• François Fillon et Margaret Thatcher : même combat, vraiment ?
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/24/31001-20161124ARTFIG00148-francois-fillonet-margaret-thatcher-meme-combat-v

    En dehors de l’Europe où la volonté de limiter le rôle de l’Union à quelques politiques essentielles, de renforcer le rôle du Conseil, c’est-à-dire des Etats et de restreindre l’influence de la CEDH ( Convention européenne des droits de l’homme), quitte à en sortir, font écho au discours de Bruges de Margaret Thatcher en 1988, en dehors de la réforme du marché du travail ( faire de l’accord d’entreprise la norme, supprimer le monopole de la représentativité syndical) le projet de François #Fillon n’est pas comparable

    Focalisée sur les déficits budgétaires, la Dame de Fer [#Thatcher] avait choisi d’augmenter les impôts quitte à provoquer la récession. En parallèle à la baisse de 100 milliards des dépenses publiques sur cinq ans et à la réduction de 500 000 emplois publiques, François Fillon accepte une hausse du déficit public jusqu’à l’amélioration de la conjoncture. Il est contre le traité #TAFTA et ne fait pas « libre échange l’Alpha et l’Omega de la politique économique ». Il est partisan de l’État stratège et ne prévoit aucune privatisation. Autant de points qui l’éloignent de sa devancière.

    #économie #libéralisme #neo-libéralisme #ordo-liberalisme

    http://zinc.mondediplo.net/messages/44239 via BoOz

  • Natacha Polony : « Le système de la globalisation néolibérale craque de toute part »
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/25/31001-20161125ARTFIG00331-natacha-polony-le-systeme-de-la-globalisation-neo

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A l’occasion de la sortie de l’essai collectif du Comité Orwell, Bienvenue dans le pire des mondes, sa présidente, Natacha Polony a accordé un entretien fleuve au FigaroVox. Pour l’éditorialiste et essayiste, il existe aujourd’hui une forme de totalitarisme soft.
    . . .

    Nous avons cru être débarrassés des idéologies, mais nous avons aujourd’hui à l’œuvre quelque chose qui se présente sous les habits de l’évidence, parfois de la science économique, en tout cas du pragmatisme, mais qui relève bel et bien de l’idéologie. C’est celle du libre-échangisme qui s’est développée à partir des années 1970 et qui a remis en cause petit à petit tous les acquis sociaux non seulement des classes populaires mais aussi des classes moyennes, notamment en France les acquis sociaux du Conseil national de la résistance. Cette idéologie s’est mise en place à partir de Reagan et Thatcher mais elle a vécu son ère de toute-puissance lorsque des sociaux-démocrates sont arrivés au pouvoir, aux Etats-Unis avec Bill Clinton, en Angleterre avec Tony Blair, des élus qui ont libéralisé les flux de capitaux, ont remis en cause la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement, toutes ces mesures qui permettaient de protéger les citoyens contre le capitalisme prédateur.

    #liberalisme

  • Natacha Polony : « Le #système de la #globalisation néolibérale craque de toute part »
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/25/31001-20161125ARTFIG00331-natacha-polony-le-systeme-de-la-globalisation-neo


    Marrant, j’ai fait un drôle de rêve : que le Figaro publie un truc qui fait appel à Marx et à Bourdieu pour condamner la #novlangue et la #dictature du #capitalisme #néolibéral.
    Quand même, si ça arrivait, ce serait un peu le début de la fin.

    Nous avons cru être débarrassés des #idéologies, mais nous avons aujourd’hui à l’œuvre quelque chose qui se présente sous les habits de l’évidence, parfois de la science économique, en tout cas du pragmatisme, mais qui relève bel et bien de l’idéologie. C’est celle du #libre-échangisme qui s’est développée à partir des années 1970 et qui a remis en cause petit à petit tous les acquis sociaux non seulement des #classes populaires mais aussi des classes moyennes, notamment en France les acquis sociaux du Conseil national de la résistance. Cette idéologie s’est mise en place à partir de Reagan et Thatcher mais elle a vécu son ère de toute-puissance lorsque des sociaux-démocrates sont arrivés au pouvoir, aux Etats-Unis avec Bill Clinton, en Angleterre avec Tony Blair, des élus qui ont libéralisé les flux de capitaux, ont remis en cause la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement, toutes ces mesures qui permettaient de protéger les citoyens contre le capitalisme prédateur.

    Le capitalisme est-il forcément prédateur ?

    Pour le dire simplement, tout au long du 20e siècle, le capitalisme a été contenu par le fait qu’il avait un ennemi : le communisme. Il fallait alors que les classes dominantes nouent un contrat avec les classes populaires, c’est-à-dire qu’elles abandonnent une part de leur #domination - ascenseur social, règles de protection, bref, modèles sociaux qui étaient ceux des pays occidentaux - pour que ces classes moyennes adhèrent à la #démocratie libérale. A partir du moment où le capitalisme n’a plus eu d’ennemi quand le mur de Berlin est tombé en 1989, on a vu réapparaître le vrai visage d’un capitalisme déconnecté de l’#économie réelle, qui n’existe plus que pour lui-même. Il ne sert plus à financer l’économie, mais il sert seulement à produire encore plus de capital. Ce système a abouti finalement à la crise de 2008. Avec le comité Orwell, nous disons qu’il s’agit d’un soft #totalitarisme car il s’impose contre la volonté des peuples, tout en gardant les apparences de la démocratie. Nous rappelons dans le livre la phrase de David Rockefeller, fondateur du groupe Bilderberg et président de la Commission Trilatérale, deux groupes d’influences au service des multinationales, dans Newsweek en 1999 : « Quelque chose doit remplacer les gouvernements et le pouvoir privé me semble l’identité adéquate pour le faire. »

    #CNR #it_has_begun

    • disqualifiée ! N.Polony est passée chez Ruquier pour la promo de son bouquin et pour répondre aux questions ineptes des 2 chroniqueurs de l’animateur vedette des grosses têtes. Pour faire preuve d’honnêteté intellectuelle il faut savoir refuser certaines invitations.
      Natacha Polony et le comité Orwell (sic) en défonceurs de portes ouvertes.
      à ce bouquin, aussi brillant soit-il (surtout sous les néons des plateaux de tv, je préférerai toujours l’original !