CONTRETEMPS – REVUE DE CRITIQUE COMMUNISTE

https://www.contretemps.eu

  • Guerre du régime russe à l’Ukraine : poursuivre l’extractivisme en utilisant la puissance militaire disponible
    https://ricochets.cc/Guerre-du-regime-russe-la-poursuite-de-l-extractivisme-et-de-la-puissance-

    Deux articles pour tenter de comprendre les ressorts structurels, étatico-économiques, de la guerre à l’Ukraine menée par le régime russe. Où on verra que, contrairement au discours dominant, la mondialisation des échanges capitalistes et les liens commerciaux croisés ne sont pas la garantie de l’absence de guerre entre Etats. Et aussi mon commentaire sur la nature de « la paix » qui s’intercale entre les #Guerres militaires. 1.Les fondements économiques de la guerre russe en Ukraine Les fondements (...) #Les_Articles

    / Guerres, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., La civilisation, la civilisation (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #La_civilisation,_la_civilisation_industrielle
    https://www.mediapart.fr/journal/international/100322/les-fondements-economiques-de-la-guerre-russe-en-ukraine
    https://www.contretemps.eu/paix-froide-trajectoire-capitalisme-russe-durand

  • La guerre en Ukraine et les dilemmes de la gauche occidentale Daria Saburova
    14 mars 2022

    Cet article décrit précisément la guerre vue d’Ukraine et la façon dont une partie de la population ukrainienne rejoint la résistance, en particulier les unités territoriales de défense : une vaste mobilisation populaire. Dès lors, Daria Saburova adresse un certain nombre de questions à la gauche anti-impérialiste, en particulier sur l’aide militaire pour la résistance populaire. Faute de quoi, selon elle, le salut internationaliste et la solidarité témoignée au peuple ukrainien risquent de demeurer abstraits.

    Certes, depuis l’invasion, peu de camarades se permettent de nier qu’on ait affaire à une agression militaire nourrie par les prétentions impérialistes de la Russie. Mais les positions campistes restent néanmoins lisibles dans différentes prises de position à travers l’ordre dans lequel les arguments sont présentés (oui l’agression inacceptable de l’Ukraine par la Russie, mais quand même l’encerclement de la Russie par l’OTAN), et qui continuent à soutenir l’image de la Russie comme une puissance impérialiste subalterne et essentiellement réactive. Samedi dernier, dans l’annonce Facebook de la manifestation « pour la paix » organisée par les jeunes du NPA à l’écart de la grande manifestation de soutien au peuple ukrainien qui se déroulait place de la République, on pouvait lire que l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie était une réaction de la Russie à la politique agressive de l’OTAN. On pouvait lire que les organisateurs soutiennent celles et ceux qui « en Ukraine comme en Russie », « se battent contre la guerre ». Or, les Ukrainiens ne se battent pas contre la guerre : ils sont, malgré eux, en #guerre contre la #Russie. Est-ce donc autre chose qu’une invitation à la capitulation ?

    #Ukraine #gauche #anti_impérialisme #OTAN

    https://www.contretemps.eu/guerre-ukraine-dilemmes-gauche-occidentale

    • Après la fin de l’antagonisme idéologique bataillant sur le terrain commun de la production marchande, celui des deux camps dont les performances étaient moindres a fini par quitter l’arène en laissant derrière lui de nouveaux pays tout aussi incapables de rester compétitifs face aux centres capitalistes historiques, pourtant aussi entrés en crise. De ce point de vue, le positionnement actuel de la Russie peut difficilement s’interpréter comme un impérialisme renaissant mais plutôt comme le front avancé de la décomposition globale en cours. Le pays ne peut mettre plus dans la balance que ce vers quoi l’URSS finissante s’était déjà tournée : réserves d’hydrocarbures et industries militaires.

  • Mémorandum sur une position anti-impérialiste radicale concernant la guerre en Ukraine
    Gilbert Achcar 7 mars 2022 – CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/memorandum-anti-imperialiste-ukraine

    Sans surprise, la guerre en Ukraine a reconduit et prolongé les débats au sein des gauches dans le monde sur la question de l’anti-impérialisme et des positions stratégiques à adopter. Considérant le caractère impérieux de cette discussion et refusant la polarisation caricaturale entre « idiots utiles » d’un côté et « agents de l’impérialisme » de l’autre, la revue Contretemps souhaite organiser ce débat entre les différents points de vue présents dans notre camp politique et qui traversent également notre comité de rédaction.

    Ainsi, nous publions cette tribune de Gilbert Achcar qui offre un regard politique et une série de positions à défendre dans la perspective d’un « anti-impérialisme radical », à laquelle répond un texte de Stathis Kouvélakis qui jette de précieux éléments de réflexion et débouche sur des conclusions sensiblement différentes. Cette discussion est évidemment appelée à se poursuivre, tant qu’elle se tient dans le cadre respectueux qui est le nôtre et sur lequel nous ne transigerons pas. (...)

    • Pour rappel, le même, 24 mars 2011 :
      « Nous devons soutenir le mouvement démocratique libyen jusqu’à la victoire » - Basta !
      https://basta.media/Nous-devons-soutenir-le-mouvement

      Ainsi, pour résumer, je pense que dans une perspective anti-impérialiste, on ne peut pas et ne doit pas s’opposer à la zone d’interdiction aérienne dans la mesure où il n’y pas d’alternative crédible pour protéger une population en danger. On signale que les Égyptiens fournissent des armes à l’opposition libyenne — et cela est bien — mais cela ne pourra suffire seul à sauver Benghazi à temps. Mais, une fois encore, on doit garder une attitude très critique sur ce que les puissance occidentales pourraient faire.

      Sur la Syrie, rebelote, @nidal avait cité Louis Allday ici (décembre 2016) :
      https://seenthis.net/messages/551569

      When US intervention in Syria is acknowledged, it is regularly portrayed as having been small-scale and insufficient. Professor Gilbert Achcar of SOAS has remarked that “Washington’s support to the opposition is more the stuff of jokes than anything serious”. Given that Achcar made this observation six months after the revelations concerning the enormous scale of the CIA’s Syria operation, it is hard to imagine exactly what level of military support would be required in order to be considered more than a ’joke’. This misleading narrative of non-existent or inadequate US intervention, coupled with a propensity to defend it with insults, is extremely common, including among commentators who write for ostensibly left-leaning publications. Some pundits such as Murtaza Hussain of The Intercept have recently even gone so far as to claim that the US is in fact intervening in Syria, but “in favor of Assad”, an absurd argument that Glenn Greenwald has also expressed.

  • Visiblement, en ce moment, c’est la collection des « Lettre[s] aux gauchistes occidentaux de la part de gens de gauche du pays en guerre », systématiquement sur le thème « L’anti-impérialisme c’est has been », « En fait être contre la guerre c’est raciste » et autres jeux dialectiques. D’ailleurs ça fait des années que plus grand monde n’ose trop ouvertement se revendiquer anti-impérialiste, tellement l’anti-anti-impérialisme est le point de vue martelé à chaque fois, et cela en ciblant spécifiquement les gauches occidentales. Pire : j’ai l’impression que plus personne n’ose utiliser le mot « pacifiste », à la place on dira « le mouvement anti-guerre ».

