagent. Ils investissent de plus en plus dans les pays du Sud, où les pesticides sont moins strictement réglementés.

    https://www.boell.de/de/2022/01/12/chemiekonzerne-pestizide-saatgut-versprechen-grosse-geschaefte?dimension1=ds_p

    glyphosat : probablement cancérigène
    thiamethoxam : nuit aux abeilles
    glufosinat : nuit à la procréation
    chlorantraniniprol : nuit aux organismes aquatiques
    cyproconazol : nuit à la procréation

    Vier Konzerne dominieren den globalen Pestizid-Markt

    Die meisten Agrochemiekonzerne wie Bayer oder Syngenta entstanden aus Chemie- oder Pharmafirmen, deren Gründungen teils bis ins 19. Jahrhundert zurückgehen. Zu ihrer heutigen Form haben sie sich entwickelt, als sie mit dem Aufkommen der Gentechnik in der Landwirtschaft ab Mitte der 1990er-Jahre ein neues Geschäftsmodell in der Kombination von Pestizid- mit Saatgutverkäufen entdeckten. In großer Zahl kauften sie kleinere Saatguthersteller auf und spalteten rund um die Jahrtausendwende die Agrarsparte vom restlichen Geschäft ab, um neue spezialisierte Konzerne zu bilden. In den letzten Jahren haben sich die Anteile dieser Konzerne am Weltmarkt nochmals stark vergrößert. 2017 übernahm das chinesische Staatsunternehmen ChemChina den Schweizer Agrarkonzern Syngenta, zusätzlich fusionierten die beiden US-Unternehmen Dow Chemicals und Dupont, um ihre Pestizid- und Saatgutgeschäfte 2019 in Corteva Agrisciences zusammenzulegen. 2018 übernahm der deutsche Chemiekonzern Bayer die US-amerikanische Firma Monsanto und verkaufte Teile seines Geschäfts an die deutsche Chemiefirma BASF, die damit ins Saatgutgeschäft einstieg. 2020 schließlich wurden Syngenta, der Pestizidhersteller Adama aus Israel und Sinochem aus China in der neuen Syngenta Group vereint. Die vier Konzerne – die Syngenta Group, Bayer, Corteva und BASF – teilten sich 2018 etwa 70 Prozent des Weltmarktes für Pestizidet. Zum Vergleich: 1994 betrug der Marktanteil der vier größten Anbieter 29 Prozent. Im Saatgut­­­sektor – der heute von genau denselben Konzernen angeführt wird – stieg der Anteil der größten Vier im selben Zeitraum von 21 auf 57 Prozent.

    #pesticide #commerce #pollution

  • Fair, frei und lebendig | Heinrich-Böll-Stiftung
    https://www.boell.de/de/2021/11/15/fair-frei-und-lebendig

    Fair, frei und lebendig

    Das war und bleibt Silke Helfrichs Leben.

    Nun trauern wir um sie, die langjährige Mitarbeiterin, die Kollegin, die Freundin.

    Wir sind fassungslos, dass Silke am 10. November bei einer Wanderung in den Liechtensteiner Alpen tödlich verunglückt ist. Zum am Nachmittag geplanten Vortrag kam sie nicht mehr zurück. Sie wurde mitten aus dem Leben gerissen.

    Un hommage à Silke Helfrich qui vient de disparaître dans un accident de montagne.

    Ci après la traduction en français

    https://www.boell.de/de/2021/11/15/fair-frei-und-lebendig

    Juste, libre et vivante

    C’était et ce sera toujours la vie de Silke Helfrich.

    Nous pleurons maintenant sa disparition, celle d’une collaboratrice, d’une collègue et d’une amie de longue date.

    Nous sommes abasourdis d’apprendre que Silke est décédée accidentellement le 10 novembre lors d’une randonnée dans les Alpes du Liechtenstein. Elle n’est pas revenue pour la conférence prévue l’après-midi. Elle a été arrachée à la vie.

    Elle laisse un vide énorme dans la recherche sur les biens communs et dans la communauté internationale des biens communs. Depuis 2007, elle y avait acquis une large reconnaissance, s’était fait de nombreux amis et avait fondé avec eux, entre autres, le Commons-Institut, et avait encouragé de nombreux jeunes par l’organisation d’écoles d’été. Elle leur manquera à tous autant qu’à nous. Avec le rayonnement intellectuel qui lui est propre et un tempérament de battante, Silke a laissé des traces durables.

