• La #dépression, c’est pas de la tarte : #recettes pour faciliter le quotidien | Simonæ
    http://simonae.fr/loisirs-diy/cuisine/depression-recettes-pour-faciliter-le-quotidien

    Quand on souffre de dépression, notre niveau d’énergie est sérieusement affecté. Selon les jours et les personnes, même la plus petite des actions peut paraître insurmontable. Cuisiner et se nourrir en font partie – surtout quand d’autres symptômes de la dépression comme la perte d’appétit ou la perte de goût s’en mêlent… Or, qu’on soit en dépression ou non, nous avons tou·te·s besoin de manger pour reprendre un tant soit peu de force.

    #cuisine

    • ça tombe bien parce qu’en ce moment, en exagérant un peu, j’aurais tendance à manger directement dans le lavabo.
      Tu verses les flocons, t’ouvres l’eau chaude et voilà, c’est prêt !
      En plus, t’as pas de vaisselle.

  • #Grossophobie, « minçophobie », #body-shaming : quelles différences, quelle pertinence pour ces termes ? | Simonæ
    http://simonae.fr/militantisme/fatpositivism/grossophobie-mincophobie-body-shaming
    http://i1.wp.com/simonae.fr/wp-content/uploads/2017/11/02-Super-Poil-e1510513396920.jpg?resize=948%2C1534

    Composé des termes « body » (« corps ») et « shaming » (« humiliation »), le body-shaming est le fait de se moquer du corps d’une personne, que ce soit à cause de sa corpulence, d’une malformation, de sa couleur de peau, de la présence de poils, de vergetures et de cicatrices, de ses boutons, d’une tache de naissance, de sa couleur de cheveux, ou encore à cause de la forme des seins (les saggy boobs, qui signifie « seins tombants », ou les petits seins) ; la liste n’étant malheureusement pas exhaustive. Le body-shaming est surtout subi par les femmes, même si parfois les hommes peuvent en être victimes. C’est parce que les femmes ne sont évaluées que sur leur corps, comme si leur capital beauté était leur seule valeur [1], que le body-shaming est une expression du #sexisme.

    #oppression et @beautefatale citée !

  • Carnet de voyages #féministe n°1 : Le Costa Rica | Simonæ
    http://simonae.fr/au-quotidien/societe/carnet-voyages-feministe-1-costa-rica

    Sous la pluie battante de juin, je découvre que le pays le plus riche d’Amérique Centrale cache plein de contradictions. Si l’écologie est un sujet qui semble préoccuper toute la population – après tout, le Costa Rica est LE pays de l’écotourisme, les politiques restent hermétiques à toute critique visant à aller plus loin dans ce domaine. Alors qu’il se targue d’être le pays des droits humains – tout comme « La France, pays des droits de l’homme » –, car il n’y a par exemple plus d’armée depuis près de 70 ans, l’avortement et la pilule d’urgence sont formellement interdits. Le conservatisme catholique, dans un pays qui se dit progressiste, empêche de grandes avancées, notamment au niveau de la santé et de la liberté sexuelle.

  • Colossal, le film qui manquait au cinéma de genre | Simonæ
    http://simonae.fr/au-quotidien/actualite/colossal-film-manquait-cinema-genre

    Le thème du monstre géant attaquant Séoul n’est au fond qu’un prétexte pour aborder le thème des violences conjugales et des relations toxiques : les destructions sont tout d’abord causées par Gloria en pleine gueule de bois, répercussion directe des ravages de l’alcool, puis par le désir de domination et les pulsions destructrices d’Oscar, qui voit en son avatar géant la possibilité d’exercer un pouvoir meurtrier à l’autre bout de la Terre, sans réelle conséquence sur sa propre vie.

  • #SF et #féminisme 4 – Premiers contacts avec des extraterrestres | Simonæ
    http://simonae.fr/sciences-culture/cinema-series-theatre/sf-feminisme-4

    Que se passerait-il si nous rentrions en contact avec une espèce extraterrestre ? Le cinéma a exploré cette idée depuis de nombreuses années ; le scénario que l’on connaît tou·te·s est celui du conflit : les extraterrestres sont une menace pour l’humanité. En tant que menace, les aliens ont trois options : soit iels envahissent la Terre (Independance Day, La Guerre des mondes, Pixels, La 5e Vague…), soit iels la détruisent carrément (Le Guide du voyageur galactique), soit iels nous trouvent délicieuxes et veulent nous manger – ou pire, envahir nos corps pour se reproduire (tous les films Aliens, Life : origine inconnue…). Tous ces scénarios ont un point commun : celui de la peur, en tant qu’espèce, d’être dominée par une autre espèce venue de l’espace et qui pourrait s’approprier notre habitat (la Terre), ou même nos corps (la domination devient suprême lorsque l’espèce conquérante réduit les terriens à l’état « d’hôte », en habitant leurs corps afin de se reproduire).

