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  • FCE ou quand l’UGTA Fait Comme Eux ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/fce-ou-quand-l-ugta-fait-comme-eux.html

    Pauvre Aïssat Idir, toi cofondateur de l’UGTA pour laquelle, entre autres, tu as été torturé, brûlé et assassiné à petit feu parce que tu voulais que l’Algérie vive et devienne indépendante où les droits de ses travailleurs seront défendus et préservés par des hommes à ton image...Que de sang a coulé depuis ce 26/02/1956 qui vit naître l’UGTA, la fierté de ton parcours de militant, de résistant clos par ton martyr en ce triste mois de juillet 1959...
    Hélas oui Aïssat Idir, l’UGTA n’est plus que l’ombre d’elle-même, pire, n’est plus que l’ombre de son propre fantôme, mort-vivante qu’elle est !
    Elle est possédée et non présidée par des croque-morts, rapaces de leur état et de l’état, qui s’empiffrent sur sa carcasse en la mesurant constamment sous toutes ses coutures non pour la mettre en bière mais pour voir combien ils peuvent en tirer de ses dimensions pour les utiliser à leurs profits strictement perso.
    Le secrétaire général de L’UGTA, principale centrale syndicale pour ne pas dire mastodonte parce qu’un éléphant ça trompe énormément, qui prend fait et cause pour le patron des patrons, une première qui ne peut être qu’algérienne…Ah, ces pachydermes, ils ont cet art, avec leurs trompes, de tromper tout le monde, la preuve, non seulement ils étanchent leurs soifs avec, ils se permettent même de s’arroser entièrement jusqu’aux tréfonds de leurs âmes, à boire et à manger, en veux-tu, en voilà, bains, douches, saunas, hôtels, bars, restaurants, voitures, voyages, villas, terrains, commerces, comptes en banque plus gros que le budget annuel de la sécurité sociale avec en prime, comme une cerise sur un gâteau, la bistouquette sur un mont de vénus et tout cela, au frais de la princesse qu’est l’Algérie !
    Au moment où des travailleurs sont sous payés, brimés et où un droit ne s’obtient qu’en l’achetant sous une forme ou une autre, où des jeunes qu’on fait travailler au noir pour 400 dinars la journée autrement dit pour une misère qui s’acolyte à la pauvreté ambiante, terreaux privilégié des intégristes religieux, pour entretenir l’opulence des patrons, voilà uoi que ?) qui retrouve, comme par enchantement tel un retour d’ascenseur, toute sa verve pour suivre à la queue leu leu le patron des patrons à qui l’état demande des comptes sur des contrats non honorés voire plus ! n secrétaire générale du syndicalisme algérien qui n’en a cure, à longueur d’année, des travailleurs qui l’ont élu (quoi que ?) qui retrouve, comme par enchantement tel un retour d’ascenseur, toute sa verve pour suivre à la queue leu leu le patron des patrons à qui l’état demande des comptes sur des contrats non honorés voire plus !