    Je ne crois pas pouvoir citer de mémoire une guerre, depuis que je suis adulte, pour laquelle dès le début on n’a pas eu ces « Messages de la gauche locale aux naïfs de la gauche occidentale », « Lettre d’un anarchiste local aux naïfs libertaires des pays occidentaux ». Les contenus sont assez systématiquement identiques, et de toute façon assez rapidement ça se tarit, parce qu’évidemment les gauches anti-impérialistes n’ont pas de pouvoir, et que les flux d’armes, les soutiens aux milices, les no-fly-trucs et autres bombardements défensifs, que ces « lettres » appelaient, ils ont bien lieu (t’imagines que les gauches anti-impérialistes ont le moindre poids dans l’évolution des guerres contemporaines ?), et leurs conséquences sont systématiquement catastrophiques : humainement et politiquement.

    Mais on va se faire plaisir avec la nouvelle explication « libertaire » qui t’explique que les libertaires du monde entier n’ont rien compris, qu’ils devraient se sortir les doigts du cul et enfin accepter que le monde a changé, et que cette fois-ci l’intervention militaire de l’occident est nécessaire, justifiée, et même cette fois elle sera « efficace ». Cette guerre-là, camarade, cette fois elle est bonne.

    • @baroug : le souci avec Seenthis et notre non-recours assez systématique aux emojis, c’est que je ne sais pas si tu postes pour dire que tu es d’accord avec moi (ces textes sont sans grand intérêt, comme ceux du même acabit des guerres précédentes), ou si tu manies subtilement l’art du sarcasme (au sens où oui vraiment, cette guerre-là serait justifiée, y compris d’un point de vue de gauche).

    • Non, je suis sarcastique, mais pas dans ce sens-là : cette guerre n’est pas justifiée, mais elle a déjà lieu, elle n’est pas souhaitée par les militants qui pondent ces textes, elle est opérée par les troupes russes. Je ne trouve pas ces textes sans intérêt, et il me semble dommageable de tout assimiler.

    • C’est bien ce qui me semblait :-)

      Sur le fait que cette guerre soit imposée par la Russie, oui évidemment. Mais dans la plupart des guerres précédentes, on peut assez systématiquement considérer que l’épouvantable dictateur en face est le premier responsable de l’escalade, et ça ne change pas grand chose à l’équation du point de vue des gauches. Pour remonter à l’Antiquité, il me semble bien que c’est Saddam Hussein qui a envahit le Koweit, et non l’inverse. Les Russes en Afghanistan n’étaient pas non plus de tendres victimes innocentes. La guerre en ex-Yougoslavie, je ne vois pas que Milosevic et son camp étaient fondamentalement gentils et désireux de promouvoir les droits humains. Et pour l’Antiquité plus récente, non, Bachar Assad et Mouammar Kadhafi n’entrent pas vraiment dans la catégorie des gentils démocrates droits-de-l’hommistes.

      L’idée qu’il y aurait cette fois une grande nouveauté, au sens où cette guerre-là nous serait imposée par l’adversaire, ça ne tient pas. Toutes les guerres précédentes nous était déjà largement imposées par l’ennemi (pour cause d’un franchissement hostile des frontières, ou d’attaque inacceptable contre les civils…).

      De fait, je reste sur l’idée que ces textes sont extrêmement répétitifs et sans grand intérêt, et cette prétention à la « nouveauté » qui justifierait un « changement de paradigme » de la part des gauches anti-impérialistes confites dans leur naïveté, ben c’est franchement à chaque fois qu’on y a droit.

      On a bien un impérialisme russe (c’est tout de même pas extrêmement nouveau), et répondre en légitimant un impérialisme occidental et l’escalade militaire, franchement c’est épouvantablement prévisible et habituel. Que ces textes ciblent aussi systématiquement les anti-impérialistes de gauche me semble presque émouvant (avec Gilbert Achkar désormais à la manœuvre systématiquement, c’est vraiment émouvant).

    • Sur le fait que cette guerre soit imposée par la Russie, oui évidemment. Mais dans la plupart des guerres précédentes, on peut assez systématiquement considérer que l’épouvantable dictateur en face est le premier responsable de l’escalade, et ça ne change pas grand chose à l’équation du point de vue des gauches. Pour remonter à l’Antiquité, il me semble bien que c’est Saddam Hussein qui a envahit le Koweit, et non l’inverse. Les Russes en Afghanistan n’étaient pas non plus de tendres victimes innocentes. La guerre en ex-Yougoslavie, je ne vois pas que Milosevic et son camp étaient fondamentalement gentils et désireux de promouvoir les droits humains. Et pour l’Antiquité plus récente, non, Bachar Assad et Mouammar Kadhafi ne n’entrent pas vraiment dans la catégorie des gentils démocrates droits-de-l’hommistes.

      Précisément : chez les anti-impérialistes, on fait la différence entre la gentillesse et le droit international.
      Mais au-delà de ça je persiste : tout n’est pas égal à tout, même quand ça y ressemble et même s’il y a des invariants. C’est d’ailleurs en partie le propos : on a une analyse clé en main il suffit de la sortir à chaque fois. Or peut être que tout n’est pas systématiquement coulable dans ce moule analytique ? (Je parle exclusivement des textes d’Europe de l’est, pas d’Achcar, en rajoutant aux deux déjà publiés celui-ci qui ne tardera pas à apparaître ici : https://www.contretemps.eu/gauche-occidentale-ukraine-otan-russie-imperialisme).

    • Sinon un autre argument, qu’il ne faudrait surtout pas prendre pour du whataboutism : on n’a pas eu une telle collection de « lettres » adressées aux gauchistes du monde occidental pour réclamer l’armement de milices « révolutionnaires », des no-fly zones, ou de très agressives politiques de changement de régime, adressées par des « gauchistes » locaux aux gauches occidentales, contre Abdel Fattah al-Sissi ou Mohammed ben Salmane.

      J’insiste, je ne souligne pas ce point pour justifier l’agression russe contre l’Ukraine. Je le note, pour faire ressortir le fait que nouzôtres gauchistes occidentaux passons notre temps à nous passionner et à nous diviser autour de ces « lettres » qui nous seraient adressées, pour dénoncer notre supposé anti-impérialisme, notre pacifisme has been, mais uniquement dans certains cas et jamais dans d’autres. C’est-à-dire que nouzôtres sans aucun pouvoir sur les politiques de nos pays, nous nous divisons avec une bienveillance folle pour les sujets qu’on nous dit de faire, mais pas pour les autres. Ces débats « de gauche » ressortent directement du « deux poids deux mesures » que nous reprochons habituellement à nos dirigeants.

      Il y a eu un courage invraisemblable des anti-impérialistes français pendant la guerre d’Algérie. Ce qu’a fait Jane Fonda au Vietnam est inimaginable aujourd’hui. Je veux dire, on se pare de postures morales, mais à quel moment un de ces gauchistes « réalistes », réclamant plus de moyens militaires pour ceux qui se défendent, s’est posé la question de soutenir directement le Hezbollah libanais ou le Hamas palestinien, s’est dit qu’il fallait militer pour qu’on leur envoie des armes, des moyens, etc.?

