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  • 🛑 Pesticides : un « Atlas » mondial expose le désastre...

    Un Atlas mondial, publié le 16 mai, livre une série de données sur ces produits toxiques. Les femmes sont des victimes insoupçonnées de l’utilisation des pesticides dans le monde.

    Ils sont partout et invisibles. Dans l’eau, l’air et les sols. Les effets néfastes des pesticides sur le vivant et notre santé sont connus, mais l’Atlas des pesticides sorti mardi 16 mai en France arrive pourtant à nous surprendre. Publié par la Fondation allemande Heinrich Böll et La Fabrique écologique, en collaboration avec le collectif d’ONG écologistes Nourrir et l’association Générations futures, il rassemble en textes et graphiques une série de données sur les pesticides au niveau mondial. Il s’appuie pour cela sur de nombreuses études scientifiques (...)

    🛑 ☠️ ☠️ #écologie #agriculture #agricultureintensive #productivisme #capitalisme #pesticides #Danger #santé #planète #biodiversité #environnement #produitschimiques...

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  • Dans ce centre autogéré, on soigne maladies et inégalités
    https://reporterre.net/Dans-ce-centre-autogere-on-soigne-maladies-et-inegalites

    « La santé communautaire est une démarche qui essaie de ne pas être verticale, explique Virginie, qui profite d’une pause pour rejoindre la conversation. On permet à la personne d’acquérir suffisamment d’infos pour qu’elle puisse construire son parcours de soin avec nous. En tant que professionnelles, on peut avoir des idées de ce qui peut être utile mais c’est la personne concernée qui sait ce dont elle a besoin », poursuit cette médecin généraliste, qui travaille à la Case depuis douze ans.

    Favoriser l’auto-organisation des usagères et des usagers, c’est justement le rôle de Fatima, qui a travaillé à l’accueil de la Case avant de devenir médiatrice de santé. Elle passe une bonne partie de son temps dans la salle s’attente. « Si je vois que plusieurs personnes ont les mêmes problématiques, je crée un atelier spécifique », explique-t-elle avec enthousiasme. Elle leur fait alors passer une porte qui ouvre sur une charmante cour intérieure aux enduits ocres faits maison. Au fond, la salle d’activité collective. Sur les murs on trouve trace des différents ateliers : groupe sur la procréation médicalement assistée (PMA), collectif des Chibanis (vieux travailleurs maghrébins), pathologies chroniques ou encore addictions pour les personnes LGBTQI+ [2].

    #soin #santé #médecine

  • Timothée Parrique : « La décroissance est incompatible avec le capitalisme »
    https://reporterre.net/Timothee-Parrique-La-decroissance-est-incompatible-avec-le-capitalisme

    « Vouloir la sobriété tout en maintenant l’activité économique, c’est l’équivalent de vouloir freiner tout en maintenant le pied sur l’accélérateur. Cette croyance que l’on pourrait produire plus et polluer moins est une fake news. »

    • Ce qui est compatible avec le capitalisme, c’est la sous-production, des pénuries chroniques pour la majorité de la population mondiale, la misère généralisée, des besoins vitaux à peine satisfaits, et une production aberrante de biens luxueux et inutiles pour une minorité de possédants parasites. Ce qui est compatible avec les rapports sociaux capitalistes, c’est d’un côté cet océan de pauvreté et cette part croissante de l’humanité non-solvable, et de l’autre un cloaque de richesses toxiques.

      Dire que le capitalisme produit trop est une fake news. ce système irrationnel produit en revanche des profits pour une minorité de prédateurs qui pourrissent les corps et les esprits de l’humanité et qui pourrissent son environnement

      C’est juste de dire que "la décroissance est incompatible avec le capitalisme", mais il est faut de faire de la décroissance l’enjeu principale de notre monde. Débarrassée du capitalisme, donc débarrassée de la loi du capital & de la propriété des moyens de production, la société produira plus et mieux – rationnellement. Plus en quantité (c’est nécessaire pour satisfaire les besoins de 10 milliards d’êtres humains), et en polluant enfin aussi peu que possible (car les producteurs auront enfin loisirs d’appliquer les solutions qui s’imposent).

      En attendant, la décroissance ne sera jamais un autre nom possible pour « sortie du capitalisme ».

    • Ce n’est qu’à partir de là que l’humanité, débarrassée de ses parasites, pourra commencer à se poser consciemment le problème de la production et de la consommation. Décider ce qui devra croître et décroître. Apprendre, comme disait Marx encore, à « administrer [la terre] en bons pères de famille, afin de transmettre aux générations futures un bien amélioré ». Car ce n’est qu’alors qu’elle aura et le pouvoir, et les moyens culturels de le faire consciemment. La règle qui régira la société socialiste sera, en matière de production : « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. » Les besoins seront définis démocratiquement, cette définition donnera naissance à des plans de production, et cette planification permettra une production maîtrisée qui mettra fin pour toujours au gâchis et au gaspillage du capitalisme. Qu’est-ce qui croîtra et qu’est-ce qui décroîtra, dans cette société ? Il est évidemment difficile de le dire aujourd’hui au-delà du fait qu’une humanité consciente apprendra certainement à se limiter si cela est nécessaire, regardera avec mépris les avions privés et les yacht géants des milliardaires d’hier...

      On peut cependant déjà avoir quelques idées : dès que l’homme sera débarrassé des oppositions de classe, dès qu’il n’y aura plus un seul exploiteur à menacer et à vaincre, la première production qui disparaîtra sera naturellement celle des armes.