    Cependant, une petite poignée de films ont imaginé d’autres scénarios que celui de la domination et du conflit : et si les extraterrestres étaient bienveillants ? Et s’iels nous demandaient de l’aide ? Je vous propose de découvrir une petite sélection de films qui ont revisité la première rencontre avec les aliens. Ce ne sont pas des films qui ont un discours particulièrement féministe, par contre pour chacun, je vous propose un résumé de l’intrigue suivi de quelques réflexions d’un point de vue féministe (en particulier, sur la représentation des femmes dans chaque film).

  • Femme et #antiféministe : stratégie de survie ? | Simonæ
    http://simonae.fr/militantisme/feminismes/femme_antifeministe_strategie_survie

    Qu’est-ce que la #misogynie intériorisée ?

    Il s’agit d’une femme qui, bien que subissant les diverses oppressions systémiques associées à son sexe/genre/couleur de peau/orientation sexuelle/etc., a adopté une stratégie de survie particulière : en substance, en se soumettant au groupe dominant et en tapant sur les dominé·e·s, elle gagne des conditions de vie plus agréables en surface – et en général une popularité éclair. Mais si elle s’écarte du chemin à n’importe quel moment, la sanction du contrôle social sera d’autant plus violente avec des conséquences à long terme car le groupe dominant n’a aucun intérêt à laisser ses outils s’émanciper. En bref, ce type d’attitude peut se résumer par cette image :

    http://i0.wp.com/simonae.fr/wp-content/uploads/2017/06/19059894_10209359402198405_3482868278658043007_n.png?resize=510%2C510

  • Expliquez-moi le mépris de classe ordinaire | Simonæ
    http://simonae.fr/au-quotidien/societe/expliquez-moi-le-mepris-de-classe-ordinaire
    http://i2.wp.com/simonae.fr/wp-content/uploads/2017/06/banniere.png?resize=1000%2C527

    Quel est le point commun entre ces quatre phrases : « c’est beauf de passer du Patrick Sébastien à son mariage », « l’enthousiasme autour de Philippe Poutou c’est parce qu’il est venu au débat en pyjama », « apprends à écrire avant de commencer à vouloir débattre » et « mais qui regarde encore de la VF sérieux » ? Elles puent toutes le mépris de classe. Si ça ne vous saute pas aux yeux ou que vous n’êtes pas familier·e·s avec le terme, reprenons quelques bases à ce sujet. Cet article ne se veut pas exhaustif, il s’agira surtout d’expliciter ce qui se cache derrière ce concept et de pointer du doigt deux façons dont il s’exprime dans nos quotidiens.

  • Proposition d’atelier mégèriste

    On manque de mots pour désigné les comportements de domination chez les hommes. Pour les femmes il ne manque pas de mots pour les insultés et on en invente toujours de nouveaux. Je pense en particulier aux récentes SWERF et TERF ( cc @tradfem ) qui servent à dévalorisé certaines féministes. Les comportement d’autonomie et liberté chez les femmes sont souvent tourné en insultes, l’exemple typique est le mot « salope ».

    Mais il n’y a pas de mot pour désigné un homme qui brutalise les prostituées, pas de mot pour un homme qui brutalise sa compagne, pas d’insulte pour les pères cogneurs et violeurs d’enfants, pas de mot pour désigner les hommes transphobes, pas de mot pour réprouvé les mecs grossophobes, pas de mots pour les hommes qui ne font jamais de cunilinugus et pourtant osent demander des pipes...

    il nous manque trop de mots important ! Il faut nommer les oppresseurs.

    Et c’est un exercice difficile car la violence et la cruauté sont valorisé chez les hommes alors que j’aimerais bien trouvé des mots qui puissent justement délégitimé la violence masculine.

    Du coup je me dit que seenthis serait le bon endroit pour se prêter à l’exercice.
    Voici quelques propositions dont certaines sont déjà connu sur seenthis :

    Phallosophe = hommes qui pontifie sur l’universalité mais toujours au masculin stricte.

    A partir du « Couillosaur » de Euterpe j’en avait fait une petite collection pour les machos à l’ancienne tout juste décongelé à la hibernatus :
    Dinophallosaurus, Bitosaurus, Pinosaurus, Ballochitherium, Machosaurus, Virilodon, Scrotumognathus, Chibropteryx, Phalloraptor, Prépucodactyle.
    Ils sont pas évidents à prononcé, le Scrotumognathus sous le coup de la colère je garantie pas le résultat... Mais je suis assez fière du chibropteryx ^^

    Un mec qui coupe la parole toujours aux femmes, on dirait aujoud’hui manterrompeur à partir de manterruping mais c’est pas bien tous ces anglicisme ca sonne mal et puis c’est bien trop gentil. Je propose un « exciseur de parole » pour marqué le coté sexiste et castrateur de la technique. Par exemple ; « Espèce de Scrotumognathus ! Arrête de m’exciser la parole ! »

    Anarcouille qui est une version mal polie de manarchistes qui viens d’outre atlantique.

