Le réseau Déphy ? 3 000 fermes engagées contre les pesticides !

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  • Enfin des consultants qui écoutent !
    3000 agriculteurs adhérents, ce n’est pas beaucoup au regard du nombre d’exploitations en France mais ça comme à compter. Ces propositions de transition douce hors de la dictature du « tout bio » pourraient bien être une solution efficace pour réduire durablement l’utilisation de produits toxiques sans plomber les agriculteurs qui n’ont pas les moyens ou le souhait de passer en bio. Dans le même temps, ce réseau pourrait aider certains exploitants à redresser la barre rapidement et à sortir des difficultés financières la tête haute. Je lisais dans un autre article que certains agriculteurs se versaient un salaire d’environ 300€ par moi ! Qui peut aujourd’hui vivre avec 300 € par mois ? Quand on sait le temps de travail d’un agriculteur, on se demande si ce n’est pas de l’esclavage ! Mes voisins sont sur la ferme dès 7h le matin et très souvent jusqu’à 21h (et bien plus tard en période de récolte l’été). On a beau aimer son travail et profiter du grand air, ça semble difficile de rester positif !
    Je suis convaincue depuis longtemps que l’avenir de l’agriculture est dans la sortie du chimique mais il m’a toujours semblé très délicat de lancer ça comme une évidence à des gens qui travaillent dur sans gagner correctement leur vie. Leur demander d’accepter ce changement, qui souvent leur demande un investissement initial important pour acquérir les nouvelles méthodes, auxquelles ils ne croient pas forcément au départ, et entraine parfois une baisse de production au début parce qu’il faut laisser le temps à la terre de se régénérer pour donner tout son potentiel, ça me paraît énorme. Avec ce réseau, ils ont une chance d’avoir des conseils efficaces et d’échanger avec d’autres exploitants qui font la même chose. Je trouve seulement très regrettable qu’on n’entende pas ces agriculteurs pionniers dans cet article. Il faudrait également trouveur un moyen de faire savoir au consommateur que les produits qu’ils achètent viennent de ces fermes : encore et toujours, le consommateur détient le pouvoir et si chacun prenait ses responsabilités et arrêtait d’acheter de produits d’origine peu louable, il ne s’en vendrait plus et les multinationales concernées seraient obligées de changer leurs méthodes ou de disparaître.

    Achetons local en circuit court !

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