    • on a une analyse clé en main il suffit de la sortir à chaque fois

      Mais c’est la base de tous ces textes/débats à chaque fois : avant même qu’on perçoive réellement un quelconque consensus anti-impérialiste de gauche sur telle ou telle situation, on se fade à chaque fois ces textes dénonçant d’entrée de jeu l’idée qu’il y aurait déjà un consensus figé, genre les anti-impérialistes de gauche c’est rien que des vieux staliniens coincés dans leurs idées préconçues. Mais ces critiques confondent l’anti-impérialisme et le campisme.

      Et je pense que de toute façon, même ça c’est une critique de façade, opportuniste (voir mon message précédent sur le fait que ces textes anti-anti-impérialistes, ils n’existent, et nous ne nous en emparons, et nous les re-diffusons sur les interwebz, que dans certaines situations qui exactement correspondent à l’imposition médiatique du moment) : il me semble assez clair que ces textes ne dénoncent globalement le prétendu campisme de l’anti-impérialisme que pour imposer un campisme plus à leur goût.

      Et même si j’ai tort de considérer que c’est du campisme déguisé en dénonciation d’un campisme inverse, pourquoi on perd notre temps avec ces textes à chaque fois ? Si les mouvements de gauche occidentaux sont réellement des abrutis staliniens admirateurs de Poutine au seul motif que l’Otan est méchant, pourquoi perdre son temps à leur écrire ?

      –---------

      Accessoirement, ça me revient : on a quand même eu droit au hoax « a gay girl in Damascus », dont se sont emparés les mouvements progressistes de gauche en occident. Dans ce genre « message adressé par une progressiste locale aux progressistes occidentaux qui n’ont rien compris », et hop l’interwebz de gauche prend feu pour dénoncer ces mous du genou d’anti-impérialistes qui doutent que livrer des armes ce soit une très bonne idée, évidemment ça a été le pompon.

    • Et même si j’ai tort de considérer que c’est du campisme déguisé en dénonciation d’un campisme inverse, pourquoi on perd notre temps avec ces textes à chaque fois ? Si les mouvements de gauche occidentaux sont réellement des abrutis staliniens admirateurs de Poutine au seul motif que l’Otan est méchant, pourquoi perdre son temps à leur écrire ?

      Ben c’est çà que je peux pas te suivre, c’est complètement binaire.

      en l’occurence :

      avant même qu’on perçoive réellement un quelconque consensus anti-impérialiste de gauche sur telle ou telle situation

      C’est pas nécessaire : il est déjà établi avant même l’exitence du conflit.

    • So, let me tell you a few things about Eastern Europeans and NATO and Russia.

      We see NATO in a completely different, and I dare say much more nuanced way. We are not fans of it, and we can agree with you on many, many reasons to criticise it. But when you say “Fuck NATO” or “End NATO expansion”, what I hear is that you do not care about the safety and wellbeing of my Eastern European friends, family and comrades. You are happy to put my mum at risk for cheap political points you would not even be able to act on, you bastards!

      When you talk about “expansion”, with everything this word implies, really, you are referring to this process in which Eastern Europe, for the reason of other countries making decisions over our heads in 1945, quite literally tip-toed around Russia petitioning it to allow us do what we wanted to do. Eventually, this resulted in Russia signing something called the Founding Act on Mutual Relations, Cooperation and Security between NATO and the Russian Federation. This happened in May 1997 and Russia, finally, agreed to what you are now calling “expansion” provided that certain conditions are met. These conditions effectively made us second-class members of NATO, but hey ho, that is all we could get and we went for it. Poland, Czech Republic and Hungary joined NATO in 1999, the Baltic countries followed in 2004. And for now, I want them to stay there, and it doesn’t have much to do with politics tbh. It is a self-preservation instinct, but this is another thing you will just not get. You talk more about “NATO expansion” than you talk about the fact that you are the funding members of it.

    • Même genre d’analyse à chaud.

      Les explications américano-centrées ne suffisent plus. Lettre à la gauche occidentale https://www.contretemps.eu/gauche-occidentale-ukraine-otan-russie-imperialisme

      (…) Il ne s’agit pas d’accuser la gauche occidentale d’ethnocentrisme, mais de souligner sa perspective limitée. Submergé par le brouillard de la guerre et le stress psychologique, je ne peux pas offrir une meilleure perspective. Je ne peux que demander de l’aide pour appréhender la situation en termes théoriques tout en incorporant les idées de notre coin du monde. Mettre les États-Unis au centre de toutes les explications ne nous aident pas autant que vous ne le pensez. Nous devons également faire un effort pour sortir des ruines du marxisme oriental et de la colonisation par le marxisme occidental. Nous faisons des erreurs sur ce chemin, et vous pouvez nous accuser de nationalisme, d’idéalisme, de provincialisme. Apprenez de ces erreurs : maintenant vous êtes beaucoup plus provinciaux et vous êtes tentés de recourir à un manichéisme simpliste.

      Vous êtes confrontés au défi de réagir à une guerre qui n’est pas menée par vos pays. Compte tenu de toutes les impasses théoriques auxquelles j’ai fait allusion, il n’existe pas de moyen simple de formuler un message anti-guerre. Une chose reste douloureusement évidente : vous pouvez contribuer à gérer les conséquences de la guerre en apportant une aide aux réfugiés d’Ukraine, quelle que soit la couleur de leur peau ou leur passeport. Vous pouvez également faire pression sur votre gouvernement pour qu’il annule la dette extérieure de l’Ukraine et fournisse une aide humanitaire.

      Ne laissez pas des positions politiques bancales se substituer à une analyse de la situation. L’injonction selon laquelle l’ennemi principal se trouve dans votre pays ne doit pas se traduire par une analyse erronée de la lutte inter-impérialiste. À ce stade, les appels à démanteler l’OTAN ou, à l’inverse, à y accepter qui que ce soit, n’aideront pas ceux qui souffrent sous les bombes en Ukraine, dans les prisons en Russie ou en Biélorussie. Les slogans sont plus nuisibles que jamais. En qualifiant les Ukrainiens ou les Russes de fascistes, vous faites partie du problème et non de la solution.

      Une nouvelle réalité autonome émerge autour de la Russie, une réalité de destruction et de dures répressions, une réalité où un conflit nucléaire n’est plus impensable. Beaucoup d’entre nous n’ont pas vu les tendances qui ont mené à cette réalité. Dans le brouillard de la guerre, nous ne voyons pas clairement les contours du nouveau. Pas plus, semble-t-il, que les gouvernements américains ou européens. Dans cette réalité, nous, la gauche post-soviétique, aurons incomparablement moins de ressources organisationnelles, théoriques, et tout simplement vitales. Sans vous, nous lutterons pour survivre. Sans nous, vous serez plus près du précipice.

