• Travail forcé : une convention bafouée par ses signataires (Actu > Chômage)
    http://www.actuchomage.org/2012022519562/Social-economie-et-politique/travail-force-une-convention-bafouee-par-ses-signataires.html

    De plus en plus, dans la lignée du workfare à l’anglo-saxonne qui applique le principe de la carotte et du bâton, on oblige les victimes du chômage, bénéficiaires d’aides sociales, à effectuer quelques heures de travail pour justifier leurs maigres allocations. Faute de ne pouvoir fournir à chacun un emploi digne de ce nom, on partage la pénurie ; ainsi, comble du cynisme, les « exclus » sont à la fois maintenus dans l’« assistanat » et ouvertement stigmatisés. En Allemagne, les « jobs à 1 euro » sont désormais célèbres. Au Royaume-Uni, on contraint les chômeurs à effectuer 30 heures de travail hebdomadaire obligatoire sur une durée de quatre semaines, sous peine de suspendre le versement de leur allocation pendant 3 mois. Pareil en Hongrie où, pour mériter l’aide sociale, les pauvres doivent travailler gratuitement (...) Source : Actu > Chômage

  • Travail forcé : une convention bafouée par ses signataires
    http://www.actuchomage.org/2012022519562/Social-economie-et-politique/travail-force-une-convention-bafouee-par-ses-signataires.html

    De plus en plus, dans la lignée du workfare à l’anglo-saxonne qui applique le principe de la carotte et du bâton, on oblige les victimes du chômage, bénéficiaires d’aides sociales, à effectuer quelques heures de travail pour justifier leurs maigres allocations. Faute de ne pouvoir fournir à chacun un emploi digne de ce nom, on partage la pénurie ; ainsi, comble du cynisme, les « exclus » sont à la fois maintenus dans l’« assistanat » et ouvertement stigmatisés.

    En Allemagne, les « jobs à 1 euro » sont désormais célèbres. Au Royaume-Uni, on contraint les chômeurs à effectuer 30 heures de travail hebdomadaire obligatoire sur une durée de quatre semaines, sous peine de suspendre le versement de leur allocation pendant 3 mois. Pareil en Hongrie où, pour mériter l’aide sociale, les pauvres doivent travailler gratuitement alors que s’ils travaillaient normalement en étant payés comme il se doit, ils n’auraient pas besoin d’y recourir : on atteint là des sommets de machiavélisme.