    Machiste, macho je trouve que ca deviens galvaudé. Un jour de grande rage j’avais fusionné les insultes sexuelles misandres avec du vocabulaire antifasciste et ca avait été assez dévastateur. C’est l’idée que le machisme est une forme de fascisme. Voici ce que ca donne : « Mussolinien du gland, fasciste de la couille, nazi du kiki, Pinochien de la pine, stalinien de la prostate... » ca se décline en 50 nuances de brun.

    J’espère que ca vous inspirera et vous amusera aussi un peu et que je vais apprendre plein de nouveaux mots grâce à vous.

    #mégèrisme #vocabulaire #domination #langage #seenthis_atelier

    • un inconséquouillon (orthographe discutable :p) = homme cis-hétérosexuel qui ne prend pas sa part de responsabilité dans la contraception.

      les pornoracistes = consommateur de porno à stéréotypes racistes.

      Salopeur en réponse à salope à peut être du potentiel si il sort du tac-o-tac.

      ici quelques pistes de reflexions sur la manière de nommer les prostitueurs http://eleuthera.free.fr/html/157.htm

      Au 14° siècle, on les qualifiait en France de « putaniers », mot dont on trouve l’équivalent aujourd’hui dans l’espagnol putañero ; comme pute ou putain, ces mots viennent du mot latin qui a aussi donné puer, sentir mauvais ; c’est insister sur le caractère sale, répugnant, aux sens propre et figuré, attaché à la prostitution.

      Au début du XX° siècle, des féministes françaises ont suggéré un autre nom ; prostituée étant un participe passé, cela suppose l’existence d’un agent de l’action, celui dont la demande crée la prostitution : d’où leur proposition du nom « prostituant ».

      En Suède, le nom officiel est « acheteur de corps de femme ». Cette expression renseigne sur la nature de la transaction, même s’il s’agit d’une location plutôt que d’un achat ; elle n’a ni la brièveté si efficace du mot « pute », ni sa charge injurieuse.

      « Putanier » c’est pas mal je trouve.

      Je me suis rappelé les paroles d’une femme, aux États-Unis, qui avait réussi à sortir de la prostitution et qui avait trouvé du travail dans un restaurant Mac Donald. À quelqu’un lui disant : « Vous gagnez moins qu’avant ! », elle avait répondu : « La différence entre la prostitution et le Macdo, c’est que dans la prostitution c’est moi qui étais la viande. »

      C’est pourquoi je propose le nom viandard.

      En français, le suffixe –ard est péjoratif, par exemple dans criard, bavard, flemmard, traînard, tocard, etc., avec souvent une idée de grossièreté et de brutalité, comme dans soudard, charognard ou salopard.

      Viandard dans ce contexte je suis pas fan. D’une a cause du #virilo-carnisme ca peut être retourné en positif. Les prostitueurs peuvent eux même s’entre félicités d’être des viandards. Des putier, ou putanier c’est deja moins valorisant. Comme les hommes ont une légitimité dans l’usage de la violence et que la viande est un attribut de force viril dire viandard, en patriarchie c’est un compliment. Pour des féministes vegé c’est une insulte mais je trouve que dans le contexte de la prostitution ca renvoie les femmes prostitues à des non-humains et c’est pas une bonne idée. A base de « putanier » il pourrait y avoir « putifieur ». « Putier » à l’aventage d’être bref et simple. « fils de putier » peut avantageusement remplacé « fils de pute » et remettre la crasse du coté ou elle se trouve, cad chez le prostitueur et non la prostituée.

    • C’est un atelier à moi toute seule :P
      Par rapport à « putañero » ca me fait pensé que ca serait bien de voire si il y a des mots dans d’autres langues que l’anglais (y en a marre de l’anglais partout) qui pourraient servir d’inspiration. Je suis seulement francophone et à peine francographe alors si vous êtes polygolttes ou polygraphes votre science est la bienvenue. Là je pense en particulier à @simplicissimus Et @reka si tu connais des mots en norvegien, tu es le bienvenu aussi.

    • Dans le glossaire de l’argot de la prostitution que j’ai trouvé là et qui à l’air de daté pas mal http://dona-rodrigue.eklablog.com/petit-glossaire-de-la-prostitution-l-argot-de-paris-des-mais

      on trouve Viandards et Bidochards mais dans la prostitution ca veux dire « recruteur de prostituées » ou « placeur » dans le glossaire.
      Les prostitueurs on trouve : ALPHONSE, ARTHUR, ANGLAIS, BRANQUIGNOLE, CAVE, CLILLE, GANDIN, GODICHE(féminisation dans l’insulte classique de la misogynie française), MICHÉ, MICHET, MICHETON, MILORD, MONSIEUR, PAILLASSON (client irrégulier), PANA , PANAILLEUX (mauvais payeur vieux et moche), PANTE, SOUPEUR,
      ou des euphémismes hallucianants :
      « AMANT (ou AMI) DE COEUR »
      C’est bien gentil tout ca, mais faut vraiment des mots plus équilibrés dans ce domaine.
      J’ai sorti tous les synonymes de « client » de la liste mais j’ai du voire tous les synonymes de prostituée au passage et c’est l’arche de Noée au grand complet. On a le droit en bonus au registre de la viande, du mobilier, du sac. Eurk !

