Hillary Clinton soutien indéfectible du libre-échange, avouant être déconnectée _« à cause de la…

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  • Hillary Clinton soutien indéfectible du libre-échange, avouant être déconnectée « à cause de la vie que j’ai vécue et de la fortune dont mon mari et moi profitons », ou estimant que le Qatar ou l’Arabie saoudite, qui ont appuyé la fondation Clinton, financent aussi le terrorisme : voilà quelques-unes des révélations contenues dans le courrier électronique de l’équipe de campagne de la candidate démocrate à la présidence des États-unis, dévoilé par #Wikileaks. Tout ceci n’empêchera pas de nombreux électeurs, qui haïssent plus encore son adversaire républicain, et qui estiment que les autres candidats n’ont aucune chance de l’emporter, de voter en sa faveur.

    Union forcée autour de Hillary Clinton, par John R. MacArthur
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/08/MACARTHUR/56067 #st

    Quoi qu’il en soit, le récit de ses quatre années à la tête de la diplomatie américaine n’inspire guère confiance. En 2011, tandis que la rébellion libyenne s’amplifie, Mme Clinton fait d’abord preuve d’une grande prudence. « Je suis de ceux qui pensent que, sans autorisation internationale, une action solitaire des États-Unis conduirait le pays vers une situation dont on ne peut mesurer les conséquences », déclare-t-elle le 11 mars devant une commission du Congrès. Puis elle change d’avis. Pourquoi ? « Sarkozy n’a cessé de me parler d’une intervention militaire. C’est un personnage dynamique, toujours empli d’une énergie exubérante, qui adore être au centre de l’action. Il était aussi influencé par l’intellectuel Bernard-Henri Lévy. Tous deux étaient sincèrement émus par la détresse du peuple libyen, brutalisé par un dictateur », raconte-t-elle. Séduite par le duo français, et afin d’éviter une « catastrophe humanitaire », la secrétaire d’État bascule donc dans le camp interventionniste. Avec le président Barack Obama, elle précipite les États-Unis dans une nouvelle guerre, sans demander l’autorisation du Congrès, comme l’exige pourtant la Constitution. Heureusement, tout se termine bien : « En soixante-douze heures, les défenses aériennes [de Kadhafi] furent vaincues et le peuple de Benghazi sauvé d’une destruction imminente. » Le reste du livre est à l’avenant.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/39589 via Le Monde diplomatique