Les Etats-Unis et Israël perdent leur droit de vote à l’Unesco

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  • Les Etats-Unis et Israël quittent l’Unesco, accusée d’être « anti-israélienne »
    Le Monde, le 12 octobre 2017
    http://mobile.lemonde.fr/international/article/2017/10/12/les-etats-unis-se-retirent-de-l-unesco_5199987_3210.html

    Les #Etats-Unis et #israel avaient déjà cessé de payer leur cotisation à l’ #UNESCO depuis 2011, suite à l’admission de la #Palestine, et avaient donc perdu leur droit de vote, mais ils siégaient encore au conseil exécutif de l’Unesco...
    https://seenthis.net/messages/193947

    Ca clarifie donc un peu, mais pas tant que ça puisque :

    Washington conservera toutefois un statut d’observateur en lieu et place de leur représentation à l’agence onusienne sise à Paris, a précisé le département d’Etat américain.

    Rappel de l’affaire de 2016 avec la résolution de l’UNESCO sur #Jérusalem :
    https://seenthis.net/messages/533193
    https://seenthis.net/messages/534073
    https://seenthis.net/messages/534388
    https://seenthis.net/messages/536870

    #ONU #USA

  • Les États-Unis se retirent de l’UNESCO
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/10/12/97001-20171012FILWWW00180-les-etats-unis-se-retirent-de-l-unesco.php

    Les Etats-Unis ont annoncé aujourd’hui qu’ils se retiraient de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être « anti-israélienne ». Les Etats-Unis conserveront un statut d’observateur, a précisé le Département d’Etat, en lieu et place de leur représentation à l’agence onusienne basée à Paris.

    La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a dit « regretter profondément » cette décision. « L’universalité est essentielle à la mission de l’UNESCO pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l’homme et de la dignité humaine », a souligné dans un communiqué Mme Bokova.

  • Israel still outraged by new ’softened’ version of UNESCO resolution
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=773732
    Oct. 26, 2016 5:08 P.M. (Updated: Oct. 26, 2016 5:08 P.M.)

    BETHLEHEM — A new version of a UNESCO resolution that strongly condemned Israeli policies in the occupied Palestinians territory was approved on Wednesday after widespread uproar from Israel and its supporters claimed that the previous text denied Jewish ties to the location of the Al-Aqsa Mosque compound in East Jerusalem’s Old City.

    The resolution was backed by ten World Heritage Committee members states, opposed by two, with eight abstaining.

    However, Israeli media sites reported that the revised version continued to “ignore Judaism’s connection” to the holy site, as the text still only referred to the compound by its Arabic and Muslim names — Al-Aqsa or al-Haram al-Sharif — and not as the Temple Mount as it is known to Jews.

    Amid the uproar, the issues raised in the resolution itself regarding several Israeli policies against Palestinians at the holy site have largely fallen to the wayside.

    As a Palestinian representative to UNESCO put it after the initial text was approved, the resolution was “about occupation, not about a name,” asserting that the Geneva Conventions required the site be referred to by the name that predated Israel’s illegal occupation of East Jerusalem in 1967.

    The wording of the new resolution was “softened,” according to Israeli newspaper Haaretz, removing the term “occupying” force in regards to Israel, and now refers to the Western Wall by its Jewish name and not in quotations as it had been previously.

    However, Israel’s ambassador to UNESCO, Carmel Shama-Hacohen, reportedly said after the vote: “This is yet another absurd resolution against the State of Israel, the Jewish people and historical truth.”

    Israel’s ambassador to the United Nations, Danny Danon, also slammed the new resolution, saying, “UNESCO embarrassed itself by marching to the tune of the Palestinian pipers. All attempts to deny our heritage, distort history and disconnect the Jewish people from our capital and our homeland, are doomed to fail.”

    #UNESCO

    • Israël rappelle son ambassadeur à l’UNESCO en riposte au nouveau vote
      Par i24news | Publié : 26/10/2016
      http://www.i24news.tv/fr/actu/international/128593-161026-nouveau-vote-de-l-unesco-niant-les-liens-entre-judaisme-et-jer

      « Le théâtre de l’absurde continue » a lancé le Premier ministre israélien

      Israël a rappelé mercredi son ambassadeur à l’UNESCO pour protester contre l’adoption du Comité du patrimoine mondial d’une résolution niant à nouveau le lien millénaire entre les Juifs et leurs lieux saints à Jérusalem.

      « Le théâtre de l’absurde continue, j’ai décidé de rappeler notre ambassadeur à l’Unesco pour consultations et nous allons décider des mesures à prendre face à cette organisation », a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre.

      L’ambassadeur israélien, Carmel Shama-Cohen, a pour sa part affirmé à la radio publique qu’Israël étudiait « la possibilité de rompre tout contact avec l’Unesco ».