      autre liste de synonymes patriarcaux pour client :
      http://www.languefrancaise.net/Synonyme/1472

    • Merci pour ta proposition @parpaing

      mais beauf ca viens de « beau-frère » non ? wikipédia me donne raison, https://fr.wikipedia.org/wiki/Beauf du coup ca doit etre un peu comme les « belles-mères ». Dans le sens que dans le mariage traditionnellement les femmes doivent coupé leurs liens avec leur famille et devenir membre de la famille de leur époux jusqu’a perdre leur nom. Belles-mères et beaux-frères peuvent constitué un obstacle à la domination du nouveau propriétaire de l’épouse qui a fait le contrat avec l’ancien propriétaire, le père.
      Je reconnait que cette analyse est assez tatillonne et que beauf doit pas souvent faire pensé à « beau-frère » mais c’est une insulte qui sert la domination masculine en brisant les liens familiaux des femmes.

      sur les belles-mères je conseil ceci ; https://seenthis.net/messages/555059

    • Une première contribution, très classique pour la Norvège : se dit généralement d’un salopard, mais aussi par extesion d’un mec qui abuse de sa position de mec pour s’imposer, imposer ses idées par la force, qu’il est un « drittsekk », littéralement, un « sac de merde ». Insulte qui s’adresse exclusivement aux hommes. Jamais entendu une version féminine en 22 ans de Norbège. Je cherche d’autres expression pour compléter !

    • Couillard pourrait remplacer connard dont la racine est un attribut féminin, ce qui est un peu contradictoire.
      « Couillard » en recentrant sur le masculin dit bien la bêtise à base testostérone.
      Dans le même registre « couillerie » pourrait utilement remplacer « connerie ».

    • oui @vazi ca marche aussi avec « biterie » "bitard". On peu même les utilisé au féminin pour changer des « connasses » on pourrait dire « bitardes » ou « couillardes ». Dans la même veine on doit pouvoir faire « zobard » et « zoberie » et j’utilise parfois « scrotumard ». Les dérivés sur la prostate sont possibles aussi, j’ai du dire « atrophiés de la prostate » en certaines occasions !

      au passage je pense à « Nombrileux de la prostate » et « egoprostateux » pour les hommes trop androcentrés.

    • pignouf pourrait s’orthographier différemment, je vois aussi des mots pour prévenir les copines, on les utilise déjà en langage courant, du style « ah non, pas lui, au secours » qui donnerait un paluidegage ou un preda_en_vue

    • Peut être predatueur pour aggravé le côté sanguinair. Ca me fait pensé aussî au « mâle-alphisme » que j’utilise souvent ( espece de mâle-alphiste) et m’arrive de dire « le kiki de tous les kikis » pour me moquer de ceux qui veulent etre au sommet de la hiérarchie virile. Ca renvoie aussî a un côté puerile du truc avec un petit bonus générationel.

      Dit donc il y a une super contribution qui as disparu ! C’est @koldobika ou @vanderling je me rappel plus mais c’est dommage c’était super interessant.

      Tout Ca me donne envie de faire des guides de megèrisme. Je commence à y réfléchir serieusement.
      Mégèrisme vol1 : le language des oiseaux

    • "le ridicule ne tue pas, sauf les machos" peut etre
      ca me fait pensé à un atelier de proverbes mégèristes !
      Je pourrait utiliser : "Quand le phallosophe montre la lune, on ne voie que son égo qui nous gâche le paysage"

      ok @vanderling merci pour ta précision. Dans la proposition de @koldobika il y avait "puteux" qui etait bien efficace. Pour répondre à "ta mère la pute" - "ton père le puteux" ca le fait


      edit - hier sur le site https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com je suis tombé sur « Toutes les femmes sont discriminées sauf la mienne »
      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/indispensable
      Je trouve la formule assez simple et efficace. On pourrait dire "Ah encore un sauf-la-mienne" ou "Ce mec est un sauf-la-mienne" et si on demande une explication il suffit de donner la version longue « C’est un mec convainque que toutes les femmes sont discriminées sauf la sienne ». Ca peu se décliné en "sauflamiens" pour désigné ce courant de pensée mais c’est assez tordu et difficile à comprendre. "J’en peux plus des sauflamiens !"

    • « Violophiles » pour les promoteur·ice·s de la culture du viol. Ca m’arrive de dire aussi « les amis du viol » ou « l’amical des violeurs » dans la même veine. Ca peut être utilisé aussi pour désigner un texte, un propos « Ce texte est violophile » "Ce que tu dit est violophile".

