• LANCELIN : « REPORTAGE SUR UN ÉGOUT » (MÉLENCHON) Par la rédaction le 28/10/2016 - - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    « Un reportage sur la vie d’un égoût (...) Une fenêtre ouverte sur un spectacle méphitique et gluant ». Sur son blog, Jean-Luc Mélenchon revient sur sa lecture du livre d’Aude Lancelin, Le monde libre, dans lequel l’ex-directrice adjointe de L’Obs (invitée sur notre plateau pour en parler) raconte les coulisses de son licenciement.

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    Pour le candidat à la présidentielle, ce récit permet d’approcher le "petit monde étroit, borné, et mesquin" de la « gôche médiatique », telle qu’elle est surnommée dans le texte de Mélenchon. « Ce récit nous libère aussi d’un poids. Celui que notre conscience pouvait animer dans nos scrupules quand nous attaquions si frontalement ce petit monde pour ses photos pourries, ses titres à vomir, ses complicités odieuses, son instrumentalisation de Le Pen et ainsi de suite. La vérité éclate dans ce livre : ils sont pires que nos accusations le disaient ».
    « C’était donc plus vrai que vrai ! », ajoute Mélenchon. « Ces gens-là ne sont pas les fossoyeurs de la gauche par erreur d’analyse, par préjugé inconscient ou juste à cause de leur âge canonique pour certains. Ils ne sont pas ces donneurs de leçon, coupeurs de tête, maîtres des arrosages au canon à merde et des ostracisations systématiques par égarement. Non. Ils le sont consciemment, délibérément, méthodiquement, organiquement ».
    PAS UN MOT DANS LES MEDIAS DU GROUPE LE MONDE
    Si la lecture du livre de Lancelin, sorti le 12 octobre, a emballé Mélenchon, il ne semble pas avoir soulevé le même enthousiasme dans la rédaction de L’Obs, qui n’en a pas parlé (lors de son passage sur France Inter, le co-fondateur de l’hebdo, Claude Perdriel, n’avait pas été interrogé sur le sujet par Léa Salamé). Même chose pour les autres médias du groupe Le Monde, détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse, propriétaire à 66% de L’Obs : plus de quinze jours après sa sortie en librairies, ni Le Monde, ni Télérama n’ont jugé utile de chroniquer ce livre, où Xavier Niel, alias L’Ogre, est dépeint comme le seul vrai décideur à L’Obs.
    L’occasion de revoir notre émission, avec Aude Lancelin : « A L’Obs comme au gouvernement, il y a eu une purge »

  • AMBITION INTIME (M6) : CONTROVERSE HAMON / LE MARCHAND - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    AMBITION INTIME (M6) : CONTROVERSE HAMON / LE MARCHAND
    25 Octobre 2016, 02:54am | Publié par S. Sellami
    L’équipe de l’émission Une ambition intime (M6) est remontée contre Benoît Hamon : alors que ce dernier a affirmé sur Facebook avoir refusé de participer à cette émission par "convictions profondes", l’équipe explique que le problème serait plutôt d’ordre privé. Hamon ne souhaiterait pas évoquer sa femme, qui occupe un poste élevé dans le groupe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy). Réplique de l’ancien ministre de l’éducation à son tour énervé : l’animatrice Karine Le Marchand, vexée, chercherait à se venger de son refus.
    "C’est une honte de vouloir se faire une virginité sur le dos de Karine Le Marchand" : l’équipe de production d’Une ambition intime est énervée contre Benoît Hamon. Ce dernier a expliqué sur Facebook le 17 octobre sa décision de ne pas participer à l’émission animée par Le Marchand. Dans ce message, il affichait un désaccord entre l’émission et "[s]a vision de la politique" et rejetait l’idée de participer à "ce qui s’apparente à un casting de l’homme providentiel".

    UN SOUCI LIÉ À LA SITUATION DE SA FEMME SELON L’ÉQUIPE DE PRODUCTION
    Interrogé par Le Parisien, un membre (anonyme) de la production affirme pour sa part qu’une réunion d’une heure s’est tenue le 10 octobre entre l’équipe de l’émission et Hamon. Selon cette source, lors de cette réunion, Hamon "était à fond dans le truc". Mais quand la production a abordé sa situation familiale, "on a vu qu’il y avait un petit souci".
    La vraie raison, selon la source du Parisien : sa femme occupe un poste à responsabilité au sein de la direction de LVMH. "On a bien compris que ça lui posait problème en tant que candidat de la gauche du PS", indique le membre de l’équipe cité par Le Parisien. Hamon a admis au Parisien avoir voulu participer à l’émission pour combler "un retard de notoriété, notamment auprès des femmes". Il avait expliqué début octobre dans la revue Charles ne pas souhaiter que la vie de sa femme "soit impactée par la [s]ienne". Il précisait : "Le jour où elle est présentée comme Mme Hamon, sa vie n’est plus la même".
    Mais la version de cette source anonyme citée par Le Parisien n’a pas du tout plu à l’ancien ministre qui, par la voix de son conseiller média Franck Chaumont, l’a fait savoir au Point. Selon Chaumont, "Le Marchand est simplement blessée dans son ego. Quand j’ai annoncé à son assistant que nous ne participerions pas à son émission, il m’a répondu : « On ne met pas un vent à la présentatrice préférée des Français ».Tout est dit." Visiblement pas tout puisque Chaumont raconte en longueur sa propre version de la rencontre entre Le Marchand et Hamon qui s’est tenue le 10 octobre dans un café parisien. Et, très agacé, le conseiller se lâche : "On a compris depuis que notre conversation a été enregistrée par Karine Le Marchand à notre insu par les téléphones posés sur la table. C’est une méthode à la Patrick Buisson !"
      Par la rédaction le 23/10/2016 - 13h03                                                    Source ://http://www.arretsurimages.net

