• « Ces images, c’est la réalité du pouvoir depuis la fin du quinquennat Hollande et surtout le régime de Macron.
    Tous les bourgeois macronards et les crétins qui ont voté pour soi-disant « faire barrage », vous êtes des ordures. »

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1636883635734298625/pu/vid/640x360/Ydyj5xDftDTJnnjL.mp4?tag=12

    Un Policier étrangle une manifestante elle dit ne plus pouvoir respirer, multiples arrestation d’une rare violence #Revolution #Police #arrestation

    https://twitter.com/bruno_amable/status/1637032978000822280?cxt=HHwWkIC2tb609LctAAAA

    • Je pige pas bien la logique de dénoncer le vote pour « faire barrage », puisque si on utilise cette expression c’est pour le deuxième tour de la Présidentielle. Et au deuxième tour, si je me souviens bien, l’alternative c’était La Pen, pas Méluche.

      Je vois pas qu’ici on reproche aux gens d’avoir voté contre La Pen, tout de même.

    • #BrunoAmable —>
      Le quinquennat de la matraque
      https://reflets.info/articles/le-quinquennat-de-la-matraque
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1637189801014177792/pu/vid/640x360/RETiRHrHYKPq0Ptm.mp4?tag=12

      Gaz lacrymogène, matraque et garde à vue arbitraire, une méthode de gouvernement

      C’est une véritable plongée dans une dystopie qu’Emmanuel Macron impose aux Français, année après année. La violence physique via un maintien de l’ordre désormais sans limites n’est que l’aboutissement d’une violence psychologique bien plus pernicieuse.

      Il faut se souvenir de l’émission de Mediapart dans laquelle Emmanuel Macron était invité en 2016 pour expliquer son programme. Un vrai ChatGPT avant l’heure. Des tombereaux de bla-bla et au sortir de plusieurs heures d’interview : un vide sidéral. Emmanuel Macron a énormément parlé pour, au final, ne rien dire du tout. Cela aurait dû alerter les observateurs et les électeurs. Le personnage s’est révélé dans cette entrevue. On pouvait entendre là, au pire, un vendeur de snake oil, et au mieux, un startupper pitchant son projet creux devant la BPI.

      A peine élu, je me revois discutant de ses choix de ministres avec un journaliste du Canard Enchaîné. J’étais effaré du niveau et des déclarations de l’époque. « Ils sont tout simplement incompétents, je n’ai jamais vu ça », lance mon interlocuteur qui a une longue expérience en ce domaine. Il n’avait pas tort. Emmanuel Macron s’est entouré d’incompétents durant tout son premier et son second quinquennat. La technique est connue de tous les jupitériens en herbe : cela trahit une volonté de tout contrôler sans que personne ne puisse devenir un potentiel challenger.

      L’homme est un fin connaisseur, il a éjecté François Hollande de la course à l’Elysée avant même qu’elle ne commence. L’enfant-roi, incapable d’entendre la moindre critique, persuadé de tout savoir et de tout faire mieux que les autres va laisser libre cours à ses élucubrations ultra-libérales dignes d’un Ronald Reagan sous stéroïdes. S’en prendre systématiquement aux plus pauvres qui seraient la cause de tous les maux de la société, cela ne va pas passer inaperçu. « Le pognon de dingue », la chasse aux chômeurs qui n’auraient pourtant qu’à « traverser la rue » pour trouver un job, la stigmatisation de « ceux qui ne sont rien »... Cette violence gratuite, cette façon de s’en prendre aux plus vulnérables, comme un enfant harceleur dans la cour de récréation, cela va laisser des traces.

      Le mouvement des Gilets Jaunes va le prendre de court, lui qui pensait que l’on pouvait taper continuellement et sans conséquences sur « ceux qui ne sont rien », avec un mépris de classe sans précédent dans l’histoire politique contemporaine. Tout en assénant horreurs après horreurs, tout en énonçant ineptie après ineptie (surtout sur le plan économique et financier), Emmanuel Macron a le don de se présenter en ange de la démocratie, le contraire de ce qu’il est. Comme une sorte d’inversion du sens permanente. Sur un air de « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Avec en cerise sur le gâteau, un principe assez pervers : reprocher aux autres ce que l’on fait soi-même. Les Français sortent de ces six ans éreintés psychologiquement. Le covid, la crise économique, la violence mentale qui leur est infligée par le pouvoir, c’est tout simplement insupportable. Et lorsqu’ils vont tenter d’exprimer leur naturelle colère après tant de harcèlement, Emmanuel Macron va passer à la violence physique. Et pas une petite violence. Une terrible violence. Il restera dans l’Histoire comme le président le plus violent. Bel héritage.