      Gil Taïeb, vice-président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) s’est exprimé mercredi soir sur i24news au sujet du nouveau vote de l’Unesco.

      M. Taïeb a exprimé « une fois de plus la colère devant un vote aussi détestable ».

      « Ce n’est pas un vote de l’Unesco contre Israël, là on est dans l’antisémitisme pur », s’est révolté le vice-président du CRIF.

      Il affirme que « nier les racines du peuple juif » revient à « également par voie d’extension nier les racines judéo-chrétiennes du monde » avant de décrier « un nettoyage ethnique auquel participe l’Unesco ».

      « Aujourd’hui on s’attaque aux Juifs, demain on s’attaquera aux Chrétiens, après-demain aux Bouddhistes et il ne restera plus sur cette planète qu’une seule religion, celle de l’islam intégriste qui nie aux autres le droit d’exister », a-t-il ajouté.

  • Manoeuvre mensongère d’Israël après le vote de l’UNESCO sur Jérusalem
    Par Charlotte Silver, 15 octobre 2016 | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2016/10/17/manoeuvre-mensongere-disrael-apres-le-vote-de-lunesco-sur-jerus

    Devant le Dôme du Rocher, un Palestinien brandit des munitions tirées par les forces d’occupation israéliennes sur le site de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem, le 26 juin, pendant le mois de jeûne du Ramadan. Mahfouz Abu Turk APA images

    Israël a suspendu sa coopération avec l’UNESCO vendredi, après l’adoption par l’organisation culturelle et scientifique de l’ONU d’une résolution qui critique fermement les actions agressives d’Israël dans et autour du site de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem Est occupée.

    En dépit de l’intense lobbying mené contre la motion par les ambassadeurs d’Israël à travers le monde, la résolution a été votée par 24 voix contre 6 et l’abstention de 26 gouvernements.

    Les Etats Unis, le Royaume Uni, l’Allemagne, la Lituanie, l’Estonie et le pays Bas ont voté contre la résolution, tandis que la Russie et la Chine l’ont soutenue.

    Les responsables du gouvernement israélien ont prétendu que la motion déniait aux Juifs une connexion avec ce site historique, où se trouve le Mur Occidental, même si la motion ne comporte aucun terme suggérant un tel déni.

    Les intentions d’Israël semblent être de vouloir affirmer sa souveraineté sur le site.

    De façon significative, les efforts d’Israël pour obtenir un ancrage symbolique, et peut-être juridique, sur le site, grâce à des résolutions de l’ONU, se produisent alors que des associations qui appellent à la destruction de la mosquée al-Aqsa et à son remplacement par un Temple juif intensifient leurs efforts, souvent avec le financement et le soutien du gouvernement israélien.

    Des critiques ont fait ressortir que la référence exclusive de la motion à ce site sous le nom de « mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif » ressemblait à une preuve que la résolution dénie aux Juifs toute connexion ou vénération des Juifs pour ce site, que les Juifs appellent Mont du Temple.

    En avril, l’UNESCO a voté une résolution similaire qui a subi une critique presque identique.

    La France a voté en faveur de cette résolution, mais a par la suite désavoué son soutien après que le Premier ministre d’Israël Benjamin Netanyahu ait écrit une lettre de protestation au président français François Hollande.

    https://seenthis.net/messages/533193
    #israël #palestine #onu #UNESCO #colonisation #destructions #démolition #occupation

    • L’Unesco adopte formellement une résolution controversée sur la vieille ville de Jérusalem
      Dernière modification : 18/10/2016
      http://www.france24.com/fr/20161018-unesco-adopte-formellement-resolution-vieille-ville-jerusalem-isr

      L’Unesco a formellement adopté une résolution sur Jérusalem-Est soutenue par plusieurs pays arabes, mais vivement contestée en Israël. Le pays avait pour cette raison suspendu sa coopération avec l’institution internationale la semaine passée.

      L’Unesco, l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, a formellement adopté, mardi à Paris, une résolution sur Jérusalem-Est portée par des pays arabes, au nom de la protection du patrimoine culturel palestinien. Mais le texte est vivement dénoncé par Israël, comme niant le lien millénaire unissant les juifs à la Vieille ville.

      Porté par l’Algérie, l’Égypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, le texte a été examiné par les 58 États-membres du Conseil exécutif de l’organisation pour la paix et la culture de l’ONU, réunis en plénière.

      Aucun des membres du Conseil exécutif n’ayant demandé à rouvrir le débat, le texte a été entériné assez rapidement sans qu’il n’y ait de nouveau vote, a expliqué une porte-parole de l’Unesco.