    • Autant je comprends que l’on fustige les arguments uniquement fondés sur un impérialisme américain (qu’on ne trouvent pas qu’à gauche, par ailleurs), autant je trouve tout aussi bancale l’idée que la Russie aurait retrouvé une certaine autonomie ou qu’il y aurait une « dynamique propre » qui expliquerait ses actions en Ukraine ou ailleurs. Pour le coup, je ne peux que constater que les échanges théoriques qui ont repris entre l’est et l’ouest ont propagé la confusion bien avant que le brouillard de la guerre ne s’installe.

  • Les explications américano-centrées ne suffisent plus. Lettre à la gauche occidentale | Volodymyr Artiukh
    https://www.contretemps.eu/gauche-occidentale-ukraine-otan-russie-imperialisme

    Dans le souci de faire entendre les voix ukrainiennes, nous publions ce billet de Volodymyr Artiukh, chercheur postdoctorant en socio-anthropologie, auteur d’une thèse consacrée aux relations de travail et au capitalisme d’État dans la Biélorussie post-soviétique et membre du comité éditorial de la revue ukrainienne de gauche Commons. Source : Contretemps

  • La Russie attaque l’Ukraine : la guerre nationaliste ressurgit en Europe
    https://ricochets.cc/La-Russie-attaque-l-Ukraine-la-guerre-nationaliste-ressurgit-en-Europe.htm

    Tout d’abord, cet article retrace quelques étapes et faits historiques du conflit en Ukraine depuis 2014 avant de parler de la situation actuelle, puis quelques points de vue : Anarchistes et guerre : Perspectives anti-autoritaires en Ukraine - Ce texte a été composé collectivement par plusieurs activistes anti-autoritaires d’Ukraine. Nous ne représentons aucune organisation, mais nous nous sommes réuni·es pour écrire ce texte et nous préparer à une éventuelle guerre. « Le capitalisme porte en lui la (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://fr.crimethinc.com/2022/02/15/anarchistes-et-guerre-perspectives-anti-autoritaires-en-ukraine
    https://www.contretemps.eu/russie-ukraine-guerre-poutine-propagande
    https://www.arte.tv/fr/videos/098816-001-A/guerre-du-donbass-le-drame-ukrainien-1-2
    https://kurdistan-au-feminin.fr/2022/02/24/la-turquie-profite-de-la-guerre-en-ukraine-pour-massacrer-les-k
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/02/24/la-guerre-en-ukraine-fait-paniquer-les-marches-mondiaux_6115066_3210.html

  • L’abstention : un enjeu central pour la gauche de rupture
    https://www.contretemps.eu/abstention-enjeu-gauche-classes-populaires-jeunesse


    Contretemps – Si, comme tu le dis, l’abstention n’est pas systématique et la participation électorale peut prendre un caractère intermittent, notamment dans les plus jeunes générations, l’abstention y est-elle compensée par d’autres formes de participation ou d’engagement ?

    Tristan Haute – Oui, au sein des jeunes générations, l’abstention s’articule davantage que dans le reste de la population avec le recours à d’autres formes de participation politique plus « protestataires », qu’on pense aux marches pour le climat ou aux mobilisations contre le racisme et les violences policières. Pour autant, c’est aussi dans ces plus jeunes générations que la part des citoyennes ne participant pas politiquement, par le vote ou par d’autres moyens, est la plus importante.

    Ces différences correspondent en réalité aux segmentations sociales de ces jeunes générations, d’où l’importance d’articuler une approche « générationnelle » avec une approche attentive aux rapports sociaux de classe, de genre et de race, ce qui permet d’éviter de tomber à la fois dans un mépris anti-jeunes médiatiquement très présent et considérant l’abstention et la non-participation politique comme révélatrices d’un jemenfoutisme individualiste et, à l’inverse, dans un jeunisme décontextualisé qui consisterait à attendre que le renouvellement générationnel fasse son œuvre sans se soucier de ce qui se joue, au sein des jeunes générations, en termes par exemple de confrontation (différenciée) à diverses formes de discriminations, d’accès à l’éducation ou encore de conditions de travail et d’emploi.

    Contretemps – À l’approche des élections de 2022, les partis qui ont peu de chances de gagner voient dans les abstentionnistes l’enjeu majeur qui pourrait créer la surprise. Comment analyses-tu les tentatives politiques et militantes en direction des abstentionnistes ?

    Tristan Haute – À l’approche de l’élection présidentielle de mars 2022, une vérité semble s’imposer médiatiquement : la « droitisation », attestée par les mauvais résultats de la gauche dans les urnes et par ses performances désastreuses dans les enquêtes d’opinion interrogeant les intentions de vote en vue du scrutin d’avril prochain. Attention à l’illusion d’optique car, si la gauche enregistre des défaites électorales et reste à la peine dans les sondages, c’est parce qu’elle a construit ses succès sur la mobilisation des classes populaires et des jeunes générations, celles qui aujourd’hui sont les plus promptes à s’abstenir. Certains partis ou candidats ont dès lors adopté une position de renoncement, préférant aller convaincre celles qui votent encore en adaptant leurs discours et leurs programmes.

    Néanmoins, cette stratégie, si elle a pu leur permettre de garder le contrôle de certaines collectivités locales, s’est révélée pour l’heure, à l’échelle nationale, à la fois inefficace et destructrice pour la gauche. L’enjeu pour la gauche est bien de remobiliser dans les urnes les classes populaires et les jeunes générations et de très nombreuses militantes s’y emploient. Cependant, si cet exercice est peut-être moins ardu lors d’une élection présidentielle, il est peu probable que cette remobilisation puisse se faire sur le temps court d’une campagne. En effet, le problème fondamental n’est pas seulement un problème programmatique ou un problème de représentation.

    Il relève, d’une part, d’un travail politique de terrain qui s’est affaibli, a fortiori avec la crise sanitaire, alors que la mobilisation électorale dépend fortement des interactions sociales D’autre part, le problème est moins lié à la matérialité du vote, les expériences du vote par procuration, par correspondance ou par Internet montrant que celles qui se l’approprient sont celles déjà les plus prédisposées à participer, qu’à sa nature elle-même. Le vote est un acte de plus en plus perçu dans l’ensemble comme inefficace, dont on peut tout à fait se dispenser et dont la réduction à une technologie de désignation et de remise de soi est de plus en plus contestée.