      La période des Gilets Jaunes a marqué les esprits. Ceux de la majorité qui a eu peur de perdre pied. Mais aussi et surtout ceux des premiers concernés également, qui ont envahi les ronds-points, mené un combat politique inédit, manifesté sans relâche tous les samedis, essuyé le maintien de l’ordre le plus violent, systématique et continu depuis, probablement, octobre 1961. Ce n’est pas un discours de gauchiste ou de black bloc. Entre autres instances internationales, les Nations unies, le Défenseur des droits ou le Conseil de l’Europe ont dénoncé l’usage excessif de la force par les autorités françaises. Mais au delà de l’addition morbide des milliers de blessés, les 353 blessés à la tête, les 30 éborgnés, les mutilés (voir décompte de David Dufresne), la violence a marqué la population dans son ensemble. La graine était semée : contesté, le pouvoir répondra par une fureur inouïe, n’ayant qu’un but, dissuader tout contestataire de descendre dans la rue.

      A l’usage massif des LBD et leur cortège de personnes défigurées (lire notre enquête ici, là et là), l’État va ajouter des tonnes de gaz lacrymogène. Qui viendrait manifester pacifiquement en famille, avec des enfants, avec la certitude en tête que des nuages de lacrymos vont recouvrir les manifs ? « D’un point de vue très personnel, alors que je suis syndicaliste, j’ai presque peur d’aller manifester demain. J’ai peur de qui ? J’ai peur des policiers ! Moi, j’ai peur demain des gaz lacrymogènes, j’ai peur de prendre une grenade de désencerclement ou bien un tir de LBD. Le Syndicat de la magistrature l’a dénoncé déjà depuis plusieurs mois, il y a un constat de violences policières… qui a engendré des atteintes à l’intégrité physique de nombreux manifestants… » , avait estimé la magistrate Sarah Massoud dans un live sur Mediapart

      Et comme si tout cela n’est pas suffisant, le gouvernement a eu une idée fantastique : demander aux forces du désordre de faire du chiffre. Arrêter, mettre en garde à vue... Des personnes, souvent prises au hasard, seront ainsi déférées après 24 heures de garde à vue (10.000 la première année). Des centaines de Gilets Jaunes vont venir encombrer les salles d’audience. Leur crime ? Souvent « la participation à un groupement en vue de commettre des violences » avant même que la moindre violence ait eu lieu. Une garde à vue qui pouvait être signifiée à la descente d’un train arrivant à Paris depuis la province un samedi...

      Ces méthodes indignes d’une démocratie dans laquelle le droit de grève et de manifestation devraient être respectés, étrennées durant Nuit Debout, affinées avec les gilets Jaunes, est remise en route ces derniers jours avec la contestation de la réforme des retraites après le passage en force via le 49.3

      La reporter du Parisien Catherine Gasté indiquait le 18 mars que seules 9 personnes sur 292 interpellés le soir du 49.3 sur la place de la Concorde avaient fait l’objet de poursuites. Les motifs des interpellations ne tenaient pas la route.

      A chaque étape de ce cercle de la violence, vient s’agglutiner un peu plus de rancune, de haine recuite, de désespoir. Il faudrait être aveugle et stupide pour ne pas voir, à la lumière des manifestations spontanées qui s’organisent chaque jour depuis l’usage du 49.3 sur les retraites, que la violence déployée jusqu’ici n’a pas calmé les Français. Au contraire. Jusqu’où veut aller l’exécutif exactement ?

    • « On interpelle en masse, on humilie, on hurle sur la presse

      Tout ça s’est passé à Paris, ce 18 mars 2023. Ce pouvoir ne tient plus que par les nervis casqués de la BRAV, les BAC, et les derniers endormis qui ont vu en Macron un rempart. Réveillez-vous ! »

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1637179632033095682/pu/vid/640x360/9y7VcArZWr-oikPc.mp4?tag=12

      https://twitter.com/alancelin/status/1637386517676007424?cxt=HHwWgIC9oZqXlbktAAAA

  • « Rire du peuple

    Sans complexe. Au pied du sapin. Et envoyer ensuite les sbires pleurer sur tous les plateaux au sujet des méchants grévistes #SNCF »

    https://www.lepoint.fr/politique/49-3-le-drole-de-cadeau-de-noel-des-ministres-a-elisabeth-borne-21-12-2022-2

    🔴⚡️ Des ministres ont offert à Élisabeth Borne un drôle de cadeau de Noël : un maillot bleu de l’équipe de France, floqué couleur or du numéro « 49 » à l’avant et du chiffre « 3 » dans le dos.