      Dès que l’économie sera rationnalisée et planifiée, de formidables économies de papier - et donc de bois ! - seront faites grâce à la disparition progressive d’abord des milliards de prospectus et d’affiches publicitaires, puis tout simplement des billets de banque et des chèques. Et ce ne sont que quelques exemples - mais nous sommes convaincus que l’humanité fera preuve, en la matière, de beaucoup d’imagination.

      Oui, dans une telle société, l’homme aura pour la première fois la possibilité d’avoir la maîtrise totale sur la nature et sur ses destinées. Et tant pis pour ceux qui pensent que c’est vouloir prendre la place de dieu : nous ne croyons pas en dieu.

      L’homme soumettra la nature à sa volonté, mais cela ne veut pas dire qu’il la négligera - car il aura alors pleinement conscience qu’il a besoin de la protéger, parce qu’il en est partie intégrante. Trotsky écrivait à ce sujet en 1925 : « Les idéalistes nigauds peuvent dire que tout cela finira par manquer d’agrément... c’est pourquoi ce sont des nigauds. Pensent-ils que tout le globe terrestre sera tiré au cordeau, que les forêts seront transformées en parcs et en jardins ? Il restera des fourrés et des forêts, des faisans et des tigres, là où l’homme leur dira de rester. » Et il poursuit : « Le mode de vie communiste ne croîtra pas aveuglément, à la façon des récifs de corail dans la mer. Il sera édifié consciemment. Il sera contrôlé par la pensée critique. Il sera dirigé et rectifié. L’homme, qui saura déplacer les rivières et les montagnes, qui apprendra à construire des palais du peuple (...) au fond de l’Atlantique, donnera à son existence la richesse, la couleur, la tension dramatique, le dynamisme le plus élevé. »

      Oui, camarades, nous avons confiance dans cet avenir-là pour l’humanité. Nous sommes tous témoins de l’extraordinaire accélération du progrès scientifique et technique, du fait que si l’homme a mis des centaines de milliers d’années pour inventer le feu et la pierre taillée, il ne lui a fallu que deux siècles à peine pour passer de la machine à vapeur au génie génétique et aux nanotechnologies. Il est certain qu’utilisé par le capitalisme, ce progrès peut engendrer le pire. Mais utilisé par une humanité consciente, il peut tout simplement permettre de changer la face de l’humanité. Aux décroissants qui ne proposent à l’humanité que de revenir à la société préindustrielle et de renoncer aux fruits du progrès, nous répondons avec Trotsky : « L’inconnaissable n’existe pas pour la science. Nous comprendrons tout ! Nous apprendrons tout ! Nous reconstruirons tout ! »

      Ces perspectives semblent peut-être bien éloignées de la situation que nous vivons en ce moment. Il faudra pourtant continuer de les défendre contre vents et marées, parce qu’elles seules sont à la hauteur de l’humanité et de tout ce qu’elle a été capable de réaliser de meilleur tout au long de son histoire.

      https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/la-decroissance-une-doctrine-qui-8991#lo-sommaire-5.20

  • ★ En Normandie, une communauté anarchiste repense la vie avec les animaux... - Reporterre

    En Normandie, « Le Mallouestan » associe vie en communauté et antispécisme. Les résidents de ce lieu prennent soin d’animaux d’élevage sauvés de l’abattoir, en prônant un autre rapport à ces êtres vivants (...)

    #écologie #anarchisme #communauté #décroissance #antispécisme #véganisme #émancipation #Normandie

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  • 🛑 L’étonnant laxisme de l’État face à la colère des agro-industriels...

    L’État réprime fortement les manifestants écologistes, mais ne touche pas aux mobilisations d’agriculteurs productivistes. La preuve en trois exemples (...)

    #capitalisme #productivisme #agro_industrie
    #écologie #répression #anticapitalisme

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  • 🛑 Sainte-Soline : la grenade GM2L, l’arme de guerre qui déchire les corps...

    La grenade GM2L était censée être moins dangereuse que ses prédécesseures. Son usage intensif à Sainte-Soline contre des manifestants prouve l’inverse et révèle le cynisme des autorités.
    Après la répression massive de la manifestation à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) contre les mégabassines, la polémique enfle sur les armes des forces de police. Les grenades tirées au cours de la journée du 25 mars ont gravement mutilé des dizaines de personnes. Les organisateurs estiment à 200 le nombre total de blessés. Au-delà de Serge, cet homme de 32 ans toujours dans le coma, touché par une grenade lacrymogène, les GM2L ont causé bien d’autres mutilations.
    Huit ans après la mort de Rémi Fraisse à Sivens par la grenade d’un gendarme, et malgré l’interdiction de certains types de projectiles, l’histoire se répète. Sans que les autorités ne se remettent en cause.

    💧💦☀️ 🌳🌍 #écologie #environnement #eau #SainteSoline #mégabassine #inondation #sécheresse #climat #déforestation #pollution #productivisme #consumérisme #croissancisme #dérèglementclimatique #canicule... #ViolencesPolicières
    #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

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  • 🛑 Passages à tabac, intimidations... Les écologistes pris pour cible

    De nombreux écologistes – militants, écologistes, élus... – sont attaqués ces derniers mois. Une flambée de violences attisée par l’État.
    C’est un sinistre feuilleton. Depuis quelques mois, les agressions contre les défenseurs de l’environnement se multiplient. Il y a les violences perpétrées par l’État, comme celles vécues par les militants antibassines à Sainte-Soline le week-end du 23 mars. Mais pas uniquement. Des pêcheurs, des agriculteurs, des chasseurs... attaquent ou intimident militants, élus ou journalistes écologistes (...)