      « Couillocentrisme » : androcentrisme

    • (je remets le comm précédent)
      En espagnol courant (langue encore plus machiste que le français) on utilise toujours le mot putero mais c’est pas forcément dénigrant (par exemple chez ceux qui assument voire revendiquent le truc).
      En français je proposerais puteux. ça sonne comme péteux et ça évoque des choses communes, dans ce cas plus particulièrement focalisées sur le fait d’être prostitueur. Putanier me semble un peu moins parlant.

      Exciseur de parole je trouve que c’est vraiment bien vu.

      Pouffion : version masculine de pouffiasse, avec supplément gros con. « N’importe quel connard rougi à l’alcool, chauve à gros bide et look pourri, qui se permet des réflexions sur le physique des filles » (Despentes)

      Par chez moi on emploie le terme biboule pour dire rugbyman bas de gamme, et par extension bas-du-front bagarreur machiste. (ça sonne d’ailleurs un peu comme bilboquet, dont le seul et unique but est de mettre la tige dans le trou)

    • Il faudrait également un terme pour les gros boulets qui le sont par machisme et inconscience de classe : s’étaler sur l’espace vital des autres (surtout si les autres sont des femmes / des pauvres), empiéter sur leur flux de paroles, accaparer leur temps, ne pas avoir la moindre conscience de sa pénibilité ambulante. Je n’ai pas de terme satisfaisant pour l’instant.

    • Par rapport à l’insulte « beauf » j’ai trouvé ce texte qui en parle un peu et montre l’aspect classiste de cette insulte dont je n’avais pas parlé plus haut.
      http://simonae.fr/au-quotidien/societe/expliquez-moi-le-mepris-de-classe-ordinaire

      L’insulte « beauf » à été inventé par un homme (Cabu) et il me semble qu’elle traduit l’idée que le frère de l’épouse d’un homme est d’une classe sociale inférieure à celle de cet homme, puisque les hommes en patriarchie se marient avec des femmes qui sont en situation d’infériorité vis à vis d’eux. Du coup le beau frère est forcement vu comme « vulgaire », « commun », « grossier », qualificatifs habituels qu’on donne aux classes sociales inférieures.
      Il y a aussi l’idée que le beau-frère est un macho, contrairement à celui qui le désigne comme « beauf » et du coup c’est assez « sauflamien » comme insulte. « toutes les femmes sont oppressées, sauf la mienne » puisque beauf implique l’idée que « mon beauf-frère est un macho, contrairement à moi qui ne le suis pas ».

      Du coup « beauf » c’est une insulte classiste qui repose sur une base culturelle sexiste. Il faudrait pouvoir l’inverser et se moquer de ce mec qui s’est marié avec une femme d’une classe inférieur à lui pour dominer confortablement et qui se moque de la famille de sa compagne avec une condescendance bourgeoise qui marque et renforce son propre pouvoir de phallocrate.
      –---

      Par rapport à « Salopeur » dont j’ai parlé plus haut. Il pourrait y avoir aussi les « salopistes » = celleux qui croient que les salopes existent, qui adhérent à l’idée que les femmes sont souillées par et dans la sexualité.

      –---
      Sur les gonades - les gonades contrairement aux couilles, tout le monde en possède. Toutes les expressions à base de couilles peuvent être avantageusement neutralisées grâce aux gonades.
      « avoir des couilles » - « avoir des gonades »
      « casse-couilles » - « casse-gonades »
      "être couillus" - « être gonadé·e·s »...
      Perso je préfère les gonades aux versions féminisées du style « avoir du clit » pour dire « avoir des couilles » que j’ai vu utilisé quelques fois comme par exemple ici :
      https://twitter.com/bmariolle/status/734451772035633152

      Les expressions à base de gonades sont utilisées par pas mal de féministes par exemple : https://fr-fr.facebook.com/madmoiZelle/posts/10152898743101600

      Le relou au paquet de bonbons, la relou qui se pose devant toi dans une salle vide, le casse-gonades qui téléphone... Ensemble, avec Le Fossoyeur de Films, luttons contre les incivilités au cinéma !

      –----

      pour les hommes qui ne font jamais de cunilinugus et pourtant osent demander des pipes je propose : cunnipingres, clitoradins, avars sexuels.

    • Humaniste nibardophile = se dit des hommes qui sont incapables de pensé au groupe des femmes de manière politique et n’envisagent les femmes qu’en rapport à leur désir d’hommes cis hétérosexuels.
      Pour les exemples voire ici : https://seenthis.net/messages/609492 et là : https://seenthis.net/messages/582085
      https://seenthis.net/messages/584293

      #humaniste_nibardophile

      Humanisme priapique c’est pas mal aussi comme équivalant plus polie.

