@apichat : je trouve ton commentaire un peu sévère. Certes Dominique Médéa ne va sans doute pas assez loin, et on peut discuter le fait que le mot « gauche » qu’elle utilise désigne une mouvance qui n’est plus du tout de #gauche : la gauche molle, la gauche libérale, la social-démocratie-traîtrise.
Mais c’est un abus de langage assez commun que de désigner encore par ce mot le #Parti_Socialiste en France, le #Parti_Démocrate aux USA, le #Parti_Travailliste en Grande Bretagne et le #Parti_Social-Démocrate en Allemagne (elle nomme #François_Mitterrand, #Barack_Obama, #Bill_Clinton, #Tony_Blair, #Gerhard_Schröder...).
De plus, même si on peut effectivement lui reprocher de ne pas nommer explicitement #François_Hollande et #Manuel_Valls, elle les désigne de façons assez peu ambigüe : elle parle des tournants de 1983, 1985-1986, 1994, donc clairement le PS de Mitterrand, et elle cite « l’actuel Président de la République » qu’elle oppose au secrétaire de la CGT.
Donc il me paraît assez clair qu’elle critique le PS qu’elle appelle, à tort peut-être « la gauche ».
Alors, OK, Dominique Médéa n’est pas une anarchiste, et elle se situe même probablement dans cette mouvance qu’elle critique, mais dans ce contexte je trouve cette « #auto-critique », comme on peut l’appeler, assz juste.
Pour compléter ce que Dominique Médéa ne dit pas dans sa tribune :
#Bilan_du_quinquennat de François Hollande (régulièrement mis à jour) :
►https://www.bilan-ps.fr/liste
Pourquoi le Parti Socialiste fait-il ça ? :
#L'autodestruction_du_Parti_socialiste
Rémi Lefebvre, Le Monde Diplomatique, juillet 2016
▻https://seenthis.net/messages/516458