  • CALAIS EN FLAMMES ? LA SURENCHÈRE DES TABLOÏDS ANGLAIS - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
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    CALAIS EN FLAMMES ? LA SURENCHÈRE DES TABLOÏDS ANGLAIS
    25 Octobre 2016, 02:19am | Publié par S. Sellami
    Calais brûle-t-il ? Les lecteurs des tabloïds britanniques ont de quoi s’inquiéter. Au premier jour de l’évacuation de la « jungle », ce lundi matin, à la une du Daily Telegraph, du Daily Mailou encore du Times, s’affichent des scènes de fin du monde : flammes rougeoyantes, épais nuages de fumée et forces de l’ordre en action. "La violence éclate à Calais durant la fermeture du camp de migrants" titre le Times, quand le Daily Mail écrit à sa Une "Calais évacué dans le chaos". Si l’on en croit le quotidien : "La police anti-émeute a été attaquée dans le camp de la jungle à Calais la nuit dernière, les migrants allumaient des feux et ont jeté des pierres. Des milliers d’entre eux ont promis de défier les plans du gouvernement français d’évacuer le camp et de le détruire."

    De l’autre côté de la Manche cependant, le récit est différent… Telle cette dépêche de l’AFP, reprise par le Parisien qui évoque simplement des « heurts sporadiques » : "Dimanche des policiers ont tiré des grenades lacrymogènes près de la rocade portuaire et à l’intérieur du campement, d’où plusieurs dizaines de migrants leur ont jeté des pierres. L’une de ces grenades est tombée dans un conteneur à ordures et a provoqué un début d’incendie".

    « A l’exception de ces incidents, la journée a été plutôt calme car la plupart des migrants souhaitent désormais en finir avec les conditions précaires du camp », note de son côtél’envoyée spéciale de Soir 3, Charlotte Gillard. Une atmosphère plutôt calme, c’est aussi ce que décrit la journaliste du Monde chargée des questions migratoires, Maryline Baumard, ce lundi matin alors que débutait le démantèlement : "Ça se passe dans le calme. Il y a énormément de forces de l’ordre autour de cette zone, où on a besoin d’accréditations pour rentrer. Ça se passe aussi plutôt dans la bonne humeur. Aujourd’hui, soixante bus doivent partir un peu partout en France."
    Quand aux récalcitrants ? "Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va les voir", note la journaliste duMonde. "C’est lorsque cette jungle va se vider et que les autorités vont vouloir commencer à démonter les cabanes que l’on verra s’il y a beaucoup de récalcitrants.Ce sera vers la fin de semaine que l’on pourra mesurer." Côté tabloïds britanniques, on n’a pas attendu pour mesurer. Dès ce lundi, le Sun qualifie le démantèlement de « farce ». En cause : "le chaos", la désorganisation dans laquelle aurait eu lieu l’évacuation. Sur son site, le tabloïd multiplie les images de la jungle accompagnées de légendes assassines : "Un officier de policier brandit sa matraque au milieu des échauffourées avec une foule de migrants", "Des scènes de chaos à Calais." 

    « Au Royaume-Uni, on observe d’un œil attentif le déroulement des opérations à Calais », note la correspondante de Libé outre-Manche, Sonia Delesalle-Stopler. D’autant que, comme elle le rappelle, "l’arrivée des premiers mineurs au Royaume-Uni a provoqué une polémique nauséabonde orchestrée par la presse eurosceptique, le Sun et le Daily Mail en tête." Des titres qui ont largement relayé les récentes diatribes d’un député conservateur David Davies remettant en cause l’âge réel des mineurs accueillis sur le sol britannique.

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    « Tell us the tooth » (jeu de mot avec « Tell us the truth », qui signifie « Dites nous la vérité ») avait ainsi titré The Sun le 19 octobre en référence à la proposition du député Davies de prendre les empreintes dentaires des arrivants pour essayer de déterminer leur âge réel. Une proposition que le gouvernement de Theresa May a exclue.