    #écologie #violences #intimidations...

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  • Sainte-Soline : les autorités pistent les manifestants grâce à un produit invisible
    Reporterre | Par Marie Astier 5 avril 2023
    https://reporterre.net/Sainte-Soline-les-autorites-pistent-les-manifestants-grace-a-un-produit-

    Après la manifestation de Sainte-Soline, pour la première fois, deux personnes ont été interpellées sur la base de « produits de marquage codé », invisibles à l’œil nu et persistants sur la peau et les vêtements.

    Une toute petite tache sur la main, révélée par une lampe à UV. C’est ce qui a poussé la gendarmerie à mettre deux personnes dont un journaliste en garde à vue, dimanche 26 mars. Ils étaient présents à la manifestation de la veille, le samedi, contre les mégabassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) (...)

    #UV #PMC = produit de marquage codé
    #mégabassines #méga-bassines
    #Sainte_Soline #Soulèvements_de_la_Terre #No_Bassaran

  • 🛑 Sainte-Soline : les autorités pistent les manifestants grâce à un produit invisible... - Reporterre

    Après la manifestation de Sainte-Soline, pour la première fois, deux personnes ont été interpellées sur la base de « produits de marquage codé », invisibles à l’œil nu et persistants sur la peau et les vêtements (...)

    #SainteSoline #ViolencesPolicières...

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  • Paris 2024 : infiltrez les J.O. avant le 3 Mai 2023 Alexandre-Reza Kokabi

    Les Jeux olympiques de Paris sont en quête de milliers de bénévoles. Dénonçant du « travail dissimulé » et le saccage de la biodiversité, de nombreux opposants sont prêts à s’engager pour semer la pagaille.

    Ils veulent hacker les Jeux olympiques de Paris. Comment ? En se fondant parmi les bénévoles et en semant la pagaille dans la grande compétition sportive prévue en 2024. « J’espère de tout cœur être retenue... pour mieux gâcher la fête de l’intérieur ! » dit à Reporterre Amel , 27 ans et étudiante en Seine-Saint-Denis. Comme cette membre du collectif Saccage 2024, en résistance aux Jeux olympiques de Paris, de nombreux activistes vont tenter d’intégrer l’équipe de volontaires.


    La brèche s’est ouverte le 22 mars. Ce jour-là, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) a lancé sa « campagne de recrutement ». Il cherche à attirer une armée de 45 000 bénévoles, qui deviendront les petites mains des J.O. de Paris en 2024 : celles qui accueilleront les spectateurs depuis les gares et les aéroports jusqu’aux différents sites de la compétition, celles qui transporteront des délégations au volant d’un minibus, ou encore celles qui disposeront les starting-blocks avant les courses d’athlétisme. « Les missions sont variées, il y en a pour tous les goûts », dit à Reporterre Alexandre Morenon-Condé, directeur aux opérations Relations humaines (RH) de Paris 2024. Sauf que celles-ci ne seront pas payées.

    Cette campagne a fait bondir le collectif Saccage 2024, qui a lancé une « contre-campagne de recrutement de bénévoles ». Fin mars, Amel, Camille et Alain ont donc pris « une quarante de minutes » pour répondre à toutes les questions du formulaire d’inscription, comme tous les autres candidats. Les inscriptions peuvent être envoyées jusqu’au 3 mai, et seront examinées durant l’été. Les volontaires apprendront à l’automne s’ils ont été sélectionnés.

    Faire grève, travailler trop lentement...
    Leur objectif : « Mettre du sucre dans le réservoir des J.O. », dit Camille à Reporterre. « Nous pourrions ne pas venir, venir et déployer des banderoles, nous mettre en grève en demandant d’être rémunérés, former un collectif et attaquer les Jeux olympiques aux prud’hommes... », dit le jeune homme de 25 ans, qui habite en Seine-Saint-Denis.

    Autre possibilité : « Faire une grève du zèle et bloquer les Jeux olympiques en travaillant trop lentement, ou pas correctement », propose Amel, qui n’a pas encore décidé ce qu’elle ferait. « Le coût d’engagement est faible, la charte du volontariat précise bien qu’on peut renoncer à son rôle jusqu’au dernier moment », poursuit-elle. « C’est une campagne accessible à tout le monde, à peu de frais », résume Camille.

    Alain, activiste écolo de 34 ans, privilégie un autre mode d’action. « Une fois devenu bénévole, je compte dénoncer le modèle des Jeux olympiques de l’intérieur, auprès de toutes les personnes que je rencontrerai », explique cet ancien judoka, « dégoûté » de l’olympisme depuis la destruction de plusieurs favelas de Rio, lors de la compétition de 2016, qui avait entraîné l’expulsion de centaines de familles pauvres. Il rêve d’accompagner des officiels et des sportifs « pour les mettre au courant ».

    Du « travail dissimulé »
    Ces militants dénoncent avant tout ce qu’ils qualifient de « travail dissimulé ». Durant la compétition, les volontaires travailleront parfois entre 8 et 10 heures par jour, 6 jours sur 7. Le tout sans salaire et sans prise en charge de leurs frais de transport ou d’hébergement pour celles et ceux qui viendront de loin. « Nous serons à disposition du Cojop, nous aurons des fiches de poste, des missions, des supérieurs hiérarchiques et sans nous, les Jeux ne pourront pas fonctionner », dit Camille. Pour ce jeune syndicaliste, « la présomption de salariat est totale » et « c’est d’autant plus révoltant dans un département comme la Seine-Saint-Denis, où les perspectives d’emploi manquent cruellement ».