    Je m’interroge franchement sur le mobile de cette démarche ?
    1/ Qu’un syndicaliste défende et préserve les droits d’un travailleur est tout à fait honorable et louable…
    2/ Qu’un syndicaliste exige que les normes de sécurité dans les lieux de travail soient respectées est respectable…
    3/ Qu’un syndicaliste organise une marche ou une grève quand les emplois des travailleurs sont menacés est compréhensible...
    4/ Qu’un syndicaliste déclenche une manifestation pour négocier l’âge de départ à la retraite est normal…
    Mais quel est l’intérêt d’un syndicaliste d’être à la botte du patron des patrons ?
    Surtout qu’il est notoirement connu que ce patron s’est enrichi de manière opaque en un laps de temps sidéral avec d’énormes biens et possessions dans le pays comme à l’étranger...
    En quoi cela concerne un syndicaliste que l’état demande des comptes à un citoyen homme d’affaires richissime ?
    En quoi cela concerne un syndicaliste qu’un premier ministre refuse la présence de ce même homme d’affaires richissime en un lieu donné ? 
    De quel droit un syndicaliste signe une déclaration se terminant par la non reconnaissance des institutions de l’état en l’occurrence un premier ministre ne faisant allégeance qu’au président de la république ?
    L’Algérie est-elle devenue une monarchie ?
    D’après les rumeurs, ENI de Abdelwahab Rahim et BTPH d’Abdelmadjid Dennouni nient avoir signé cette cabale sous forme de déclaration contre le premier ministre Algérien…Si tel était le cas, on serait devant une démarche machiavélique de la part de certains dont l’ego n’a plus de dimensions…Mastodontes, pachydermes que je vous disais !
    A ma connaissance, faux et usage de faux, faux en écriture, usurpation d’identité d’un tiers sont des délits assez conséquents pour montrer à certains le chemin menant au cimetière des éléphants…Bien qu’un véritable éléphant, sachant sa fin proche, y va tout seul…
    J’avoue que je ne comprends pas la démarche !
    Si vous avez une idée, merci de m’éclairer parce que ma bougie étouffe sous le poids des questions.
    Et à propos de poids, ce richissime homme d’affaire semble peser lourdement sur les décisions de ceux qui sont sensés défendre les intérêts des travailleurs qu’il exploite !
    Parfois, il n’est pas prudent d’avoir une barbichette dorée parce qu’on risque de se faire prendre par-là et plus bas encore si affinité profonde et intime y a…Et à ne pas en douter, il y a, rien qu’à voir cette solidarité, l’un dans l’autre et je m’en vais te la signer ta cabale, pour une fois que c’est moi qui signe comme qui dirait Céline ! 
    Heureux Aïssat Idir qui n’a pas vu toute cette mascarade car L’UGTA n’est plus ce qu’elle était...
    Certains veulent remplacer le français par l’anglais et là c’est pire parce que l’acronyme UGTA risquerait (au conditionnel, pour ceux qui vont crier au loup oubliant les étrons pachydermiques dans lesquels ils y sont), de signifier dans la langue de Shakespeare « UnderGround Thieves Association » !
    Avec mes amitiés et mon respect à tous les travailleurs Algériens qui, j’espère, auraient un jour des représentants qui sauront défendre avec abnégation leurs droits et qui seront à l’image des idéaux du martyr AÎSSAT IDIR !
    Gloire à nos martyrs et Vive l’Algérie 
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  • Il y a 25 ans s’ouvraient les camps de l’infamie - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    JUSTICE D’ABORD, LE PARDON C’EST UNE AUTRE QUESTION
     
    Par : Nourredine BELMOUHOUB
     
     « Face aux volontés de dédouaner les vrais coupables sans juger et sans questionner ses persistances, nous devons d’abord refuser pour nous-mêmes d’être esclaves de l’histoire qu’ils nous racontent. Sans justice pleine et entière la barbarie dictatoriale est un tourbillon incontrôlable sans conclusion, et souvent nous nous battrons contre un phénomène bien plus fort que nous, bien plus vieux. Cette barbarie qui nous éclabousse vient de loin, renforcée par le néo-colonialisme, le négationnisme et plein d’autres choses encore, comme par exemple, la haute trahison » Disqualifions d’abord la question hypothétique de savoir ce qui se serait passé si le F.I.S avait eu le pouvoir –qu’il a d’ailleurs démocratiquement gagné-. Ici il s’agit d’Histoire, de faits, ou de s’attarder sur des hypothèses comme les philosophes de comptoir aiment à le faire, c’est tenter en vain de se cacher derrière son petit doigt. Le silence répréhensible entretenu autour de l’arbitraire question des déportés de février 1992 vers les camps de la honte, cache mal aujourd’hui une double barbarie, celle des faits et celle de leur justification, ou plutôt leur déni où victimes et descendants de victimes, se voient refuser une reconnaissance pleine et la justice, raison pourquoi j’ai décidé de secouer l’Histoire un 18 Mars 2009, en mettant sur pied le Comité de Défense des Internés des Camps du Sud, pour dénoncer des faits occultés et le relativisme moral qui autorisa les gouvernants à ne pas se troubler d’une politique délibérée d’anéantissement physique et mental de plus de 24 000 citoyens d’entre les meilleurs fils de cette Algérie trahie.
    Je n’ignorais pas que même le droit d’appeler par son nom, la déportation d’êtres humains la plus haïssable que l’histoire de l’humanité ait connue, pouvait m’être contesté, parce que les auteurs de ces actes horribles, privilégièrent l’emploi d’euphémisme comme internement, et que nous étions obligés de nous en tenir là toutefois, nous demeurons nombreux à attester de deux choses, la première est la violence inouïe que nous avons arbitrairement et inhumainement de la part des exécutants des basses besognes, la seconde est l’évidence génocidaire, ce qui explique le tri et l’hiérarchisation des victimes par les rédacteurs de la charte « dite » pour la paix et la réconciliation, et le déni d’humanité des droits les plus élémentaires à travers un chapelet d’inventivité sadique que constituent les articles 45 et 46 de la dite « Farce ». 
     