    À la Fondation Heinrich Boëll, nous nous souvenons de Silke Helfrich comme d’une collègue, avant qu’elle ne se mette à son compte en tant que chercheuse, auteur de nombreux livres, blogueuse et conférencière. Silke était étroitement liée à la Fondation depuis sa création au milieu des années 1990. Elle a grandi dans un petit village de la partie thuringienne de la rhénanie et a étudié les langues romanes, les sciences sociales et la pédagogie à Leipzig. De 1996 à 1998, elle a été directrice régionale de la fondation Heinrich Boëll en Thuringe. Jeune, avec des idées, de la persévérance et de la ténacité, elle a réussi à mettre en place la fondation du Land de Thuringe.

    De là, Silke s’est ensuite tournée vers le monde. Dès 1999, elle a pris la direction du bureau régional de la fondation Heinrich Boëll pour l’Amérique centrale à San Salvador. En 2004, elle a été nommée directrice fondatrice du bureau de la fondation pour le Mexique et les Caraïbes à Mexico City.

    Où qu’elle soit et avec qui qu’elle soit, Silke a toujours travaillé avec passion, avec une grande sensibilité, en se tournant vers ses compagnes et compagnons de lutte et en utilisant toutes ses forces. La justice, les droits de l’homme et de la femme, l’équité et la liberté étaient son leitmotiv. Par son attitude, son ouverture créative et sa passion, elle a été une source de courage et un modèle.

    Silke a laissé des traces profondes et a été respectée par nos partenaires de projet et par ses collègues. Au Mexique, elle a donné des impulsions à l’ensemble de la fondation bien au-delà de sa compétence régionale. Elle a ainsi assumé des responsabilités au sein de l’équipe de direction de l’Ecofair Trade Dialogue, un projet de dialogue sur l’agriculture et le commerce mené par la fondation en coopération avec le Wuppertal Institut.

    C’est déjà pendant son séjour au Mexique qu’elle a commencé son voyage à la redécouverte des biens communs. C’est aussi là qu’elle a rencontré pour la première fois en 2006 David Bollier, son futur collègue et cofondateur du Commons Strategies Group (CSG). Bollier était venu à une conférence organisée par le bureau de Mexico, qui portait sur les similitudes structurelles entre les biens communs traditionnels, par exemple l’utilisation indigène des terres et des ressources, et la lutte contre l’enclosure des biens communs à l’ère des droits de propriété intellectuelle (semences libres, Creative Commons, logiciels open source, Wikipedia). (Le résultat a été le dossier « Genes, bytes y emisiones : Bienes comunes y ciudadanía, 2008 » - https://mx.boell.org/sites/default/files/bienes_comunes_total_ediboell.pdf ).

    Le rapport sur les biens communs : la prospérité par le partage a été sa première grande publication après son retour en Allemagne.

    Il s’en est suivi des réunions politiques autour des biens communs qui ont animé pendant plusieurs années le débat, surtout en Allemagne fédérale.

    Lors d’une rencontre organisée par la fondation à Crottorf en 2009, Bollier et Helfrich ont finalement trouvé en Michel Bauwens le troisième membre du Commons Strategies Group. Initiées par le CSG et en collaboration avec un réseau international de Commoners et la fondation, deux conférences internationales ont été organisées dans notre maison de la fondation : l’International Commons Conference en 2010 et l’Economics and the Commons Conference en 2013. Deux ans plus tard, ces conférences ont donné naissance aux deux premières anthologies des biens communs coordonnées avec David Bollier.

    Plusieurs « Deep Dives » ont ensuite créé, en tant qu’espace de réflexion. Elle y trouvera la base de son dernier grand ouvrage, qu’elle a écrit en 2019 avec David Bollier : Libre, juste et vivant : Le pouvoir des biens communs. Le livre est déjà paru en anglais et en espagnol. Une version grecque et une version française sont en cours d’élaboration.

    Regarder la réalité sous un angle nouveau, dépasser les anciennes dichotomies - comme celle du marché et de l’État -, repenser les droits de propriété et d’usage, équilibrer différemment la création de valeur et sa valorisation économique et chercher des pratiques de communs pour une cohabitation réussie ici et maintenant, tel était l’agenda de recherche révolutionnaire de Silke. Silke voulait avant tout rendre visible ce qui se passe maintenant et les nouvelles pratiques sociales qui se déroulent partout dans le monde. La Solawi de Heilbronn ou l’association des amis des champignons étaient aussi importantes pour elle que le Commons Strategies Group. « Je veux être sur place, m’immerger, prendre le temps », nous écrivait-elle récemment.

    Avec ses compagnes et compagnons de lutte, Silke était une pionnière. Avec une grande passion, elle était à la fois une intellectuelle et une activiste. Son œuvre merveilleuse restera avec et chez nous. Nous allons la préserver et la promouvoir.