    La cheffe du gouvernement, en poste depuis sept mois, s’est vu offrir un drôle de cadeau de Noël. Coupe du monde de football oblige, son équipe lui a remis le maillot bleu de l’équipe de France, floqué couleur or du numéro « 49 » à l’avant et du chiffre « 3 » dans le dos. Un clin d’œil évidemment à l’article 49-3, arme constitutionnelle qu’Élisabeth Borne a déclenchée à dix reprises depuis septembre à l’Assemblée pour faire passer les textes sans vote, faute de majorité suffisante. « Un cadeau collectif, sur une idée originale du secrétaire d’État Hervé Berville », confie un ministre.

    Photos interdites

    La Première ministre, qui ne manque pas d’humour, a aussitôt enfilé ce maillot spécial, sous l’œil des ministres, passant d’une salle à l’autre de Matignon. Beaucoup d’invités ont aussitôt dégainé leur téléphone pour immortaliser l’instant. Tout ce beau monde se tordait de rire jusqu’à ce que la communicante d’Élisabeth Borne intervienne et demande à l’assemblée d’arrêter de prendre des photos.

    https://twitter.com/alancelin/status/1605631500593991681?cxt=HHwWgsCokfjVrMgsAAAA

  • « Pour en finir avec le petit-bourgeois en chacun de nous » par Alain Accardo
    https://qg.media/2022/11/08/pour-en-finir-avec-le-petit-bourgeois-en-chacun-de-nous-par-alain-accardo

    Après plus d’un demi-siècle d’américanisation néolibérale, que reste-t-il de la culture populaire ou d’un authentique désir de révolution en France ? Nos désirs intimes sont modelés par les « winners » que nous prétendons mépriser, et « changer la vie » est devenu un idéal pour coachs. Nos corps et nos âmes défaits ne sont plus que le champ de bataille de vainqueurs que nous adorons en secret, quelles que soient les opinions que nous brandissons sottement. Le sociologue Alain Accardo livre une nouvelle fois sur QG un texte d’une lucidité implacable.

    « Ou la dégringolade d’un pays dont la culture populaire et politique a été détruite. »
    https://twitter.com/alancelin/status/1590023016356130816?cxt=HHwWgMDRqcrg8pAsAAAA

    • En matière d’utopie sociale, ce qui, en toute rigueur, semble constituer un obstacle insurmontable, de nos jours encore, à un projet révolutionnaire radical, c’est le renforcement continu et réciproque, des effets matériels, psychologiques et moraux des structures de domination, surtout des plus incorporées, et donc en l’occurrence l’emprise du mode de vie capitaliste dominant, auquel les classes moyennes et populaires, à chaque génération davantage, ne rêvent plus que de s’intégrer. Ce mode de vie est désormais, bien que les classes dominées n’aient pas toutes, loin s’en faut, les revenus pour en assumer le coût, leur mode de vie fantasmé, le plus ardemment souhaité et préféré à tout autre. Une fois installée historiquement, la domination d’une classe ne peut que s’accomplir jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à un réaménagement des rapports sociaux qualitativement différent et impossible à imaginer exactement, parce que c’est le résultat imprévisible de toute la dialectique des luttes. Le fin du fin est atteint lorsque le principe même de la domination des uns par les autres est assumé comme allant de soi par les dominés eux-mêmes.

      […]

      Aujourd’hui encore, en plein 21e siècle, le sens commun reste, en matière de compréhension des actions et des comportements, en dépit des avancées considérables de toutes les disciplines psychologiques, très influencé par l’héritage post-cartésien du Rationalisme des Lumières, un ensemble de réflexions d’inspiration intellectualiste et spiritualiste, dont les deux principaux mantras peuvent s’entendre encore couramment : « Quand on veut, on peut » et « Il suffit de bien juger pour bien faire », en vertu de quoi on peut penser que tout, dans l’existence d’un individu est affaire de volonté et d’intelligence.

      […]

      Le mode de vie d’une population doit être entendu non pas seulement, de façon étroite, comme un mode de production économique. Celui-ci n’en est que le support structurel objectif, dans sa matérialité si l’on peut dire. Dans sa réalité vécue concrètement, le mode de production se transforme, et même se transfigure, en développant des dimensions subjectives individuelles et collectives, qui constituent la seule vraie réalité vécue, celle du mode de vie quotidien, auquel les gens sont attachés ou auquel ils aspirent, de sorte qu’on ne saurait réduire le mode de vie réel ou fantasmé des agents à leur seule position objective dans le procès de production. L’auto-entrepreneur qui se sent déjà « un petit patron dans sa tête » aura du mal à s’imaginer qu’il a les mêmes intérêts qu’un petit salarié smicard, même si dans les faits il ne peut guère se payer davantage et rien ne sera plus facile que de dresser un salarié du secteur privé contre son homologue du secteur public, en montant en épingle telle ou telle petite différence. La division des dominés est un effet hégémonique nécessaire tout autant que leur accoutumance à l’idée de la « supériorité » ou du « mérite », des dominants, ou l’existence d’un marché du simili permettant de se procurer à moindres frais des propriétés donnant l’illusion qu’on appartient à une fraction dominante. Ce phénomène d’allodoxie (ou fausse reconnaissance) est aussi un effet de l’hégémonie de la classe dominante. Et qui peut se flatter de ne jamais y tomber, en aucun domaine ? La captation de la majorité du corps enseignant et des cadres par la social-démocratie a été, dans l’histoire de notre République, une remarquable illustration de cette propension caractéristique des dominés à prendre pour du champagne révolutionnaire un simple pétillant réformiste.