    Pour la sociologue Dan Ferrand-Bechmann, autrice du livre Le bénévolat : au bénévole inconnu ! (Dalloz, 2014), « le bénévolat n’est pas un problème en soi. Si vous avez choisi librement d’être volontaire pour être ramasseur de balles aux épreuves de tennis, vous pouvez y trouver votre compte [approcher les sportifs, assister aux épreuves, etc.]. C’est quelque part rémunéré symboliquement. Peut-on alors parler de travail dissimulé ? Je ne le pense pas. En tout cas, les frontières juridiques de ce statut sont trop floues pour pouvoir l’affirmer ».

    « Si on annulait les J.O., on ferait du bien à la planète ! »

    C’est aussi ce que met en avant Alexandre Morenon-Condé, de Paris 2024. « Personne n’est forcé à s’inscrire, et c’est l’opportunité unique de vivre de l’intérieur les premiers Jeux d’été organisés en France depuis un siècle, d’incarner les valeurs de Paris 2024 aux yeux du monde entier, dit-il à Reporterre, avant de préciser qu’il a lui-même été bénévole lors des Jeux olympiques d’Athènes, en 2004. Ça a changé ma vie, ma trajectoire professionnelle et j’y ai noué des amitiés durables. »

    Pour autant, selon Dan Ferrand-Bechmann, « dans le cadre des Jeux olympiques les bénévoles pourraient être payés », car « le Cojo en a les moyens ». « Je suis persuadée que la moitié des postes qui seront occupés par des bénévoles pourraient être rétribués et permettre à des jeunes — et des moins jeunes — d’accéder à l’emploi, dont ils ont terriblement besoin. » « Le recours massif au bénévolat est indécent pour une si grande compétition sportive, qui génère des milliards de profits », s’indigne d’ailleurs Alain. Le budget du Cojop s’élève à 4,4 milliards, et celui des Jeux de Paris dépasse les 8 milliards. « Paris 2024 offre déjà plein d’opportunités : on estime déjà à 150 000 le nombre d’emplois directement liés aux Jeux, entre la construction, le tourisme et l’organisation », soutient de son côté Alexandre Morenon-Condé, de Paris 2024.

    Saint Denis aussi dit Non à la loi olympique 2 ! Caméras hors de nos vie. La loi arrive à l’assemblée aujourd’hui ! @laquadrature#directan#nonaujop2024 pic.twitter.com/ISxCIpQXBn

    Au-delà des accusations de travail dissimulé, « les raisons d’agir ne manquent pas », soupire Camille. Avec les Jeux olympiques, la vidéosurveillance algorithmique fait son entrée dans le droit français, rappelle-t-il. Pour Amel, en Seine-Saint-Denis, la compétition « est un accélérateur de projets de destruction, de pollution, d’expulsion et de spéculation ».

    Une partie des jardins ouvriers d’Aubervilliers ont été rasés pour construire une piscine d’entraînement et un solarium. Un échangeur routier est en cours de construction juste à côté du groupe scolaire Pleyel Anatole France, à Saint-Denis, pour desservir plus rapidement le futur « Village des athlètes ». Des travailleurs sans-papiers sont exploités sur les chantiers et les places en hôtels sociaux se réduisent, remarque aussi Camille. « Bref, si on annulait les Jeux olympiques, on ferait du bien à la planète ! », conclut Alain.

    Source (titre modifié) : https://reporterre.net/Paris-2024-des-activistes-ecolos-veulent-infiltrer-les-J-O

    #jo #jeux_olympiques #activisme #écologie #bénévolat #travail_dissimulé #résistance

  • Violences en manifs : « L’État donne carte blanche à la police »
    https://reporterre.net/Violences-en-manifs-L-Etat-donne-carte-blanche-a-la-police

    Les armes non létales utilisées par la police expliquent la hausse des violences dans les manifestations, selon l’économiste Paul Rocher.

    L’appareil policier voit le jour au moment où s’établit une concentration ouvrière dans les usines et apparaissent les premières revendications ouvrières. Il est indissociable du capitalisme et vise à faire taire les perdants de ce système.

  • Médecin à #Sainte-Soline, je témoigne de la #répression

    Alors que le pronostic vital d’un opposant aux #mégabassines de Sainte-Soline est toujours engagé, une médecin urgentiste lui ayant porté secours témoigne. Elle pointe la #responsabilité de la #préfecture pour le retard de sa #prise_en_charge par les #urgences.

    Le week-end de mobilisation contre les mégabassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) a été marqué par de nombreuses violences policières et des #blessures très graves, avec une personne encore entre la vie et la mort.

    En attendant de plus amples informations, Reporterre publie d’ores et déjà le témoignage d’Agathe, médecin urgentiste présente à la manifestation, qui a suivi et s’est occupée de cette personne toujours dans le coma et au pronostic vital engagé. Elle pointe la gravité des faits et la responsabilité de la préfecture pour le retard de sa prise en charge par les urgences.

    • La marche de printemps

    Départ du camp vers 11 h. Trois cortèges marchent à travers champs. Le premier cortège nous annonce qu’il n’y a aucun barrage des forces de l’ordre sur le parcours. Ils gardent la bassine. Un vulgaire trou recouvert de béton. Ils la gardent comme une forteresse. Ils auraient même creusé une tranchée de huit mètres de profondeur et un talus de plusieurs mètres de hauteur sur tout le tour de la bassine pour la rendre inaccessible. Les douves du château-fort. Le cortège au sein duquel je me trouve est joyeux, les manifestants marchent dans la boue, un champ de colza, premières fleurs du printemps.

