Cameras reveal the secret lives of Chernobyl’s wildlife - BBC News
▻http://www.bbc.com/news/science-environment-32452085
Cameras reveal the secret lives of Chernobyl’s wildlife - BBC News
▻http://www.bbc.com/news/science-environment-32452085
J’ai souvenir d’un documentaire à ce sujet diffusé sur arte7 :
▻http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Biodiversite/3183232.html
Un article à propos du doc par ici :
▻http://culturevisuelle.org/catastrophes/2010/05/27/tchernobyl-nature
Michel Fernex sur le reportage "Tchernobyl, une histoire naturelle"
►http://www.sortirdunucleaire.org/Commentaires-de-Michel-Fernex-sur-le-reportage
VERS L’EXTINCTION DES ESPECES ANIMALES À TCHERNOBYL
INTRODUCTION
« Pour que le nucléaire prenne un nouvel essor, il faut effacer Tchernobyl.
#merci @unagi pour ce texte de Michel Fernex, j’ignorais ce tour de passe-passe comme ce terme de #radiophobie qui constitue la base de la #désinformation et de la #propagande #pro-nucléaire.
Le titre de ce film contient une interrogation qui devrait inciter les spectateurs à élucider l’énigme que ce reportage pourrait révéler, mais les images de divers animaux filmés près de Tchernobyl, permettent momentanément d’oublier les quelques 9 millions de victimes humaines des retombées radioactives qu’évoquait en 2001 Kofi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies [2].
…
L’AIEA, l’agence, la plus haut placée dans la hiérarchie de l’ONU, dépendant directement du Conseil de Sécurité, soutient le lobby de l’atome et doit à tout prix nier la vérité sur les conséquences de Tchernobyl sur la santé de la faune comme sur celle des humains.
A ma connaissance, à la fin du XXème siècle, soit il y a près de 20 ans ; l’argument de la radiophobie était déjà une arme employée contre la critique du nucléarisme (si les ukainiens et biélorusses étaient malades, c’était évidemment dû dû au stress causé par une mésinformation alarmiste, et non au rayonnement), et le nom de Bernard Kouchner était alors évoqué au rang de ceux qui composaient la commission d’experts occidentaux qui avait accouché de cet argument.
Il me semble avoir lu cela alors dans un recueil de textes de l’ACNM (association contre le nucléaire et son monde) intitulé "Sous l’épaisseur de la nuit’’.
Clichés d’une Grèce en crise (Catastrophes)
►http://culturevisuelle.org/catastrophes/2012/05/29/cliches-dune-grece-en-crise-m-vassilakis
“La crise grecque”. A priori, le vocable réitéré en boucle par les médias est univoque. La Grèce est en récession depuis 2008. Son économie tourne au ralenti et la dette publique ne cesse de s’accroître si bien qu’aujourd’hui, elle a dépassé le seuil des 165% du PIB. “La crise grecque” est une réalité économique, mais celle-ci demeure en fin de compte bien abstraite si l’on s’en tient à son seul traitement médiatique. Mélissa Vassilakis, une étudiante de Master en Anthropologie, se propose de documenter une partie de l’invisible, de l’ordinaire d’un quotidien de crise qui ne fait les titres de l’actualité que lorsqu’il cesse de suivre son cours : suicides publics, manifestations qui tournent en émeutes, arrestations violentes des immigrés clandestins, etc. Source : Catastrophes
Le “spectraculaire” : Fukushima est-elle une catastrophe ? (Catastrophes)
►http://culturevisuelle.org/catastrophes/2012/02/28/le-spectraculaire-fukushima-est-elle-une-catastrophe
Ce qui s’est produit dans le complexe nucléaire de Fukushima Daiichi (福島第一原子力発電所) le 14 mars 2011 est un événement rare, le deuxième de ce genre après Tchernobyl. Son impact principal ne consiste pas dans sa dimension spectaculaire – l’explosion des réacteurs – mais dans sa part radioactive, invisible et difficilement quantifiable. Cette dimension « spectrale » doit être étudiée avec la plus grande attention car elle relève d’un champ d’expérience situé en deçà de la réalité sensible. (...) Source : Catastrophes
Le “spectraculaire” (Fukushima est-elle une catastrophe ?) | Catastrophes
►http://culturevisuelle.org/catastrophes/2012/02/28/le-spectraculaire-fukushima-est-elle-une-catastrophe
Faisons le point. L’histoire récente nous confronte avec des aléas d’un nouveau genre. Ils ne sont plus spectaculaires mais « spectraculaires ». Ils n’ont plus la forme d’une occurrence violente et brutale, de type sismique, mais sont devenus invisibles et lents, diffus et continuels, non plus meurtriers mais stressants. Leurs impacts ne sont plus clairement quantifiables, leurs destructions ne sont plus à l’échelle sensible et leurs durées ne s’inscrivent plus dans la soudaineté de l’événementiel. Cet ensemble de caractéristiques pose un problème en termes d’estimation de l’impact tant à l’échelle globale (sur la biosphère) qu’à l’échelle locale (sur les individus). Nous ne savons donc pas si nous avons affaire à une catastrophe majeure ou à une pollution environnementale peu significative. Nous demeurons dans l’incertitude. Face au danger que représente Fukushima, il est donc impératif d’être en mesure d’établir l’ordre de grandeur de son impact. À défaut nous pourrions céder à la peur d’un fantôme fabulé, ou succomber à son emprise concrète. Entre ces deux pôles, celui des lubies d’un imaginaire coupé de toute objectivité et celui de l’aveuglement du déterminisme rationnel, il faut nous efforcer d’élaborer une logique médiane – une mésologique – capable de faire exister ce qui pour le moment demeure à l’état de vide technique, analytique et sémantique.