  • Face à la pandémie, où va l’État chinois ? entretien avec les auteurs de Social Contagion and Other Material on Microbiological Class War in China, Aminda Smith et Fabio Lanza– CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/etat-chine-pandemie-impuissance-autoritarisme

    Ainsi, à bien des égards, nous devons comprendre l’épidémie comme un énorme échec initial – signalé par le fait qu’elle s’est transformée en une pandémie qui sévit encore aujourd’hui – qui n’a été maîtrisé au niveau national que par l’effort coordonné de centaines de milliers de personnes ordinaires, travaillant souvent volontairement aux côtés des autorités locales. Il n’est pas exagéré de dire que l’épidémie n’aurait jamais été contenue sans l’effort de ces volontaires. En même temps, il est tout à fait fortuit que la contamination se soit surtout produite dans une seule ville et, qui plus est, à la veille de la fête du printemps, alors que tout le monde avait déjà fait des provisions dans la perspective de la fermeture des commerces. Cela a minimisé l’impact immédiat du confinement et permis à l’État central de concentrer la grande majorité de ses ressources sur Wuhan (et, dans une moindre mesure, sur Pékin, où se trouve le gouvernement central). Dans le même temps, le gouvernement central, par l’intermédiaire du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a compris l’importance d’ouvrir le flux d’informations, d’inviter des chercheurs médicaux internationaux, de partager immédiatement les recherches sur le nouveau virus et de créer rapidement des normes de prévention faciles à déléguer et privilégiant la sécurité. De même, ils sont intervenus pour s’assurer que les systèmes d’alimentation et d’énergie étaient maintenus. C’est à ce niveau que l’on peut identifier un certain succès. Dans tous les cas, le gouvernement a reconnu sa propre incapacité et a très efficacement et rapidement délégué largement son autorité administrative de facto au niveau de gouvernance le plus bas, qui comprenait toute une série d’organes administratifs soutenus à chaque étape par les efforts des volontaires.

    #covid-19 #Chine

  • Rosa Luxemburg - Die Akkumulation des
    Kapitals,http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_342.htm#ZF8

    Cette oeuvre de R.L. est d’abord une critique du deuxième volume du Capital de Karl Marx. Elle entreprend de vérifier et critiquer les calculs et formules que Marx dévéloppe dans le cadre de son oeuvre principale. En même temps son texte contient des chapitres fascinants par sa déscription détaillée du mouvement des capitaux et des conséquences de cette organisation des richesses pour le commun des mortels.

    29. Kapitel, Der Kampf gegen die Bauernwirtschaft

    En 1913 Rosa Luxemburg explique comment le processus de l’accumulation du capital pousse les pauvres à quitter leurs pays et terres. Elle évoque d’abord la gentrification au Royaume Uni où des changement de lois et l’action de bandes armées de la gentry et de la bourgeoisie naissante ont privé les paysans de leurs terres afin de les obliger d’aller travailler dans les usines. Parmin ceux qui ne désepéraient pas un grand nombre partait alors pour le nouveau monde où les capitalistes l’attendaient déjà pour les exploiter eux et leurs descendants encore et encore.

    Dies sind die Züge der Kapitalsherrschaft auf der Weltbühne: Aus England trieb sie den Bauern, nachdem sie ihn vom Boden verdrängt hatte, nach dem Osten der Vereinigten Staaten, vom Osten nach dem Westen, um aus ihm auf den Trümmern der Indianerwirtschaft wieder einen kleinen Warenproduzenten zu machen, vom Westen treibt sie ihn, abermals ruiniert, nach dem Norden - die Eisenbahnen voran und den Ruin hinterher, d.h. das Kapital als Führer vor sich und das Kapital als Totschläger hinter sich. Die allgemeine zunehmende Teuerung der landwirtschaftlichen Produkte ist wieder an Stelle des tiefen Preisfalls der 90er Jahre getreten, aber der amerikanische kleine Farmer hat davon sowenig Nutzen wie der europäische Bauer.

    Die Anzahl der Farmen wächst freilich unaufhörlich. Im letzten Jahrzehnt des vorigen Jahrhunderts ist sie von 4,6 Millionen auf 5,7 Millionen gewachsen, und auch im letzten Jahrzehnt ist sie absolut gestiegen. Gleichzeitig stieg der Gesamtwert der Farmen; während der letzten zehn Jahre ist er von 751,2 Millionen Dollar auf 1.652,8 Millionen Dollar gewachsen.(20) Die allgemeine Steigerung der Preise für Bodenprodukte hätte dem Farmer anscheinend auf einen grünen Zweig verhelfen sollen. Trotzdem sehen wir, daß die Zahl der Pächter unter den Farmern noch rascher wächst als die Zahl der Farmer im ganzen. Die Pächter bildeten im Verhältnis zur Gesamtzahl der Farmer der Union

    1880 - 25,5%
    1890 - 28,4%
    1900 - 35,3%
    1910 - 37,2%

    Trotz der Steigerung der Preise für Bodenprodukte machen die Farmereigentümer relativ immer mehr den Pächtern Platz. Diese aber, die jetzt schon weit über ein Drittel aller Farmer der Union darstellen, sind in den Vereinigten Staaten die unseren europäischen Landarbeitern entsprechende Schicht, die richtigen Lohnsklaven des Kapitals, das beständig fluktuierende Element, das unter äußerster Anspannung der Kräfte für das Kapital Reichtümer schafft, ohne für sich selbst etwas anderes als eine elende und unsichere Existenz herausschlagen zu können.

    Ce développement est le résultat du processus de concentrention du capital. Il pousse les paysans à continuer leurs migration vers des régions encore accessibles où les capitalistes les attendent déjà tel l’hérisson qui gagne toujours sa course contre le lièvre.

    Wohin wendet sich der ruinierte Farmer der Union? - Er zieht mit seinem Wanderstab dem „Weizenzentrum“ und den Eisenbahnen nach. Das Weizenparadies verschiebt sich zum Teil nach Kanada an den Saskatschewan und den Mackenziefluß, wo Weizen noch unter dem 62. Grad nördlicher Breite gedeiht. Ihm folgt ein Teil der Farmer der Union (17), um nach einiger Zeit in Kanada noch einmal dasselbe Schicksal durchzumachen. Kanada ist in den letzten Jahren auf dem Weltmarkt in die Reihe der Weizenausfuhrländer eingetreten, dort wird aber die Landwirtschaft noch mehr vom Großkapital beherrscht.

    Le pouvoir politique des capitalistes au Canada est alors si important que l’état lui fait cadeau de territoires immenses et laisse le sort des nouveaux arrivants au merci des gestionnaires des grandes fortunes.

    Die Verschleuderung der öffentlichen Ländereien an privatkapitalistische Gesellschaften ist in Kanada noch ungeheuerlicher betrieben worden als in den Vereinigten Staaten. Der Charter und Landgrant der kanadischen Pazifikbahngesellschaft ist etwas Beispielloses an öffentlichem Raub durch das Privatkapital. Der Gesellschaft war nicht bloß das Monopol auf den Eisenbahnbau für 20 Jahre gesichert, die ganze zu bebauende Strecke von etwa 713 englischen Meilen im Werte von zirka 35 Millionen Dollar gratis zur Verfügung gestellt, nicht bloß hatte der Staat auf 10 Jahre eine Zinsgarantie für 3 Prozent auf das Aktienkapital von 100 Millionen Dollar übernommen und ein bares Darlehen von 271/2 Millionen Dollar gewährt. Außer alledem ist der Gesellschaft ein Landgebiet von 25 Millionen Acres geschenkt worden, und zwar zur beliebigen Auswahl unter den fruchtbarsten und bestgelegenen Ländereien auch außerhalb des unmittelbar die Bahn begleitenden Gürtels. Alle die künftigen Ansiedler auf der ungeheuren Fläche waren so von vornherein dem Eisenbahnkapital auf Gnade und Ungnade überantwortet.