    • Arrivée à proximité de la mégabassine

    Les cortèges se retrouvent. Ils fusionnent. Une marée humaine. La victoire d’être si nombreux. 20 000, 25 000, 30 000 personnes, impossible d’estimer. On aperçoit les #forces_de_l’ordre soigneusement disposées autour du bassin, enceinte de camions de gardes mobiles, plusieurs blindés. Une colonne de #quads avec un binôme de #gardes_mobiles dessus. Certains auraient vu la cavalerie. Personne n’est inquiet à cet instant. Que peuvent-ils faire contre cette foule hétéroclite et déterminée ?

    Un instant je me demande pourquoi les forces de l’ordre sont là. Ils ont creusé une tranchée de huit mètres de profondeur et un énorme talus. La bassine nous est inaccessible. Je me demande pourquoi la présence de toute cette artillerie est nécessaire. Qu’aurions-nous fait en leur absence ? J’en discute avec un·e ami·e, on se dit qu’ils font de la lutte contre les mégabassines un symbole de l’autorité de l’État.

    • Premiers gaz

    Je suis venue manifester avec une bande d’ami·es, je marche avec une copine. Dans mon sac à dos des compresses, du désinfectant, des antalgiques, des bandes, des pommades anti-inflammatoires, quelques kits de sutures si nécessaires pour l’après. Nos expériences de manifestations des dernières années nous ont appris qu’il fallait s’équiper en matériel de secourisme. Je ne me suis pas identifiée comme « medic » officiel. Mais il me semble évident d’avoir un minimum de matériel, au moins pour les copin·es.

    Les cortèges se rejoignent à proximité de la bassine. Le cortège à notre droite est déjà noyé par les #gaz alors que nous sommes encore à plusieurs centaines de mètres. Ils remontent vers nous, alors que nous continuons à avancer, heureux de se retrouver après ces nombreux kilomètres parcourus à travers champ.

    Les manifestants s’approchent des gardes mobiles avec leurs banderoles. On avance ensemble. Nous apercevons les visages familiers de quelques vieilles amitiés. À peine le temps de se retourner. Il pleut des #grenades_lacrymogènes, et d’autres, assourdissantes ou désencerclantes. Nous reculons. Je vois une femme faire demi-tour et repartir en arrière. Énorme détonation entre ses jambes. Elle boite. Nous reculons pour l’accompagner, la soutenir. Ça commence fort. On constate les blessures, un bel hématome sur la cuisse, un peu de gel anti-inflammatoire, deux gorgées d’eau. On se retourne, les manifestants crient « medic » de tous les côtés. On vient à peine d’arriver.

    C’est un homme jeune avec une plaie délabrante de la main. Grenade de désencerclement. Je nettoie, une compresse, une bande, un antalgique. « Tu devras refaire le point sur la base medic arrière, être sûr qu’il n’y ait pas de corps étrangers. » D’autres « #medic » s’affairent. On continue. On entend dire que quelqu’un serait inconscient au sol à proximité d’une banderole devant. On cherche cette personne. Impossible de la trouver. Un ami nous arrête, il s’est pris un #Flash-Ball à l’arrière de la tête. On s’assoit pour l’examiner derrière une haie. On remonte sur un chemin en terre.

    • Le chemin des blessés

    Le niveau d’intensité a été maximal d’emblée. Pas de demi-mesure. Tous ces blessés qui reculent. Allongé dans un champ. Assis dans un fossé. La haine monte contre les forces de l’ordre. Que font-ils, que défendent-ils, quelques mètres cubes de béton valent-ils tous ces corps mutilés ?

    Quelqu’un nous attrape par le bras. Un infirmier avec lequel j’ai discuté un peu plus tôt dans la journée. Il nous emmène à proximité d’un homme allongé à côté d’un fossé. « Fracture ouverte de fémur », me dit-il. Un pansement est déjà installé, je ne vois pas la plaie. Je vois un hématome de cuisse volumineux. Il n’y a pas d’extériorisation de sang. Je sens son pouls. Il est conscient. La première chose à faire : le mettre en sécurité. Un antalgique. À huit personnes, on le déplace plus loin. Quelqu’un prend des constantes. La fréquence cardiaque est normale. Je suis rassurée, il n’est pas en train de se vider de son sang. Pour une fracture ouverte de fémur, le risque hémorragique est majeur. Je demande à ce que quelqu’un appelle le Samu pour une évacuation.

    Derrière nous, un deuxième blessé est transporté par des manifestants. Une plaie délabrante de la fesse gauche. La plaie n’est pas hémorragique. Elle est douloureuse. Il ne peut pas marcher.

    On aperçoit une nouvelle charge de la police. Des quads ? Des lacrymos ? Je ne sais pas, je n’ai pas le temps de lever le nez des blessés. Il va falloir qu’on recule de nouveau pour mettre les blessés en sécurité. On fait un portage sur le chemin en terre pour s’éloigner vraiment définitivement des zones d’agressions.

    On arrive à un croisement. Je demande à ce que les constantes des blessés soient prises de nouveau pour s’assurer de leur stabilité. Je demande à ce qu’on rappelle le #Samu pour qu’il nous envoie des #secours. Je vois que sur le chemin d’autres blessés continuent d’affluer.