      […]

      En disant cela je ne veux pas dire que toutes les oppositions se valent et que tous les contestataires sont à mettre dans le même sac, mais je veux seulement souligner la nécessité pour une force de contestation, tout particulièrement si elle est porteuse d’un projet de rupture avec l’ordre établi, de dire le plus précisément possible, si elle en est capable, d’où elle émane et ce qu’elle vise exactement, sous peine que d’autres n’expriment ses intentions en les travestissant. Les mobilisations de masse, même si pour des raisons circonstancielles, elles sont réprimées violemment par le Pouvoir, sont vouées à rester ambivalentes et confuses dans les luttes sociales si elles ne font qu’exprimer ponctuellement des mouvements d’humeur, du « mécontentement », de « la colère », de l’« indignation » et autres sentiments nécessaires mais insuffisants, dans la mesure où ils ne servent jamais que des fins impressionnistes et particulières.

      […]

      Cette cause fondamentale, c’est la quasi-incapacité de la masse des salariés d’aujourd’hui à se mobiliser pour autre chose que l’amélioration de leur position dans un système économique, politique et social qu’ils persistent à croire capable, même au prix de désagréments indéniables (qui entretiennent leur colère et leurs velléités par moments de « casser la baraque »), de leur apporter une intense et durable satisfaction de leurs aspirations « démocratiques » et « républicaines » au mieux-être matériel, à la considération sociale et à la distinction culturelle pour eux-mêmes et pour leurs enfants, et de leur permettre de vivre comme des Américains… c’est-à-dire comme des dominants de la planète tout entière. Ressembler à ceux qu’on tient pour les meilleurs en tout, ce n’est pas rien, assurément, c’est même un capital.

  • « La Cour de cassation offre un beau cadeau de bienvenue à Emmanuel Macron pour son second mandat. L’une des toutes premières mesures de son premier quinquennat avait été de répondre à une vieille lubie du patronat : la « peur de l’embauche »

    https://www.alternatives-economiques.fr/licenciement-abusif-cour-de-cassation-conforte-bareme-macron/00103317

    La plus haute juridiction française a confirmé ce mercredi le barème d’indemnisation instauré par les ordonnances travail de 2017. Un revers cuisant pour les salariés injustement licenciés ayant une faible ancienneté.

    Il a un peu plié mais n’a pas rompu. Bien au contraire. Le sort du barème des indemnités prud’homales introduit par les ordonnances Macron il y a près de cinq ans vient d’être scellé par la Cour de cassation. Dans un arrêt très attendu qui clôt un long épisode judiciaire tout autant que politique, les magistrats de la Chambre ont, ce mercredi, confirmé en tout point la validité du dispositif qui fixe, en fonction de l’ancienneté du salarié et de la taille de l’entreprise, un plancher mais surtout un montant maximum de dommages et intérêts en cas de licenciement abusif.

    « Nelson, licencié ABUSIVEMENT par Free. Avant la #LoiTravail 10.800€ d’indemnités. Après la loi : 1800€. Interrogée pour la 1ère fois sur ce nouveau barème la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, s’était embourbée face aux questions d’Elise Lucet. »

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/932509639656296448/pu/vid/1280x720/iTu0Rso5zkg5Kxp8.mp4

    https://twitter.com/Brevesdepresse/status/932511762418733056

    🚨 Licenciements abusifs : la Cour de cassation valide le barème Macron entré en vigueur en 2017. Une ordonnance dont tout avocat, même de droite, vous expliquera qu’elle a détruit le Code du travail.
    Nous, licenciés sous Macron, posons la question : où est la justice dans ce pays ?

    https://twitter.com/alancelin/status/1524456221998202881?cxt=HHwWgoCyvey2-qcqAAAA

    Vous savez maintenant que la seule chose qui vous protège de la budgétisation des licenciements abusifs c’est d’enlever le pouvoir à cette droite macroniste qui va poursuivre sans complexe sa casse de la protection sociale si on la laisse faire. #nupes

    https://twitter.com/achabus/status/1524494451443478534?cxt=HHwWjMC9hYzoi6gqAAAA