    Die Eisenbahnkompanie hat ihrerseits 5 Millionen Acres, um sie möglichst rasch zu Geld zu machen, gleich weiter an die Nordwest-Landkompanie, d.h. an eine Vereinigung von englischen Kapitalisten unter Führung des Herzogs von Manchester verschleudert.

    Die zweite Kapitalgruppe, an die öffentliche Ländereien mit vollen Händen verschenkt wurden, ist die Hudsonbaikompanie, die für den Verzicht auf ihre Privilegien im Nordwesten einen Anspruch auf nicht weniger als ein Zwanzigstel allen Landes in dem ganzen Gebiet zwischen dem Lake Winnipeg, der Grenze der Vereinigten Staaten, den Rocky Mountains und dem nördlichen Saskatschewan erhielt. Die zwei Kapitalgruppen haben so zusammen fünf Neuntel des besiedelungsfähigen Landes in ihre Hände bekommen. Von den übrigen Ländereien hatte der Staat einen bedeutenden Teil 26 kapitalistischen „Kolonisationsgesellschaften“ zugewiesen.

    So befindet sich der Farmer in Kanada fast von allen Seiten in den Netzen des Kapitals und seiner Spekulation. Und trotzdem die Masseneinwanderung nicht nur aus Europa, sondern auch aus den Vereinigten Staaten!

    Pour une lecture plus approfondie

    L’accumulation du capital
    https://www.marxists.org/francais/luxembur/works/1913/index.htm

    Voici ma perception de l’oeuvre accompagnée de liens vers quelques chapitres intéressants..

    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_039.htm

    Si vous ne vous souvenez plus des idées d’Adam Smith et de ses contemporains, voilà l’occasion de mettre à jour vos connaissances.

    Erster Abschnitt. Das Problem der Reproduktion
    1. Kapitel. Gegenstand der Untersuchung
    2. Kapitel. Die Analyse des Reproduktionsprozesses bei Quesney und bei Ad. Smith
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_024.htm

    3. Kapitel. Kritik der Smithschen Analyse

    Personne n’a lu le deuxième volume du Capital de Marx. Ce n’est pas grave : R.L. vous explique sur quelques dizaines de pages ce qu Marx essaie de comprendre sur des centaines.

    4. Kapitel. Das Marxsche Schema der einfachen Reproduktion
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_050.htm
    5. Kapitel. Die Geldzirkulation
    6. Kapitel. Die erweiterte Reproduktion
    7. Kapitel. Analyse des Marxschen Schemas der erweiterten Reproduktion
    8. Kapitel. Die Versuche der Lösung der Schwierigkeit bei Marx
    9. Kapitel. Die Schwierigkeit unter dem Gesichtswinkel des Zirkulationsprozesses

    Suivent les débats de l’époque qui nous intéressent que lors d’études historiques et économiques poussées.

    Zweiter Abschnitt. Geschichtliche Darstellung des Problems

    Erster Waffengang. Kontroverse zwischen Sismondi - Malthus und Say - Ricardo - MacCulloch

    10. Kapitel. Die Sismondische Theorie der Reproduktion
    11. Kapitel. MacCulloch gegen Sismondi
    12. Kapitel. Ricardo gegen Sismondi
    13. Kapitel. Say gegen Sismondi
    14. Kapitel. Malthus

    Zweiter Waffengang. Kontroverse zwischen Rodbertus und v. Kirchmann

    15. Kapitel. v. Kirchmanns Reproduktionstheorie
    16. Kapitel. Rodbertus’ Kritik der klassischen Schule
    17. Kapitel. Rodbertus’ Analyse der Reproduktion

    Dritter Waffengang. Struve - Bulgakow - Tugan-Baranowski gegen Woronzow - Nikolai-on

    18. Kapitel. Das Problem in neuer Auflage
    19. Kapitel. Herr Woronzow und sein »Überschuß«
    20. Kapitel. Nikolai-on
    21. Kapitel. Die »dritten Personen« und die drei Weltreiche Struves
    22. Kapitel. Bulgakow und die Ergänzung der Marxschen Analyse
    23. Kapitel. Die »Disproportionalität« des Herrn Tugan-Baranowski
    24. Kapitel. Der Ausgang des russischen »legalen« Marxismus

    La dernière partie du livre commence par la célèbre critique du schéma de reproduction de Karl Marx. Rosa Luxemburg nous explique que la réproduction (croissance) du capitalisme suit une logique exponentielle alors que Karl Marx ne prévoit qu’un développement quasi linéaire.

    C’est là où elle ajoute à la science de Marx l’élément central du capitalisme aux résultats catastrophiques dont nous sommes actuellement les témoins tragiques : En deux cents ans les forces de production déchaînées par les exigences du capital nous ont fait sortir du monde de la co-existence avec la nature et de la consommation limitée de ressources et nous ont plongé dans la spirale de surcommation et de déstruction planétaire inexorable.

    Dritter Abschnitt. Die geschichtlichen Bedingungen der Akkumulation

    25. Kapitel. Widersprüche des Schemas der erweiterten Reproduktion
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_279.htm
    26. Kapitel. Die Reproduktion des Kapitals und ihr Milieu
    27. Kapitel. Der Kampf gegen die Naturalwirtschaft
    28. Kapitel. Die Einführung der Warenwirtschaft

    Rosa Luxemburg termine sa critique de Marx avec des exemples précis qui nous font découvrire l’action des forces du capital. Elle nous présente des faits historiques d’une manière vivante comme si c’étaient des événements d’actualité.
    Ici son analyse et celle de Marx permettent de comprendre les phénomènes économiques, politiques et individuelles alors que les sociologues et économistes bourgeois nous laissent sur notre faim.

    29. Kapitel. Der Kampf gegen die Bauernwirtschaft
    30. Kapitel. Die internationale Anleihe
    31. Kapitel. Schutzzoll und Akkumulation
    32. Kapitel. Der Militarismus auf dem Gebiet der Kapitalakkumulation
    http://www.mlwerke.de/lu/lu05/lu05_398.htm

    Dans cette dernière partie Rosa Luxemburg nous fournit également des grilles d’analyse du colonialisme et de l’esclavage.

    Il y a plein de travaux de critique et d’analyse des positions de R.L. Voici un exemple :

    Rosa Luxemburgs »Akkumulation des Kapitals« - Die Aktualität ökonomischer Theorie, Imperialismserklärung und Klassenanalyse
    https://www.researchgate.net/publication/329963353_Rosa_Luxemburgs_Akkumulation_des_Kapitals_-_Die_Aktualitat_o

    #capitalisme #USA #Canada #migration #paysans #chemin_de_fer #accaparement_des_terres #histoire

  • Fabien Roussel, Don Quichotte d’un communisme introuvable
    https://www.contretemps.eu/roussel-pcf-communisme-elections-strategie-melenchon-gauche

    Un double mystère entoure la campagne de Fabien Roussel, le candidat du Parti communiste français pour la prochaine élection présidentielle. Comment un candidat qui recueille invariablement entre 1 et 3% dans les sondages d’opinion peut-il être autant invité dans les « grands » médias ? Comment le candidat d’un parti communiste peut-il recevoir à ce point les louanges de politicien·nes de droite voire de journalistes et d’idéologues réactionnaires ?