    Je refais le point sur la suspicion de fracture ouverte du fémur. Je déballe la plaie. La plaie est profonde. Il y a quelque chose de dur et de blanc qui ressort en son sein. Ce n’est pas de l’os. C’est un corps étranger en plastique blanc, une part cylindrique, une part plate. Je laisse le corps étranger en place. Il doit être retiré dans un bloc opératoire au cas où il existe une plaie vasculaire sous-jacente. Je rectifie le diagnostic à la régulation du Samu.

    À ce croisement de routes où se retrouvent de nombreux blessés, des élus et des observateurs de la Ligue des droits de l’Homme sont présents.

    Un homme est installé par des manifestants juste à ma gauche. Il a le visage déformé. Il s’est pris une grenade dans le visage. Je l’examine. Il a une plaie de la paupière hémorragique. L’œdème de la paupière ne me permet pas d’examiner l’œil, sa vision, sa motricité. Il a une très probable fracture du maxillaire gauche, je ne peux rien dire pour son œil.

    Des personnes viennent me voir pour me dire que les #ambulances sont bloquées par les gardes mobiles en amont. Je commence à m’énerver. Je transmets : « Nous avons appelé le Samu, nous avons des blessés graves. Ils doivent laisser passer les ambulances. Nos appels sont enregistrés sur les bandes de la régulation du Samu. S’ils entravent le passage des ambulances, ils seront pleinement responsables du retard de soins. On ne se laissera pas faire. Y compris sur plan juridique. » « Mettez-leur la pression, c’est pas possible autrement. »

    D’autres blessés arrivent entre-temps, ils ont l’air stables. Je n’ai pas le temps de les voir. Certaines personnes s’occupent d’eux. Des complicités de bord de route.

    • L’« urgence absolue »

    Quelqu’un vient me chercher pour me demander d’intervenir plus en amont sur le chemin. Mon amie reste avec les blessés.

    Je remonte vers la zone où un homme est au sol. Du monde autour de lui. Je m’approche de sa tête. Un « medic » réalise une compression du cuir chevelu. Des gens essayent de le faire parler. Du sang coule sur le chemin. Il est en position latérale de sécurité. Je me présente auprès des autres personnes qui prennent soin de lui. « Je suis médecin urgentiste, est-ce qu’il a déjà été évalué par un médecin ? Est-ce que quelqu’un a déjà appelé le Samu ? » Le Samu est prévenu. Pour l’instant aucun moyen ne semble engagé. Je l’évalue rapidement. L’histoire rapporte un tir tendu de grenade au niveau temporal droit (juste en arrière de l’oreille). Il se serait effondré. Extrait par des manifestants. Au début il aurait été agité. Là, il est en position latérale de sécurité. Il est trop calme.

    Je fais un bilan de débrouillage :

    – une plaie du scalp de plusieurs centimètres en arrière de l’oreille. La plaie est hémorragique ;

    – un traumatisme crânien grave avec un score de Glasgow initial à 9 (M6 Y1 V2), une otorragie qui fait suspecter une fracture du rocher ;

    – pupilles en myosis aréactives ;

    – vomissement de sang avec inhalation ;

    – les premières constantes qu’on me transmet sont très inquiétantes. La fréquence cardiaque serait à 160, la tension artérielle systolique à 85. Le shock index est à presque 2.

    Je demande à ce qu’on rappelle la régulation du 15 et qu’on me les passe au téléphone. Mon petit matériel ne va pas suffire. Quelle impuissance…

    Je prends la régulation du 15 au téléphone. Je demande à parler au médecin. Je me présente en tant que médecin urgentiste : je demande un #Smur [service d’aide médicale urgente] d’emblée pour un patient traumatisé crânien grave, avec une plaie du scalp hémorragique, et des constantes faisant redouter un choc hémorragique. Le médecin me répond que la zone ne semble pas sécurisée et qu’il est impossible pour eux d’intervenir au milieu des affrontements. J’explique que nous sommes à distance des zones d’affrontement. Qu’il y a des champs autour où il est possible de faire atterrir un hélicoptère. Il me dit qu’un point de rassemblement des victimes (PRV) est en cours d’organisation, qu’il va nous envoyer des pompiers pour extraire les victimes. J’insiste sur le fait que cet homme a besoin d’un Smur d’emblée, qu’il s’agit d’une urgence vitale immédiate et qu’il n’est pas en état d’être transporté vers un PRV. L’appel téléphonique prend fin, je n’ai pas l’impression que ma demande ait été entendue.

    Un traumatisme crânien grave peut aboutir à la mort cérébrale, ou à la présence de séquelles extrêmement lourdes.

    Je retourne auprès de la victime. Je la réévalue. Son score de Glasgow est tombé à 7. Le coma est de plus en plus profond. Une équipe de médecins infirmiers des gardes mobiles arrive. Je suis en colère. Ils viennent apporter les bons soins à ceux qu’ils ont presque tués. Je ravale ma colère, il faut penser à cet homme, à ce qu’il y a de mieux pour lui. Je fais une transmission médicale. Je propose que le médecin rappelle la régulation pour appuyer ma demande de Smur dans le cadre d’une #urgence_vitale_immédiate. En attendant, j’aide l’infirmier à poser une perfusion. Traitement de l’hypertension intracrânienne. Traitement pour l’hémorragie. Le médecin des gardes mobiles me demande si j’ai de l’oxygène. Je ris nerveusement. Non, moi j’ai des compresses et de la biseptine, j’étais là pour manifester initialement.

    Leur matériel est limité. Ils n’ont pas de quoi faire des soins de réanimation. Je ressens leur stress. Nous sommes dépendants du Smur.