    • Faire des équivalent feminin aux termes masculins c’est vrai que c’est pas le degrés ultime du meilleur qu’on puisse faire. Mais Par rapport à la possible érotisation par les hommes, de ce côté la tout est récupérable par la libido patriarcale et je suis sur que la castration aussi.
      Sans vouloir defendre la vifle a tout prix, la vifle entre en opposition avec les pratiques de chirurgie dite esthétique qui éradiquent tout ce qui dépasse des vulves. On ne peu vifler qu’avec une chatte épanouie.
      Il y a un double contraire comme d’habitude, on ne peu pas se servir des armes des oppresseurs pour les retourné contre eux, et on ne peu pas ne pas s’en servir.
      Vifle pour moi c’est de la même famille de mots que zoberie et biterie a la place de connerie. Une simple féminisation sans remise en cause du concept d’injure sexuel. Je préfère comme toi les mots qui vont plus loin mais j’aime bien quand même ceux qui sont un debut de commencement de lutte.

      Et pour le dégoût que la tête dans une vulve ne provoquerait que chez les gay je trouve que tu oublie un peu vite tous ces cunnipingres qui sont tout à fait heteros mais ne veulent voire nos vulves qu’ épilées, rasées, excisées par labioplastie ...

    • Comme toi bifle et vifle j’utilise peu mais Ca m’arrive de dire « con, conne, connerie, connard.. » et je l’entend souvent meme de gens pas forcément grossiers.
      J’entend aussi énormément de gens dire « enculé » ou « fils de pute » par exemple vis à vis de Macron. Ca m’avais d’ailleur valu ma première embrouille avec lldemars qui voulait continuer à dire enculé et fils de pute aux flics sans que ses sœurs et freres de lutte encule.e.s et pute n’aient rien a en dire.

    • Après une discution avec @fsoulabaille j’ai quelques ajouts à faire mais qui ne sont pas forcement des insultes.
      C’est par rapport aux expressions sur la sexualité hétéro-cis-patriarcale : pénétration et préliminaires.
      Plutôt que pénétration on devrais parlé d’enveloppement. L’enveloppement donne l’avantage de l’action aux femmes puisque ce sont elles qui enveloppent et les hommes qui sont enveloppés. Ca renverse le coté actif-passif de la sexualité traditionnelle puisque c’est plus pénétrant-pénétréE mais enveloppantE-enveloppé bien que la pratique reste la même. Bon au niveau de l’insulte les application sont limitées. Je pense pas qu’un « va te faire envelloppé » soit d’un impacte redoutable.

      Pour les préliminaires, qui veulent dire « préliminaire à l’éjaculation d’un penis consécutif à un ramonage de vagin », on devrais dire « primaire » et « secondaire ». Comme ca on reste sur l’idée du deux temps 1 et 2, mais on renverse l’équilibre des points de vue. Si la jouissance des femmes est totalement superflue pour les patriarcaux qui traitent ca comme un préliminaire, du point de vue des femmes l’orgasme masculin est vraiment secondaire voire un cauchemar si il t’engrosse alors que toi tu veut pas de gosse.

      Au fait, pénétration à la même origine que Penis en latin
      https://fr.wiktionary.org/wiki/penus#la

      Pour illustré cette notion de passivité associé aux femmes et à leur impacte, je viens de tombé sur cette brève :
      http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/sexisme-les-stereotypes-de-genre-ancres-des-l-age-de-10-ans-selon-une-etude-7790

      Elle souligne par exemple que les stéréotypes de genre sur une certaine passivité féminine peuvent encourager les abus. Ce type de stéréotypes « fait courir un grand risque aux filles de quitter l’école précocement, de subir des violences physiques ou sexuelles, de se marier ou avoir un enfant précocement, être infectée par le VIH ou d’autres maladies sexuellement transmissibles », selon l’étude.

      Les garçons de leur côté sont encouragés par ce type de stéréotypes à passer du temps en dehors de la maison, sans surveillance, afin d’explorer le monde. Ils souffrent aussi des stéréotypes selon lesquels ils sont physiquement forts et indépendants, ce qui peut les pousser à se montrer violents ou à consommer des drogues.

      –----
      Cette idée d’enveloppement n’est pas parfaite, ca m’évoque la métaphore du fourreau et de l’épée qui a par exemple servie à Voltaire pour nier totalement la notion de viol.
      https://books.google.fr/books?id=xzITAAAAQAAJ&pg=PA170&lpg=PA170&dq=voltaire+viol+fourreau+%C3%
      Même si Voltaire se défausse à demi dans une note, disant qu’il fesait une blague et reconnaissant que si les hommes sont plusieurs et armés c’est possible que le viol existe et dans ce cas il doit être condamné. Par contre il enfonce le clou en disant qu’un homme seul ne peu pas vraiment violer sans arme.

      #grand_homme

    • Merci @fsoulabaille j’en suis assez contente, c’est un mâle très rependu. J’ai hâte qu’il soit répertorié aux espèces disparus.

      J’en profite pour placé cette citation de Michel Colucci, dit Coluche :

      Il n’y a pas de femmes frigides, il n’y a que des mauvaises langues.

    • Les virilistes sont pas si difficile à atteindre. Pour en avoir chatouillé pas mal sur seenthis je sais qu’ils sont très chatouilleux et que leur dire bitard ca leur fait de la peine dans leurs petits coeur plein de testosterone.