     C’est toujours grâce à un certaine « classe intellectuelle corrompue » que les régimes d’exception, officiels ou non, construisent inéluctablement les barrières empathiques qui rendent l’abomination possible. La saga barbare de la néo colonisation portée par une idéologie d’individus au passé déshonorant, en dit long aujourd’hui encore sur la façon dont elle irrigue toute l’Histoire de la nation. En y regardant de plus prés et à la lecture des articles mentionnés plus haut, on comprend qu’il s’agit de justifier les abus des auteurs du coup d’état de 1992, par leur « génie » et par leur supposé caractère inéluctable dans la marche de la « réconciliation ».
     
     Les putschistes s’auto justifieraient de la sorte, audacieuse et insultante tactique de défaussement moral. Leur barbarie intrinsèque ne les dispense pas d’assumer la responsabilité de leurs actes. L’arrière-plan « sauvegardiste » ne dispense pas les bourreaux de leur responsabilité à l’égard des victimes. Les crimes contre l’humanité comme les génocides, au regard du droit pénal international sont imprescriptibles. Ce sont des êtres humains qui ont fait usage des fusils et des chaînes, ils se sont autoproclamés représentants de la nation, ils en ont profité, symboliquement et matériellement, ils sont donc intégralement coupables. Peu importe, et ceci reste valable aujourd’hui, les discours que servent les bourreaux pour expliquer, justifier, minorer leurs actes. 
     
    La domination se juge au préjudice, psychique et matériel, tel qu’il est vécu par les victimes. Le comble des comble est qu’aujourd’hui encore, ce « relativisme moral » ayant brisé des milliers de vies humaines en proclamant, que c’était là une action salvatrice, Il permet encore à certains, d’essayer de faire passer cette histoire à la postérité, comme une entreprise de sauvegarde. Ignorant par aveuglement que la cruauté de notre déplacement vers les camps de la mort, met à nu les artifices philosophiques et moraux d’une fable d’une décennie. Elle expose l’aveuglement pitoyable d’éradicateurs qui de surcroît eurent le culot (et l’ont encore) de qualifier de dangereux les victimes qu’ils déplacèrent, et livrèrent à la radioactivité nucléaire, chimique et bactériologique. Une sauvegarde, permet-elle à ses concepteurs l(ouverture de camps de la mort ?
     
     Quoiqu’on pense, je ne souhaite pas, par humanité aux plus enragés d’entre ceux qui nous ont déporté, de passer une seule journée, là ou ils nous ont inhumainement interné. Et c’est cette empathie défaillante, ayant fait de nous des êtres inférieurs sacrifiables, qui a permis à des nazillons sans scrupules, l’installation d’horribles régimes d’exception. Le facteur déterminant des passivités ou des collaborations actives plus tard ne fut pas l’ignorance des camps, c’est-à-dire l’ignorance du sort réservé aux victimes déportées. Puisqu’au fond cet hypocrite « alibi » sous-entend que ce que nous avons enduré été acceptable. Une bonne partie de la population, massivement entraînée à l’empathie sélective et aux hiérarchisations par l’histoire coloniale ne s’est globalement pas senti interpellée plus que ça, par la montée de la répression et les premières lois d’exception, simplement parce qu’ils étaient accoutumés aux politiques d’exception et à la déshumanisation de l’autre, il a fallut que suivent les disparitions forcées, et les éliminations extrajudiciaires, pour que les gens ressentent que nul n’était à l’abri de l’injustice et de l’arbitraire.
     