      Sans surprise, les Palestiniens se sont réjouis de ce vote. « La résolution rappelle qu’Israël est une puissance occupante à Jérusalem-Est et lui demande d’arrêter ses abus », a déclaré à la presse Mounir Anastas, ambassadeur adjoint à l’Unesco.

      Après un premier vote jeudi en commission de deux projets de décision sur « la Palestine occupée » (24 voix pour, 6 contre et 28 abstentions), Israël avait annoncé la suspension de sa coopération avec l’Unesco.

    • UNESCO : une résolution qui dérange l’ordre du plus fort
      lundi 17 octobre 2016 par le Bureau national de l’UJFP
      http://www.ujfp.org/spip.php?article5186

      Rapport accablant qui décrit avec une précision scientifique la politique israélienne de destruction systématique du patrimoine archéologique et spirituel musulman de Jérusalem, des deux côtés des remparts de la vieille ville, le transfert illicite de propriété des biens culturels musulmans - tous inscrits au patrimoine de l’Humanité - au mépris des textes internationaux et des multiples conventions internationales portant sur la protection les biens culturels des peuples sous occupation, au mépris aussi du statut juridique de Jérusalem tel qu’il est défini par les Nations Unies.

      Rapport accablant qui nomme, un point après l’autre, les causes de ce désastre : occupation, illégalité des travaux entrepris, obstruction face à toutes les tentatives de sauvegarde de ces biens précieux de l’Humanité, transfert de propriété illégale, constructions multiples et illégales.

      Sans oublier les responsabilités des entreprises internationales qui participent à ce désastre tels les constructeurs français du tramway de Jérusalem.

      Alors même que cette résolution fait explicitement référence (point 3) aux résolutions pertinentes de l’ONU sur le statut juridique de Jérusalem, les dirigeants politiques israéliens crient au « négationnisme » qui « décapite la mémoire du peuple juif », rien que cela !

      Ils se retirent de cette instance de l’ONU faute de pouvoir lui déclarer la guerre et bombarder ses bâtiments comme ils le font régulièrement à Gaza.

      En réalité, c’est l’aveu de leur rage d’être remis à leur place exacte devant la vérité de ce qui se passe dans la ville de Jérusalem vandalisée et annexée par la force.

      Jérusalem a toujours été la ville des musulmans, des chrétiens, des juifs et des non-croyants. Tous ont cohabité dans cette ville pendant des siècles.
      Les négationnistes, ce sont ceux qui nient l’existence, l’histoire, la mémoire et la dignité du peuple palestinien. Ce sont ceux qui décrètent que Jérusalem est, et a toujours été, uniquement juive, ce qui est un mensonge historique flagrant. Ce sont ceux qui ont expulsé dès 1967 plusieurs milliers de Palestiniens de la vieille ville, vivant près du mur des Lamentations (c’est à Jérusalem qu’a été créée la première colonie). Ce sont ceux qui creusent des tunnels sous l’esplanade des mosquées. Ce sont ceux qui détruisent des maisons à Silwan et expulsent des milliers d’habitants de ce quartier de Jérusalem-Est parce qu’ils affirment, contre toute réalité historique, que le roi David a vécu là. Ce sont ceux qui ont transformé les principaux vestiges historiques palestiniens (Qumran, Hérodion) en parcs nationaux israéliens.(...)

    • Palestinian envoy: UNESCO vote was about ’occupation’, not Temple Mount
      Elias Sanbar claims contentious resolution omitted any references to the Jewish holy site because the Geneva Conventions prohibit the use of an occupier’s term.
      By Shirli Sitbon | Oct. 18, 2016 | 9:12 PM
      http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.748013

      PARIS - A Palestinian representative to UNESCO defended on Tuesday the omission of any reference to Jewish claims to the Temple Mount in a contentious resolution passed last week about Jerusalem.

      Mounir Anastas told reporters in Paris, where UNESCO is headquartered, that the vote was “about occupation.”

      Israel has protested the resolution’s failure to include any reference to the site where al-Aqsa Mosque stands as revered by Jews as the Temple Mount, or the site where two ancient temples once stood.

      Elias Sanbar, a second Palestinian representative to the organization, said that Jordan had “wanted” to include the Jewish reference.

      Sanbar asserted that this was “impossible.” He claimed that the Geneva Conventions required referring to the site by its pre-occupation name, or the period before Israel captured east Jerusalem in the 1967 Six-Day War.

      Sanbar also suggested, however, that it may have been possible to revise the resolution to include a Jewish reference to the site. “This text is not holy, it can be changed,” he said.

      Anastas accused reporters of going around in circles about the issue. "You’re just asking the same question over and over again,” he said. "This resolution is about occupation not about a name.”

      UNESCO officials, who have already issued clarifications to Israel about the resolution, said they would have preferred a more consensual process.