      Mais c’est vrai que eux mêmes peuvent se vanter d’être des quetards. Par exemple en cherchant dans l’argot de la prostitution, j’ai découvert que les recruteurs de prostitués s’appelent entre eux les viandards et les bouchers.

      Ce matin en lisant un texte de Titou Lecoq
      http://www.slate.fr/story/151880/masculin-emporte-toujours-feminin

      le point médian pour des insultes, j’adore, « les abruti·e·s », « les connard·asse·s » –ce qui ouvre la possibilité à la création du mot « connardasse », qui lui-même pourrait engendrer « connardard ».

      Connardasse et connardard ca à l’aventage du neutre mais au niveau éthymologique ca dit toujours que le con c’est pas bien. J’aurais plutot dit bitardasse ou bitardard qui fonctionne aussi très bien et la bite fait quant même beaucoup plus de dégats que le con. Bon l’idée du neutre en insulte c’est si on insulte un collectif, ou alors si on insulte une personne neutre au niveau du genre ou si on insulte une personne sans connaitre son genre ce qui est quant même rare. Si j’insulte un homme j’ai pas besoin d’utilisé de neutre et pareil pour une femme. Du coup même si c’est rigolo les insultes avec point médian ou compressé, les applications me semblent rares.

    • Hommerie,

      Hommerie, subst. fém.Bassesse, corruption de l’homme ; ses manifestations. − Crois-moi, Jacqueline, nous partirons parmi les anges. Ma Jacqueline, plus d’hommeries !... Tu échapperas à cette noire succession des péchés, des crimes (La Varende, Homme aux gants,1943, p. 394).

      Celui là c’est déjà du français. Le mot semble plus commun au Quebec qu’en France.

      ici quelques définitions ( courtoisie, galanterie, ravir, femme) qui peuvent servir ;
      https://seenthis.net/messages/647307#message647611

    • Quelques définitions du Wickedary de Mary Daly
      http://hypathie.blogspot.fr/2018/01/quelques-definitions-du-wickedary-de.html
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      Rapport sur les injures sexistes ; https://inhesj.fr/sites/default/files/ondrp_files/publications/pdf/ga_47_0.PDF

      Pour chaque age de la vie des femmes et chaque lieu associé les hommes ont leurs insultes sexistes specifiques.
      Le rapport ne parle pas des injures en milieu scolaire, je les ajoutent.

      de 3 à 14 ans : harcelement scolaire - les filles sont jugées inférieurs. - Injure typique : fifille, chipie...
      de 14 à 30 ans : harcelement de rue - sexualisation et injonction à obeir aux hommes et retour au domicile - Injure typique = pute, salope.
      de 30 à 60 ans : harcelement au travail - mise en cause des compétences, mise à distance - silenciation et invisibilation en vue d’un retour au domicile - injure typique = « elle va la fermé celle là ! »
      à 60 ans : harcelement domestique - avilissement de la personne en lien a son age et son physique - injonction au silence et à l’invisibilité - vu que la femme est au foyer il lui reste plus qu’a disparaitre et crever en silence. - injure typique : vieille sorcière, vieille folle.
      Post-mortem : en fait ca s’arrete même pas à la mort, puisque les femmes sont effacées de l’histoire et des mémoires. On attribut leur travail à des hommes, on efface leur nom via le mariage, on fabrique une légende noire...

    • Mais non @tintin tu fait ton effet car je savait pas que l’hommerie était dans le dico. Je préfère utiliser « hommerie » à la place de « bêtise & bestialité » depuis un moment. Je l’avais trouvé dans la planète sauvage de Laloup-Topor via la réplique ; « Terre, va à l’hommerie ».
      J’ai aussi « hommanisme/hommaniste » pour celleux qui me disent qu’ils sont pas féministes mais humanistes.
      Et pour les couvents c’est vrai qu’il y reste des hommes puisque les religieuses doivent se coltiné des prêtres (et les viols qui vont avec eux) pour faire leurs rituels pseudo-cannibales.

  • Bordeaux : Décédé après avoir été battu à coups de talon par une jeune femme
    http://www.20minutes.fr/bordeaux/1981123-20161215-bordeaux-homme-battu-jeune-femme-tram-decede

    L’homme, sans doute en état d’ébriété, avait importuné la jeune femme, le 2 décembre dernier dans le tramway, au niveau de la place de la Victoire. Celle-ci avait violemment réagi en le faisant chuter à terre et en s’acharnant sur lui à coups de talon au niveau de la tête.

    Sérieusement blessé, l’homme d’une trentaine d’années avait été hospitalisé. Il n’a pas survécu à ses blessures et est décédé cette semaine, nous apprend Sud Ouest.

    La jeune femme avait été mise en examen pour tentative de meurtre et écrouée. Les faits pourraient être requalifiés en homicide ou en coups mortels selon les résultats de l’autopsie.