    C’est à dissiper ce double mystère que s’attache ici Paul Elek, ancien militant du PCF. Il montre en particulier que la campagne de Fabien Roussel, loin de permettre la relance d’un projet de rupture avec le capitalisme, a essentiellement pour objectif de faire exister l’organisation par une stratégie de distinction vis-à-vis du candidat de gauche qui avait frôlé le 2nd tour en 2017, à savoir Jean-Luc Mélenchon.

    Cela amène Fabien Roussel à prendre régulièrement pour cible ce dernier, et à alimenter les poncifs réactionnaires que ne cessent de marteler les médias dominants à l’encontre de la gauche dans son ensemble (sur la laïcité, la sécurité, le terrorisme, l’écologie, etc.). En outre, alors même que Roussel prétend reconquérir les classes populaires, il se situe dans la plupart des sondages à 4-5% dans les catégories intermédiaires et supérieures, contre 1-2% dans les catégories populaires.

    Ce texte est une contribution au débat tactique et stratégique à gauche. Elle ne reflète pas la diversité des points de vue au sein de la rédaction de Contretemps mais elle nous a semblé importante et en appelle d’autres.

    ***

    « Le social-chauvinisme, c’est l’opportunisme sous sa forme la plus achevée. Il est mûr pour une alliance ouverte, souvent vulgaire, avec la bourgeoisie et les états-majors » (Lénine, « L’opportunisme et la faillite de la 2e internationale », Vorbote, 1, 1916) (...)

    Une stratégie qui renforce la droite

    Face à la perte continue des bastions électoraux communistes, le nouveau secrétaire national du Parti communiste français a en effet misé sur une nouvelle stratégie, inspirée de considérations très personnelles. Dans son ouvrage Ma France- heureuse, digne, solidaire, Fabien Roussel accuse par exemple à demi-mot les directions précédentes d’avoir « laiss[é] au seul Front national la mainmise sur des sujets comme la nation, la souveraineté, la sécurité, le vivre-ensemble ».

    Explication un peu courte des succès du FN, tant tous ceux qui à gauche se sont essayé ces dernières décennies à jouer ces cartes du « nationalisme de gauche » ou du sécuritaire ont non seulement sombré politiquement (Chevènement, Valls, etc.) ou sont demeurés absolument marginaux (PRCF, Kuzmanovic, etc.). Ne parvenant jamais à conquérir l’électorat populaire, ils ont toutefois assurément contribué à l’hégémonie réactionnaire. Ce type de politique prônée par le nouveau secrétaire national du PCF et ses alliés paraît ainsi relever plutôt d’une nostalgie impuissante, qui concourt avec son adoration pour Georges Marchais, que d’une stratégie politico-électorale capable de reconstruire l’influence du PCF.

    Roussel estime en outre que la gauche a « tiré un trait sur l’électorat populaire », ce qui est vrai à l’évidence du Parti socialiste (bien souvent en alliance, locale et/ou nationale avec le PCF…) mais pas – dans la période récente – de LFI. Cette force était en effet parvenue en 2017 – avec le soutien du PCF cette fois – à obtenir de bons résultats dans les classes populaires, ce qui constituait une base sérieuse pour la reconquête durable de cet électorat : 25% parmi les ouvriers·ères, 24% chez les employé·es, 32% des chômeurs·ses. Bruno Cautrès parlait ainsi, pour qualifier le vote pour Jean-Luc Mélenchon, de « vote néocommuniste », même si « la géographie électorale du candidat de La France insoumise ne se résume pas à [cette] seule dimension ».

    André Chassaigne, artisan de la victoire du texte « manifeste » et président du groupe parlementaire des communistes à l’Assemblée nationale, estime de son côté qu’« il faut aller chercher ceux qui s’abstiennent et ceux qui votent en faveur de l’extrême droite », et que le Parti communiste a abandonné ses fondamentaux « au nom d’une forme de boboïsation intellectuelle ». Résultat, « le Parti communiste a[urait] perdu ses bases ouvrières parce qu’il a délaissé la valeur travail ». Pour André Chassaigne la faiblesse de la gauche serait d’ailleurs telle « qu’il est illusoire d’espérer être au second tour », une thèse désespérante visant à justifier une politique solitaire en vue de la sauvegarde de la boutique.

    Dans sa recherche d’un âge d’or perdu, qui comme tous les âges d’or est réécrit au prisme d’obsessions présentes, Fabien Roussel rencontre donc une difficulté majeure. Le secrétaire national du Parti communiste doit se démarquer de Jean-Luc Mélenchon avec lequel les communistes partagent une grande partie de leurs propositions programmatiques. Pour cause, ils l’ont défendu ensemble à deux reprises, et avec succès, lors de l’élection présidentielle. Du NPA à La France insoumise en passant par le PCF, les organisations à la gauche du PS partagent toute une série de revendications similaires comme la hausse du salaire minimum, la défense des services publics, la lutte contre la précarité, un certain degré de rupture avec l’économie de marché, etc. Dans ces conditions, difficile de se singulariser sur le projet social...

    • « Merci Contretemps ! de publier mon article sur la campagne de #Roussel qui sert de faire-valoir pour la droite réactionnaire contre notre camp social. Chez les classes populaires, cette stratégie opportuniste ne porte pourtant pas ses fruits car elle se fait contre elles. #PCF
      Paul Elek »

  • Contre la gentrification, reprendre la main sur la production de l’espace –Mathieu Van Criekingen et Gilles Martinet, CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/contre-gentrification-production-espace

    En 1964, la sociologue marxiste Ruth Glass forgeait le terme « gentrification » afin de qualifier, à partir des rapports de classe, les transformations de plusieurs quartiers populaires du centre de Londres qui étaient alors marqués par une forte élévation des prix des logements et par l’installation de catégories sociales plus favorisées, entraînant l’éviction graduelle des habitant·es en place. Depuis, le processus s’est répété dans un nombre toujours croissant d’espaces populaires et ses modalités se sont considérablement diversifiées. 

    Si la géographie critique analyse depuis longtemps la gentrification comme une forme de production de l’espace intimement liée aux transformations du capitalisme et des rapports sociaux, le terme circule dorénavant aussi sous des formes aseptisées, tantôt comme simple descripteur d’une transformation urbaine d’apparence inéluctable, tantôt pour applaudir une évolution censée favoriser le « renouveau urbain » ou la « renaissance des quartiers ». Les rapports de domination dans lesquels la gentrification s’imbrique disparaissent alors du champ de vision, de même que les violences que le processus engendre.

    Dans son livre Contre la gentrification, Convoitises et résistances dans les quartiers populaires (La Dispute, 2021), Mathieu Van Criekingen (géographe, enseignant-chercheur à l’Université libre de Bruxelles) redonne toute sa puissance critique et politique au concept, rappelant qu’il exprime avant tout le pouvoir de classes dominantes (en termes économiques ou culturels) de réaménager des espaces populaires à leur image et à leur avantage, au prix de multiples formes de dépossessions de groupes dominés. Mais il souligne également, qu’aussi puissant soit-il, ce « rouage spatial de la domination sociale » fait face à diverses formes de résistance à l’échelle locale. En situation concrète la gentrification est évitable, car elle participe chaque fois d’une lutte située entre différents modes d’appropriation de l’espace dont l’issue n’est pas écrite d’avance.