    Des pompiers en pick-up arrivent, ils nous demandent pourquoi le Smur et les #VSAV [véhicules de secours et d’assistance aux victimes] ne sont pas là. Je craque et leur hurle dessus, je dis que les ambulances sont bloquées par les GM [gardes mobiles] en amont.

    Combien de temps s’est écoulé ? Depuis combien de temps était-il au sol avant mon arrivée ? Comment peuvent-ils assumer un tel niveau de violence pour quelques mètres cubes de béton ?

    Je pense à Rémi Fraisse.

    Le Smur arrive. J’aide à son installation sur le brancard du Samu. Le médecin du Smur prépare de quoi l’intuber dans le camion. Je quitte les lieux pour rejoindre les autres blessés.

    Je pense à cet homme. À ses amis. Aux miens. Je me demande où ils sont. Y en a-t-il d’autres comme lui ? Je pense à tous ceux qui ont été blessés ces dernières années par les armes de la police. À la zad, au Chefresne, au Testet, pendant la loi Travail, les Gilets jaunes. À ceux qui ont perdu des doigts, une main. Un œil. Ceux qui ont perdu la vie. À lui.

    https://reporterre.net/Medecin-a-Sainte-Soline-je-temoigne-de-la-repression
    #témoignage #violences_policières #maintien_de_l'ordre #méga-bassines

  • Après Sainte-Soline, repenser la lutte
    https://reporterre.net/Apres-Sainte-Soline-repenser-la-lutte

    Le message de Sainte-Soline est limpide : le pouvoir est prêt à tuer pour défendre son modèle mortifère. Une violence étatique dont le mouvement social doit tenir compte pour ne pas se laisser enfermer dans la confrontation.

    La manifestation qui s’est déroulée à Sainte-Soline ce week-end marque un tournant dans l’histoire du mouvement climatique. Elle atteste que l’écologie génère le conflit, et non le consensus. Jusqu’à récemment, beaucoup pensaient que la passivité des dirigeants à l’endroit du réchauffement climatique était le reflet de leur ignorance. Si on les alertait avec suffisamment de force, si on les aidait à « prendre conscience », si on comblait leur ignorance supposée, la lumière leur viendrait et ils « agiraient » pour éviter la catastrophe.

    Le déchaînement de violence à Sainte-Soline fait tomber les illusions. Les gouvernants savent très bien que les bassines ne répondront pas aux sécheresses à venir. Ils savent très bien que le dossier scientifique supposé les légitimer est hautement douteux. Ils savent très bien que plusieurs de ces projets sont illégaux, comme l’a rappelé Stéphane Foucart.

    Ils le savent, mais ils ont choisi d’imposer les mégabassines pour maintenir à tout prix l’agriculture industrielle, aux effets sanitaires, climatiques et humains désastreux.

    Clarification

    De même, en ce qui concerne le climat, ils savent très bien qu’une politique vigoureuse d’économies d’énergie serait la priorité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, que construire des autoroutes est un contresens absolu, que laisser se développer l’artificialisation des sols dégrade rapidement la biodiversité et altère la résilience au réchauffement à venir. Et ainsi de suite. Ils savent, mais ils continuent à détruire. Pour préserver sans scrupules un système gouverné par l’objectif de créer du profit et d’accumuler du capital financier, quelles qu’en soient les conséquences écologiques — donc humaines.

    La surdité du gouvernement, qui ne sait répondre que par des doigts d’honneur — brandis à l’Assemblée nationale par le ministre de la Justice — et des moyens de police démesurés n’est donc pas pathologique : elle est sa réponse à la montée de l’inquiétude que génère la situation écologique et de la révolte que nourrit l’évidence du mépris et des inégalités. Elle exprime la radicalité du capitalisme, fermement décidé à maintenir son fonctionnement face à toutes les possibilités d’alternatives.

    Le masque tombe, le champ politique s’est clarifié, il met face à face le technocapitalisme, ou technosolutionnisme, et l’écologie redistributive. Et toutes celles et ceux qui comprennent la gravité de la situation actuelle comprennent aussi que la solution ne peut passer par un consensus paisible, mais par des conflits assumés : sortir du système destructeur impose de faire reculer de puissants intérêts...

    https://twitter.com/KEMPFHERVE/status/1640365163223154688

  • #ViolencesPolicières #répression #manifestation #grèves...

    🛑 Retraites : le gouvernement ressort la matraque

    Les manifestations qui ont suivi le 49.3 et le passage en force de la réforme des retraites sont fortement réprimées. Une situation « extrêmement inquiétante » pour La Ligue des droits de l’Homme et les syndicats (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Retraites-le-gouvernement-ressort-la-matraque

    • « Ils nous traitent comme des chiens Il est temps de mordre »


      https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/03/23/black-bloc-dans-le-monde-anatomie-d-un-activisme-radical_6166676_4500055.htm

      Dans l’importante mobilisation contre la réforme des retraites en France, imposée par le gouvernement d’Elisabeth Borne par l’utilisation de l’article 49.3, les débordements du mouvement sont attribués à un certain « black bloc ». Soit un terme générique, souvent mal défini mais utilisé quasiment systématiquement lors des manifestations. Il désigne les méthodes de militants d’ultragauche situés en tête de cortège, vêtus de noir et équipés pour affronter les forces de l’ordre. Dans de rares articles, il sert de raccourci pour évoquer les manifestants eux-mêmes, entretenant le flou sur sa définition exacte.