    Je n’approuve pas l’homicide commis par cette femme. Je met ce fait divers ici pour voir si il y aura une circonstance aggravant ou si d’éventuels troubles post traumatiques serons pris en compte dans son procès et sa condamnation. Je relève au passage le choix de l’expression « avait importuné la jeune femme » qui me semble être un euphémisme pour ne pas pas dire « avait harcelé sexuellement la jeune femme » ou « avait agressé sexuellement la jeune femme »

    Je met aussi en parallèle la très lourde condamnation de cette lesbienne qui en 2014 avait riposter physiquement à une agression lesbophobe et pour laquelle cette circonstance n’a pas été pris en compte au moment du procès.
    http://yagg.com/2014/04/09/agression-a-la-mutinerie-la-justice-condamne-la-victime-pour-setre-defendue

    #violences #homicide #fait_divers #victimes #violences_des_femmes

    • Ici un texte comparant le traitement médiatique de ce fait divers et celui des féminicides :
      http://simonae.fr/au-quotidien/actualite/pardon-avoir-talon-achille

      Dans le cas de la jeune femme bordelaise, le ton est radicalement différent. Pas de tournures passives pour elle : on parle bien de ses actions.

      « Celle-ci l’aurait poussé au sol, puis frappé à plusieurs reprises »

      « Celle-ci avait violemment réagi en le faisant chuter à terre et en s’acharnant sur lui »

      Les actes sont décrits et elle en est le sujet. Contrairement à l’autre cas, qui ne les décrit qu’avec un « Une jeune femme […] après avoir été volontairement percutée par son compagnon ». Le vocabulaire utilisé n’est pas ce qu’on pourrait s’attendre à voir dans un fait divers : « violemment réagi » « s’acharner »… Des mots qui insistent particulièrement sur la violence de l’agression, alors que le fait divers est censé être factuel, d’une, et de deux, le deuxième cas arrive à garder un ton plutôt neutre, qui minimise la notion de violence, alors qu’il décrit littéralement un meurtre tout aussi brutal sans motif, contrairement à la jeune femme qui était harcelée.

      Ou, comme le dit l’article, « importunée ». Importuner est un verbe qui a pour synonymes « agacer », « déranger », « ennuyer », et même « distraire ». Son utilisation n’est absolument pas anodine. On minimise ainsi les faits : un homme en état d’ébriété harcelait une jeune femme, ou plus. Le harcèlement de rue pouvant très vite passer d’un « tu me passes ton numéro ? » aux menaces de mort lorsque l’homme en question est sobre, on se doute que la situation n’était pas aussi simple que les
      articles veulent faire croire.

      Qui plus est, les deux articles mettent en évidence la disproportion de sa réaction : « il l’a juste draguée un peu et elle l’a tuée violemment, s’est acharnée sur lui », c’est le message qui en ressort. Ce n’était pas une réaction défensive, mais un meurtre de sang-froid. Le vocabulaire utilisé suscite ainsi l’émotion. L’injustice. La colère.

      Du côté du 20 minutes, on retrouve bien un « motif » pour le meurtre de la jeune femme, mais on tombe encore une fois dans le fameux drame conjugal.

      Différend amoureux
      Selon une source proche du dossier, le jeune homme aurait d’abord voulu faire passer son acte pour un accident avant de reconnaître les faits. « On s’oriente vers une qualification criminelle de meurtre », a précisé le magistrat, indiquant que le parquet de Libourne devrait être rapidement dessaisi au profit du parquet de Bordeaux.

      Les motifs exacts de ce drame restent pour l’heure inconnus mais la piste du différend amoureux semble privilégiée. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Libourne.

      Un « différend amoureux ». Tout comme la « dispute », fréquemment utilisée dans le cadre des homicides conjugaux, le différend répartit les torts. Puisque c’est quelque chose que l’on fait à deux, la victime est en partie responsable. Les violences et meurtres commis par des hommes sur leur conjointe sont fréquemment justifiés par les émotions violentes. Ne pouvant supporter une rupture ou un conflit, il l’a tuée, parce que les hommes « ne savent pas gérer leurs émotions ». Notez au passage que la disproportion des réactions des hommes dans ces articles n’est pas utilisée contre eux : elle est même généralement utilisée par leurs avocats pour insister sur la détresse du meurtrier, et souvent par les journalistes pour créer de l’empathie, consciemment ou non.

      #vocabulaire #langage

  • La linkothèque 100% asexuelle ! | Simonæ
    http://simonae.fr/militantisme/militantisme-self-care/linkotheque-asexuelle

    Bonjour tout le monde !

    En raison de l’Asexuality Awareness Week, je vous propose une linkothèque faites à 100% de liens parlant du spectre de l’asexualité et de l’aromantisme. J’y ai regroupé tout le contenu qui me paraissait safe et abordable (si vous vous étonnez de l’absence de lien en rapport avec l’asexualité, c’est que soit je ne l’ai tout simplement pas trouvé, soit que le contenu traitait mal de l’asexualité, voir était acephobe)

    #asexualité