En raison de la trêve hivernale, l’expulsion de nombreux zadistes serait illégale

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  • #Notre-Dame-des-Landes : le rapporteur public préconise l’annulation des autorisations de travaux
    http://www.francetvinfo.fr/politique/notre-dame-des-landes/notre-dame-des-landes-le-rapporteur-public-preconise-l-annulation-des-a

    Enième rebondissement dans le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Le rapporteur public de la cour administrative d’appel de Nantes, va demander l’annulation d’arrêtés préfectoraux autorisant les travaux, lors de l’audience prévue lundi 7 novembre. Un élément important, car son avis est généralement suivi.

    La magistrate va proposer d’annuler quatre arrêtés pris par le préfet de Loire-Atlantique en décembre 2013. Le sens des conclusions du rapporteur public, communiqué aux parties, vise notamment à annuler les arrêtés dits « loi sur l’eau » et « espèces protégées », pour incompatibilité ou non respect d’articles du Code de l’environnement, indique notamment Benoît Hartmann, directeur de France Nature Environnement.

    #justice_administrative

    • Toujours dans le domaine du droit, ajoutons que les zadistes seraient certainement non-expulsables en raison de la #trêve_hivernale.

      https://reporterre.net/En-raison-de-la-treve-hivernale-l-expulsion-de-nombreux-zadistes-serait

      Le temps était aux douceurs d’un automne indien, ce jeudi matin 3 novembre, et le soleil était bienveillant devant le tribunal de Nantes : un petit groupe de zadistes y a détaillé avec leur avocat et le porte-parole national de l’association Droit au logement ! (DAL !) leur caractère non expulsable avant la fin de la trêve d’hiver, le 31 mars prochain. La veille, un communiqué commun du DAL !, du Syndicat des avocats de France et du Syndicat de la magistrature avait enfoncé le clou. […] Tout tient dans le repli des différents jugements prononcés pour expulser les habitants de la Zad, qu’ils et elles résident dans des maisons en dur, préexistantes à leur arrivée, ou dans des cabanes ou des nouvelles constructions. Pour au moins 14 de ces jugements, les magistrats n’ont rien précisé quant à la trêve hivernale, du 1er novembre au 31 mars. Normalement, en rédigeant le jugement, il leur aurait fallu spécifier expressément que le bénéfice de la trêve hivernale était retiré aux personnes déclarées comme habitant ces lieux occupés. Mais, en l’absence de cette mention, la trêve d’hiver est légalement due aux zadistes. Si le gouvernement respecte ces éléments de droit, la Zad, en tant qu’entité et périmètre, n’est donc pas expulsable en entier avant la fin du mois de mars.