      La première fois que Le Monde utilise le concept, le 23 avril 2001, à l’occasion de manifestations antimondialisation à Québec, au Canada, pendant le Sommet des Amériques, le journaliste Patrice de Beer l’écrit avec des majuscules. L’envoyé spécial cite la police montée canadienne qui affirme que ces « “provocateurs” » font partie d’un groupe « d’anarchistes américains ». Réaction du président américain de l’époque, George W. Bush : « “D’après ce que je comprends, il y a des gens qui n’aiment pas le commerce. Je suis complètement en désaccord avec eux.” »

      En juillet 2001, le black bloc passe à la postérité à Gênes, en Italie, lors du G8, à la suite des violences policières qui ont fait des centaines de blessés et un mort, Carlo Giuliani, membre de ces « groupes autonomes » et « violents » qui secouent et perturbent le mouvement antimondialisation, rapporte le quotidien le 27 juillet 2001.

      Pour analyser cette façon de protester dans l’espace public, Le Monde regarde du côté de San Francisco, « la désobéissante », où le mouvement antiguerre, organisé contre l’invasion de l’Irak, ouvre de nouvelles réflexions sur la désobéissance civile. « Le visage masqué par un foulard, ­souvent casqués, parfois armés de barres de fer et de frondes, les militants du Black Bloc, qui se définissent les uns comme anarchistes, les autres comme communistes, voient dans la “destruction de biens privés” un mode d’­expression légitime », résume Patrick Jarreau dans les pages « Horizons » du ­journal daté du 9 avril 2003.

  • Barricades à Rennes : « Si on bloque pas, on n’arrivera à rien »
    https://reporterre.net/Barricades-a-Rennes-Si-on-bloque-pas-on-n-arrivera-a-rien

    Étudiante en troisième année de médecine, cette femme de vingt ans a rejoint la lutte il y a peu : « J’ai fait mes premières manifs en janvier, au début du mouvement contre la réforme des retraites. » Depuis, elle participe toutes les semaines aux manifestations. « J’ai eu le déclic quand j’ai compris tout ce que Macron est en train de démanteler : d’abord les services publics et maintenant nos retraites. »

    « C’est plus important d’avoir des droits que des bons résultats ! »

    Future médecin urgentiste, elle se sent particulièrement concernée par « la casse de notre système social ». Pour ces raisons, elle préfère passer du temps à militer plutôt qu’à réviser parce que « c’est plus important d’avoir des droits que des bons résultats ! »

    Anouk garde toutefois le souvenir cuisant d’une interpellation musclée lors de la dernière manifestation à laquelle elle a participé. Aussi, elle se fige en voyant les premiers gyrophares bleus arriver : « Oui, ça me fait peur, mais j’essaye de me raisonner, sinon, on arrête de lutter. »

  • VIDEO. Julien Le Guet, porte-parole des anti-bassines, placé en garde à vue à la gendarmerie de Niort.
    Le Courrier de l’Ouest Julien RENON Publié le 17/03/2023
    https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/niort-79000/video-julien-le-guet-porte-parole-des-anti-bassines-place-en-garde-a-vu
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzAzZWE3MTNlMjc3M2QwNmU0YTk5YTIxMDRlZmExMjk3Y2Y?width=1260&he

    C’est sous les cris de « No bassaran ! » ​lancés par une centaine de militants que Julien Le Guet, revêtu d’un bleu de travail, a poussé la grille de la gendarmerie de Niort ce vendredi 17 mars, à 9 heures. Le poing levé vers son bruyant comité de soutien, le porte-parole de « Bassines non merci ! » ​s’est engouffré sous le porche de la caserne pour répondre aux questions des militaires sur sa présence à la manifestation interdite de Sainte-Soline, les 28 et 29 octobre 2022. Sur sa convocation figuraient deux motifs : « Participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou de dégradations de biens » ​et ​« Dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion ». Après une heure d’audtion, ce dernier a été placé en garde à vue.

    #mégabassines #Bassines #no_bassaran #méga-bassines

  • « Les parisiens bourgeois hurlent car les éboueurs font grève pour leurs retraites. Ils étaient pourtant très contents durant les confinements que ces salariés de "première ligne" restent sur le pont tous les jours... »

    https://reporterre.net/Eboueurs-et-egoutiers-Quand-on-fait-greve-ca-se-sent-tout-de-suite

    « On va les mettre à terre » : les éboueurs en grève contre la réforme des retraites

    La population des égoutiers de la ville de Paris « montre une surmortalité de 56 % par rapport à la population de référence ». La mairie du XVIème hurle à « la prise d’otage » et à la privatisation au plus vite. Mais les agents du privé=solidaires. merci ✊ !

  • 🛑 ☠️ ☠️ #pesticides #Danger #santé #écologie #planète #environnement #produitschimiques #productivisme #capitalisme...

    🛑 ☠️ ☠️ Pesticides : la France, l’un des pires pays d’Europe...

    La France est le 3e pays européen autorisant le plus grand nombre de pesticides, selon une étude de Générations futures. Le syndicat agricole majoritaire et le gouvernement assurent pourtant qu’elle fait partie des bons élèves (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Pesticides-la-France-l-un-des-pires-pays-d-Europe

    ▶️ https://www.generations-futures.fr

  • #histoire #retraite #prolétariat #solidarité #anticapitalisme #autogestion

    🛑 La retraite autogérée par les travailleurs a existé...

    Il fut un temps où la retraite était pensée et gérée comme un bien commun. Alors que la réforme pousse des millions de gens dans la rue, retour sur un mode de gestion révolutionnaire (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://reporterre.net/La-retraite-autogeree-par-les-travailleurs-a-existe