la pauvreté de l’argument du « moindre mal »

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  • Chomsky à Chicago : la pauvreté de l’argument du « moindre mal »
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/oct2016/chom-o17.shtml

    Au début de son discours, Chomsky a affirmé que « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il est nécessaire de prendre une décision cruciale : la vie humaine organisée continuera-t-elle d’exister sur terre, ou non. Il ne s’agit pas ici d’un avenir indéterminé, mais du futur immédiat. »
    Les deux grandes menaces à la « survie décente de l’humanité », a dit Chomsky, sont celles de la guerre nucléaire et de la catastrophe environnementale. Mais tout en critiquant certains aspects de la politique étrangère américaine et de la politique environnementale, Chomsky a constamment tenté de présenter le Parti républicain en général et Trump en particulier comme une menace bien plus grande que Clinton et le Parti démocrate, affirmant, « Considérant les risques, il est justifié de se demander s’il n’y a jamais eu une organisation plus dangereuse que le Parti républicain d’aujourd’hui. »
    Dans des conditions où il existe une désillusion grandissante avec le Parti démocrate, où des millions de travailleurs et jeunes ont subi huit années de guerre perpétuelle et un déclin de leurs conditions de vie sous l’administration Obama, Chomsky déploie son image de « gauche » pour prévenir à tout prix une rupture avec les démocrates. Dans cette entreprise, il trouve cause commune avec le sénateur Bernie Sanders, qui est présentement en tournée pour inciter ses anciens partisans à appuyer Clinton qui est largement détestée, et ce avec raison, pour son passé pro-Wall Street et proguerre.