    Nous présentons nos sincères condoléances à Paul et Clara, Jacques, Gina et Nick, Kai et à leur famille.

    Barbara Unmüßig, Heike Löschmann, Jörg Haas

    Antonie Nord, Joanna Barelkowska, Ingrid Spiller, Michael Álvarez Kalverkamp, Burkhard Kolbmüller, Dr. Matias Mieth, Solveig Negelen

    #Silke_Helfrich #Communs

  • O 159 - Alles für die Partei
    http://www.stadtentwicklung.berlin.de/denkmal/liste_karte_datenbank/de/denkmaldatenbank/daobj.php?obj_dok_nr=09030779


    Seine Brandmauer mit wechselnden mehr oder weniger lustigen politischen Parolen begrüßt bis in die Neunziger jeden Kreuzberger Neuankömmling. Nach der rumpelnden Durchquerung der Ostberliner Geisterbahnhöfe blickt das KBW-Haus aus der Oranienstraße herunter, Orientierungshilfe weniger politischer als kneipentechnischer Art. Das erste Bier wartet zuverlässig unten im Max & Moritz oder gegenüber in der palästinensischen Pizzeria mit dem urdeutschen Namen Stiege . Heute grinst der Opelneubau über die Prinzessinnengärten hinweg auf den staugeplagten Moritzplatz, und ob der geneigte Neu-Kreuzberger es noch von der U-Bahn bis zur Traditionskneipe schafft ist offen, denn die trinkende Jugend der Welt wird schon auf den ersten Metern nach der U-Bahn vom Alkangebot in hell leuchtenden Spätis angelockt.

    Liste, Karte, Datenbank / Senatsverwaltung für Stadtentwicklung und Umwelt - Berlin
    Bürohaus & Geschäftshaus Oranienstraße 159
    Obj.-Dok.-Nr.: 09030779
    Bezirk: Friedrichshain-Kreuzberg
    Ortsteil: Kreuzberg
    Strasse: Oranienstraße
    Hausnummer: 159
    Denkmalart: Baudenkmal
    Sachbegriff: Bürohaus & Geschäftshaus
    Entwurf: 1911
    Datierung: 1912-1913
    Entwurf: Weile, Siegfried (Architekt)
    Bauherr: Heitinger, Isidor (Kaufmann)
    Ausführung: Keppich-Eisenbetonbau (Baufirma)
    Literatur: Dehio, Berlin, 1994 / Seite 285; Wohnungskunst 11 (1919) / Seite 53ff.

    Stadtplan: Oranienstraße 159
    http://www.openstreetmap.org/way/37896254#map=18/52.50281/13.41440

    Der Spiegel berichtet im Jahr des Untergangs der Pahlewi-Dikatatur dem westdeutschen Normalverbraucher, was das linke Berlin seit langem weiß: Das Torhaus nach Kreuzberg gehört der Maosekte KBW, deren Oberguru JoSCHa Schmierer später eine erstaunliche Karriere unter dem anderen Ex-Mao namens JoschKa machen wird.

    KOMMUNISTEN: Prinzip Geld - DER SPIEGEL 50/1979
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-39685743.html

    Der Kühl KG gehören mittlerweile neben dem KBW-Zentralbau in Frankfurt (Kaufpreis: 2,7 Millionen Mark) Immobilien in der Berliner Oranienstraße 159, der Gröpelinger Heerstraße 261 a und 263 in Bremen und in Hamburgs Kleiner Rainstraße 21. KBW-Firmen erwarben Druckereien, nachrichtentechnische Anlagen und einen aufwendigen Fuhrpark inklusive Unimog — und alles wurde bar bezahlt.

    Gute Geschäftslage und Millionenvermögen verdankt das Unternehmen einem Gewinnstreben, das eklatant gegen die eigene Ideologie verstößt: Die „Interessen der werktätigen Massen“ kommen dabei zu kurz; das „Proletariat“ muß Profit abwerfen. Ein hoher westdeutscher Verfassungsschützer: „Der KBW beutet seine Mitglieder aus!“
    "Die Zellen", sagt Funktionär Schmierer, „formulieren die Bedürfnisse der Organisation“ und „diskutieren“, was der einzelne von seinem Verdienst behalten darf. Dabei dienen die Bezüge von Sekretär Schmierer, monatlich 1000 Mark, als „Richtlinie“.