     Hélas les silences avaient déjà permis beaucoup de dégâts. Dans tous les cas, le but de l’occultation de notre déportation est de disculper moralement les auteurs du coup d’état de 1992, de réfuter toute revendication de justice et de rendre coupable de leurs propres maux, les victimes, tant pour ce qui est du passé, que pour ce qui est de leur marginalisation actuelle. C’est en parfaite adéquation avec l’attitude d’un Etat qui est plus néocolonialiste que le colonialisme lui-même, raison pourquoi même après l’accalmie, malgré l’évidence de l’horreur concentrationnaire et génocidaire, l’Algérie ne souhaite toujours pas effectuer son examen de conscience global.
     
     * Defenseur des droits de l’homme et Porte-parole des Internés des camps du Sud

  • Burkini : Idéaux républicains réaffirmés contre désordre provoqué sur fond de campagne présidentielle - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    Burkini : Idéaux républicains réaffirmés contre désordre provoqué sur fond de campagne présidentielle
    25 Octobre 2016, 03:43am | Publié par S. Sellami

     
    Par Zoheïr Rouis

    Il est temps que la classe politique française cesse de stigmatiser et d’utiliser à des fins électoralistes la communauté musulmane de France.
    Il n’appartient pas aux musulmans de France de raser les mûrs comme on le leur conseil très inamicalement et de manière bien douteuse. Il appartient aux politiques de trouver des solutions apaisantes destinées à renforcer la cohésion nationale dans le cadre de l’esprit des idéaux de la République française.

    La réaction de Manuel Valls (qui fait écho à la surenchère calculée de Sarkozy) à l’annonce du Conseil d’État est déjà à contre sens de l’apaisement souhaité. Il annonce d’ores et déjà que le débat n’est pas clos et veux coûte que coûte, avec François Hollande, doubler Nicolas Sarkozy sur sa droite lui qui a déjà doublé Marine le Pen sur sa droite. C’est dire ou se situent désormais Manuel Valls et François Hollande !

    Nicolas Sarkozy d’un côté, et François Hollande et Manuel Valls de l’autre vont se livrer à une bataille identitaire avec un seul et même punching ball : les musulmans de France. C’est une tempête sécuritaire et un séisme identitaire qu’ils veulent déclencher afin de remporter la prochaine présidentielle. Les voilà déjà rappeler les traditions (Sarkozy) et racines (Valls) chrétiennes de la France pour mieux appuyer leurs actes et discours de stigmatisation, sans s’embarrasser de contradiction lorsqu’ils invoquent le caractère laïc de l’Etat pour justifier le fait de pointer du doigt l’altérité de l’Autre, le musulman de France !

    Assistons nous, face à cette chasse des modes de vie et comportements « contraires » à la tradition et aux racines chrétiennes de la France, à une nouvelle donne destinée à imposer une identité unique pour tous ?

    Sommes nous face à un « réajustement » autoritaire des idéaux républicains qui font la France, Liberté, Égalité, Fraternité ?

    Qu’il est triste et dangereux à la fois de voir ainsi des responsables politiques français de premier plan tomber aussi bas alors qu’ils sont parfaitement conscients des conséquences de tout ordre que cet affaissement du débat politique provoque sur les mentalités et la cohésion nationale.

    Il appartient aux français musulmans de ne pas désespérer des idéaux de La République tant que la Justice peut encore dire et imposer le droit à une classe politique tentée par le désordre pour peu qu’il puisse la hisser aux plus hautes fonctions de l’État.