      “UNESCO has always worked by consensus, but not this time. Twenty-four member states voted in favor of the resolution, 26 abstained 6 voted against it,” UNESCO media chief George Papagiannis said.

      Israel’s ambassador to UNESCO, Carmel Shama Hacohen called Palestinian diplomacy over the resolution “brutal.”

      “This was not a resolution aiming to protect Jerusalem, it was a political initiative meant to harm Israel’s sovereignty and to rewrite history” Hacohen said. “It’s not legitimate morally or historically.”

      “No other country has been treated this way in UNESCO," Hacohen added.

      Hacohen said was hopeful, though, that Israel would someday reverse the decision the same as a 1975 United Nations resolution condemning Zionism as racism was eventually revoked.

      #Elias_Sanbar #Mounir_Anastas
      #Carmel_Shama_Hacohen

  • Tel-Aviv a décidé, le 14 octobre, de rompre ses relations avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), qu’il accuse d’« apporter un soutien immédiat au terrorisme islamiste ». La veille, une commission de celle-ci avait à nouveau adopté — mais à une majorité plus réduite — deux résolutions dénonçant la colonisation de Jérusalem-Est et ignorant le lien particulier d’Israël avec le mont du Temple (l’esplanade des mosquées d’Al-Aqsa et du dôme du Rocher). Il y a seize ans, en pleine Intifada, le journaliste et essayiste Marius Schattner avait consacré un long article à cette question.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2000/11/SCHATTNER/2519 #st

    https://www.flickr.com/photos/30728065@N08/8750202386

    Flickr

    http://zinc.mondediplo.net/messages/39594 via Le Monde diplomatique

  • Déclaration de la Directrice générale de l’UNESCO sur la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts, Patrimoine mondial de l’UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
    14.10.2016 - UNESCOPRESS
    http://www.unesco.org/new/fr/media-services/single-view/news/statement_by_the_director_general_of_unesco_on_the_old_city-1

    Paris, 14 octobre – « Comme je l’ai rappelé à maintes reprises, et encore récemment à l’occasion de la 40ème session du Comité du Patrimoine mondial, la Vieille ville de Jérusalem est la ville sacrée des trois monothéismes, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. C’est au titre de cette diversité et de cette coexistence religieuse et culturelle que la ville a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a droit à la reconnaissance explicite de son histoire et de son lien avec la ville. Nier, occulter ou vouloir effacer l’une ou l’autre des traditions juive, chrétienne ou musulmane revient à mettre en péril l’intégrité du site, contre les raisons qui justifièrent son inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

    Nulle part ailleurs qu’à Jérusalem les traditions et patrimoines juifs, chrétiens, musulmans, s’imbriquent à ce point et se soutiennent les uns les autres. Ces traditions culturelles et spirituelles s’appuient sur des textes et des références, connus de tous, qui font partie intégrante de l’identité et de l’histoire des peuples. Dans la Torah, Jérusalem est la capitale du Roi des juifs David, où Salomon construisit le Temple qui abrita l’Arche d’Alliance. Dans l’Evangile, Jérusalem est le lieu de la passion et de la résurrection du Christ. Dans le Coran, Jérusalem est la destination du voyage nocturne (Isra) que le prophète Mohammed fit depuis la Mecque jusqu’à la Mosquée Al Aqsa.

    Dans ce microcosme de notre diversité spirituelle, des peuples différents fréquentent les mêmes lieux, parfois sous des noms différents. La reconnaissance, l’usage et le respect de ces noms sont essentiels. La Mosquée Al Aqsa / Al-Haram-al-Sharif, sanctuaire sacré des musulmans, est aussi le Har HaBayit – ou Mont du Temple – dont le Mur Occidental est le lieu le plus sacré du Judaïsme, à quelques pas du Saint Sépulcre et du Mont des Oliviers révérés par les Chrétiens.

    La valeur exceptionnelle universelle de la ville, qui lui a valu d’être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, tient à cette synthèse, qui est un appel au dialogue, non à la confrontation. Nous avons une responsabilité collective qui consiste à fortifier cette coexistence culturelle et religieuse, par la force des actes, et aussi par la force des mots. Cette exigence est plus forte que jamais, pour apaiser les divisions qui portent atteinte à l’esprit multiconfessionnel de la ville.

    Lorsque ces divisions rejaillissent sur l’UNESCO, une Organisation dédiée au dialogue et à la recherche de la paix, elles l’empêchent de mener à bien sa mission. La responsabilité de l’UNESCO est de faire vivre l’esprit de tolérance et de respect de l’histoire, et c’est mon engagement quotidien en tant que Directrice générale, auprès de tous les Etats Membres. Je m’emploierai à cette tâche en toutes circonstances car c’est notre raison d’être : rappeler que nous formons une seule humanité et que la tolérance est la seule voie pour vivre dans un monde de diversité. »