    Den Rest und mehr schöpft die Partei ab. Da werden schon mal 430 Mark pro Mitglied „Sonderumlage“ fällig, wenn, wie kürzlich in Hamburg, die Kühl KG ein zweistöckiges Gelbklinkerhaus ersteht. Da führt — um „alle Brücken zur Bourgeoisie“ (KBW) einzureißen — die Frankfurter Zentrale Bausparverträge, Bankguthaben, Lebensversicherungen, Grundbesitz und Erbschaften von KBW-Mitgliedern in Parteieigentum über. „Richtig ist“, bestätigt Schmierer, „daß verschiedene Mitglieder Vermögen, das ererbt ist oder sonst was, der Organisation zur Verfügung stellen“ — „alles freiwillig“, versteht sich.

    Was Schmierer unter freiwillig versteht, liest sich in der „KVZ“ so:
    Durch die Notwendigkeit dieses Kampfes und dieser Kampfmethode ist auch der Zeitpunkt festgelegt, an welchem der Besitz, der einige Genossen noch mit ihrer Herkunft aus der Bourgeoisie verbindet, in Eigentum der Organisation und damit der Arbeiterklasse verwandelt werden muß ... Die Beseitigung von Erbschaften und dementsprechend die Verwandlung von Erben in gewöhnliche Lohnabhängige ist dann ein unumgängliches Erfordernis wenn diese Erben Mitglieder des KBW sind.

    Was echte Linke von der Entwicklung des kleinen Joschka halten, weiß Indymedia.

    Ein Nationalrevolutionär im Auswärtigen Amt: Hans-Gerhart ’Joscha’ Sch
    https://de.indymedia.org/2002/10/30902.shtml

    Für die Öffentlichkeit war er nur kurzzeitig ein Thema, als er Anfang 2001 zum Kollateralschaden der Debatte um Joseph Fischers 68er-Vergangenheit wurde. Details seiner politischen Rolle innerhalb des antikapitalistischen Spektrums spielten dabei kaum eine Rolle - man sah nur den ehemaligen „Linksextremisten“ und „Steinewerfer“ und wollte lediglich wissen, ob seine späte Staatsräson auch glaubhaft sei. Sie war es, personalpolitische Folgen blieben aus. Peter Gauweiler sieht in seinem beflissenen Renegatentum „Stimmungs-Parallelen zur deutschen Generationsidee der zwanziger und dreißiger Jahre“ und attestierte seinen europapolitischen Konzepten "gute Chancen bei jedem Aufsatzwettbewerb der Jungen Union.

    Joscha Schmierer | Heinrich-Böll-Stiftung
    https://www.boell.de/de/person/joscha-schmierer
    Die Grünen-Stiftung findet milde Worte für die militante Vergangenheit des Außeministerberaters.

    Joscha Schmierer ist freier Publizist und war von 1999 – 2007 Mitarbeiter im Planungsstab des Auswärtigen Amts.
    1942: geboren in Stuttgart
    1961 – 1969: Studium der Geschichte, Philosophie und Germanistik in Tübingen, Heidelberg, Berlin und wieder Heidelberg
    Seit 1967: politisch und publizistisch tätig

    Joscha Schmierer – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Joscha_Schmierer
    Libertärchens Lieblingslexikon wird da schon deutlicher.

    Als Publizist - z.B. in der taz, aber auch in bürgerlich-konservativ orientierten Zeitungen wie der Welt und der FAZ - wie auch als Referent der Denkfabrik des Außenministeriums hat er sich in den letzten Jahren mit einer dezidiert realpolitischen Position profiliert. So befürwortete er u.a. die westlichen Militäreinsätze im Irak 1991, Serbien/Kosovo (seit 1999) und Afghanistan (seit 2001), plädierte für eine pragmatische Zusammenarbeit der EU mit den USA, aber auch mit Russland und äußerte während des Irakkriegs 2003 Verständnis für George W. Bushs Außenpolitik als „konsequente Weltinnenpolitik“ und bezeichnete dessen „extensive Auslegung des Selbstverteidigungsrechts“ als Konsequenz aus einem Versagen der Vereinten Nationen.

    Des Maoisten Weg führt in gerader Linie vom Klassenkrieg zum war on terror und was ist mit seiner Bude? Wem gehört die jetzt, wer hat beim Verkauf die Hand aufgehalten? Ganz so schlimm scheint es bei der Auflösung der freundlichen Schlägertruppe dann doch nicht gewesen zu sein, denn im Haus residieren heute noch ein paar soziale Organisationen, der Übergang von Revolution zu Information ist wohl besser geglückt als die Umwandlung des ersten sozialisten Staats auf deutschem Boden.

    Ich schaue mir das bald mal vor Ort genauer an.

    #Berlin #Kreuzberg #Oranienstraße #Geschichte #Politik