    #gentrification #ville #quartiers_populaires #logement

  • « Exterminez toutes ces brutes ». Entretien avec Raoul Peck
    https://www.contretemps.eu/extermination-colonialisme-esclavage-racisme-documentaire-peck

    Arte diffuse actuellement le nouveau documentaire en 4 parties du cinéaste haïtien Raoul Peck, auteur notamment de « Lumumba », d’un film sur le jeune Marx, ou encore de « I am not your Negro ». Il y retrace la généalogie du racisme moderne, qui s’est propagé à partir de l’Europe sur plusieurs siècles et qui d’infériorisation en déshumanisation, d’essentialisation en démonisation, a abouti au génocide des Amérindiens, à la mise en esclavage de millions d’Africains, à la colonisation du monde et jusqu’au génocide des Juifs d’Europe. Dans cet entretien, il revient sur l’origine de ce film et les ressorts de sa construction. Source : (...)

  • Contre un virus : la grève ? – Mathieu Bonzom
    https://www.contretemps.eu/virus-greve-blanquer-macron-covid

    Mercredi 12 janvier, Monsieur le Ministre de la Garderie nationale Jean-Michel Blanquer déclare : « On ne fait pas la grève contre un virus ». Jeudi 13 janvier, une journée de grève historique a lieu dans l’ensemble de son secteur.

    C’est tout de même rude pour lui. Après tout, c’est loin d’être la chose la plus stupide qu’il ait jamais dite. D’ailleurs se prélasser à Ibiza en se disant que la pandémie attendra n’est même pas la chose la plus dégueulasse qu’il ait jamais faite. C’est cruel la politique !

    En attendant, voilà : une bonne grosse grève comme celle-là, c’est sûr qu’il ne l’a pas volée.

    Enfin ! Une grève contre des conditions de travail insupportables en pleine épidémie qui ravage la planète. Une grève qui dit bien haut ce que tout le monde pense tout bas : marre de subir cette situation de merde et de toujours devoir se débrouiller avec les moyens du bord !

    Et si, après deux ans de pandémie, l’heure de la grève contre un virus était enfin venue ?

    #école #covid-19 #grève

  • Exterminez toutes ces brutes (1/4) - La troublante conviction de l’ignorance - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/095727-001-A/exterminez-toutes-ces-brutes-1-4

    « Civilisation, colonisation, extermination » : trois mots qui, selon Raoul Peck, « résument toute l’histoire de l’humanité ». Celui-ci revient sur l’origine coloniale des États-Unis d’Amérique pour montrer comment la notion inventée de race s’est institutionnalisée, puis incarnée dans la volonté nazie d’exterminer les Juifs d’Europe. Le même esprit prédateur et meurtrier a présidé au pillage de ce que l’on nommera un temps « tiers-monde ».

    Déshumanisation
    Avec ce voyage non chronologique dans le temps, raconté par sa propre voix, à laquelle il mêle celles des trois auteurs amis qui l’ont inspiré (l’Américaine Roxanne Dunbar-Ortiz, le Suédois Sven Lindqvist et Michel-Rolph Trouillot, haïtien comme lui), Raoul Peck revisite de manière radicale l’histoire de l’Occident à l’aune du suprémacisme blanc. Tissant avec une grande liberté de bouleversantes archives photo et vidéo avec ses propres images familiales, des extraits de sa filmographie mais aussi des séquences de fiction (incarnées notamment par l’acteur américain Josh Hartnett) ou encore d’animation, il fait apparaître un fil rouge occulté de prédation, de massacre et de racisme dont il analyse la récurrence, l’opposant aux valeurs humanistes et démocratiques dont l’Europe et les États-Unis se réclament. « Exterminez toutes ces brutes », phrase prononcée par un personnage du récit de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres, et que Sven Lindqvist a choisie comme titre d’un essai, résume selon Raoul Peck ce qui relie dans un même mouvement historique l’esclavage, le génocide des Indiens d’Amérique, le colonialisme et la Shoah : déshumaniser l’autre pour le déposséder et l’anéantir. De l’Europe à l’Amérique, de l’Asie à l’Afrique, du XVIe siècle aux tribuns xénophobes de notre présent, il déconstruit ainsi la fabrication et les silences d’une histoire écrite par les vainqueurs pour confronter chacun de nous aux impensés de sa propre vision du passé.

    #Raoul_Peck #colonialisme #génocides #suprémacisme_blanc

  • Comment le mouvement féministe prolétarien a résisté à l’antiféminisme | Vincent Streichhahn
    https://www.contretemps.eu/feministe-socialisme-zetkin-allemagne-antifeminisme

    Le mouvement socialiste allemand à ses débuts était une affaire d’hommes, imprégné d’attitudes sexistes qui s’ajoutaient à l’interdiction faite aux femmes de participer à la politique. Mais dans les années 1900, le mouvement féministe prolétarien a mis au premier plan les revendications des femmes de la classe travailleuse, en insistant sur le fait qu’elles n’avaient pas besoin de pères, de maris ou des bourgeoises pour parler en leur nom. Source : Contretemps

  • La Grèce, nouvel eldorado pour le capitalisme vert et l’extractivisme en Europe

    Dans ce texte, Eva Betavatzi, architecte et militante du CADTM, examine la dimension environnementale des dégâts provoqués par les politiques néolibérales en Grèce. Elle met en lumière la manière spécifique dont le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis y déploie le projet du « capitalisme vert », en lien notamment avec l’implantation à grande échelle de parcs éoliens, et montre que ce dernier fait système avec les projets extractivistes (notamment de minerais précieux et de gaz fossile) plus classiques mais aussi avec les coupes budgétaires et la « thérapie de choc » néolibérale imposées à la Grèce depuis dix ans.

    https://www.contretemps.eu/grece-capitalisme-vert-extractivisme

    #néolibéralisme #extractivisme #éoliennes #capitalisme_vert #productivisme_vert #CADTM #Grèce #environnement

  • La Grèce, nouvel eldorado pour le capitalisme vert et l’extractivisme en Europe | Eva Betavatzi
    https://www.contretemps.eu/grece-capitalisme-vert-extractivisme

    Dans ce texte, qui prolonge les analyses de « Grèce, une démocratie en perdition » que nous avions publié en mars 2021, Eva Betavatzi, architecte et militante du CADTM, examine la dimension environnementale des dégâts provoqués par les politiques néolibérales en Grèce. Elle met en lumière la manière spécifique dont le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis y déploie le projet du « capitalisme vert », en lien notamment avec l’implantation à grande échelle de parcs éoliens, et montre que ce dernier fait système avec les projets extractivistes (notamment de minerais précieux et de gaz fossile) plus classiques mais aussi avec les coupes budgétaires et la « thérapie de choc » néolibérale imposées à la Grèce depuis dix ans. Source : (...)